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  • w60 15/9 p. 279-282
  • “ Qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? ”

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  • “ Qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? ”
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1960
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1960
w60 15/9 p. 279-282

“ Qu’est-​ce qui empêche que je ne sois baptisé ? ”

1, 2. Pourquoi Philippe n’empêcha-​t-​il pas l’Éthiopien nouveau converti de prendre le baptême ?

LA GRANDE œuvre consistant à faire des disciples de gens de toutes les nations et à les baptiser compta parmi les premiers convertis un ministre du gouvernement de l’Éthiopie, un prosélyte juif, qui retournait dans son pays après un voyage à Jérusalem où il était allé adorer dans le temple. L’homme était assis sur son char et lisait la prophétie d’Ésaïe. L’ange de Jéhovah dit à Philippe d’approcher et de prêcher. Après que Philippe lui eut expliqué que la prophétie d’Ésaïe qu’il lisait s’appliquait à Jésus, l’eunuque avait pris sa décision. Aussi lit-​on dans Actes 8:36-38 : “ Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit : Voici de l’eau ; qu’est-​ce qui empêche que je ne sois baptisé ? Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il fit arrêter le char ; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. ”

2 Philippe n’empêcha pas l’eunuque éthiopien de se faire baptiser. Il savait qu’en tant que prosélyte juif cet homme avait suffisamment de connaissance et de compréhension pour savoir ce qu’il faisait. Philippe savait que sa décision n’avait pas été prise sous l’impulsion du moment. Il savait aussi que l’Éthiopien remplissait les conditions requises comme candidat au baptême en ce qui concerne la pureté des mœurs. Ne rentrait-​il pas d’une visite au temple et n’avait-​il pas fait un voyage fatigant pour aller adorer en ce lieu ? Philippe n’avait-​il pas été appelé par l’ange pour aller rendre témoignage à cet homme, ce qui montre que Dieu avait “ pesé le cœur ” de l’Éthiopien et l’invitait à venir dans son organisation de service ? En effet. Pourquoi Philippe empêcherait-​il dans ce cas le baptême ?

3-5. Quelles conditions doit remplir une personne pour pouvoir se faire baptiser ?

3 Aucun homme ne peut en empêcher un autre de se faire baptiser si ce dernier remplit les conditions requises par Dieu. C’est Jéhovah qui décide quelles conditions doivent remplir les candidats au baptême. Ceux qui ne répondent pas aux exigences de Jéhovah sont automatiquement écartés par Dieu comme non admissibles. Le baptiseur, ou un ministre chrétien baptisé et ordonné qui est au courant des faits, expliquera alors à la personne pourquoi elle n’est pas admissible. Ceux qui désirent accomplir la volonté divine doivent venir à Dieu en se conformant à ses conditions et en observant ses exigences. Seules les personnes qui reconnaissent la souveraineté universelle de Jéhovah, qui ont foi à la rançon et qui sont purifiées, qui se soumettent à la royauté du Fils de Jéhovah, Jésus-Christ, et qui se placent sous la conduite de l’esprit saint, seules ces personnes-​là sont admissibles au baptême. Sous ce rapport, il convient de noter que comprendre et accepter ces doctrines fondamentales est même une nécessité plus grande qu’une connaissance biblique technique en ce domaine. Une connaissance plus étendue et plus détaillée des Écritures peut venir, et vient souvent après le baptême. Paul a dit concernant les chrétiens de son temps : “ Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’esprit de notre Dieu. ” — I Cor. 6:11.

4 Une autre condition requise des candidats au baptême se trouve dans Ésaïe 52:11 : “ Partez, partez, sortez de là ! Ne touchez rien d’impur ! Sortez du milieu d’elle ! Purifiez-​vous, vous qui portez les vases de (Jéhovah) ! ” Il est clair donc que ceux qui désirent faire la volonté divine doivent se séparer de ce monde et être purs. Il leur faut prendre les mesures nécessaires dans leur vie pour se conformer aux principes moraux consignés dans la Parole de Dieu.

5 Les conditions requises pour le baptême peuvent donc se résumer comme suit : 1o) avoir suffisamment de connaissance et de compréhension pour savoir ce que l’on accepte et 2o) être moralement pur. Dans certains pays l’organisation des témoins de Jéhovah a dû prendre des mesures afin que ces conditions soient remplies. Si quelqu’un ne comprend pas encore tout ce qu’implique le baptême, ce ne sont pas alors les surveillants de l’organisation qui l’empêchent de prendre l’immersion. Mais le baptême est provisoirement ajourné parce que le candidat est inadmissible. Il ne comprend pas les conditions de Dieu et ne peut pas s’y conformer. De même, un enfant qui n’a pas atteint l’âge de raison n’est pas admissible au baptême, parce qu’il n’en comprend pas la signification. On note parfois chez certains adultes qu’ils ne comprennent pas l’importance du pas qu’ils font. Dans les pays où cela est fréquent, l’organisation exige une certaine période d’étude avant qu’un candidat soit admissible. De même, les personnes ayant besoin d’apporter des changements dans leurs mœurs pour se conformer aux exigences morales de Dieu ne devraient pas être baptisées avant que ces changements aient eu lieu.

6, 7. a) Quant à savoir s’il y a un empêchement au baptême, qui doit répondre à cette question ? b) Quand doivent avoir lieu l’offrande de soi et le baptême ?

6 Mais pour tous ceux qui ont atteint le stade voulu, c’est-à-dire ceux qui ont accepté la vérité et se sont préparés à venir à Jéhovah comme des vases purs, le moment est venu de se poser la même question que l’eunuque éthiopien : “ Qu’est-​ce qui empêche que je ne sois baptisé ? ” Sa question dénote qu’il s’était examiné lui-​même. Chacun doit répondre à la même question avec une bonne conscience envers Dieu.

7 Si l’on reconnaît la vérité que Jéhovah existe et que son Fils règne, que la rançon s’applique à soi et que le Christ dispense le saint esprit en rapport avec l’organisation visible de Dieu ; si l’on n’a aucun problème concernant la pureté des mœurs, lequel demanderait un certain temps pour être réglé ; si l’on a songé sérieusement à offrir sa vie au service de Dieu, que peut-​on répondre en toute conscience à la question : “ Qu’est-​ce qui empêche que je ne sois baptisé ? ” Rien, si ce n’est que d’exprimer la même conclusion que l’Éthiopien : Il n’y a aucun empêchement ! Dès l’instant que l’on comprend que rien n’empêche qu’on soit baptisé, il faut obéir à Dieu et ne pas ajourner le baptême.

8, 9. a) Pourquoi certaines personnes vouées ajournent-​elles le pas du baptême ? b) Pareil ajournement aidera-​t-​il à s’acquitter des responsabilités ?

8 Il est des personnes vouées qui pour une raison ou une autre ajournent leur baptême. Dans certaines régions du globe, jusqu’à 28 % de ceux qui publient le royaume de Dieu ne se sont pas encore fait baptiser. Si ces personnes sont vouées à Dieu par Jésus-Christ, quelles sont leurs raisons ? Qu’est-​ce qui les empêche ? Certaines sont des enfants sous le rapport de la connaissance et de la compréhension et elles devraient étudier davantage afin d’acquérir l’appréciation voulue. D’autres, nouvelles dans la vérité, n’ont pas encore eu le temps de se défaire des habitudes impures de ce monde ou de régler leur façon de vivre avec l’autre sexe. Ces personnes-​là doivent d’abord régler leur situation, se rendre pures et le demeurer. Mais le plus grand nombre de ces personnes ont suffisamment de connaissance pour voir l’importance du pas de l’offrande de soi. Elles sont pures. Si elles se sont vouées et ajournent néanmoins le baptême, elles désobéissent à un commandement. Si elles ne se sont pas encore vouées, alors la réponse est simple : Elles doivent se vouer totalement à Dieu et ne plus se retenir.

9 Qu’est-​ce qui empêche une personne pure ? Rien. Il suffit d’un peu de réflexion. Il ne faut pas croire qu’en reportant l’offrande de soi à plus tard, on sera mieux à même d’assumer les responsabilités. Il n’en est pas ainsi. En Asie, en Afrique et en beaucoup de pays où les gens sont dépourvus de toute instruction chrétienne, ceux qui désirent faire la volonté divine sont arrivés à la conclusion qu’il leur fallait adopter le mode de vie chrétien pour obtenir le salut. Certes, la personne livre une violente lutte intérieure pendant quelque temps, mais dès que ce combat a cessé et qu’elle comprend que c’est la vérité, elle se voue sans retard à Jéhovah et se fait immerger. Mais n’oubliez pas que le baptême est un symbole ; ce n’est pas l’offrande de votre personne. Ce n’est pas le fait d’être immergé dans l’eau qui apporte le changement. Il faut changer le cœur. En nombre de cas, ce changement a lieu en l’espace de quelques mois. Puis il faut tenir ses promesses d’offrande.

10. Pourquoi ne faut-​il pas avoir peur de se vouer, malgré l’infidélité de quelques-uns ?

10 Comment peut-​on répondre alors à Dieu en toute conscience qu’il y a quelque bonne raison de différer l’offrande de soi et le baptême ? On ne peut lui répondre de la sorte. Certains se disent qu’ils connaissent quelqu’un qui s’est voué à Dieu et qui n’a pas tenu son engagement. Cela se peut, mais que dire des milliers et des milliers de voués qui restent fidèles à leur offrande de soi et au baptême au sein de grandes difficultés et dans les persécutions de toutes sortes ? Il y a certainement un plus grand nombre d’exemples de personnes qui se vouent et qui réussissent que de personnes qui font le contraire. Il n’y a donc aucune raison de craindre plus longtemps. Si quelqu’un sait qu’il doit se vouer à Dieu et se faire baptiser et ne le fait pas, la responsabilité devant Jéhovah est la même que s’il l’avait fait. Celui qui s’est voué et qui échoue ne survivra pas à Harmaguédon, pas plus que celui qui a ajourné son offrande de soi et qui n’a jamais franchi les pas qui mènent à la vie. Tous deux perdront la vie. Pourquoi se trouver dans l’une ou l’autre de ces classes ?

11. Y aura-​t-​il un temps plus favorable que le temps présent ?

11 Ne se fait-​on pas baptiser parce qu’on attend un moment plus favorable pour se vouer à Dieu, du fait qu’on est peu disposé à renoncer aux plaisirs de ce monde ? Il n’y aura jamais un temps plus favorable que maintenant. À propos du caractère d’urgence du temps et des plaisirs de ce monde, l’apôtre a écrit dans I Jean 2:17 : “ Le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. ” Il n’y a pas de raison d’attendre plus longtemps, mais il y a tout lieu de prendre la décision de faire la volonté divine tout entière. Il n’y aura jamais un temps plus favorable et plus pressant que le temps présent.

12, 13. Montrez par des exemples que des membres de diverses confessions ont rompu leurs anciennes attaches et pris fermement position pour la pure adoration de Jéhovah.

12 Celui qui prend le baptême a rompu ses anciennes attaches avec la chrétienté ou le monde païen. Ce pas apparemment difficile est franchi tous les jours. En Afrique, l’influence des sorciers et la peur du vaudou sont brisées par la détermination des chrétiens qui se vouent et prennent le baptême. En Orient, la puissante emprise du culte des ancêtres est secouée même par des grand-mères, qui adoraient leurs ancêtres depuis de longues années. Ce pas leur a fait perdre de vieux amis et des relations, ce qui ne fut pas facile, car pour la plupart des Orientaux la considération dont on jouit parmi les amis et les voisins a plus d’importance que toute autre chose dans la vie. Des hommes de toutes les croyances sont venus se vouer à Dieu et ont symbolisé leur offrande par l’immersion. Puis ils marchent dans le chemin de l’intégrité. Ils ont fait ce que les Écritures leur prescrivent dans II Corinthiens 6:17 : “ Sortez du milieu d’eux, et séparez-​vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. ”

13 C’est précisément ce que Jéhovah fait de nos jours. Il est merveilleux et impressionnant de voir l’esprit de Dieu opérer sur l’esprit d’hommes asservis auparavant à des coutumes païennes et les faire renoncer au culte des démons pour les transformer en ardents adorateurs de Jéhovah. Il leur faut renouveler leur esprit et parfois changer de situation, mais rien ne les décourage de se vouer et ensuite de prendre le baptême. Certains de ces baptisés étaient des disciples de Bouddha, qui cherchaient à atteindre le néant de la non-existence. D’autres étaient des confucianistes qui croyaient que la meilleure manière de vivre consiste à suivre la voie passive du développement du caractère. D’autres encore étaient des shintoïstes nationalistes, qui adoraient l’empereur du Japon ; d’autres étaient des taôistes, des musulmans, des hindous, des adorateurs de démons et des athées. Jéhovah les a tous accueillis. L’offrande de soi et le baptême ont été la porte par laquelle ils ont été accueillis. Toute personne vouée qui songe à ajourner son baptême devrait réfléchir à ces merveilleux exemples modernes de fidélité dans toutes les parties de la terre. En allant de l’avant, ces hommes ont surmonté tous les obstacles qui auraient pu les empêcher de prendre le baptême.

14. Pourquoi ne faut-​il jamais se vouer en ayant le cœur partagé ?

14 L’offrande de soi n’est pas un pas qui doit se franchir d’une manière hésitante. Dans Psaume 119:113 (Jé) il est écrit : “ Je hais les cœurs (ou les esprits) partagés. ” Ceux qui comprennent la nécessité de se vouer et de prendre le baptême mais qui pour une raison ou une autre hésitent, ont l’esprit partagé. D’un côté ils se sentent poussés à faire l’offrande de leur personne, de l’autre ils sont influencés à rester attachés aux plaisirs de ce monde. Le plus grand des deux commandements que Jésus a donné est d’aimer Jéhovah, “ ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme ”. (Mat. 22:37.) Il n’y a pas de place ici pour une offrande de soi hésitante. Jacques (4:8) conseille aux “ irrésolus ” de s’approcher de Dieu et “ il s’approchera de vous ”. Ceux qui se retiennent restent en dehors de ces étroites relations avec notre Créateur que crée une entière offrande de soi-​même.

15. Pourquoi faut-​il susciter dans le cœur des hommes de bonne volonté le désir de se vouer et de prendre le baptême ?

15 C’est aux chrétiens fidèles de l’assemblée primitive que Jésus donna l’ordre d’aller faire des disciples de gens de toutes les nations. Ces hommes enseignèrent aux nouveaux convertis l’importance du baptême. Il en est de même de nos jours. Les chrétiens mûrs ont pour devoir d’enseigner l’importance du baptême. Cela fait partie de l’édification des faibles, dont les forts sont responsables envers le grand Berger. Par un exemple et un enseignement patients et pleins de tact, ils suscitent chez la nouvelle personne le désir de se faire baptiser. Cela se fait progressivement, mais déjà à partir de l’étude biblique à domicile qui se fait chez l’homme de bonne volonté. Paul dit : “ Car quiconque invoquera le nom du Seigneur (Jéhovah, NW) sera sauvé. Et comment (...) entendront-​ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? ” (Rom. 10:13-15). Et comment les personnes de bonne volonté sauront-​elles transformer la vérité apprise en mode de vie d’un monde nouveau et en offrande de soi, si le chrétien mûr ne suscite pas ce désir dans leur cœur ?

16, 17. a) Peut-​on pousser trop loin l’encouragement au baptême ? b) Pourquoi faut-​il se garder du baptême prématuré ?

16 On peut pousser trop loin l’encouragement à prendre le baptême, de sorte que la décision de se faire immerger n’est plus celle de la personne. C’est une chose à éviter. Tous les chrétiens s’intéressent à leurs futurs frères et désirent les voir franchir ce pas d’obéissance qui mène à la vie, en se faisant baptiser. Cependant aucun chrétien ne pressera une personne à prendre le baptême contre sa volonté. Le baptême suit une offrande de soi faite dans le cœur, pour faire la volonté de Jéhovah. Ce doit être une détermination prise librement. Celui qui prend pareille décision doit bien savoir ce qui est impliqué et être prêt à accepter les responsabilités de service qui accompagnent son acte. La pratique d’obéir aux anciens qui existe en maints pays orientaux ne peut s’appliquer quand il s’agit de prendre une décision relative au baptême. Il ne faut jamais se faire baptiser pour plaire aux parents ou au chef de la famille au cas où ceux-ci seraient des témoins de Jéhovah.

17 Il faut également se garder du baptême prématuré. Le baptême prématuré sans compréhension véritable produit des personnes à l’esprit partagé qui regardent vers le monde et désirent les choses laissées derrière elles. La première chose que doit comprendre la personne, c’est la nécessité de se séparer du monde. Jésus a dit : “ Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu. ” (Luc 9:62). En 1959 il y eut 86 345 personnes qui mirent la main à la charrue. Puissent-​elles ne jamais regarder en arrière !

18, 19. Quelle responsabilité incombe aux surveillants et aux chrétiens mûrs envers les nouveaux intéressés ?

18 Dans le cas de l’eunuque éthiopien, quand Philippe l’entendit lire la prophétie d’Ésaïe, il lui demanda : “ Comprends-​tu ce que tu lis ? ” (Actes 8:30). Philippe soumettait l’Éthiopien à un examen puis, en lui expliquant les Écritures, il s’assura de sa connaissance. Un ministre ayant du discernement est capable d’indiquer à l’étudiant les points qu’il doit savoir, de telle manière que la personne voit la nécessité de se vouer, sans qu’il ait jamais besoin de lui demander d’offrir sa personne à Dieu. Un ministre adroit saura comment procéder. Dans Proverbes 20:5 (Da) il est écrit : “ Le conseil dans le cœur de l’homme est une eau profonde, et l’homme intelligent y puise. ” Le ministre mûr n’aura aucune timidité à faire connaître au futur candidat au baptême quelles sont les exigences morales de Jéhovah. La personne recherchera alors conseil auprès de lui. Ceux qui portent les vases de Jéhovah doivent être purs. Quand il est nécessaire de changer les pratiques morales pour les conformer aux principes bibliques, le ministre commencera tôt à puiser avec tact dans les eaux profondes des conseils afin que le candidat puisse mettre sa vie en ordre. Si un ministre n’a abordé que timidement ces choses, le candidat se trouvera en face de la question d’une manière trop soudaine et cela peut lui faire l’effet d’une douche froide.

19 Les surveillants et les conducteurs d’étude de l’assemblée s’intéressent également aux nouvelles personnes de bonne volonté. Dans la première épître aux Thessaloniciens, au chapitre deuxième, versets 3 à 12 1Th 2:3-12 (Da), se trouve résumé le rôle du surveillant et du conducteur mûrs : “ Car notre exhortation n’a eu pour principe ni séduction, ni impureté (...) nous n’avons jamais usé de parole de flatterie, comme vous le savez, ni de prétexte de cupidité (...) nous nous sommes conduits (...) irréprochablement envers vous (...) pour que vous marchiez d’une manière digne de Dieu qui vous appelle à son propre royaume et à sa propre gloire. ” Le désir d’offrir sa vie à Dieu en se vouant à lui est développé patiemment par les ministres, les surveillants et les conducteurs mûrs de l’assemblée.

20. a) Quel conseil est donné dans Ecclésiaste 5:3, 4 5:5, 6, NW ? b) Qui de nos jours parle, en fait, comme les apôtres dans Jean 6:68 ?

20 Avant qu’une personne décide de faire partie des serviteurs obéissants de Jéhovah, quoi qu’il puisse lui arriver par la suite à cause de son acte, il faut qu’elle en ait calculé le prix. Dans le livre de l’Ecclésiaste ou Kohéleth (5:3, 4 Ec 5:5, 6, NW) il est dit : “ Mieux vaut pour toi ne point faire de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir. ” Il n’y a aucune contrainte de la part de Dieu en cette affaire. Mais si quelqu’un a goûté que Jéhovah est bon, il désirera se trouver de son côté, comme les apôtres, qui dirent à Jésus : “ Seigneur, à qui irions-​nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. ” — Jean 6:68.

PAR QUI ?

21. Qui doit baptiser pour que cela soit conforme à la volonté divine ?

21 Par qui la personne doit-​elle se faire baptiser ? En ces jours du Royaume établi, qui publie les paroles de la vie éternelle ? Il n’y a aucun doute à ce sujet : ce sont les témoins de Jéhovah, les hommes sur lesquels il a plu à Dieu de placer son nom et à qui il a confié les intérêts du royaume. Il convient donc que l’immersion en symbole de l’offrande de soi se fasse par un de ces témoins et non par un autre homme. Des dispositions pour le baptême sont toujours prises à chacune de leurs assemblées de circuit et de district, et parfois dans les assemblées locales en cas de circonstances spéciales.

22-24. a) Faut-​il poser des questions aux candidats avant de les admettre au baptême ? b) Que dit en substance la première question ? c) Que demande la seconde ?

22 Avant que les candidats soient admis au baptême, il convient de leur faire répondre à deux questions, afin que tous ceux qui sont présents en cette circonstance puissent être des témoins ayant entendu de la bouche des candidats qu’ils comprennent la portée de leur acte et qu’ils ont franchi les pas requis. Ceux qui peuvent répondre aux questions par l’affirmative devraient dire “ oui ” après chaque question, et le dire à haute voix et en même temps que les autres.

23 Voici la première question : Avez-​vous admis devant Jéhovah Dieu que vous êtes un pécheur ayant besoin du salut et avez-​vous reconnu devant lui que ce salut procède de lui, le Père, par son Fils Jésus-Christ ?

24 La seconde question demande ceci : Sur la base de cette foi en Dieu et en son moyen de salut, vous êtes-​vous voué sans réserve à Dieu pour faire désormais sa volonté telle qu’il vous la révèle par Jésus-Christ et par la Bible sous la puissance illuminatrice du saint esprit ?

25. De quoi doit se souvenir le baptisé ?

25 Tous ceux qui répondent “ oui ” à ces deux questions sont admissibles au baptême et devraient se faire immerger à cette assemblée de circuit ou de district. Les baptisés devraient se rappeler ce jour. C’est le jour où ils ont symbolisé leur offrande de soi, à cause de laquelle ils reçoivent une ordination pour prêcher la bonne nouvelle du royaume des cieux. Ils devraient noter cette date, le jour et l’année, de peur de jamais l’oublier. Ils devraient encore se souvenir que ce jour de joie profonde n’est pas un jour pour l’hilarité ou le fanatisme. C’est une occasion grave et celui qui prend le baptême devrait avoir une attitude de prière, de même que Jésus, dont il est dit qu’il priait quand il sortit de l’eau. — Luc 3:21.

26. Que doivent faire tous ceux qui apprennent la vérité et qui prennent position pour Dieu ?

26 En conclusion, disons qu’il convient que tous ceux qui apprennent la vérité sur Jéhovah Dieu et son Fils, le Rédempteur et le Sauveur de l’homme, et qui prennent position en se vouant et en se mettant du côté du Créateur, se fassent baptiser pour symboliser leur offrande, conformément à la volonté divine, et persévèrent ensuite dans l’obéissance à cette volonté. Car “ celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement ”. — I Jean 2:17.

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