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  • w68 1/5 p. 280-286
  • Une tentative pour établir un nouvel ordre de choses échoue

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  • Une tentative pour établir un nouvel ordre de choses échoue
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1968
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  • EFFORTS DE PAIX ET RÉSULTATS CONNUS D’AVANCE
  • MORT ET RÉAPPARITION DE LA BÊTE “ORDRE NOUVEAU”
  • PROCLAMATION CHRÉTIENNE CONTRE CETTE ORGANISATION
  • LE PAPE ACCORDE SON APPUI À L’IMAGE
  • IL FAUT PRENDRE UNE DÉCISION
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    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1985
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1968
w68 1/5 p. 280-286

Une tentative pour établir un nouvel ordre de choses échoue

1. Quelles questions se posent concernant l’établissement d’un ordre nouveau ?

L’INSTAURATION d’un ordre nouveau et pacifique sera-​t-​elle un jour une réalité ? Si oui, qui, selon vous, en sera le créateur ? Dieu lui-​même, ou les hommes, avec l’aide de Dieu ? Par ailleurs, la date de cette instauration a-​t-​elle été fixée ? Est-​elle définitivement arrêtée, ou bien se rattache-​t-​elle à une sorte de système d’échelle mobile, à un horaire souple, dépendant des réalisations des chefs politiques et religieux ?

2. Pourquoi la réponse à ces questions n’est-​elle pas sans importance ?

2 La réponse à ces questions n’est pas sans importance, car elle correspond à la différence qui existe entre “sang, sueur et larmes”, et un travail agréable ; entre l’épuisement accompagné de frustrations, et une activité débordante et rafraîchissante ; en fait, entre la vie et la mort. — Ps. 127:1 ; Hab. 2:13 ; Aggée 1:6.

3. Comment trouverons-​nous la réponse à la question de savoir si les chefs de ce monde seront capables d’établir un ordre nouveau ?

3 Aurions-​nous tort de mettre notre espoir dans les dirigeants et les chefs religieux de ce monde ? Ne peuvent-​ils apporter des changements et des réformes dans les gouvernements pour que ceux-ci mettent en évidence les principes du Royaume de Dieu ? Il ne fait pas de doute que c’est dans la Bible que nous devrions pouvoir trouver la réponse à ces questions, parce que c’est la Bible, à l’exclusion de toute autre source d’informations, qui nous renseigne sur l’instauration d’un ordre nouveau et durable, où les hommes pourront vivre éternellement sur la terre. Mais que dit la Parole de Dieu à ce sujet ?

4. a) Selon la Bible, à quoi les chefs de ce monde ont-​ils affaire en cherchant à établir un ordre nouveau par leurs propres moyens ? b) Dans quel sens les chefs de ce monde projettent-​ils de créer un ordre nouveau sans avoir à réformer complètement l’organisation politique du Diable ?

4 Tout d’abord, la Bible annonce que les hommes qui essaient, par des réformes sociales et gouvernementales, de créer un nouvel ordre de choses comprenant les futures réalisations du Royaume de Dieu, ont en réalité affaire à une bête sauvage. Il ne s’agit pas d’une bête sauvage ordinaire, mais d’un monstre qui a sept têtes, et sur ses têtes, dix cornes. Cette bête représente l’organisation politique visible dont le Diable se sert pour gouverner le monde des hommesa. C’est un animal féroce, et plusieurs millénaires n’ont pas suffi aux hommes pour le dompter. En conséquence, ne pourraient-​ils pas faire quelque chose qui serait le reflet de la bête, son image en quelque sorte ? Les habitants de la terre pourraient alors considérer cet organisme comme ayant autorité pour faire régner la paix et l’unité parmi les nations, et celles-ci agiraient par son entremise. Sans avoir besoin de renoncer à leur souveraineté nationale, ces nations pourraient collaborer à une œuvre de paix mondiale en vue de parvenir finalement à une coexistence pacifique. Cette action visant à dresser plus ou moins les cornes de la bête les unes contre les autres, à les inciter, non pas à régler leurs différends par la violence mais à les arbitrer et à donner à cette institution le pouvoir de faire respecter les décisions prises, semblait aux chefs de ce monde la seule voie logique à suivre.

EFFORTS DE PAIX ET RÉSULTATS CONNUS D’AVANCE

5. Qu’avait prévu Dieu au sujet de ce que feraient les chefs de ce monde ?

5 Fait surprenant, Jéhovah Dieu, l’Auteur de la Bible, connaissait d’avance la ligne de conduite que suivraient les dirigeants de ce monde, et il a précisément annoncé qu’ils feraient cette chose-​là. Dans sa Parole il décrit exactement leur attitude sous ce rapport, indiquant qu’ils feraient une image à la bête sauvage et la dresseraient pour que les hommes comptent sur elle pour leur rapporter les bienfaits promis par le Royaume de Dieu. Mais en agissant de la sorte, ils créeraient quelque chose de tout aussi redoutable, il leur serait tout aussi difficile de rendre pacifique et juste cette image que de dompter la première bête sauvage. Jean décrit la vision que Dieu lui donna à ce sujet :

6. Expliquez ce que feraient les chefs de ce monde en vue d’établir un ordre nouveau, tel que cela est décrit dans la vision de la Révélation.

6 “Eh bien, lorsque je l’aperçus [la femme, Babylone la Grande], je fus pris d’un grand étonnement. Et l’ange me dit alors : ‘Pourquoi t’es-​tu étonné ? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête sauvage qui la porte et qui a les sept têtes et les dix cornes : La bête sauvage que tu as vue était, mais n’est pas, et cependant elle est sur le point de monter de l’abîme, et elle doit aller à la destruction. Et lorsqu’ils verront comment la bête sauvage était, mais n’est pas, et cependant sera présente, ceux qui habitent la terre s’étonneront avec admiration, mais leurs noms n’ont pas été écrits dans le rouleau de vie dès la fondation du monde.’” — Rév. 17:6-8.

7. a) Qui joue un rôle prépondérant dans la création d’une organisation “ordre nouveau” ayant pour but d’établir la paix ? b) À propos de cette bête de paix, qu’est-​ce qui plaît particulièrement à Babylone la Grande, et dans quel sens lui est-​il facile d’amener ses partisans à donner leur appui à cette bête ?

7 La femme chevauchant la bête est une prostituée ; elle a pour nom Babylone la Grande ; celle-ci, comme nous l’avons déjà montré dans les précédentes éditions de ce périodique, représente symboliquement l’empire mondial de la fausse religion. Elle joue un rôle très important dans l’instauration de cet organisme pour la paix. La bête sauvage sur laquelle elle est assise est, comme elle, un mystère, un secret qu’il n’est possible de comprendre que lorsqu’il a été dévoilé au temps fixé par Dieu. Cette bête sauvage de couleur écarlate et l’image de la bête mentionnée, en partie décrite dans Révélation 13:14, 15, représentent la même chose. Cette image plaît à Babylone la Grande, car celle-ci est habituée aux images et sait les utiliser. Les idolâtres affirment souvent qu’ils n’adorent pas les images elles-​mêmes, mais que ces dernières les aident simplement à adorer les dieux qu’elles représentent, et que le culte qu’on leur rend n’est que relatif. Cette idolâtrie est contraire à la loi de Dieu, qui condamne toutes les idoles et interdit le culte relatif qui leur est rendu, même par l’entremise d’hommes (I Jean 5:21 ; Rév. 19:10). Dans le cas présent, les hommes se tournent vers l’image, dans l’attente des choses que le Royaume de Dieu apportera, et ils sont ainsi amenés à lui donner leur appui comme si elle représentait réellement le Royaume de Dieu.

MORT ET RÉAPPARITION DE LA BÊTE “ORDRE NOUVEAU”

8. a) À quel moment la bête commença-​t-​elle à assumer sa mission royale ? b) À quel moment ‘n’est-​elle pas’ ? (Note en bas de page.) Quand le ‘service funéraire’ fut-​il célébré pour la Société des Nations ?

8 La couleur écarlate de la bête représente la royauté. Quand cette bête fit-​elle son apparition et se vit-​elle attribuer la royauté ? Ce fut pour la première fois en 1920, lors de la ratification de la Société des Nations. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, cette bête “était”. À ce moment-​là, suivant l’exemple de Jean, les témoins de Jéhovah observaient les événements et annonçaient que cette Société des Nations était une contrefaçon du Royaume de Dieu. Dans la vision donnée à Jean, l’ange dit à propos de la bête sauvage, qu’elle “était mais n’est pas”. À quel moment cette expression “n’est pas” a-​t-​elle eu son accomplissement ? Ce fut en septembre 1939, quand Hitler, le dictateur nazi catholique, déclencha la Seconde Guerre mondialeb. La Société des Nations ne réalisa pas alors le but qu’elle s’était fixé dans sa charte, et elle cessa d’exercer une action efficace et rationnelle ; elle descendit dans l’abîme de l’humanité déchaînée et mugissante pendant la plus grande des guerres jamais livrées jusqu’alors ; elle tomba dans un état d’inactivité, de vie suspendue. Les témoins de Jéhovah la virent descendre dans l’abîme de l’inactivité, au moment où elle “n’est pas”.

9. En rapport avec la ‘réapparition’ de la bête, dans quel sens les témoins de Jéhovah ressemblaient-​ils à Jean ?

9 Il avait été dit à Jean que cette bête réapparaîtrait, sortant de l’abîme, aussi les témoins de Jéhovah guettaient-​ils sa réapparition. En 1942, au cœur de la Seconde Guerre mondiale, le président de la Watch Tower Bible and Tract Society attira fortement l’attention sur ce fait dans la conférence publique intitulée “La paix de demain sera-​t-​elle de longue durée ?” qu’il prononça à Cleveland, Ohio, où se tenait une assemblée nationale, reliée par téléphone aux congrès organisés simultanément dans cinquante-deux autres villes. Il dit :

10. En vous basant sur le discours “La paix de demain sera-​t-​elle de longue durée ?”, montrez que les témoins de Jéhovah avaient reçu une compréhension exacte relative à la réapparition de la bête, avant que celle-ci ne se produise.

10 “(...) Et bien que 40 de ses membres d’alors se rattachent encore à elle, elle ne s’en trouve pas moins dans un état d’inertie. Si elle doit jamais revenir à la vie, il lui faudra une nouvelle impulsion. En tant qu’instrument politique, elle est descendue dans l’abîme de l’inaction et de l’inefficacité ; en un mot et selon l’expression biblique, ‘elle n’est plus’.

“Restera-​t-​elle dans l’abîme ? (...) Les nations s’uniront de nouveau. (...) La nécessité de résister aux attaques totalitaires et de les rendre impossibles à l’avenir en vue d’une paix telle que les pouvoirs responsables se proposent d’obtenir, oblige les nations à mettre cette nouvelle organisation mondiale sur pied.c

“(...) Les appels répétés des politiciens et des chefs religieux, qui demandent ‘davantage de religion’, prouvent bien que la religion chevauchera la bête sauvage. Le message personnel adressé au Vatican par le président de la nation, invitant le chef religieux à collaborer avec lui en vue de la paix, constitue un autre signe avant-coureur des égards et du respect qui seraient accordés à la ‘femme’ nommée Babylone, lorsque prendrait fin la guerre totale. Ses relations avec les dirigeants du monde satisferont ses ambitions, et elle qualifiera de paix chrétienne les dispositions prises en vue d’un règlement pacifique. C’est là un autre des ‘noms blasphématoires’ attribués à la ‘bête’d.”

11. Quand cette organisation pour la sécurité et la paix sortit-​elle de l’abîme de mort apparente où elle se trouvait ?

11 La Septième Puissance mondiale, la double puissance mondiale composée de la Grande-Bretagne et de l’Amérique, avait contribué à la fondation de la Société des Nations. Maintenant cette même double puissance mondiale cherchait à faire sortir cet organisme international, chargé du maintien de la sécurité et de la paix dans le monde, de l’abîme de mort apparente où il se trouvait. Le 26 juin 1945, cinquante nations (la cité du Vatican et les Puissances de l’Axe non comprises) signèrent une charte des Nations unies, à San Francisco, en Californie. Cette charte fut ratifiée le 24 octobre 1945, par vingt-neuf nations, y compris les cinq Grands ; elle devint une partie de la loi internationale. C’est alors que les Nations unies vinrent à l’existence.

PROCLAMATION CHRÉTIENNE CONTRE CETTE ORGANISATION

12. Les témoins de Jéhovah furent-​ils surpris et saisis de crainte lors de la réapparition de la bête ?

12 Les témoins de Jéhovah s’attendaient à d’autres accomplissements de cette prophétie, aussi comprirent-​ils que la bête sauvage de couleur écarlate était remontée de l’abîme. Mais ils n’admirèrent pas cette bête écarlate, l’“image” de la bête sauvage, et ne lui rendirent pas un culte. Dans le discours cité plus haut, prononcé en 1942, l’orateur dit encore :

13. Dans son discours intitulé “La paix de demain sera-​t-​elle de longue durée ?”, sur quoi le président de la Société attira-​t-​il l’attention en ce qui concerne la destinée de la bête ?

13 “(...) Ces dix cornes et la bête seront brusquement détruites non pas d’une manière paisible mais violente, lors de la bataille d’Harmaguédon. Cette fois, la bête, ses têtes et ses cornes n’iront pas dans l’‘abîme’, mais dans le ‘lac de feu et de soufre’, pour y être entièrement consumées et détruites. — Rév. 19:20 ; 20:10.”

14. Quel contraste offrait l’attitude des témoins de Jéhovah à l’égard des Nations unies comparativement à celle d’un grand nombre de personnes ?

14 C’est pourquoi les témoins de Jéhovah annoncent actuellement aux hommes que les Nations unies sont la même image que la Société des Nations, mais parée d’un nom nouveau ; ils déclarent qu’elle ne subsistera pas et n’apportera pas la paix à l’humanité. Mais nombre de personnes croient que ce nouvel organisme international, les Nations unies, ayant été créé pour le maintien de la paix et de la sécurité mondiales, ainsi que le précise sa charte, accomplira cette mission pour le compte de la bête sauvage marine et continuera d’exister.

LE PAPE ACCORDE SON APPUI À L’IMAGE

15. Que déclara en 1963, un prélat de la principale religion de la chrétienté, au sujet de l’encyclique du pape et de la bête ? (Note en bas de page) À partir de quel Jean, le pape Jean XXIII est-​il le vingt-troisième pape portant ce nom ?

15 Que déclare à ce sujet la femme qui chevauche la bête ? Le pape Jean XXIIIe, chef de la principale religion de la chrétienté, laquelle est la partie dominante de Babylone la Grande, s’exprima en termes extrêmement précis sur cette question. Anticipant la publication de son encyclique, une dépêche de l’Associated Press, datée de “Rome, 5 avril”, publiée par le New York Times du 6 avril 1963, page 2, sous le titre “Le Vatican soutient la police de l’ONU” disait :

Monseigneur Pisoni déclare, dans un article du Corriere della Sera publié à Milan, que le droit international “a été rendu encore plus compliqué à notre époque par la présence d’organismes internationaux tels que les Nations unies, auxquelles on peut faire appel pour qu’elles assument avec des forces militaires autonomes la tâche d’une ‘police internationale’”. Il précisa que l’encyclique traiterait du “devoir de tous les peuples d’accepter la force autonome des Nations unies comme une police internationale”, ainsi que de la guerre froide et des “guerres intestines et civiles appuyées par l’étranger”.

16. À qui s’adressait l’encyclique “Pacem in Terris” ?

16 Au cours de la semaine sainte qui suivit, le pape Jean XXIII signa son encyclique intitulée “Pacem in Terris” (“Paix sur terre”). Cette encyclique s’adressait, non seulement au “clergé et aux fidèles de l’univers” rattachés à la religion catholique romaine, mais aussi “à tous les hommes de bonne volonté”. La IVe partie traite de “l’organisation de la communauté mondiale”, expression par laquelle il ne faut toutefois pas entendre l’organisation des Nations unies, car le Vatican n’en est pas membre. Elle poursuit en ces termes :

17. a) Dans son encyclique, comment le pape Jean justifia-​t-​il la création d’un organisme international pour la paix ? b) Quels espoirs attachait-​il à cette organisation ?

17 (...) Le rôle de cette autorité universelle est d’examiner et de résoudre les problèmes que pose le bien commun universel en matière économique, sociale, politique ou culturelle. C’est la complexité, l’ampleur et l’urgence de ces problèmes qui ne permettent pas aux gouvernements nationaux de les résoudre à souhait.

Il n’appartient pas à l’autorité de la communauté mondiale de limiter l’action que les États exercent dans leur sphère propre, ni de se substituer à eux. (...)

18. Comment le pape Jean rattacha-​t-​il le Royaume de Dieu aux Nations unies ? (Note en bas de page.) En réponse à cette encyclique, quel fait inhabituel eut lieu aux États-Unis ?

18 Comme chacun sait, le 26 juin 1945 a été fondée l’Organisation des Nations unies (ONU) à laquelle sont venus se rattacher par la suite des organismes intergouvernementaux. À ces organisations ont été confiées de vastes attributions de portée internationale sur le plan économique et social, culturel, éducatif et sanitaire. Le but essentiel de l’Organisation des Nations unies est de maintenir et de consolider la paix entre les peuples, de favoriser et de développer entre eux des relations amicales, fondées sur le principe de l’égalité, du respect réciproque et de la collaboration la plus large dans les secteurs de l’activité humaine.

Un des actes les plus importants accomplis par l’ONU a été la Déclaration universelle des droits de l’homme, approuvée le 10 décembre 1948 par l’Assemblée générale des Nations unies. Son préambule proclame comme objectif commun à promouvoir par tous les peuples et toutes les nations, la reconnaissance et le respect effectifs de tous les droits et libertés énumérés dans la Déclaration.

Nous n’ignorons pas que certains points de cette Déclaration ont soulevé des objections et fait l’objet de réserves justifiées. (...)

Nous désirons donc vivement que l’Organisation des Nations unies puisse de plus en plus adapter ses structures et ses moyens d’action à l’étendue et à la haute valeur de sa mission. Puisse-​t-​il arriver bientôt, le moment où cette Organisation garantira efficacement les droits de la personne humaine : ces droits qui dérivent directement de notre dignité naturelle et qui pour cette raison sont universels, inviolables et inaliénables. Ce vœu est d’autant plus ardent qu’aujourd’hui les hommes participent davantage aux affaires publiques de leur propre pays, qu’ils témoignent d’un intérêt croissant pour les problèmes de portée mondiale et prennent une conscience plus vive de leur qualité de membres actifs de la famille humaine universelle.

Dans le sixième paragraphe avant la fin de son encyclique, le pape Jean XXIII rattacha le Royaume de Dieu aux déclarations précitées, en affirmant :

(...) Pour que la société humaine présente avec la plus parfaite fidélité l’image du Royaume de Dieu, le secours d’En-haut est absolument nécessairef.

19. Récemment, comment les Nations unies ont-​elles été une fois de plus reconnues par l’Église catholique, et comment les politiciens et le clergé ont-​ils uni leurs efforts ?

19 Le 4 octobre 1966, le jour anniversaire de la visite du pape Paul aux Nations unies, visite au cours de laquelle il donna son appui total à cette institution, 150 000 catholiques romains s’assemblèrent pour prier sur le parvis de la basilique Saint-Pierre à Rome, et des milliers d’auditeurs de la radio et de téléspectateurs entendirent le pape Paul diriger les prières pour la paix au Viêt Nam. Le président Johnson des États-Unis et d’autres hauts fonctionnaires du gouvernement américain, prirent part à des messes dites en faveur de la paix à la cathédrale Saint-Matthieu à Washington, tandis qu’une cérémonie pour la paix se déroulait au siège des Nations unies dans la ville de New York. Le cardinal Spellman inaugura deux plaques commémoratives rappelant le souvenir de la visite du pape Paul et reproduisant son plaidoyer en faveur des Nations uniesg.

20. Compte tenu du soutien que leur apporte la principale secte de la chrétienté, les Nations unies survivront-​elles à la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant ? Pour quelle raison ?

20 Étant donné que les papes de l’Église catholique romaine éprouvent une vive admiration pour les Nations unies, faut-​il entendre par là que “l’organisation de la communauté mondiale” survivra à la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant ? Non, cela ne signifie pas non plus que les Nations unies sont en quelque sorte l’expression du Royaume ou qu’elles font progresser les intérêts de ce Royaume, car en fait, elles sont l’expression de la bête sauvage marine, l’organisation politique visible de Satan, laquelle s’est toujours opposée à Dieu et lutte encore maintenant contre son Royaume placé sous l’autorité de son Messie.

IL FAUT PRENDRE UNE DÉCISION

21. Pourquoi la question de savoir s’il faut accorder son appui aux Nations unies devrait-​elle nous intéresser personnellement ?

21 Qu’en est-​il de nous ? Nous faut-​il accorder notre appui à cet organisme international pour la paix ? Dieu annonce qu’il n’écrit pas dans son rouleau de vie les noms de ceux qui rendent un culte à l’image de la bête sauvage ou qui mettent en elle toutes leurs espérances. Il est évident qu’il ne s’agit pas d’un rouleau au sens littéral, mais d’un rouleau symbolique, dans lequel Jéhovah a écrit les noms de ceux qu’il a jugés dignes de recevoir la vie depuis la fondation du monde, c’est-à-dire depuis l’époque de la création de la race humaine, le monde des hommes. Selon la Parole écrite de Dieu, Abel, fils martyr d’Adam et Ève, est le premier des hommes dont les noms sont “écrits dans le rouleau de vie”. (Héb. 11:4 ; 12:24 ; Gen. 4:2-10, 25 ; Mat. 23:35.) Les noms des idolâtres ne sont pas écrits avec celui d’Abel.

22. Que voient les chrétiens dans les Nations unies ? Pourquoi ?

22 Par conséquent les véritables chrétiens reconnaîtront dans les Nations unies, l’“image de la bête” sauvage, de la bête de couleur écarlate, une contrefaçon du Royaume de Dieu ou une tentative avortée, visant à établir l’ordre nouveau de Dieu sur la terre. Pour ce qui concerne le moyen par lequel la paix sera apportée ici-bas, Jésus-Christ a dit que son Royaume n’était pas de ce monde. On ne peut s’en remettre à la force militaire des nations ni compter sur une association de nations pour l’établissement de la paix. Jéhovah dit : “Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit.” — Zach. 4:6.

23. a) Quelle erreur les bâtisseurs de “l’ordre nouveau” commettent-​ils quant au facteur temps ? b) Qu’est-​il exigé de nous, si nous voulons éviter d’être impliqués dans ce complot avorté, ourdi en vue de l’établissement d’un “ordre nouveau” ?

23 Les chefs religieux et politiques se sont mépris sur la chronologie divine. Le Royaume de Dieu est déjà établi dans les cieux et remis à son Messie, le Christ. Par le prophète Daniel, Dieu a annoncé que son Royaume briserait et anéantirait tous les royaumes existants, et que lui-​même subsisterait éternellement (Dan. 2:44). L’ordre nouveau de Dieu, qui apportera à l’humanité tous les bienfaits de son Royaume céleste, sera bientôt établi, au cours de cette génération, mais son instauration n’aura lieu qu’après la destruction de toutes les images et idoles, y compris les Nations unies. Les chefs de ce monde manquent donc de foi en Dieu, et leur tentative pour établir par eux-​mêmes le Royaume de Dieu ainsi qu’un ordre nouveau est un échec, destiné à décevoir tous ceux qui ont mis leur espoir en cette institution. Que tous les hommes qui aiment réellement la justice prêtent l’oreille à ce que Dieu dit dans sa Parole, la Bible, qu’ils se renseignent sur son Royaume, sur la stabilité et la durée permanente de son nouvel ordre de choses, fondé non sur une cœxistence précaire, mais sur la justice véritable ! Qu’ils renoncent à tout culte idolâtrique et se vouent à Jéhovah Dieu par Jésus-Christ, et que leurs noms soient écrits dans le rouleau de vie de Jéhovah !

[Notes]

a Pour une discussion plus détaillée des bêtes mentionnées ici, voyez le livre “Babylone la Grande est tombée !” Le Royaume de Dieu a commencé son règne ! (angl.), édité par la Watch Tower Bible and Tract Society.

b L’Assemblée générale de la Société des Nations cessa de se réunir après le 14 décembre 1939, date à laquelle l’Union soviétique fut exclue comme membre pour avoir attaqué la Finlande, le 30 novembre 1939, sans déclaration de guerre. Quand elle siégea de nouveau, du 8 au 18 avril 1946, l’Assemblée générale mit fin à la Société des Nations et en prononça la dissolution. C’était en quelque sorte un service funéraire pour la Société des Nations.

c Voyez la brochure “La paix de demain sera-​t-​elle de longue durée ?”, éditée par la Watch Tower Society, pages 21 et 22.

d Voyez la brochure Peace — Can It Last ?, pages 22 à 26.

e Que le lecteur ne s’abuse pas en croyant que le pape Jean XXIII calcula depuis l’apôtre Jean pour se dire le vingt-troisième dans le pontificat à porter ce nom. L’apôtre ne fut jamais pape, mais pendant sa détention dans l’île pénitentiaire de Patmos, il reçut une apocalypse ou révélation, tandis qu’un évêque, nommé Clément, aurait été pape à Rome de 88-​97 de notre ère. Un certain Évariste aurait succédé à celui-ci comme pape de 97-​105. Le pape Jean XXIII arriva plutôt à ce nombre en comptant depuis Jean 1er, martyr, qui fut pape de 523-​526. — Voir le Grand Larousse encyclopédique, tome VIII, publié en 1963, pages 137, 138, sous le titre “Liste des papes”.

f Sous le titre “Kennedy voit dans l’encyclique un guide pour tous”, composé en gros caractères, le New York Sunday News du 21 avril 1963 publia une dépêche datée de “Boston, 30 avril”, où on pouvait lire : “Le président Kennedy a salué aujourd’hui l’encyclique du pape Jean sur la paix en déclarant que c’était là une ‘analyse pénétrante’ des problèmes actuels et qui démontrait comment ‘une grande foi et ses traditions’ pouvaient dispenser de sages conseils à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté. (...) ‘Comme catholiques, dit-​il, j’en suis fier, et comme Américain, j’ai appris quelque chose en la lisant.’”

Ce fut pour la première fois de son histoire que le ministère des Affaires étrangères du gouvernement américain, à Washington, commenta une encyclique d’un pape du Vatican.

g New York Times du 5 octobre 1966, dernière édition, pages 1, 5.

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