Donnons-leur l’occasion d’avoir de bonnes fréquentations
1 Nous savons que les bonnes fréquentations nous sont profitables, mais le sont-elles à d’autres personnes? Si oui, à qui? À ceux qui montrent qu’ils s’intéressent au salut. “Car ‘quiconque invoque le nom de Jéhovah sera sauvé.’ Cependant, comment invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas foi? Comment, de leur côté, auront-ils foi en celui dont ils n’ont pas entendu parler? Comment, de leur côté, entendront-ils sans quelqu’un qui prêche?” — Rom. 10:13, 14.
2 Que les personnes bien disposées doivent fréquenter ceux qui possèdent la vérité, cela a très bien été illustré par Jésus lui-même. Au cours de son ministère, Jésus rechercha la compagnie de ses semblables et se joignit à eux dans un but bien précis. Il parla à toutes sortes de personnes et en trouva certaines qui avaient une bonne condition de cœur. Lorsqu’on lui amena de jeunes enfants, il dit “Laissez les petits enfants, et cessez de les empêcher de venir à moi, car le royaume des cieux appartient à leurs pareils.” (Mat. 19:14). Son désir était que ceux qui se laissaient enseigner deviennent ses disciples en servant Jéhovah. Certains acceptèrent et d’autres refusèrent. Le jeune homme cité dans le même chapitre 19 préféra ses richesses à la compagnie de Jésus et refusa de devenir son disciple. Mais les apôtres ne cessèrent pas de fréquenter Jésus et en agissant de la sorte, ils contractèrent de bonnes habitudes. En fréquentant continuellement Jésus, ils s’édifiaient spirituellement.
3 Cependant, Jésus ne continua pas de se joindre à ceux qui n’avaient pas la bonne attitude de cœur, comme cela ressort de Matthieu chapitre 13. Jésus s’adressa à de grandes foules au moyen d’images; toutefois, comme le montre le Mt 13 verset 36, il renvoya ceux qui avaient de mauvais mobiles et révéla la signification de ses images à ses disciples. Une telle fréquentation marqua les apôtres et leur fut profitable; c’est ce que reconnurent par la suite les autorités en ces termes: “Or quand ils virent la franchise de Pierre et de Jean, et s’aperçurent que c’étaient des hommes illettrés et ordinaires, ils étaient étonnés. Et ils reconnaissaient en eux qu’ils étaient avec Jésus.” (Actes 4:13). Les apôtres cherchaient également la compagnie de leurs semblables, afin de partager avec eux la bonne nouvelle. — I Cor. 9:19-23.
4 De nos jours, nous avons le privilège de suivre leur exemple. Nombreux sont les habitants de notre territoire, et nous leur rendons visite dans un dessein bien précis. C’est le jour du salut. Ils doivent entendre la bonne nouvelle. Si nous nous isolons, comment entendront-ils?
5 Lorsque vous allez de porte en porte ou que vous rendez occasionnellement témoignage, avez-vous remarqué que certaines personnes écoutent le message de vérité, bien qu’elles n’acceptent pas de publications? En prenez-vous note sur vos fiches de maison en maison ou sur un carnet? Donnez-vous l’occasion à ceux qui ont une étincelle d’intérêt d’avoir de bonnes fréquentations en les revisitant pour leur en apprendre davantage sur la bonne nouvelle? Combien de nouvelles visites avez-vous faites le mois dernier?
6 Si ces auditeurs bien disposés sont appelés à posséder un fondement spirituel solide et à devenir des disciples, il faudra bien que quelqu’un connaissant la vérité leur consacre du temps. Paul dit qu’il s’est fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus possible. À combien de ces personnes donnez-vous l’occasion d’avoir de bonnes fréquentations en les visitant pour leur parler de la bonne nouvelle? — Mat. 28:19, 20.