Nos lecteurs nous écrivent

La sécurité routière

Recevez mes compliments au sujet des récents articles sur “La sécurité routière”. (8 janvier 1988.) Néanmoins, j’aurais aimé qu’on y mentionne le côté dangereux de la cigarette au volant, des diverses drogues et en particulier des médicaments légaux. Ces derniers empêchent le conducteur d’être entièrement maître de son véhicule. On doit à tout prix les dénoncer ainsi que d’autres phénomènes tels que le manque de sommeil, les repas copieux arrosés ou non, les querelles familiales, les films où les voitures roulent à vive allure, la mauvaise vue et l’absence d’exercice.

R. G., France

Nous avons abordé dans nos articles certains des points mentionnés dans la lettre reproduite ci-dessus, mais ils méritent certainement d’être accentués. Pour avoir une conduite sûre, il faut être très attentif à ce qui se passe sur la route, afin de réagir rapidement face à n’importe quelle situation. — Les éditeurs.

Si votre article encourageait à conduire prudemment, j’ai néanmoins été surpris que vous ne parliez pas du ‘port de la ceinture’. Cela devrait également être une habitude. Dans l’article “Pourquoi attacher votre ceinture de sécurité?” (8 mars 1979), vous citiez une étude canadienne qui révélait que “lors d’une collision, le port de la ceinture multiplie les chances de survie par dix”, ainsi qu’un rapport suédois selon lequel “les automobilistes qui portaient une ceinture étaient deux fois moins atteints que les autres, quelle que soit la vitesse du véhicule au moment de l’accident”.

C. S., États-Unis

Nous sommes tout à fait d’accord qu’il est vital d’attacher sa ceinture. La loi l’exige dans de nombreux pays, et chacun, où qu’il vive, devrait prendre cette précaution raisonnable par respect pour la vie. — Les éditeurs.

La théologie de la libération

Le numéro sur “La théologie de la libération” (8 novembre 1987) contient une illustration qui diffame l’Église catholique et me choque. Il s’agit de deux pistolets-mitrailleurs formant une croix. Cela déshonore la croix sur laquelle notre Sauveur Jésus Christ a été crucifié.

J. V., États-Unis

La représentation de pistolets-mitrailleurs en forme de croix est un symbole frappant de l’aboutissement de la théologie de la libération, prétendue chrétienne, selon laquelle on peut en dernier ressort recourir à la violence pour libérer les opprimés. Ce n’est pas le fait que nous ayons imprimé ce symbole qui déshonore le Christ, mais plutôt l’action engagée par ceux qui prônent la violence au nom du Christ. Les méthodes préconisées par la théologie de la libération sont contraires aux enseignements de Jésus, qui déclara: “Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. Si mon royaume faisait partie de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais voilà, mon royaume ne vient pas de là.” (Jean 18:36). Il expliqua également à ses disciples: “Tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée.” (Matthieu 26:52). Il encouragea le respect des gouvernements établis, disant: “Rendez donc les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu.” (Matthieu 22:21). En outre, il exhorta ses disciples à compter sur le Royaume de Dieu, et non sur les hommes, pour soulager les opprimés (Matthieu 6:9, 10; Psaume 72:1, 2, 4, 11-14). C’est en suivant ces commandements qu’on honore Jésus Christ. — Les éditeurs.