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  • Le déclin de l’intégrité du monde

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  • Le déclin de l’intégrité du monde
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1953
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1953
w53 1/7 p. 195-196

Le déclin de l’intégrité du monde

EN Amérique comme en bien d’autres pays du monde, la presse quotidienne relate la corruption et les scandales de toutes sortes parmi les cercles dirigeants. Beaucoup de personnes paraissent tout à fait indifférentes à cet état de choses. C’est à peine si elles reconnaissent que notre génération doit faire face à la plus grande crise de tous les temps. Assurément, il se trouvait déjà dans les temps passés des hommes et des dominateurs corrompus, mais aujourd’hui la situation s’est de beaucoup empirée. Notre génération se caractérise par un manque de probité dans la vie publique, par la faillite de la morale et le crépuscule de l’honneur. À tous les échelons de la hiérarchie gouvernementale — du haut en bas, jusqu’à l’employé le plus insignifiant — un manque d’intégrité semble se manifester. L’entourage de l’ancien président des États-Unis, Harry S. Truman, était formé d’hommes qui vivaient sur un pied d’amitié avec des gens corrompus. Des membres de son cabinet faillirent être touchés par les feux de rampe dévoilant la corruption. Des membres du parlement américain furent mis en prison pour violation de la loi.

2 Nous pouvons aller de haut en bas de l’échelle. Durant notre génération il s’est trouvé des hommes qui n’étaient pas intègres dans les affaires judiciaires. La corruption existe dans des bureaux fédéraux, dans des administrations d’États et de communes. La police et le corps des sapeurs pompiers (U.S.A.) se font impudemment graisser la patte, pratiquent le chantage vis-à-vis des hommes d’affaires et ferment les yeux sur toutes sortes de jeux de hasard et de vices. Le mal prospère. Des percepteurs d’impôts acceptent ce qu’ils appellent des cadeaux et amassent ainsi d’importantes fortunes. Les immigrants aux États-Unis sont les victimes de certains inspecteurs de l’immigration. Oui, des fonctionnaires haut placés ou non, bien que s’étant engagés à être loyaux, à obéir aux lois du pays et à les défendre, se sont montrés infidèles à leurs engagements, prouvant ainsi qu’ils avaient pris ceux-ci avec une restriction mentale. À Washington une affaire des plus profitables est le trafic d’influence auquel se livrent des personnes ayant des accointances dans les ministères. Leurs clients se recrutent parmi les gens sans scrupules qui cherchent à couvrir leurs manquements et à éviter la punition. Les offices chargés de maintenir l’ordre et de réprimer la criminalité se sont, eux aussi, révélés de probité douteuse. Le F.B.I. (Federal Bureau of Investigation) tant vanté, le Département de justice, l’agent de police dans sa ronde, tous sont objets à suspicion.

3 Dans le New York Times du 3 mars 1952 parut le communiqué suivant : “ Le député républicain Kenneth B. Keating de New-​York dévoila que des investigateurs de la Chambre des représentants avaient découvert des cas où le Département de justice avait passé l’éponge sur des accusations portées contre d’influentes et puissantes personnalités politiques. Il est des cas, dit-​il, où l’on fit semblant de poursuivre les coupables sans en fait leur toucher un cheveu, ou des affaires pour le règlement desquelles on fit de ridicules arrangements à l’amiable avec des personnalités influentes ou politiquement puissantes. Il ajouta qu’il est d’autres cas qui ne furent pas poursuivis en justice, des cas où des personnes chargées de l’administration de la justice avaient accepté de l’argent de sources désireuses de les gêner dans l’accomplissement de leur devoir.

4 Un rapport analogue parut dans le Herald Tribune de New-​York du 20 juillet 1952 : “ Le député Kenneth B. Keating... annonça qu’en poursuivant l’enquête sur la corruption, des investigateurs de la Chambre des représentants révéleraient bientôt de nouvelles liaisons entre des chefs du parti démocratique et le Département de justice pour ce qui était de la liquidation de certaines affaires. Dans une interview il prédit également que d’autres fonctionnaires haut placés du Département de justice démissionneraient ou seraient congédiés dans un proche avenir... Le procureur général J. Howard McGrath ainsi que trois de ses substituts et une demi-douzaine d’autres fonctionnaires ont démissionné ou été révoqués depuis que le comité a commencé ses recherches... Le député Keating dit sa conviction qu’il existait une certaine relation entre l’aide politique et l’abandon des poursuites judiciaires. ”

5 En commentant le licenciement de Newbold Morris, nommé par le gouvernement préposé aux recherches relatives à la corruption, et la destitution du procureur général, J. Howard McGrath, The Nation du 12 avril 1952 écrit entre autres : “ Un office permanent comme le F.B.I., chargé de veiller à l’observation des lois, ne devrait pas avoir à enquêter sur des cas de corruption dans une branche quelconque du gouvernement. Le F.B.I. est dépendant du Congrès pour ses dépenses. En outre, il se pourrait qu’on trouve dans ce bureau même des traces de corruption, sans parler du département dont il dépend. Truman a peut-être pensé à tout cela quand il a nommé Morris enquêteur indépendant. Mais le Président n’avait pas compté avec J. Edgar Hoover. Il est évident que dès le début Hoover désirait que son F.B.I. prenne part à chaque instruction, mais qu’il soit lui-​même exempt de tout contrôle. ”

6 The Nation montre de plus comment il se fait que J. Edgar Hoover, le chef du F.B.I., avec l’aide de trois sénateurs, mît tout en œuvre pour faire obstacle à l’instruction des cas de corruption dans les bureaux du gouvernement.

7 C’est ainsi que les politiciens continuent à vendre des charges, à accepter des cadeaux et des faveurs de personnes étant en relations d’affaires avec le gouvernement et à vendre ainsi leur influence à un prix élevé. Leur idée prédominante est qu’aussi longtemps que tout reste caché, cette manière d’agir est tout à fait normale. Ce manque d’intégrité n’est pas limité aux États-Unis. Nous le trouvons dans chaque partie du monde. Où que nous allions, en Amérique latine, au Moyen-Orient, en Europe, dans l’Extrême-Orient, nous trouvons des gens disposés à se laisser corrompre et, pour un prix quelconque, à dire des mensonges et à vendre leur influence. S’ils peuvent s’en tirer, beaucoup d’entre eux sont souvent considérés comme de grands hommes. D’autre part, il fut un Adolf Hitler qui ne connaissait pas l’intégrité, ne respectait pas ses contrats d’amitié et d’aide réciproque et qui mentait en disant qu’il n’attaquerait pas ses voisins. Il aurait peut-être été salué comme grand stratège et diplomate s’il avait gagné ses batailles, mais voilà : il fut un de ceux qui furent pris. Il est vraiment regrettable qu’un si petit nombre se fasse prendre.

8 Ce manque d’intégrité se fait-​il sentir seulement au sein des gouvernements et des autorités de toutes sortes ? Non. Les cas de tromperie, de déloyauté, de vol, de convoitise et de meurtre remplissent les pages des quotidiens. Même les étudiants — la génération montante — n’échappent pas à la décadence de ce monde. Les sportifs acceptent de l’argent pour jouer de telle sorte que la partie adverse gagne. Ce qui est pire, c’est l’attitude des étudiants trichant aux examens. À l’Académie militaire des États-Unis, laquelle est chargée de l’instruction des hommes qui auront pour mission de défendre leur pays, quatre-vingt-dix cadets furent surpris à tricher lors des examens.

9 Regardons du côté de la jeunesse des écoles supérieures du pays. Dans le New York Times du 9 avril 1952 parut un compte rendu sur une assemblée d’environ cent étudiants des écoles supérieures de Stamford et de Greenwich, Connecticut, disant : “ Aussi longtemps que le gouvernement s’adonne à la corruption et à la tromperie, les étudiants ne voient pas pourquoi ils n’en feraient pas de même. C’est ce que déclarèrent les membres de la commission des étudiants. Les étudiants furent unanimes à reconnaître que 80 % trichent souvent, 10 % aussi souvent que possible et 10 % rarement ou pas du tout. Un étudiant déclara qu’il résultait d’une enquête faite dans tout le pays que seulement 1 % ne trichait pas. ”

10 Dans toutes les couches sociales, depuis les hautes sphères politiques jusqu’à la gent écolière, tous préfèrent choisir dans leur manière de vivre le côté profitable, plutôt que celui de la loyauté. L’Amérique ayant pris la direction des affaires mondiales, beaucoup de petites nations gravitent autour d’elle. Mais que voient-​elles ? Quand elles désirent atteindre le succès en imitant l’Amérique, elles constatent que celle-ci a seulement l’apparence extérieure du christianisme et que, pareille à la Rome antique, elle va au-devant d’une décadence morale qui conduit à la ruine.

11 Un ecclésiastique de New-​York déclara récemment : “ À moins d’avoir des citoyens meilleurs, nous allons à l’encontre de la ruine. En premier lieu nous avons besoin d’hommes intègres, d’hommes au sens moral sain. ”

12 Les églises américaines, qui exercent une influence considérable sur le peuple, prétendent qu’il leur appartient de veiller sur sa moralité en lui enseignant les principes divins, les principes de la justice. Mais le programme qu’elles ont suivi et qu’elles suivent encore aujourd’hui ne produit pas de véritables chrétiens. Cela paraîtra exagéré ! Pourtant c’est ce que le président du Conseil National Luthérien a admis dans une séance de ce Conseil à Atlantic City, New-​York ; il dit : “ Le fait que la mauvaise foi et la tromperie sont dévoilées dans la vie américaine indique que l’église a failli dans ses devoirs de christianiser la nation. ” — Herald Tribune, 30 janvier 1952.

13 Les hommes manquent d’intégrité les uns à l’égard des autres, d’intégrité vis-à-vis de leur gouvernement ; ils manquent à leur parole, oui, ils manquent d’intégrité vis-à-vis du Dieu tout-puissant. Nous nous demandons donc : Devrions-​nous en ces mauvais jours et dans des conditions aussi déprimantes nous attendre que les hommes gardent leur intégrité et disent la vérité ? L’influence pour le mal est si puissante. Les dominateurs des peuples nous ont donné un si mauvais exemple. La presse à sensation et le monde des plaisirs contribuent également à la ruine morale. En réalité, les hommes honnêtes d’aujourd’hui qui n’acceptent pas de cadeaux pour faire le mal sont regardés par beaucoup comme insensés. Ceux-ci pensent que la manière d’acquérir importe peu, pourvu que le but soit atteint. Ils disent : Vous êtes fou si vous ne prenez pas part à ce “ jeu ” pour partager le gâteau. Beaucoup d’hommes subissent même de sévères persécutions parce qu’ils font seulement ce qui est bien.

14 Est-​il possible à des hommes de vivre dans l’intégrité devant Dieu ? Quel avenir y a-​t-​il de nos jours pour la jeunesse qui aspire à la justice ? Y a-​t-​il un espoir quelconque que la justice triomphe ?

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