Comment l’homme découvre qu’il doit adorer Dieu
Dans Science et Religion, hier et aujourd’hui, Francesco Severi, célébré comme “le plus grand algébriste de notre temps”, écrit: “L’ordre de finalité apparaît plus évident que jamais dans le grand mystère de la vie organique et de notre vie d’êtres raisonnables. Il n’y a rien qui puisse expliquer l’intuition et l’abstraction, l’autoconscience et l’autodisponibilité, essences de notre spiritualité. La constatation que l’âme raisonnable, à la différence de l’âme sensitive, ne se localise en aucune partie du corps humain, est en accord total avec la conclusion qui rallie aujourd’hui la majorité des biologistes, physiciens, chimistes et mathématiciens qui s’occupent de biologie; c’est-à-dire que le finalisme vital ne peut être expliqué par le matérialisme. En somme, l’homme finit par redécouvrir partout, soit dans l’immensité de l’univers, soit dans l’infinie petitesse de l’atome, soit enfin en lui-même, dans le surgissement, dans l’écoulement et dans la cessation de la vie, le signe adorable de Dieu.”