BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g83 22/9 p. 18-21
  • De l’application du laser

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • De l’application du laser
  • Réveillez-vous ! 1983
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Un “artiste” électronique
  • La quadrichromie nous révèle ses secrets
    Réveillez-vous ! 1987
  • La révolution de l’imprimerie gagne les années 80
    Réveillez-vous ! 1981
  • Le laser, la lumière et les communications
    Réveillez-vous ! 1980
  • Des écrits bibliques pour la prédication
    Les Témoins de Jéhovah, prédicateurs du Royaume de Dieu
Plus…
Réveillez-vous ! 1983
g83 22/9 p. 18-21

De l’application du laser

CE MATIN, il se passe des choses inhabituelles dans une rue de Brooklyn, New York. On a disposé sur la chaussée quatre fûts qui portent cette indication: “Prière de ne pas stationner le 6 octobre.” Et sur la façade du bâtiment du bureau principal de la Société Watchtower on aperçoit au sixième étage un trou à l’emplacement d’une fenêtre. De plus, la prière prononcée lors du culte matinal au siège de ladite société comprenait une requête afin que Dieu accorde sa bénédiction et que la sécurité des ouvriers et de la machine qui allait être installée soit assurée.

Peu après huit heures, une énorme grue rouge montée sur roues avec des pneus de la hauteur d’un homme est venue se garer devant le bâtiment. Quatre vérins hydrauliques placés à l’avant et à l’arrière ont glissé de chaque côté du véhicule. De cette façon la grue est solidement fixée sur ses pattes trapues, et c’est dans le grondement du moteur diesel que la flèche de 41 mètres s’est élevée.

À quoi est due toute cette activité fébrile? Il s’agit des préparatifs pour la mise en place d’une nouvelle machine — la Laserite V — qui permettra d’accélérer la diffusion de la “bonne nouvelle” à travers le monde par le moyen de la page imprimée (Matthieu 24:14). Mais le poids de cette machine est-​il si élevé pour exiger toutes ces manœuvres? “Pas vraiment, car elle pèse seulement 1 360 kilos”, répond Don Underwood, le surveillant du service de construction de la Société Watchtower. “D’ailleurs, ajoute-​t-​il, samedi dernier nous avons assuré le levage d’un élément d’une presse rotative qui pesait à lui seul plus de seize tonnes.”

Alors, où réside la difficulté aujourd’hui? “La Laserite V est volumineuse et fragile, poursuit Don. Il n’est pas question de l’incliner. D’habitude, on installe ce genre de machine au rez-de-chaussée ou bien on utilise un monte-charge pour atteindre les étages supérieurs. Mais voilà, la Laserite V ne rentre pas dans les ascenseurs de ce bâtiment. C’est pourquoi nous allons la faire passer par l’ouverture de cette fenêtre où l’interstice laissé est seulement de 10 centimètres!” La machine a une caisse extérieure en fibre de verre de couleur orange et beige et elle a la forme d’un coffre dont voici les dimensions: Longueur: 3 mètres; largeur: 1,20 mètre; hauteur: 1,70 mètre. Elle renferme de l’électronique et des instruments d’optique de haute précision.

Existe-​t-​il un danger de voir la grue laisser tomber un matériel aussi fragile? “Le risque existe toujours, répond Don. Un câble peut se rompre tout à coup ou le frein de la grue peut glisser. Chaque fois que nous effectuons une opération de levage, j’ai toujours un poids sur l’estomac tant que la manœuvre ne s’est pas achevée sans encombre.”

Une centaine de machines de ce genre sont utilisées, mais on a construit seulement une demi-douzaine d’exemplaires de ce modèle particulier. “À ma connaissance, c’est la première qu’on installe aux États-Unis et quatre ou cinq exemplaires sont en commande pour l’Europe”, explique Jerry, le représentant de la firme.

Le grutier approche maintenant la flèche de l’ouverture pratiquée au sixième étage. La grue se déplace doucement tandis que Dick effleure des doigts les deux leviers de commande, l’un placé à portée de sa main gauche, l’autre à sa droite.

Mais que pense Dick de la manœuvre consistant à faire passer la machine par l’ouverture d’une fenêtre aussi élevée? “Les préparatifs techniques et le travail du signaleur constituent les éléments les plus importants, explique-​t-​il. J’ai travaillé pour la Société Watchtower à plusieurs reprises et elle dispose d’excellents opérateurs.” Dick est modeste. Mais reconnaissons que dans ce genre d’opération on a aussi besoin d’un grutier émérite, et c’est bien sûr le cas de Dick.

À neuf heures le camion qui transporte la Laserite V arrive. Le technicien et l’homme qui guide la grue commencent leur travail et entourent soigneusement la palette de filins d’acier. Ils règlent avec minutie la longueur de ces câbles afin que l’extrémité de la flèche de la grue s’approche le plus près possible de l’ouverture pratiquée au sixième étage.

Vers 10 heures 30, la Laserite V est soulevée doucement du camion porteur pour être déposée sur le trottoir avant une toute dernière inspection. Le OK final est alors donné. Lentement et avec une infinie précaution, la machine s’élève et dépasse la hauteur du premier étage, puis du deuxième et poursuit sa progression jusqu’au sixième.

La manœuvre suivante est délicate, car on croirait enfiler une aiguille. Elle consiste à faire glisser le coffre de plus de 1 300 kilos dans l’ouverture dont la largeur dépasse celle de la machine d’à peine quelques centimètres. Le technicien dégage sur un côté les filins d’acier afin que le coffre pénètre dans l’ouverture et vienne se poser sur la fourche d’un chariot élévateur.

On entend alors des applaudissements qui proviennent des spectateurs rassemblés aux fenêtres du bâtiment voisin du 30 Columbia Heights. On entend aussi comme un énorme soupir de soulagement. Ainsi les trente années de métier du grutier et l’habileté des opérateurs profiteront à plus de deux millions de Témoins de Jéhovah et à des millions d’autres personnes.

Quels avantages présente la machine? Werner Bohn, surveillant du service des arts graphiques de la Société Watchtower, donne cette explication: “Les deux bienfaits immédiats dont nos lecteurs bénéficieront seront une économie de temps et une amélioration de la qualité d’impression.”

“Les lecteurs pourront disposer plus rapidement de nouvelles publications ou de réimpressions, poursuit Werner. La technique du laser nous épargne plusieurs étapes dans le travail de préparation des plaques offset. En effet, une page imprimée introduite dans la Laserite V ressort sous la forme d’une plaque prête à être confiée au conducteur de presse. Nous accélérons de cette façon notre cycle de production. Pour vous donner un exemple, la production des clichés et l’impression du livre Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible sur presse typographique prend normalement un an, mais grâce à l’utilisation du laser et à l’impression offset, le délai peut être ramené à trois mois.”

La Laserite V est un système de reproduction de haute précision qui fait appel à la technique du laser. Elle accomplit deux tâches fondamentales: une “lecture” électronique (balayage) et une “écriture” (reproduction). Le faisceau du laser à hélium-néon “lit” la page d’un texte destiné à l’impression. Le texte lu est ensuite “écrit” sur un support photosensible par un laser à argon. Nous utilisons actuellement cette machine pour la reproduction de documents sur films qui servent à la fabrication des plaques offset. Par la suite, la Laserite V reproduira directement des documents sur plaque offset et on épargnera ainsi l’emploi des films pour certains types de travaux. Il va sans dire que nous employons la Laserite V pour la production d’écrits bibliques.

Un “artiste” électronique

À peine quelques jours après l’installation de la Laserite V dans le service des arts graphiques situé au sixième étage du bâtiment, nous avons reçu un autre élément de cet équipement. Il s’agit d’un scanneur, une machine qui emploie aussi la technique du laser. Cet instrument réalise beaucoup de tâches qui sont accomplies habituellement par les caméras de reproduction, mais l’avantage, c’est qu’il le fait de façon plus rapide, à un coût moindre et avec une plus grande souplesse d’emploi. Cette machine permet de réaliser des effets spéciaux qu’on obtient difficilement avec des caméras de reproduction. Le scanneur utilise uniquement le laser à hélium-néon pour reproduire sur films des illustrations. Ce même faisceau permet de stocker les images sous forme numérique dans la mémoire d’un ordinateur. Le lecteur optique au laser qui équipe cet appareil “lit et enregistre” les photographies et les différentes sortes d’illustrations et il les transforme en informations numériques. Tandis que la Laserite V reproduit des pages entières destinées aux plaques offset, le scanneur permet d’accélérer la production des illustrations destinées à ces mêmes plaques.

À l’exemple des premiers chrétiens qui utilisèrent le codex, un système nouveau pour leur époque, afin de répandre la “bonne nouvelle”, les chrétiens des temps modernes ont recours aux merveilles de l’électronique appliquée à l’imprimerie. Ils le font dans un but identique à celui des premiers chrétiens, à savoir “rendre témoignage à fond à la bonne nouvelle de la faveur imméritée de Dieu”. — Actes 20:24.

[Encadré, page 20]

Description du fonctionnement

Le schéma de la page suivante vous permettra de comprendre le fonctionnement de la Laserite et du scanneur.

Dans un premier temps, le laser de “lecture” envoie un faisceau de lumière cohérente (en pointillés noirs sur le schéma) à travers un système de miroirs et de lentilles. Ce faisceau atteint ensuite un déflecteur mobile. Le déflecteur renvoie le faisceau du laser de “lecture” à travers un système optique et balaie la surface de l’original. Après réflexion sur l’original, le faisceau du laser de “lecture” atteint le convertisseur qui, de son côté, transforme cette lumière en signaux électriques transmis au modulateur.

Le laser d’“écriture” ou laser de sortie envoie un faisceau continu de lumière cohérente (en pointillés de couleurs sur le schéma) en direction du modulateur. Le modulateur modifie le faisceau en fonction des signaux électriques reçus du convertisseur. Le faisceau du laser d’“écriture” passe alors à travers un système optique et suit le même chemin que le faisceau de “lecture” en direction du déflecteur mobile. De là, le faisceau est dirigé vers un second système optique et parvient sur le support sensible, qu’il s’agisse d’un film ou d’une plaque, pour reproduire les images (mots ou illustrations) qui apparaissent sur l’original.

Le support sensible, s’il s’agit d’un film, est maintenant prêt à être utilisé pour la fabrication des plaques offset. En utilisant des plaques sensibles au lieu de films, on économise du temps et de l’argent pour l’impression des écrits bibliques. C’est d’ailleurs la technique du laser qui a été employée pour réaliser l’édition anglaise de ce périodique.

[Schéma/Illustrations, page 21]

(Voir la publication)

“Lecture” et “écriture” par des machines laser

LASERITE

LASER “LECTURE”

LASER “ÉCRITURE”

MODULATEUR

MIROIRS ET LENTILLES

DÉFLECTEUR MOBILE

MIROIRS ET LENTILLES

SUPPORT SENSIBLE

ORIGINAL

CONVERTISSEUR

SCANNEUR

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager