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  • Je me souviens du grand Créateur pendant les jours de ma jeunesse

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  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1966
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1966
w66 15/7 p. 443-446

Je me souviens du grand Créateur pendant les jours de ma jeunesse

Raconté par Ralph Leffler

DANS Ecclésiaste 12:3 12:1, NW, la Bible nous donne l’exhortation suivante : “Souviens-​toi de ton (grand, NW) créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s’approchent où tu diras : Je n’y prends point de plaisir.”

Comme je suis heureux d’avoir appris, pendant les premières années de ma vie, à suivre ce conseil biblique, c’est-à-dire à me souvenir du grand Créateur, Jéhovah Dieu ! Ma conduite a été le résultat des influences chrétiennes qui s’exerçaient à la maison et aussi de la lecture des écrits de Charles T. Russell, publiés par la Société Watch Tower.

PREMIÈRES INFLUENCES

Je suis né en 1890 et j’ai passé toute ma jeunesse dans la ferme de mon père en Amérique, dans l’État de l’Ohio. Mes parents étaient des travailleurs laborieux et craignant Dieu. Depuis son enfance, ma mère était versée dans les Écritures, et à maintes et maintes reprises, elle les inculquait dans l’esprit de ses enfants.

Au cours de mes années d’école et pendant toute mon adolescence, j’ai beaucoup profité du passage à Tiffin, ma ville natale, des nombreux représentants de la Société, envoyés pour faire des conférences sur la Bible. Ils ont fait beaucoup pour inculquer dans mon jeune esprit la sagesse qui consiste à se souvenir du Créateur.

Entre 1896 et 1900, un grand changement s’est opéré dans les convictions religieuses de mes parents. Luthériens fervents, ils n’étaient toutefois pas satisfaits des doctrines que leur Église leur enseignait. C’est à cette époque-​là qu’ils se sont procuré Le divin Plan des Âges, Le Temps est proche et Que ton règne vienne !, ainsi que de nombreux tracts bibliques édités par la Société Watch Tower. Ils ont lu et relu ces publications, et en même temps, ils écoutaient les discours bibliques des représentants itinérants de la Société. Mes parents n’ont pas tardé à être persuadés qu’ils avaient trouvé la vérité de la Bible. Les éclaircissements qu’ils avaient reçus étaient considérables, raisonnables et convaincants. Les fausses doctrines du feu de l’enfer éternel pour les méchants, de l’immortalité de l’âme humaine et le mythe de la trinité n’étaient plus pour eux ! Par contre, ils avaient appris que Jéhovah Dieu le Créateur tient en réserve des bienfaits merveilleux pour tous les hommes qui parviennent à la connaissance exacte de la vérité de la Bible et s’y conforment. Bien entendu, ils ont aussitôt abandonné l’Église luthérienne.

Mes parents, et ma mère en particulier, n’ont pas pu garder pour eux ces vérités merveilleuses. Ils les ont communiquées à tous ceux qui voulaient bien les écouter. Mais leur premier souci a été d’enseigner à leurs enfants ces grandes vérités. Et je puis dire qu’ils l’ont fait. Leur enseignement, la lecture du périodique La Tour de Garde et des publications du même genre, ainsi que l’assistance aux discours publics ont eu pour résultat qu’avec le temps deux de mes trois frères, mes quatre sœurs et moi-​même avons voué notre vie au service de Dieu. Chacun de nous a été baptisé dans l’eau.

Ce qui m’a considérablement aidé à me souvenir du grand Créateur, Jéhovah Dieu, dans les jours de ma jeunesse, c’est la fréquentation des gens qui partageaient la même foi précieuse. À Tiffin, durant ces premières années, nous étions quinze à nous réunir régulièrement deux fois le dimanche, et une fois le soir pendant la semaine. Maintes et maintes fois, mes parents, ou quelques-uns de mes frères ou sœurs et moi-​même, avons parcouru, été comme hiver, une distance de plus de seize kilomètres dans notre voiture à deux chevaux ou notre boghei à un cheval pour assister à ces réunions.

Au cours des dernières années du siècle dernier, et pendant bien des années après le début du siècle, nous employions surtout les trois moyens suivants pour rendre témoignage : distribution de tracts bibliques à la porte des églises le dimanche matin, prédication à plein temps (activité alors connue sous le nom de colportage) et conférences bibliques dans des salles louées. Accompagné des membres plus âgés de la congrégation, j’ai d’abord commencé par distribuer les tracts à la porte des églises de Tiffin. De temps à autre, un ecclésiastique s’irritait de ce procédé hardi, et nous disions : “Nous cherchons seulement le blé.” — Mat. 13:24-30.

Les évangélistes itinérants que la Société envoyait à Tiffin fortifiaient ma foi ; certains d’entre eux étaient invités chez nous. Je me rappelle notamment les visites de J. F. Rutherford, de W. E. Van Amburgh, de A. H. Macmillan et de H. H. Riemer. Les colporteurs venaient aussi chez nous. L’un d’entre eux surtout a fait beaucoup pour moi ; il m’aidait dans mon travail de classe, me racontait des histoires bibliques et m’affermissait dans la foi.

ANNÉES MOUVEMENTÉES DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

L’hiver de 1913-​1914, j’étais engagé dans l’œuvre de colportage à Washington. La veille du jour de l’an, la congrégation de cette ville a tenu une réunion au cours de laquelle on a chanté des cantiques et prononcé des discours. L’année que l’on attendait depuis longtemps, 1914, était arrivée. Émerveillés et pleins d’espoir, nous nous demandions ce qu’elle apporterait, car cette année était indiquée dans la chronologie biblique comme un tournant dans l’histoire du monde. La dernière année normale était 1913 puisque, d’après les prophéties inspirées de la Bible, les conditions ne devaient plus jamais être les mêmes sur la terre.

Exactement comme Jésus l’avait prédit dans sa prophétie consignée dans le chapitre 24 de l’évangile de Matthieu Mt 24, la guerre a éclaté, mettant d’abord aux prises quelques nations pour embraser bientôt le monde tout entier. La Première Guerre mondiale de l’histoire de l’humanité faisait rage. C’est ainsi que 1914 a marqué la fin des “temps des Gentils” ou nations et le début du “temps de la fin” pour ce vieux système de choses !

En 1917, les États-Unis ont été entraînés dans le tourbillon de la guerre. Il y a eu alors la conscription militaire et l’appel sous les drapeaux. Un problème sérieux, qui exigeait une solution, s’est alors posé : Quelle conduite allais-​je adopter ? Il y avait devant moi trois possibilités : répondre à l’appel et porter les armes ; ne pas tenir compte de l’appel et supporter les conséquences de mon attitude ; refuser de porter les armes mais accepter de servir parmi les non-combattants.

À l’époque où cette décision s’est imposée à moi, je ne discernais pas aussi clairement qu’aujourd’hui, soit quarante-huit années plus tard, le principe chrétien de la stricte neutralité que l’on doit observer à l’égard des conflits entre les nations de ce monde. Toutefois, des années auparavant, j’avais pris la résolution sincère de ne jamais prendre les armes contre mon prochain, en temps de guerre comme en temps de paix. La loi de Dieu sur ce point est formelle : “Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé.” (Gen. 9:6). Il y a aussi le commandement positif suivant : “Tu ne tueras point.” (Deut. 5:17). Non, je ne pouvais pas porter les armes, et je ne les porterais pas, car ce serait violer les lois de Dieu.

En juillet 1918, je me suis rendu au camp Jackson, dans la Caroline du Sud. Là, la grave question qui harcelait mon esprit était celle-ci : Accepterait-​on mon refus de porter les armes et me ferait-​on travailler dans une unité non combattante ? La réponse ne s’est pas fait attendre. On m’a condamné à une réclusion rigoureuse dans une cellule exiguë. L’aumônier du camp entrait parfois dans ma cellule pour essayer de me persuader de changer d’idée. Quand je voulais me servir de ma Bible pour réfuter ses objections, il m’en empêchait. Son argument favori était que la Bible mentionnait de nombreuses guerres, et que par conséquent mon devoir était aussi de prendre les armes. L’argument était logique, mais c’était Dieu qui dirigeait les guerres de l’ancien Israël. Ce n’étaient pas des guerres menées par des hommes, comme l’était le conflit actuel. Pour le lui prouver, je lui ai fait remarquer que les soldats de l’Allemagne et de ses alliés portaient l’inscription “Gott mit uns” (Dieu est avec nous), tandis que les soldats des armées ennemies avaient des pièces de monnaie ainsi frappées : “En Dieu nous nous confions.” Dieu est-​il divisé ? Combat-​il contre lui-​même ? ‘Non, lui ai-​je dit ; il est évident que le conflit actuel est un combat livré par l’homme et non par Dieu ; je ne porterai donc pas les armes.’

La sincérité de ma position ayant été reconnue, en octobre 1918 je me suis vu confier un travail dans une unité non combattante. À la fin d’octobre, j’étais en route pour la France, où j’ai débarqué la veille de la signature de l’armistice du 11 novembre. Quelle joie quand le lendemain à midi j’ai entendu des Français s’écrier : “Finie la guerre !”

Alors une période d’attente a commencé. Pour maintenir les hommes occupés avant le temps prévu pour leur embarquement et leur retour au foyer, on a ouvert des écoles dans le camp. J’avais pour tâche d’enseigner les principes fondamentaux de la radio et de l’électricité à une classe d’hommes, ce qui s’est révélé extrêmement utile pour moi quelques années plus tard, par rapport à l’œuvre de prédication.

En mai 1919, je reprenais le chemin de retour vers l’Amérique et la maison. Quelle joie de collaborer encore une fois avec la congrégation de Tiffin !

J’ANNONCE LE ROYAUME PAR LE MOYEN DE LA RADIO

Quelques années plus tard, en 1923, alors que j’enseignais les principes de la radio aux étudiants de la dernière classe du collège d’Alliance, dans l’Ohio, j’ai eu l’agréable surprise de recevoir une lettre du bureau du président de la Société à Brooklyn. Je l’ai vite ouverte. Qu’est-​ce que cela voulait dire ? J’étais tout étonné. La lettre disait, entre autres : “Nous avons appris que tu es professeur de radio (...) nous aimerions savoir si tu envisagerais de consacrer au Seigneur tout ton temps dans cette branche.” Aucun doute pour moi, la main de Jéhovah était là. Pouvais-​je négliger l’occasion qui m’était offerte ? Non évidemment ! Je suis arrivé au Béthel de Brooklyn vers la mi-octobre. La première tâche qui m’a été assignée consistait à laver la vaisselle. N’ai-​je pas lavé assez de vaisselle à l’armée ? me disais-​je. Je me suis alors rappelé le passage de la Bible où il est écrit : “Le Seigneur Dieu vous éprouve, afin qu’il paraisse clairement si vous l’aimez de tout votre cœur et de toute votre âme.” (Deut. 13:3, Lemaistre de Sacy). J’ai jugé que c’était une nouvelle épreuve.

Après avoir lavé la vaisselle pendant tout un mois, je me suis vu enfin confier un travail dans la radio. Pour installer sa propre station de radio, la Société avait déjà acheté un terrain et construit des bâtiments dans la ville de New York, à Staten Island. Le poste émetteur de 500 watts qu’elle avait acheté se trouvait dans la ville. Je l’ai aussitôt installé, et le 24 février, un dimanche soir, tout était prêt pour la première émission. Cette station s’appelait la WBBR. Son inauguration a marqué le début d’une période de trente-trois ans pendant laquelle la Société a diffusé sans interruption un programme non commercial.

Un jour, J. F. Rutherford, le président de la Société, est entré dans ma chambre, une carte des États-Unis à la main. Après l’avoir étalée sur la table et m’avoir montré du doigt quelques endroits, il m’a dit : “Je songe à ouvrir d’autres stations de radio, ici, puis là, et encore là ! En tant qu’ingénieur, consentirais-​tu à t’occuper de la construction de ces stations ?” “Avec une grande joie”, lui ai-​je répondu.

Au début de novembre 1924, j’étais en route pour Chicago ; la Société allait ouvrir dans l’Illinois une nouvelle station de radio. Cette dernière était située près de Batavia, l’un des faubourgs de Chicago. Les travaux de construction ont été effectués par des travailleurs volontaires venus des congrégations voisines pendant les week-ends. Il y avait parfois jusqu’à cinquante ouvriers : charpentiers, maçons, plombiers et électriciens, travaillant tous avec enthousiasme, commençant leur journée de bonne heure et la finissant tard, comme des castors. J’ai installé un poste émetteur de 5 000 watts, et au début de l’été de 1925, la station retransmettait le message du Royaume. Cette station s’appelait WORD, désignation tout à fait appropriée, le mot word signifiant “Parole” en anglais.

Après avoir dirigé le fonctionnement de la station WORD pendant cinq ans, j’ai été envoyé dans d’autres stations de radio pour installer des postes émetteurs. Ces stations, quoique n’appartenant pas à la Société, étaient dirigées par ses représentants. À Cleveland, dans l’Ohio, j’ai installé pour la station WHK un poste émetteur de 5 000 watts, et un poste de 1 000 watts dans chacune des trois autres stations : WAIU, à Columbus, Ohio, KROW, à Oakland, Californie, et CKCX, à Toronto, Canada. Au Canada, les congrégations de Saskatoon, Saskatchewan et d’Edmonton, Alberta, dirigeaient des stations de radio dont elles se servaient pour la diffusion de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. J’ai été envoyé dans ces différents endroits pour apporter toute l’aide que je pouvais ; puis je suis revenu à la WBBR en 1935, et j’y suis resté vingt-deux ans, en qualité d’ingénieur radio, jusqu’au moment où la station a cessé de fonctionner, en 1957.

Mon travail à la radio étant terminé, N. H. Knorr, président de la Société, m’a invité à venir au Béthel de Brooklyn pour travailler à l’imprimerie de la Société et continuer de participer à la proclamation de la bonne nouvelle éternelle sur toute la terre. Là, au Béthel, on peut voir 800 autres ministres voués, hommes et femmes, jeunes et vieux, blancs et noirs, travailler dans l’unité et annoncer avec zèle sur toute la terre le nom et le dessein du grand Créateur, Jéhovah Dieu. Bien que ma vue baisse et qu’actuellement je sois éloigné du Béthel, l’occupation la plus importante de ma vie reste le service de Jéhovah Dieu.

Quand je me reporte aux années qui se sont écoulées depuis mon enfance, pas un seul instant je ne regrette la décision que j’ai prise dans ma jeunesse de me souvenir du grand Créateur, Jéhovah, plutôt que de m’attacher aux vaines marottes de ce vieux monde. Elles ont été des années de paix, de contentement et de bonheur. J’ai toujours eu de quoi faire face aux nécessités de la vie, car Jéhovah a abondamment pourvu à tous mes besoins. Il est évident que tout n’a pas été un lit de roses. J’ai parfois traversé des épreuves, affronté des difficultés, connu la perplexité et eu des problèmes. Mais en acceptant le sage conseil de la Parole de Dieu consigné dans Proverbes 3:5, 6 (AC), j’ai vu tous ces ennuis disparaître l’un après l’autre ; il y est écrit : “Confie-​toi de tout ton cœur en Jéhovah, et ne t’appuie pas sur ta propre intelligence. Pense à lui dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers.”

Mais ce n’est pas encore la fin. Jésus a dit : “Celui qui aura enduré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.” (Mat. 24:13). Le temps nous révélera ce que l’avenir tient en réserve. Une chose est certaine : nous vivons dans les derniers jours de ce vieux système de choses et bientôt il subira une destruction violente dans la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”. Immédiatement après cette destruction, le Royaume de Dieu régnera selon la justice sur une terre purifiée, où les survivants d’Harmaguédon et leurs enfants, et plus tard, les millions d’humains ressuscités qui dorment actuellement dans les tombes commémoratives, jouiront de bienfaits ineffables.

Comme je suis heureux d’avoir eu, dès mon enfance, la connaissance de toutes ces vérités merveilleuses et d’avoir, pendant les soixante-cinq années écoulées, participé à leur diffusion ! J’ai vraiment été merveilleusement béni pour m’être souvenu du grand Créateur pendant les jours de ma jeunesse !

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