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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1957
w57 1/12 p. 367-368

Questions de lecteurs

● Mon mari possède le livre The Chaos of Cults de Jan Karel Van Baalen. Aux pages 218 et 219 il est écrit au sujet du pasteur Russell : “ Sa témérité était si extraordinaire qu’il proclama calmement, dans les premières pages de ses Études des Écritures, qu’il valait mieux lire ses commentaires que la Bible, plutôt que d’ignorer ceux-là et de lire celle-ci. ” J’aimerais savoir si le pasteur Russell s’est vraiment exprimé ainsi dans les Études des Écritures ? — E. N., États-Unis.

Eu égard à la réputation dont jouissaient les Étudiants de la Bible du temps du pasteur Russell et dont jouissent les témoins de Jéhovah d’aujourd’hui, réputation bien méritée en raison de leurs excellentes connaissances bibliques, l’affirmation de Van Baalen ne saurait être juste. Et nous démontrerons qu’elle ne l’est pas.

Notons tout d’abord que les deux disciples qui lisaient la Bible sur le chemin d’Emmaüs ne comprenaient pas pourquoi Dieu avait permis que Jésus fût mis à mort. Les scribes et les pharisiens lisaient constamment la Parole de Dieu et ne comprenaient pas que Jésus était leur Messie. Le fonctionnaire éthiopien rencontré par Philippe lisait la prophétie d’Ésaïe mais ne la comprenait pas. La simple lecture de la Bible ne suffit évidemment pas, pour la comprendre nous avons besoin d’aide. C’est pourquoi Dieu suscita des apôtres, des prophètes, des missionnaires, des pasteurs et des instructeurs. — Luc 24:25-27, 32 ; Jean 5:39 ; Actes 8:30 ; Éph. 4:11-15.

En ce qui concerne les paroles citées par Van Baalen, ni elles ni quoi que ce soit ayant quelque ressemblance lointaine n’ont jamais paru dans un des six volumes des Études des Écritures, écrits premièrement pour le public. Mais, environ six ans après que le pasteur Russell eut écrit le sixième volume, il publia dans le périodique The Watchtower, rédigé à cette époque-​là pour l’organisation interne, édition du 15 septembre 1910, un article intitulé “ La lecture des “ Études des Écritures ” peut-​elle être considérée comme une étude de la Bible ? ” Van Baalen a vraisemblablement dénaturé le sens de ces paroles. Ce qui y est écrit peut être compris facilement à la lumière des exemples susmentionnés. Voici quelques extraits de cet article :

“ Nous connaissons tous des hommes ayant passé des jours, des semaines et des années à étudier la Bible et qui n’ont que peu ou rien appris (...) Cela se passe en grande partie comme pour la chasse et la pêche. Certains hommes vont chaque année à la chasse, et, bien qu’ils s’y rendent très souvent, cela n’est pas un indice sûr qu’ils prendront beaucoup de butin. D’autres vont souvent pêcher mais ne prennent pas beaucoup de poissons. Il en est absolument de même de l’étude de la Bible. Cela ne dépend pas du temps pendant lequel nous méditons sur un texte, mais des enseignements que nous tirons de la Bible.

Les six volumes des Études des Écritures ne doivent pas supplanter la Bible. L’étude de la Bible peut être faite de différentes manières, et ces auxiliaires bibliques sont rédigés de telle façon qu’ils contiennent les éléments importants de la Bible, ainsi que des commentaires ou explications de ces textes scripturaux. Cela a été fait exactement selon le principe suivi par notre Seigneur et les apôtres, lorsqu’ils citaient des textes de l’Ancien Testament et les expliquaient ensuite. ”

Loin de discréditer la Bible en tant que base de la foi, l’article poursuit en ces termes : “ Lorsqu’on lit les Études des Écritures pour la première fois et peut-être pour la deuxième fois, on devrait dire, avant d’accepter un enseignement pour en faire sa foi et sa conviction personnelles : “ Je ne veux pas le croire simplement parce que ces études en parlent ainsi ; je veux savoir ce que dit la Bible. ” Nous étudierions donc la Bible à la lumière de ces Études des Écritures ; et nous prouverions chaque point ou le réfuterions, suivant le cas. Nous ne nous contenterions donc que d’un examen approfondi de la Bible. ”

Et d’un autre passage intitulé “ Les Études des Écritures ne remplacent pas la Bible ” nous citons ce qui suit : “ C’est pourquoi nous ne considérons pas les Études des Écritures comme remplaçant la Bible, car au lieu de supplanter la Bible, les Études des Écritures se reportent constamment à la Bible. Si quelqu’un a le moindre doute au sujet d’un texte ou s’il ne s’en rappelle plus, il devrait rafraîchir sa mémoire et faire en sorte que chacune de ses pensées soit en harmonie avec la Bible — non pas seulement avec les Études des Écritures, mais avec la Bible. ”

La citation dénaturée par Van Baalen est ainsi conçue :

“ De plus, nous constatons non seulement que les hommes ne peuvent reconnaître le plan divin en étudiant seulement la Bible, mais nous voyons aussi que quiconque met les Études des Écritures de côté après les avoir utilisées, après s’être familiarisé avec elles et les avoir lues pendant dix ans, s’il les met de côté, les ignore et a recours à la Bible seule, l’expérience nous montre qu’en l’espace de deux ans il tombera dans les ténèbres, même s’il avait compris la Bible pendant dix ans. Si, d’autre part, il n’avait lu que les Études des Écritures avec leurs citations scripturales, et pas une page de la Bible, au bout de deux ans il jouirait encore de la lumière car il posséderait la lumière des Écritures. ”

Une chose est certaine : Si la lecture de la Bible seule ne procure pas au lecteur une connaissance exacte, comme le montrent clairement les exemples bibliques sus-mentionnés et aussi des expériences de notre temps, alors, la lecture de la Bible faite page par page — en négligeant les auxiliaires qui nous aident à la comprendre — ne permettrait pas à la personne en question de comprendre ce qu’elle lit. Cela est particulièrement vrai eu égard à la promesse prophétique selon laquelle “ la route des justes est comme la lumière de l’aube, dont l’éclat grandit jusqu’au plein jour ”. (Prov. 4:18, Jé.) Et qui attire l’attention des étudiants sincères de la Bible sur cette lumière croissante ? C’est le groupe des chrétiens oints qui servent d’“ esclave fidèle et prudent ” selon Matthieu 24:45-47.

Vu tout ce qui précède, il est clair que M. Van Baalen est coupable de rendre volontairement un faux témoignage à l’égard de son prochain lorsqu’il prétend que le pasteur Russell était si téméraire qu’“ il proclama calmement, dans les premières pages de ses Études des Écritures, qu’il valait mieux lire ses commentaires que la Bible, plutôt que d’ignorer ceux-là et de lire celle-ci ”.

● Je vous adresse ci-joint une coupure du Journal de Milwaukee, du 10 janvier 1957. Il contient une image de bergers de Jordanie conduisant leurs troupeaux dans les pâturages, dans les montagnes avoisinant Jérusalem. C’est une photographie de l’United Press qui semble rendre peu croyable l’argument selon lequel la naissance du Christ n’aurait pas pu avoir lieu en hiver. — B. B., États-Unis.

D’autres lettres contenant des remarques semblables nous sont parvenues. Elles font mention du climat de Palestine et disent que le fait que les brebis paissaient la nuit dans les champs ne prouve pas que Jésus n’est pas né le 25 décembre. Remarquons toutefois que cela ne correspond pas aux conditions décrites dans Luc 2:8, même si les troupeaux de Palestine étaient conduits dans les pâturages pendant la période des pluies, pour autant que le temps le permettait. Luc 2 montre que pendant la nuit, les bergers surveillaient leurs troupeaux en plein air, c’est-à-dire qu’ils s’étaient passablement éloignés de leurs demeures et restaient jour et nuit dans les champs auprès de leurs brebis. Cela ne pouvait avoir lieu pendant la saison des pluies, car à ce moment-​là le temps est incertain. Le Dr Clarke dit à ce sujet :

“ À l’époque de la Pâque, les Juifs avaient l’habitude de conduire leurs moutons dans des endroits éloignés et de les rechercher lors des premières pluies — pendant qu’ils étaient dehors, les bergers les gardaient jour et nuit. Comme la Pâque était fêtée au printemps et que les premières pluies commençaient à tomber au début du mois Marchesvan (ce mois correspond à une partie de nos mois d’octobre et de novembre), les moutons passaient tout l’été dehors dans les champs. Comme ces bergers n’avaient pas encore rentré leurs troupeaux, on peut en déduire logiquement que le mois d’octobre n’avait pas encore commencé et que, par conséquent, notre Seigneur n’était pas né le 25 décembre, car à ce moment-​là il n’y avait pas de troupeaux dans les champs. Il n’aurait pas non plus pu naître plus tard que septembre, car les troupeaux passaient encore la nuit dans les champs. C’est pourquoi on devrait abandonner l’idée selon laquelle sa naissance eut lieu en décembre. Le fait que les troupeaux paissaient de nuit dans les champs est un fait chronologique qui jette beaucoup de lumière sur cette question tant débattue. ” (Clarke’s Commentary, tome 5, page 370). La Cyclopœdia de McClintock et Strong contient un argument semblable et dit encore que le recensement — non pas la perception des impôts —, “ pour lequel il était nécessaire de voyager (Luc 2:2 ss.), n’aurait pas été ordonné pour cette époque ”. — Tome 4, page 877.

Le fait qu’en Palestine les moutons paissent pendant les mois d’hiver ne prouve donc pas que Jésus aurait pu naître en décembre, car il s’agit aussi de savoir si les troupeaux et les bergers restaient jour et nuit dehors. Un des facteurs qui nous aide à établir que la naissance de Jésus eut lieu vers le 1er octobre est que le père de Jean-Baptiste, qui était sacrificateur dans la classe d’Abija, devint le père de Jean environ six mois avant la naissance de Jésus et que Jésus invalidait les sacrifices de l’ancienne alliance de la loi, par sa mort au milieu de la soixante-dixième semaine. Voir la prophétie de Daniel 9:24-27. Pour de plus amples détails voyez La Tour de Garde, 1954, p. 318, 319, et “ C’est ici la vie éternelle ”, chap. 8.

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