Ils admettent leur captivité babylonienne

Les églises faubouriennes des États-Unis sont florissantes tant du point de vue financier que numérique. Aussi, selon l’ecclésiastique Gibson Winter de Brighton, Michigan, ces églises ont-​elles “ introduit leur concept du succès dans le centre même de la vie de l’église ”. Et qu’a fait ce “ concept du succès ” faubourien pour le peuple ? L’Épiscopalien Winter nous donne la réponse suivante (Time du 10 octobre 1955) :

“ Ce n’est que rarement qu’on trouve la foi biblique dans ces églises faubouriennes malgré que le nombre de membres et l’activité croissent (...) En dépit d’un fondement ecclésiastique nominal, il s’agit d’une masse de gens non convertis, sans instruction religieuse. Le problème de l’appartenance à l’église est donc semblable à celui qui existait à l’époque de Constantin lorsque le christianisme devint une institution reconnue de la société romaine (...) Le devoir des églises en tant que témoins de la seigneurie du Christ a été étouffé (...) Le critère appliqué à toute entreprise paroissiale est l’avantage monétaire et le progrès numérique (...) La captivité de l’église est une tragédie nationale de premier ordre (...) Ce peut être le jugement de Dieu à l’égard de notre église. À cause de nos offenses et de notre complaisance nous avons été livrés à Babylone. ”