Coup d’œil sur le monde
Du sang dans les aliments, au Danemark
Le quotidien Var Matin République a publié un article intitulé “Du sang au menu”, dans lequel il rendait compte des efforts entrepris au Danemark pour utiliser le sang dans l’industrie alimentaire. Le journal disait: “Chaque année, les abattoirs danois tuent environ 9 millions de cochons, fournissant des matières premières à une grande industrie de traitement de la viande, ainsi qu’environ 40 000 tonnes de sang qui, à l’heure actuelle, sont surtout utilisées pour la pâture du bétail. (...) Le professeur J. Wismer-Pedersen et ses assistants, dont le travail est financé par une subvention accordée par le Conseil national de technologie, se sont concentrés sur les moyens d’utiliser le sang dans les industries alimentaires.” Les recherches en sont encore à leurs débuts, mais on est déjà parvenu à introduire du sang en poudre dans du pain de seigle, divers produits de charcuterie, le bifteck haché et dans les mélanges d’assaisonnement de sauces et soupes en poudre. L’article disait encore: “Mais même si ces usages se répandaient, il y aurait encore bien plus de sang que l’on peut en utiliser. C’est pourquoi, les chercheurs du professeur Wismer-Pedersen collaborent avec plusieurs industries alimentaires danoises et abattoirs coopératifs pour trouver d’autres façons de tirer parti du sang.”
Les meilleurs salaires
De 1970 à 1975, le Danemark s’est classé en tête dans une enquête sur les salaires qui prenait comme référence celui d’un ingénieur débutant (dont le travail est sensiblement le même d’un pays à l’autre) et indexait les autres salaires sur celui-là. En 1975, un jeune ingénieur danois touchait l’équivalent de 20 400 dollars par an, contre 14 890 pour un Américain. À ce propos, les salaires américains arrivaient non seulement après ceux du Danemark, mais aussi de l’Allemagne de l’Ouest, de la Suisse, de la Norvège et de la Belgique.
Sang dangereux en Asie
“Les receveurs coréens sont nettement plus souvent victimes de l’hépatite que ceux de n’importe quel autre pays”, disait le Korea Times, qui ajoutait que cela est “dû au grand nombre de transfusions de sang hautement contaminé provenant de donneurs non bénévoles”. Suivant ce journal, les prélèvements de sang montraient “47 fois plus d’hépatites infectieuses qu’aux États-Unis et 2 fois plus qu’au Japon”.
Dans un article intitulé “Avertissement sur les dangers des transfusions sanguines”, un article du Bulletin Today de Manille (Philippines) publiait cette mise en garde: “Patients qui allez recevoir une transfusion de sang, attention!”, car “à cause de l’hépatite virale, le sang que vous allez recevoir est peut-être cancérigène”. En effet, cette mise en garde émanait de cancérologues réunis pour la troisième Conférence asiatique sur le cancer.
Punition méritée
Étudiant la fréquence des maladies vénériennes dans les bains turcs fréquentés par les pédérastes, deux chercheurs homosexuels ont publié leurs résultats dans l’American Journal of Public Health. Ils ont trouvé que les clients du bain turc de Denver risquaient une fois sur trois d’entrer en contact avec un porteur de maladie vénérienne et couraient deux fois et demie plus souvent que les débauchés hétérosexuels le risque d’attraper une blennorragie, soit 40 à 50 fois plus que dans la population ordinaire. À la même époque, un éditorial du Journal de l’Association des médecins américains (angl.) soulignait “la fréquence de plus en plus grande des maladies non vénériennes transmises par rapport homosexuel”. L’article expliquait que, par sa nature même, l’acte homosexuel présente “un risque d’exposition à des germes intestinaux pathogènes”. “Il n’est donc pas étonnant qu’on ait décelé chez les homosexuels des cas d’infection au bacille de Giard, au bacille de Chantemesse et Widal, et aux amibes dans des régions où ces maladies ne sévissent pas habituellement.”
Il ne fait aucun doute que lorsque des ‘hommes commettent des actions honteuses les uns avec les autres, ils reçoivent ainsi eux-mêmes la punition que mérite leur égarement’. — Rom. 1:27, Bonnes nouvelles aujourd’hui.
Pas de racisme en sorcellerie
En Afrique du Sud, beaucoup de femmes blanches recourent aux bons soins de sorciers noirs pour garder leur mari au foyer. Selon un rapport en provenance de Johannesburg et paru dans le New York Post, les sorciers qui habitent les faubourgs noirs des cités sud-africaines “acceptent d’effectuer des visites dans les quartiers blancs, selon un prix tarifé auquel il faut ajouter les frais de transport”. Pour qu’un mari reste fidèle, il en coûte 60 dollars, mais une consultation normale coûte bien moins cher, de même que l’exorcisme d’une maison infestée par un mauvais esprit. Parlant d’une sorcière célèbre, l’article disait: “Elle a reçu une bonne éducation chrétienne et, comme tant d’autres, elle a mêlé sa religion ancestrale à sa foi.”
Un principe nouveau?
Jenmin Jih Pao, organe du parti communiste chinois, a publié récemment un article d’éthique professionnelle selon lequel les gens devraient être payés en fonction de leur travail. “Celui qui ne travaille pas, qu’il ne mange pas non plus”, déclarait le journal en se vantant que ce principe était “une nouveauté que seule une société socialiste peut engendrer”. Pourtant, ce principe est tiré de la Bible et il était enseigné aux chrétiens plusieurs siècles avant que les communistes ne le “découvrent”. Il s’énonce ainsi: “Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus!” — II Thess. 3:10.
Un jeune “accoucheur”
Seul avec sa mère dans son domicile de New York, André (6 ans) lui a prêté main-forte pendant son accouchement. “Apporte-moi une cuvette d’eau, chaude de la salle de bain”, lui dit sa mère, et peu après, le petit garçon “aidait sa mère à sa toilette tout en surveillant l’accouchement et en informant sa maman de la progression du bébé”. Dans le Daily News de New York, la mère raconte: “Je lui ai dit que la vie de maman et celle du bébé étaient en jeu et il a pris son rôle très au sérieux.” Malheureusement, par la suite, le jeune “accoucheur” n’a pas eu le droit de visiter son petit “malade”, car la clinique n’admettait pas les enfants en dessous de 14 ans.
Un petit alcoolique
Certains parents trouvent mignon de faire boire des boissons alcooliques dans leur verre à leurs bambins. À Oita (Japon), cette pratique qui semble “anodine” a rendu alcoolique un petit enfant de deux ans. D’après le Mainichi Daily News, le petit garçon avait coutume de “boire un coup” le soir, dans le verre de son père. Dernièrement, le gamin demanda à boire à son frère âgé de 10 ans, qui lui donna par erreur un alcool fort. Le petit de deux ans fut aussitôt pris de convulsions et mourut 16 heures après.
Feu vert pour l’euthanasie
Dans ce qui apparaît comme le premier référendum mondial sur l’euthanasie, les électeurs suisses du canton de Zurich (le plus peuplé) se sont prononcés en faveur de cette pratique. Ce vote oblige donc le gouvernement fédéral à mettre au point une législation qui permettra aux médecins d’achever un patient sur sa demande, s’il “souffre d’une maladie douloureuse incurable et absolument mortelle”.
Rappelons que l’an dernier, l’Académie suisse des sciences médicales avait reconnu le droit à l’“euthanasie passive”. Selon Le Monde, “en 1975, le professeur Haemmerli, de Zurich, a été suspendu de ses fonctions et traduit en justice pour avoir interrompu, chez des vieillards arrivés au stade terminal de leur maladie, des mesures de survie artificielle. Des pétitions en faveur du professeur Haemmerli recueillirent des dizaines de milliers de signatures, et un sondage national montra que, emportés par leur élan, 60 pour cent des Suisses étaient favorables à l’euthanasie”.
Une nouvelle traduction de la Bible
Publiée volume après volume depuis plusieurs années, la traduction de la Bible par A. Chouraqui vient de s’achever avec la parution du 26e et dernier tome, comprenant les lettres de Jacques, de Pierre et de Jean, ainsi que le livre de la Révélation. Dès sa parution, cette traduction a séduit le public lettré, car son auteur, qui est aussi poète, manie l’hébreu comme une langue maternelle. Donnant un compte rendu sur cette version, le journal France-Soir rappelait que l’auteur s’est efforcé de “‘calquer’ sur chaque terme hébraïque le mot français correspondant. Parfois, la difficulté est si grande qu’il faut créer des mots nouveaux, des ‘néologismes’ qui risquent de nous dérouter au premier abord, mais qui nous obligent, en définitive, à sortir de nos habitudes pour approfondir le sens du texte et le déchiffrer avec un regard neuf”. Selon Jacques Ellul, critique du journal Le Monde, “on ne peut parler vraiment de traduction, parce que (...) le lecteur ne se trouve pas en présence d’un texte français cohérent, grammaticalement correct et correspondant à un sens français évident”, mais “le lecteur français est appelé à pénétrer dans un texte qui, en tant que tel, l’interpelle. Il perçoit les jeux de sens possibles à l’intérieur du texte. Il se heurte à une violence, à une sauvagerie parfois, mais aussi à une poésie baroque exaltée”. Pour les Écritures grecques, un autre critique, H. Fesquet, rappelle que “l’objectif numéro un de Chouraqui a été de ‘rechercher sous le texte grec son contexte historique et son substrat sémitique’”. Après avoir cité quelques exemples, comme le texte, méconnaissable, des Béatitudes: “Allégresses des endeuillés: oui, ils seront réconfortés (...). Allégresses des matriciants: oui, ils seront matriciés”, il conclut: “C’est incontestablement poétique, mais ces exemples (...) limitent l’utilisation de telles traductions.”