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  • Priser ou chiquer : est-ce sans danger ?

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Réveillez-vous ! 1996
g96 22/4 p. 25-27

Les jeunes s’interrogent...

Priser ou chiquer : est-​ce sans danger ?

‘ CORD, 13 ans, a déménagé dans le centre des États-Unis. Il s’est vite rendu compte qu’il lui manquait un élément dans sa panoplie du parfait écolier : une boîte de tabac à chiquer. La plupart de ses nouveaux amis chiquaient et Cord voulait faire comme tout le monde. C’est pourquoi, lorsque l’un d’entre eux lui a proposé un petit paquet de tabac à chiquer, il l’a pris et en a mis un peu entre sa lèvre inférieure et sa gencive avec la nonchalance de l’habitué. ’ — Magazine Listen.

Cord n’est pas un cas d’espèce. Le docteur Christopher Squier, spécialiste des pathologies buccales, affirme que de plus en plus d’adolescents commencent à chiquer : alors qu’à la fin des années 80 les ventes de tabac à priser et à chiquera stagnaient, “ la consommation de tabac à chiquer augmente de nouveau ”. Des chercheurs ont rapporté qu’un lycéen sur cinq aux États-Unis et un sur trois en Suède, autrement dit des millions de jeunes, prisent ou chiquent du tabac. D’où vient ce phénomène ?

“ C’est moins nocif que de fumer. ” “ Il n’y a pas de preuve que ce soit dangereux. ” “ Mes amis le font. Ça ne leur fait pas de mal. ” “ Un peu de temps à autre, ça ne peut pas me faire de mal. ” “ Personne n’en est mort. ” Selon la Société américaine de cancérologie, ce sont les raisons qu’invoquent les adolescents qui se mettent à chiquer ou à priser.

Qu’est-​ce qui amène ces jeunes à croire que chiquer est moins dangereux que fumer ? D’autre part, est-​ce vraiment le cas ?

Victimes de la publicité

Pendant des années, la puissante industrie américaine du tabac a bombardé la jeunesse de publicités prétendant que priser ou chiquer était presque aussi inoffensif que de mâcher du chewing-gum et aussi important que d’avoir des tennis de marque. Elle a pour cela utilisé des slogans du genre “ Ne fumez pas, chiquez ”, “ Tout le plaisir du tabac sans prendre une cigarette ” et “ Quelques grammes pour une chique ”, en y imbriquant habilement la notion de statut social.

Après que de tels slogans ont été interdits d’antenne sur les chaînes de télévision et les radios américaines, l’industrie du tabac s’est rabattue sur le support qu’offraient les magazines. Des images racoleuses de solides gaillards passant du bon temps à chasser, à faire de l’escalade ou du rafting avec une boîte de tabac bien visible dans leur poche arrière ont véhiculé ce message avec force : “ Chiquer ou priser est beau, naturel et fait de vous un homme ! ”

Le rapport établi en 1994 par le ministre américain de la Santé, intitulé La lutte contre le tabagisme chez les jeunes (angl.), indique que beaucoup de jeunes croient que “ le tabac à priser et à chiquer est inoffensif et que sa consommation est bien acceptée dans la société ”. Une étude réalisée auprès d’élèves du secondaire indiquait qu’“ environ 60 % des moins de 15 ans et 40 % des plus de 15 ans pensaient que priser ou chiquer régulièrement ne présente que peu de risques, voire aucun ”. En outre, même les élèves qui admettaient que priser ou chiquer peut nuire à la santé “ ne pensaient pas que le risque soit important ”. Les publicités atteignent leur but. Mais disent-​elles la vérité ?

Un proverbe biblique déclare : “ Quiconque est inexpérimenté ajoute foi à toute parole, mais l’homme astucieux est attentif à ses pas. ” Ou, comme dit un autre proverbe : “ Tout homme astucieux agira avec connaissance. ” (Proverbes 13:16 ; 14:15). Qu’indiquent les faits au sujet du tabac à priser ou à chiquer ?

Des nouvelles pas très rassurantes

Même si les publicités prétendent que chiquer améliorera votre image et que c’est sans danger, les faits prouvent le contraire. Tout d’abord, cela ne vous donnera pas meilleure allure. Si vous ne voulez pas le croire, coincez votre langue derrière une joue et regardez-​vous dans la glace. Vous avez vu à quoi vous ressemblez ? Pas terrible, hein ? Et nous ne parlons là que des conséquences extérieures, car les dommages internes sont bien pires !

Par exemple, ceux qui chiquent régulièrement risquent de s’abîmer les lèvres, de se tâcher les dents, d’avoir une mauvaise haleine et de mauvaises gencives. Rien de bien réjouissant. Par ailleurs, ils perdent le goût et l’odorat, tandis que leur rythme cardiaque et leur pression sanguine augmentent ; pas très rassurant, n’est-​ce pas ? Mais le pire est révélé par des études menées aux États-Unis, en Europe et en Inde, montrant que chiquer provoque des cancers des joues, des gencives et de la gorge. Ces découvertes n’étonnent pas les experts. Une étude précise : “ De tous les produits qu’on introduit dans le corps, c’est le tabac à chiquer qui contient le plus d’agents cancérogènes. ” Rien d’étonnant que “ ceux qui chiquent depuis longtemps ont 50 % de risques supplémentaires, par rapport à ceux qui s’en abstiennent, de développer un cancer de la bouche ”.

Les conséquences du cancer de la bouche sont terribles. Non seulement la santé de celui qui chique est ruinée, mais sa vie est généralement abrégée. Une publication de la Société américaine de cancérologie raconte cette triste histoire : ‘ Sean a commencé à chiquer alors qu’il avait 13 ans. Il pensait que c’était moins dangereux que de fumer. Après cinq ans passés à chiquer une boîte par jour, sa langue s’est mise à lui faire mal. C’était un cancer de la bouche. Les médecins lui ont ôté une partie de la langue, mais le cancer s’est étendu au cou. Une autre opération l’a défiguré davantage encore, mais elle a été sans succès. Il est mort. Il avait 19 ans. Avant de mourir, Sean a écrit ce simple message sur un bloc de papier : “ Ne chiquez pas. ” ’

Prisonniers !

Après avoir lu ce qui est arrivé à Sean, Cord a finalement compris. Il a décidé d’arrêter. Mais ça n’a pas été facile. Il a expliqué au magazine Listen : “ Je sentais qu’il m’en fallait. Même maintenant, des mois après avoir complètement arrêté, il m’arrive de me surprendre en train de chercher une boîte dans ma poche. Je mâche beaucoup de chewing-gum. Ça aide, mais ça n’empêche pas l’effet de manque. ”

C’est ce que confirme Ca-A Cancer Journal for Clinicians : “ Les études portant sur les adolescents qui essaient d’arrêter de priser ou de chiquer indiquent que seuls quelques-uns y parviennent. ” Pour quelle raison ? À cause de la substance qui rend tout aussi difficile d’arrêter de fumer : la nicotine.

La nicotine, substance qu’on trouve aussi bien dans les cigarettes que dans le tabac à priser et à chiquer, est un poison puissant qui procure à celui qui l’absorbe une certaine euphorie. Toutes les 30 minutes environ, l’habitué doit prendre une chique pour empêcher cette sensation de s’estomper. La nicotine le tient prisonnier. Certains sont tellement dépendants qu’ils gardent une chique dans la bouche jour et nuit, même pendant leur sommeil !

Et contrairement à ce que pensent peut-être certains adolescents, chiquer ne réduit pas la quantité de nicotine absorbée. Une boîte de tabac à chiquer en contient autant que 60 cigarettes ! Selon La lutte contre le tabagisme chez les jeunes, les priseurs et les chiqueurs ‘ absorbent au moins autant de nicotine que les fumeurs, peut-être même le double ’. (C’est nous qui soulignons.) Outre la nicotine, les tabacs à priser et à chiquer contiennent dix fois plus de nitrosamines (de puissantes substances cancérogènes) que la cigarette.

Ne soyez pas stupide !

“ Il n’y a aucun doute, ce sont des produits dangereux ”, dit le docteur Roy Sessions, un spécialiste de la chirurgie de la tête et de la gorge. “ Ils engendrent une dépendance que la plupart des gens estiment plus difficile à vaincre que celle de la cigarette. ” Le docteur Oscar Guerra, spécialiste du cancer, tire cette conclusion : “ Le corps ne supporte pas le tabac à chiquer. ” Des experts du monde entier sont d’accord sur cette idée : prendre une pincée de tabac à chiquer peut vous valoir plus d’une pincée de soucis. Cela peut même vous faire mourir !

Les jeunes chrétiens ont une autre raison, plus importante, que les seules préoccupations médicales de s’abstenir du tabac sous toutes ses formes : ils veulent plaire à Jéhovah Dieu. Sa Parole donne ce commandement : “ Purifions-​nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, parachevant la sainteté dans la crainte de Dieu. ” — 2 Corinthiens 7:1.

Une revue médicale (Aviation, Space, and Environmental Medicine) résume les choses ainsi : “ Le tabac est une plante nauséabonde qui n’est consommée que par deux créatures : un petit ver de couleur verte et l’homme. Le ver, lui, ne se pose pas de questions. ”

Vous, au contraire, vous savez ce que vous faites. Vous y mettre serait vraiment trop bête.

[Note]

a Outre le tabac à fumer, il y a le tabac à priser et le tabac à chiquer. Les jeunes préfèrent généralement le tabac à chiquer, un tabac coupé menu et contenant des édulcorants, des arômes et des parfums dans une boîte ou dans des sachets identiques aux sachets d’infusions. Pour chiquer, on place une pincée de tabac entre la lèvre, ou la joue, et la gencive.

[Entrefilet, page 27]

‘ Avant de mourir, Sean a écrit ce simple message : “ Ne chiquez pas. ” ’

[Illustration, page 26]

Chiquer : une mode de plus en plus populaire parmi les jeunes. Faut-​il la suivre ?

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