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  • Pourquoi employer des illustrations ?

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  • Pourquoi employer des illustrations ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1955
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1955
w55 1/8 p. 237-239

Pourquoi employer des illustrations ?

“ POURQUOI leur parles-​tu en paraboles ? ” demandèrent les disciples à Jésus. Il répondit : “ À vous il est donné de comprendre les saints secrets du royaume des cieux, mais à ces personnes, il n’est pas donné. Car quiconque a, davantage lui sera donné, et on fera en sorte qu’il abonde ; mais quiconque n’a pas, même ce qu’il a lui sera enlevé. C’est pourquoi je leur parle en employant des illustrations, parce que regardant, ils regardent en vain, et entendant, ils entendent en vain et n’en saisissent pas le sens ; et à leur égard la prophétie d’Ésaïe trouve son accomplissement lorsqu’elle dit : “ En entendant vous entendrez mais n’en saisirez nullement le sens, et en regardant vous regarderez mais ne verrez nullement. Car le cœur de ce peuple s’est épaissi, et avec leurs oreilles ils ont écouté avec ennui, et ils ont fermé leurs yeux, afin qu’ils ne voient jamais de leurs yeux et n’entendent de leurs oreilles et n’en saisissent le sens avec leur cœur et qu’ils ne reviennent et que je ne les guérisse. Mais heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent. ” — Mat. 13:10-16, NW.

Beaucoup de gens, possédant physiquement de bons yeux et une bonne oreille, n’ont pas de perception mentale ni de compréhension profonde. Comme ils ne comprennent pas la signification cachée de ce qu’ils voient et entendent, on dit qu’ils ont des yeux qui ne voient pas et des oreilles qui n’entendent pas. Spirituellement, ils sont aveugles et sourds. Ils ont les yeux de la tête et non ceux du cœur. À cause de l’importance vitale du don de cette vision, Paul pria pour que ses disciples compagnons à Éphèse en fussent enrichis par Jéhovah, et, aujourd’hui pour nous aussi, sa prière s’avère appropriée : “ Que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance ; et qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance. ” (Éph. 1:17, 18). Comme Ésaïe l’avait prédit, lorsque Jésus vint, la majorité des Israélites l’écouta avec ennui et leur cœur s’épaissit, les vérités que Jésus prononçait ne pouvant l’atteindre ou le toucher. Ils étaient orgueilleux, hautains, égoïstes et indignes d’être convertis et guéris spirituellement. Ils n’avaient pas les yeux du cœur ou de la compréhension.

Le message de salut n’était pas pour de telles personnes. Il ne leur était pas donné de comprendre les saints secrets. Ainsi Jésus parla aux foules en paraboles afin que ces personnes indignes ne fussent pas guéries. La guérison spirituelle était pour ceux qui avaient les yeux du cœur, et ils abonderaient dans une plus grande connaissance, dans une plus profonde compréhension, dans une plus grande lumière pour les yeux de leur cœur. Comment l’emploi des illustrations réalisa-​t-​il cela ? L’exemple, rapporté dans Matthieu, chapitre 13, nous le révèle. Jésus avait donné l’illustration du semeur semant la semence dans des terres différentes et observant les divers résultats qui s’ensuivirent. Pour la majorité des auditeurs, ce n’était qu’une belle petite histoire, intéressante et pittoresque, ne méritant pas qu’on y pense davantage. Ils s’en allèrent sans obtenir la signification profonde, sans percevoir mentalement et comprendre le langage symbolique. En d’autres termes, ils n’étaient pas intéressés. Mais quelques-uns s’intéressèrent, ils étaient humbles et doux et voulaient être éclairés sur la signification profonde. Ils restèrent donc et s’informèrent ; Jésus leur expliqua toute l’illustration, et les yeux de leur humble cœur furent éclairés davantage. Cette méthode d’enseignement avait l’avantage d’éliminer ceux qui n’étaient pas assez intéressés pour que Jésus passât son temps avec eux. Elle écartait de son auditoire les indifférents qui voulaient seulement que leurs oreilles fussent flattées par de petits contes vivants, et laissait, derrière, ceux qui étaient affamés spirituellement et sur lesquels il pouvait alors concentrer toute son attention.

Mais l’emploi d’illustrations par Jésus faisait plus qu’éliminer les indignes. Elles avaient une valeur inestimable pour instruire les humbles disciples. Quand ses disciples recevaient la signification cachée, elle était plus claire, plus forte, plus vivante à cause de l’illustration qui l’accompagnait ; ils se rappelaient les vérités plus longtemps parce qu’ils étaient capables de se représenter l’illustration. À certains moments même, les ennemis de Jésus saisirent le but des illustrations dont il se servait. Par exemple, lorsqu’il fut dit à un chef religieux d’Israël d’aimer son prochain, il demanda qui était réellement son prochain. Il voulait démontrer sa justice, mais ne désirait pas réellement être éclairé. Par l’illustration du bon Samaritain, Jésus lui fit confesser une définition du prochain plus large que celle qu’il préférait donner à ce terme. En une autre circonstance, Jésus s’adressa aux chefs religieux hypocrites qu’il démasqua par une série de paraboles, et ils saisirent le point subtil de ces illustrations ; blessés au vif par elles, ils voulaient se saisir de Jésus mais craignirent la foule. — Luc 10:25-37 ; Mat. 21:28-46.

L’UTILITÉ DES ILLUSTRATIONS DANS LA PRÉDICATION ACTUELLE

Par conséquent, l’emploi d’illustrations par Jésus pour cacher la vérité aux indignes n’était qu’un seul des emplois qu’il en faisait. Les témoins de Jéhovah ont employé un langage symbolique dans le même dessein, parmi cette génération. Par exemple, au cours des dernières années, l’Annuaire des témoins de Jéhovah, dans les rapports qu’il donna sur les progrès de l’œuvre dans les pays où elle est interdite, cita des lettres émanant de tels pays et parlant du nombre des plantes, des soins et de la culture qu’elles exigent et de leur rendement. Grâce à cette façon d’expliquer, le rapport passe à travers la censure, la véritable signification, le nombre des groupes, leur accroissement, étant cachés aux censeurs tout en étant discernés par les disciples du Christ.

Les illustrations sont précieuses également pour instruire. Le raisonnement abstrait est dur pour de nombreuses personnes, l’emploi d’illustrations aide beaucoup à éclaircir un point donné. Il rend possible l’évocation, et la vérité abstraite est attachée à cette évocation. Elle devient plus concrète dans l’esprit de l’auditeur et, certainement, on se la rappelle plus longtemps à cause de l’illustration. Également, grâce à cette dernière, il est possible de présenter avec plus de tact un point qui choquerait ou fermerait l’esprit de l’auditeur. Par exemple, la question de Noël est une question sentimentale pour des millions de personnes qui n’aiment pas apprendre qu’elle repose entièrement sur des coutumes païennes, qu’elle n’est en aucune façon la date de la naissance du Christ. Pour les amener à réfléchir sur la question, on pourrait employer l’illustration suivante : Supposez qu’une grande foule vienne chez quelqu’un pour célébrer son anniversaire. Cet homme n’approuve pas la célébration des anniversaires. Il n’aime voir personne ivre ou glouton, ni n’approuve l’orgie. Cependant, on vient chez lui, on s’enivre, on mange avec excès, on crie et on fait du bruit, certains des hôtes commettent des choses immorales, et tous apportent des présents à tout le monde sauf à lui ! Imaginez cela ! À cette célébration, chacun reçoit un présent excepté celui dont on fête l’anniversaire ! Et, par-dessus tout cela, ses prétendus amis ne viennent même pas le jour de son anniversaire, mais choisissent plutôt avec soin le jour de celui de son ennemi et suivent les coutumes établies pour la célébration de l’anniversaire de cet ennemi ! Cet homme distingué n’éprouverait-​il pas de la répulsion pour cela ? La célébration de l’anniversaire du Christ observée par la chrétienté est exactement pareille.

Il se peut que les illustrations soient employées principalement pour éviter les préventions, les préjugés et la partialité. D’ordinaire, nous sommes prévenus en notre faveur. Nous avons tendance à protéger nos personnes, nos actions, nos croyances favorites, et si quelqu’un les critique, automatiquement, nous les défendons. À cause de notre orgueil nous admettons difficilement que nous nous trompons. S’il s’agit d’une question de conduite, nous trouvons des excuses ou imaginons des circonstances atténuantes. Ce n’est pas simplement une question de logique, de raisonnement sur la situation. C’est aussi une question d’émotion. Et l’émotion n’est pas toujours raisonnable. Souvent elle l’emporte sur la logique. Mais si nous pouvons raisonner sur la même situation en ignorant que nous sommes impliqués, la logique et le raisonnement peuvent agir sans être entravés par les sentiments personnels. C’est ici que l’illustration entre en jeu. Elle esquivera le préjugé, séparera la personne du cas, la mettra dans la position d’un observateur impartial n’ayant aucun intérêt personnel en jeu et le laissera simplement décider sur la base de principes justes. Les illustrations isolent nos émotions personnelles de l’influence de notre imagination et nous permettent d’arriver à des conclusions honnêtes et logiques. Ensuite, le principe étant établi, nous pouvons l’appliquer à notre propre cas. Ainsi les illustrations peuvent nous faire envisager des faits sur lesquels nos émotions nous aveugleraient.

La Bible nous donne un exemple de cet emploi des illustrations. Nous le trouvons dans II Samuel 12:1-9, 13, Cr : “ Jéhovah envoya Nathan vers David ; et Nathan vint à lui et lui dit : “ Il y avait dans la ville deux hommes, l’un riche et l’autre pauvre. Le riche avait des brebis et des bœufs en très grand nombre, et le pauvre n’avait rien, si ce n’est une petite brebis qu’il avait achetée et qu’il élevait ; elle grandissait chez lui avec ses enfants, mangeant de son pain, buvant de sa coupe et dormant sur son sein, et elle était pour lui comme une fille. Un voyageur arriva chez l’homme riche ; et le riche ne voulut pas toucher à ses brebis ou à ses bœufs, pour préparer un repas au voyageur qui était venu chez lui ; il prit la brebis du pauvre et l’apprêta pour l’homme qui était venu chez lui. ” La colère de David s’enflamma violemment contre cet homme et il dit à Nathan : Aussi vrai que “ Jéhovah est vivant ! l’homme qui a fait cela mérite la mort ; et il rendra quatre fois la brebis pour avoir fait une pareille chose et pour avoir été sans pitié. ” Et Nathan dit à David : “ Tu es cet homme-​là ! Ainsi parle Jéhovah, le Dieu d’Israël : Je t’ai oint pour roi sur Israël et je t’ai délivré de la main de Saül ; je t’ai donné la maison de ton maître, j’ai mis sur ton sein les femmes de ton maître et je t’ai donné la maison d’Israël et de Juda ; et si cela était trop peu, j’y aurais encore ajouté. Pourquoi as-​tu méprisé la parole de Jéhovah, en faisant ce qui est mal à ses yeux ? Tu as frappé par l’épée Urie le Héthéen ; tu as pris sa femme pour en faire ta femme et tu l’as tué par l’épée des fils d’Ammon. David dit à Nathan : “ J’ai péché contre Jéhovah. ”

Si, au début, Nathan avait attiré l’attention sur les actions de David, ce dernier aurait pu essayer de se défendre, d’alléguer des prétextes ou d’imaginer des circonstances atténuantes. Automatiquement, nous recherchons une défense. Nathan employa donc une illustration. Il en choisit une bonne, supposant un agneau chéri. David avait été berger dans sa jeunesse et aimait tellement ses brebis qu’il lutta contre un lion et un ours pour les protéger. Il sentirait vivement l’injustice de l’acte cruel de l’homme riche. Il prononça le jugement en personne impartiale, n’étant pas en jeu personnellement. C’est ainsi qu’il pensait. Puis, après avoir rendu une décision impartiale sous l’empire de la colère, il apprit qu’il était le coupable. Que pouvait-​il dire ? Il s’était prononcé sur la question. Il ne pouvait que reconnaître la grandeur de son péché, et Jéhovah le fit souffrir profondément à cause de ce péché.

Aujourd’hui, tandis que nous prêchons, nous nous heurtons à de nombreux préjugés. Les gens sont attachés à des doctrines et ils sont vivement blessés dans leur orgueil lorsqu’ils sont obligés de reconnaître qu’ils se sont trompés pendant des années. La prévention les empêche d’envisager les faits scripturaux. C’est alors que des illustrations peuvent s’avérer utiles. En voici une : Vous entendez parler d’un père dont le fils s’est mal conduit. Les mauvaises actions du garçon sont graves ; il doit être puni. On vous dit que le père a maintenu la main de l’enfant contre un poêle rouge, la faisant rôtir réellement. Qu’en pensez-​vous ? Est-​ce là le geste d’un père aimant, ou celui d’un ennemi ? Une injustice aussi horrible ne vous écœure-​t-​elle pas ? Mais, plus tard, vous apprenez que le père n’a jamais agi de cette façon. Celui qui vous l’a dit vous a menti. N’êtes-​vous pas indigné contre le menteur ? À votre avis, quels sentiments le père affectueux éprouvera-​t-​il pour le menteur qui le blasphème, et même pour vous si vous continuez à le croire si cruel ? Il en est ainsi de ceux qui enseignent que Jéhovah tourmente les gens dans le feu de l’enfer. Jéhovah n’est pas moins aimant que les pères humains, mais il l’est davantage. Il corrige, mais ne torture pas d’une manière diabolique. Et, selon vous, quels sentiments éprouve-​t-​il pour ceux qui mentent à son sujet, affirmant qu’il est un tel monstre ? Et pour ceux qui croient les menteurs, même après que la vérité leur a été présentée ?

D’après ce qui précède, il est clair que les illustrations sont utiles dans la prédication, aujourd’hui. Elles rendent les vérités plus claires, font qu’on se les représente et qu’on s’en souvient facilement ; elles nous permettent de présenter des questions délicates avec tact et d’éluder les préventions personnelles qui aveuglent nos auditeurs. Les illustrations ne convertiront pas les indignes, mais, grâce à elles, les humbles écouteront et se renseigneront davantage. Nous connaissons les questions que l’on soulève fréquemment, les objections que l’on formule quand nous présentons la vérité aux portes. Prévenez-​les. Pensez aux illustrations pour y répondre. Employez-​les dans vos discussions au cours des visites complémentaires, dont vous établissez le plan à l’avance. Employez-​les dans les causeries sur le service et les conférences publiques. Faites-​en un emploi modéré. Sachez choisir. Employez-​en quelques-unes seulement, et qu’elles soient explicites. Si vous en faites un emploi trop fréquent, elles deviendront des lieux communs et perdront leur force et la présentation ira par sauts et par bonds. Quelques belles illustrations sont meilleures que beaucoup de médiocres. La Bible fournit un exemple dans sa manière d’employer les illustrations. Imitez-​le.

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