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  • Tolérance, unité et accroissement
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1953
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1953
w53 1/3 p. 77-79

Tolérance, unité et accroissement

AU nombre des fléaux qui accablent aujourd’hui le vieil ordre de choses qui se meurt nous trouvons l’intolérance. Ses manifestations sont nombreuses. Le problème de l’intolérance raciale donne lieu à de violents débats en Afrique du Sud de même que sur tout le territoire des États-Unis. L’intolérance idéologique et politique se manifeste non seulement dans les pays situés derrière le Rideau de fer mais aussi au sein de nombreuses démocraties. Quant à l’intolérance religieuse qui remonte à Caïn, le premier meurtrier humain, elle se reconnaît dans l’effort que l’on fait pour obliger les populations non-catholiques de Montréal, Canada, et de New-​York à observer les jours de fête catholiques ; on la voit dans la violation des sépultures juives en Allemagne, dans les pluies de pierres qui s’abattent sur les temples protestants de Colombie, sans parler de l’intolérance manifestée à l’échelle mondiale à l’égard des témoins de Jéhovah.

L’intolérance est un mal et il est impossible que ceux qui s’en rendent coupables, sous quelque forme que ce soit, puissent appartenir à la véritable religion, c’est-à-dire la pure adoration de Jéhovah Dieu, ou la pratiquer. En effet, “ ce n’est pas un bon arbre qui porte du mauvais fruit, ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit. Car chaque arbre se connaît à son fruit ”. — Luc 6:43, 44.

Ceux qui font preuve d’intolérance ne connaissent pas Dieu car Dieu est parfaitement tolérant. Jéhovah en a donné une preuve en tolérant pendant plus de quatre mille ans ce vieil ordre de choses inique. Certains hommes cependant, qui eurent à souffrir de l’injustice et de l’oppression, ont mis en doute la sagesse de Dieu parce qu’il a permis de telles choses et l’ont accusé d’être de connivence avec le méchant. Mais par cette attitude ils trahissent un manque de compréhension. David, bien qu’il eût beaucoup à souffrir de la part du roi Saül jaloux, ne se rendit pas insensé en accusant Dieu. Montrant de cette façon qu’il avait une bonne compréhension, il dit : “ Tu n’es pas un Dieu qui prenne plaisir au mal ; avec toi le méchant ne saurait habiter. Les insensés ne subsistent pas devant tes yeux ; tu hais tous les artisans d’iniquité. Tu fais périr les menteurs ; Jéhovah abhorre l’homme de sang et de fraude. ” — Ps. 5:5-7, Cr 1905 5:4-6, NW.

POURQUOI DIEU A TOLÉRÉ LA MÉCHANCETÉ

Plus d’une fois Jéhovah a montré qu’il était capable de mettre un terme à toute iniquité. Nous pouvons donc être certains qu’il ne la tolérerait pas maintenant s’il n’avait pas de bonnes raisons pour le faire. Quelles sont ces raisons ? Les mêmes qui ont valu à Pharaon d’être épargné pendant un certain temps. À ce sujet nous lisons : “ Si j’avais étendu ma main, et que je t’eusse frappé par la mortalité, toi et ton peuple, tu aurais disparu de la terre. Mais, je t’ai laissé subsister, afin que tu voies ma puissance, et que l’on publie mon nom par toute la terre. ” (Ex. 9:15, 16). À cette époque lointaine Jéhovah trancha en sa faveur la question suivante : “ À qui appartient la terre et qui en est le maître ? ” En même temps il créait une image prophétique du temps où il trancherait également en sa faveur cette autre question : “ À qui appartient l’univers et qui en est le maître ? ”

Depuis le temps de la rébellion dans le jardin d’Éden, la suprématie de Jéhovah n’a pas cessé d’être contestée. Pour donner au Diable une occasion suffisante de montrer qu’il était irréformable et pour lui donner le temps d’édifier complètement son organisation composée des démons (anges déchus) et des nations de ce monde, Dieu a toléré la méchanceté. Mais au temps qu’il a fixé, Jéhovah Dieu donnera une preuve de sa puissance supérieure et détruira Satan ainsi que toute son organisation, exactement comme il a détruit Pharaon et ses armées dans les eaux de la mer Rouge. Ce sera la fin de la tolérance que Dieu aura manifestée vis-à-vis de Satan et de son vieux monde. — I Jean 5:19 ; Apoc. 12:7-10 ; 18:21 ; 19:19, 20.

Cette justification du nom de Jéhovah et de sa suprématie est de beaucoup plus importante que toutes les souffrances qu’il a laissé venir sur les hommes. Mais tout en permettant que ses créatures souffrent injustement, Dieu a réalisé des desseins qui sont dignes de la plus grande considération. Satan s’était en effet vanté de pouvoir détourner tous les hommes de Dieu. Pour le convaincre de mensonge, Dieu permit qu’il essayât de réaliser son dessein. Selon le livre de Job (chapitres 1 et 2), cela veut dire que Dieu permit au Diable d’induire les hommes en tentation et de les faire souffrir. Ceux qui supporteraient l’épreuve justifieraient de cette façon la cause de Jéhovah, prouveraient leur obéissance et leur intégrité et se trouveraient également dans une condition qui leur permettrait de recevoir les bénédictions du monde nouveau et juste que Dieu établit. “ Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition, et s’il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde...? ” Il est certain que des buts aussi importants justifiaient l’attitude de Dieu lorsqu’il permit que ses créatures souffrent injustement. — Héb. 5:8, 9 ; Rom. 9:17-26.

Par conséquent, Jéhovah Dieu a été tolérant envers ceux qui volontairement commettaient l’iniquité et il a en même temps manifesté sa miséricorde envers ceux qui s’étaient voués à son service. Nous en avons le meilleur exemple dans les dispositions qu’il prit pour sacrifier son fils afin qu’il otât leurs péchés (Jean 3:16). Puisque Dieu est miséricordieux, toujours prêt à nous pardonner nos péchés si nous venons à lui avec un cœur contrit, ne devrions-​nous pas nous aussi faire preuve de miséricorde envers ceux qui nous offensent ? (I Jean 2:1, 2). En réalité, pour être pardonné, il faut d’abord pardonner aux autres car il est écrit : “ Pardonne-​nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. ” C’est pourquoi Jésus déclara également : “ Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! ” — Mat. 6:12 ; 5:7.

TOLÉRANCE MUTUELLE

Il arrive parfois que des chrétiens s’engagent dans de folles discussions sur une question aussi banale que le manger et le boire. Alors que l’un vantera le régime végétarien et voudra l’imposer à tous les chrétiens, l’autre soutiendra que la viande est indispensable. L’un dira qu’Adam ne mangeait certainement pas de viande et l’autre rappellera que la Loi ordonnait aux Juifs de manger la chair des animaux et ainsi de suite. Discuter sur des questions d’aussi peu d’importance, c’est faire preuve d’une intolérance qui est des plus néfastes et contraire au conseil explicite que Paul donne dans son épître aux Romains (14:2-4) : “ Tel croit pouvoir manger de tout : tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes. Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli. Qui es-​tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir. ”

Qu’il est donc peu sage pour des chrétiens qui ont une même compréhension des choses réellement importantes, c’est-à-dire le Royaume, le litige de la suprématie et la justification du nom de Jéhovah, la nécessité de rester intègres et séparés du monde ainsi que l’enseignement de la Bible sur les doctrines fondamentales, des chrétiens qui voient d’un même œil la réalisation des prophéties et qui, en outre, travaillent côte à côte pour publier la bonne nouvelle du royaume de Dieu publiquement et de maison en maison, oui, comme il est peu sage pour des chrétiens qui sont d’accord sur tous ces points de se laisser diviser, de s’engager dans des discussions et de se laisser séparer par des malentendus et des rancunes à propos de choses aussi mesquines que le manger et le boire ou la vertu des différents moyens thérapeutiques ! Oui, c’est encore moins sage lorsque l’on se rend compte que certaines personnes courent le danger de trébucher et d’être entraînées loin de la vérité à cause de telles discussions.

La tolérance veut que nous évitions les contestations inutiles. Nous devrions veiller avec soin à ne pas offenser inutilement ceux qui ne sont peut-être pas assez mûrs pour comprendre qu’il est peu sage de rester obstinément attachés à des choses aussi peu importantes ; d’autre part, nous devrions également veiller à ne pas être nous-​mêmes une pierre d’achoppement par notre attitude rigoriste. C’est en somme la substance du conseil que donne Paul dans sa première épître aux Corinthiens (1Co 10:25-30). Dans ces questions nous devrions renoncer à notre liberté de choisir, à cause de la conscience d’autrui, “ car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le saint esprit ”. — Rom. 14:17.

Ajoutons à ce propos que ceux qui accordent tant d’importance à la nourriture matérielle risquent de commettre la même erreur qu’Ésaü qui vendit son droit d’aînesse contre un plat de lentilles. Ils risquent de suivre l’exemple de Marthe qui en certaine occasion fut si préoccupée des choses matérielles qu’elle négligea les choses réellement importantes. Aujourd’hui, les ministres chrétiens qui viennent aux assemblées et qui sacrifient une partie de la fête spirituelle en cherchant d’abord à recevoir la nourriture matérielle montrent qu’ils ressemblent davantage à Marthe ou Ésaü qu’à Jacob ou Marie !

TOLÉRANCE ET ACCROISSEMENT

Ce qui précède ne veut pas dire que les chrétiens doivent être des gens faibles et dénués de tout principe. Loin de là ! Pour toute question vitale dans laquelle les principes de la Parole de Dieu sont en jeu, les chrétiens seront intransigeants. Même au prix de leur popularité, ils refuseront de saluer des hommes, de se prosterner devant des images ou représentations quelconques, d’accepter des transfusions sanguines, etc. Par ailleurs, ils ne cesseront pas de parler de la bonne nouvelle tant qu’ils auront une langue et trouveront des personnes pour les entendre. Mais lorsqu’ils ne risquent pas de violer ni un principe, ni un commandement exprès de Dieu, ils s’inclineront de bon gré, étant prêts à sacrifier leurs propres préférences si cela peut aider les autres à marcher sur le chemin du salut plutôt que d’être pour eux une occasion de chute. Paul exprima cela en ces termes : “ Si un aliment scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère. ” — I Cor. 8:13.

Les ministres chrétiens devront également faire preuve de tolérance à l’égard de ceux qui ont besoin du lait de la Parole de Dieu (Héb. 5:12). À l’égard de ceux qui, par exemple, attachent de l’importance à la stricte observation du sabbat. Au temps de Paul, certains Juifs qui avaient embrassé le christianisme jugeaient encore nécessaire d’observer le sabbat. Des Grecs par contre, ou d’autres encore qui n’avaient jamais été sous la loi mosaïque, n’eurent aucune difficulté pour comprendre que Jéhovah avait cloué la loi au bois sur lequel mourut Jésus (Col. 2:14). Il en est de même aujourd’hui, plusieurs jugent nécessaire d’observer le septième jour. Le ministre sage fera preuve de tolérance chrétienne en ne revenant pas constamment à la charge pour dire qu’une telle observation n’est plus exigée. Au contraire, il ne fera pas attention à ce point controversable d’ordre secondaire mais cherchera avant tout à faire comprendre les questions réellement importantes c’est-à-dire le Royaume et la justification du nom de Jéhovah. C’est ici qu’il faut se souvenir de ces paroles de l’apôtre Paul : “ Or, il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des querelles ; il doit, au contraire, avoir de la condescendance pour tous. ” (II Tim. 2:24, 25). Ce qui vient d’être dit est vrai également pour toute autre réminiscence religieuse qu’une personne pourrait encore chérir.

Les ministres chrétiens feront en outre preuve de tolérance en ce qui concerne le vêtement. Ils n’exigeront pas que ceux qui assistent à leurs réunions se conforment à une certaine étiquette extérieure. Ils ne feront pas davantage de différence entre le riche et le pauvre, élevant l’un pour abaisser l’autre. Ce genre de favoritisme est une forme d’intolérance que la Bible condamne ouvertement lorsqu’elle dit : “ Si, tournant vos regards vers celui qui porte l’habit magnifique, vous lui dites : Toi, assieds-​toi ici à cette place d’honneur ! et si vous dites au pauvre : Toi, tiens-​toi là debout ! ou bien : Assieds-​toi au-dessous de mon marchepied !... vous commettez un péché, vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs. ” — Jacq. 2:1-9.

La tolérance chrétienne consiste aussi, lorsque nous enseignons aux autres les vérités contenues dans la Parole de Dieu, à ne pas tenir compte des habitudes qui leur sont propres, comme l’usage du tabac par exemple. Nous ne devrions pas non plus chercher à nous ingérer dans leurs affaires personnelles ou à pénétrer ce que fut la vie de ceux avec qui nous étudions la Bible. Aucun de nous n’a besoin de se vanter de ce qu’il était avant de venir vers le Seigneur et de faire partie de son organisation (I Cor. 6:9-11). Tant que les personnes ont faim et soif de la vérité nous devons la leur présenter. À mesure qu’elles croîtront dans la connaissance et dans la compréhension et s’associeront plus étroitement avec le peuple de Jéhovah, elles découvriront une organisation pure et petit à petit comprendront qu’elles devraient elles aussi être pures.

Si nous voulons contribuer à l’accroissement actuel en aidant d’autres personnes à voir leur privilège de se vouer à Jéhovah Dieu par l’intermédiaire de Jésus-Christ, alors nous devons faire preuve de tolérance. Si nous aimons notre prochain comme nous-​mêmes, nous serons patients avec lui et nous ne le ferons pas trébucher. S’il a besoin de recevoir instruction sur des questions telles que le manger et le boire, l’observation de jours spéciaux, ou encore à propos d’habitudes personnelles, soyons pleins de tact avec lui lorsque nous touchons ces questions. Par amour nous renoncerons avec joie à certains de nos droits si de cette façon nous pouvons aider notre prochain. La destinée éternelle des autres n’est-​elle pas en effet de beaucoup plus importante que nos préférences et notre bien-être personnels ? — Rom. 14:14-20.

La réalisation des prophéties bibliques montre que nous vivons les jours les plus importants de l’histoire de l’humanité parce que le royaume de Dieu, celui pour lequel les chrétiens prient depuis dix-neuf siècles, a été établi et que le Christ est présent (Mat. 24:1-51 ; Apoc. 11:15-18). Bientôt ce royaume va justifier le nom et la suprématie de Jéhovah en faisant disparaître toute iniquité et en établissant le juste monde nouveau (II Pi. 3:7-13). En recherchant premièrement le Royaume et en concentrant notre prédication sur le thème du Royaume, nous éviterons d’être accaparés par des choses insignifiantes, qu’il s’agisse de manger de la viande ou des légumes, de boire du café, du thé ou des boissons alcooliques, ou qu’il s’agisse encore d’habitudes discutables.

“ Nous qui sommes forts, est-​il écrit, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-​mêmes. Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification. ” (Rom. 15:1, 2). L’intolérance est le mauvais fruit de la fausse adoration. La tolérance, par contre, est le bon fruit de la véritable adoration et se traduit finalement par l’unité et l’accroissement.

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