Conduisons-​nous d’une manière digne de la bonne nouvelle

UNE bonne nouvelle constitue un appel à l’action. Des amis vont-​ils venir ? C’est une bonne nouvelle, mais leur arrivée entraîne un surcroît de travail. Un ouvrier en chômage a-​t-​il trouvé du travail ? Il regarde cela comme une bonne nouvelle, mais il sait aussi qu’il devra faire tous ses efforts pour garder ce travail. Une femme a-​t-​elle donné naissance à un fils premier-né ? Pour son mari c’est certes une bonne nouvelle, mais aussi une responsabilité supplémentaire. Une bonne nouvelle constitue donc un appel à l’action, car elle exige de celui qui l’entend qu’il agisse d’une certaine façon, s’il veut profiter pleinement de la chose annoncée.

Il n’en va pas autrement de la bonne nouvelle contenue dans la Parole de Dieu, la Bible. L’annonce de cette bonne nouvelle est, elle aussi, un appel à l’action. Nous devons faire quelque chose si nous voulons en profiter pleinement, c’est-à-dire que nous avons la responsabilité de nous conduire d’une manière qui soit digne de la bonne nouvelle. “Seulement, conduisez-​vous d’une manière digne de la bonne nouvelle sur le Christ, (...) tenez ferme dans un même esprit, combattant côte à côte d’une même âme pour la foi de la bonne nouvelle.” — Phil. 1:27, 28, MNa.

Il faut avoir une conduite digne de la bonne nouvelle dans toutes nos actions, à tout moment, et dans nos rapports avec nos semblables. Il nous est dit dans I Pierre 2:12 (MN) : “Maintenez l’excellence de votre conduite au milieu des nations, afin que, sur la chose même où ils parlent contre vous comme malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de son inspection, par suite de vos excellentes œuvres dont ils sont témoins oculaires.” Ce passage indique bien pourquoi notre conduite a une si grande importance.

En premier lieu, pour avoir une conduite qui soit digne de la bonne nouvelle, il faut respecter la loi de Dieu relative à la sainteté du sang. — Gen. 9:3-6 ; Lév. 17:11-13 ; Actes 15:28, 29.

Une conduite digne de la bonne nouvelle est également exigée dans nos rapports avec les personnes de l’autre sexe. Cela signifie que les relations sexuelles ne seront permises qu’avec le conjoint auquel on est uni par les liens du mariage, car “Dieu jugera les fornicateurs et les adultères”. Toute mauvaise conduite, et non seulement la fornication et l’adultère, est interdite, car Jésus a montré que même quiconque ne cesse de regarder une femme de manière à éprouver une passion pour elle, a déjà commis avec elle un adultère dans son cœur. — Héb. 13:4 ; Mat. 5:28, MN.

L’honnêteté dans les affaires commerciales est également exigée de tous ceux qui annoncent la bonne nouvelle. Un patron ou un client qui ont été volés, seront-​ils enclins à écouter la bonne nouvelle s’ils reconnaissent parmi les porteurs de ce message, un ouvrier ou un fournisseur malhonnêtes ? Par conséquent, “que le voleur ne vole plus, mais plutôt qu’il travaille dur, faisant de ses mains ce qui est du bon travail, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin”. Quelle différence entre donner gratuitement à celui qui est dans le besoin et dérober ce qui appartient à un autre ! — Éph. 4:28, MN.

Si nous voulons marcher d’une manière digne de la bonne nouvelle, il faut aussi veiller à employer convenablement notre langue. Cela signifie que nous devons non seulement dire la vérité, mais encore nous abstenir de parler de ce qui pourrait nuire à la réputation d’autrui. ‘Ne parle en mal de personne.’ “Que chacun de vous dise la vérité à son prochain. Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole ordurière, mais toute parole qui soit propre à l’édification selon le besoin, afin qu’elle communique ce qui est favorable aux auditeurs.” — Tite 3:2 ; Éph. 4:25, 29, MN.

Pour avoir une conduite qui soit digne de la bonne nouvelle, il faut satisfaire à toutes ces exigences, et à d’autres encore ; Jésus les a toutes résumées dans les deux grands commandements de vie : “Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme et de tout ton esprit et de toute ta force.” Et : “Tu dois aimer ton prochain comme toi-​même.” Si nous aimons Jéhovah Dieu de cette façon, nous serons heureux de rendre témoignage à son glorieux nom en toute occasion, et ne ferons jamais rien qui attirera l’opprobre sur son nom. Si nous aimons notre prochain comme nous-​mêmes, non seulement nous nous abstiendrons de lui faire du mal, mais encore nous nous efforcerons de lui faire le plus de bien possible, en lui parlant de la bonne nouvelle éternelle. — Marc 12:30, 31, MN.

Jésus dit au sujet des chefs religieux de son temps : “Ils disent mais ne font pas.” S’il était sur la terre aujourd’hui, il tiendrait les mêmes propos à l’égard des conducteurs religieux de la chrétienté, que nous nous garderons d’imiter en tant que ministres chrétiens de Jéhovah. Il nous faut être véridiques dans toute notre conduite, et adorer Jéhovah “avec l’esprit et la vérité”. C’est seulement ainsi que nous serons des ministres de Dieu efficaces, et aurons l’assurance de recevoir la récompense de la vie éternelle ; c’est seulement en agissant de cette façon, que notre conduite sera digne de la bonne nouvelle. — Mat. 23:3 ; Jean 4:24, MN.

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