La vérité au sujet de Jéhovah apporte la joie à une famille de Montréal
“ En ce jour-là, les sourds entendront la parole du livre, et, sortant des ténèbres et de l’obscurité, les aveugles verront ; les humbles se réjouiront de plus en plus en Jéhovah, et les pauvres tressailliront d’allégresse dans le saint d’Israël. ” (És. 29:18, 19, Cr 1905). L’expérience suivante, faite par une famille catholique française de Montréal, Canada, fournit un exemple frappant de l’accomplissement de cette prophétie, de notre temps. La voici, telle qu’elle fut racontée à certains des témoins de Jéhovah demeurant à Trois Rivières, par le chef de famille, quatre semaines seulement après qu’il eut entendu parler de Jéhovah.
Ce fut pendant les cinq années et demie au cours desquelles il servit dans l’armée canadienne d’outre-mer, à un moment où les bombes tombaient tout autour, que le sujet de la prière vint en discussion et que la question de savoir quel est le nom de Dieu fut posée. L’aumônier catholique vers qui notre ami se rendit pour se renseigner lui dit : “ Ne soyez pas insensé. Le nom de Dieu, c’est Jésus. ” Cependant, cette réponse ne le satisfit pas, et, pendant des années, il continua à se poser la question.
Un jour qu’il rendait visite à sa sœur, la question vint sur le tapis ; sa sœur lui affirma qu’elle connaissait le nom de Dieu, que c’était Jéhovah. “ Comment le sais-tu ? ”, lui demanda-t-il. “ Eh bien, il est mentionné dans la Bible ”, répliqua-t-elle. “ Je l’ai vu. N’aimerais-tu pas en savoir davantage ? ” Naturellement ! Quand il apprit que deux témoins de Jéhovah visiteraient sa sœur le lendemain soir, il revint. Après que les témoins de Jéhovah eurent répondu d’une manière satisfaisante à toutes ses questions, il prit des dispositions pour qu’une étude biblique fût conduite chez lui ; aussitôt après la première étude, à laquelle prit part toute sa famille, sa sœur et la famille de cette dernière, il commença à assister aux réunions des témoins de Jéhovah organisées dans la Salle du Royaume. Après une semaine d’étude seulement, il demanda s’il pouvait accompagner quelqu’un dans le champ. À propos de l’intérêt manifesté par sa famille, il dit : “ Ma femme étudie toute la journée et le soir elle me parle de tout ce qu’elle a appris, et je laisse mes enfants faire la prière, chacun à son tour, tous les soirs. ”
Peu de temps après, il reçut une lettre d’un de ses meilleurs amis, un moine de Trois Rivières, lui disant de “ mettre fin à sa folie ”. Cela l’exaspéra à tel point qu’il rendit immédiatement visite à ce moine. D’ordinaire, il s’agenouillait en sa présence et lui demandait sa bénédiction, mais il ne le fit pas, cette fois-là. En réalité, lorsque le moine tendit sa main, il refusa de la prendre, en lui disant : “ Je ne pourrais plus vous serrer la main maintenant que je sais ce que vous êtes. ” Surpris, le moine mit la main sur son épaule et lui demanda : “ Eh bien ! Qu’est-ce qui ne va pas, Maurice ? ” Maurice lui répondit : “ Ne mettez pas la main sur mon épaule, vous êtes trop lourd à porter. Vous avez dit à ma mère que j’étais communiste, n’est-ce pas ? ” Le moine essaya d’éluder la question mais, finalement, il dut admettre qu’il l’avait dit.
Après une longue discussion, il quitta le moine en lui disant que son attitude n’avait servi qu’à le convaincre une fois de plus qu’il avait maintenant la vérité. Quelques jours plus tard, l’un de ses garçons, âgé de sept ans seulement, prit position à l’école en refusant de dire des prières ou de répéter le catéchisme, et, à cause de cela, fut sévèrement corrigé, lié et obligé de se mettre à genoux jusqu’à cinq heures de l’après-midi. L’ayant appris, le père téléphona au prêtre pour lui dire que son fils agissait conformément à ses désirs et que, si un autre incident de ce genre se produisait, le prêtre serait traduit devant le tribunal. Depuis lors, on laisse les enfants tranquilles. Quand il affirma à son fils de sept ans qu’il avait eu l’occasion de souffrir pour Jéhovah, l’enfant lui répondit : “ Oui papa, je le sais et cela ne me ferait rien de le faire encore un jour pour Jéhovah. ” Les yeux du père rayonnaient de joie tandis qu’il racontait ces expériences.
En vérité, les humbles qui, à cause de la religion organisée, étaient sourds, aveugles et pauvres spirituellement, se réjouissent quand ils voient et entendent la vérité concernant le Saint d’Israël, Jéhovah Dieu.