BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w75 1/10 p. 589-593
  • L’“année sainte” — est-elle agréable à Dieu ?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • L’“année sainte” — est-elle agréable à Dieu ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1975
  • Intertitres
  • Document similaire
  • L’ANNÉE SAINTE 1933
  • L’ANNÉE SAINTE 1950
  • L’ANNÉE SAINTE 1975
  • L’“année sainte” — qu’a-t-elle accompli ?
    Réveillez-vous ! 1976
  • L’Église va-t-elle faire ce que le pape a dit?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1980
  • La prostituée infâme — Sa destruction
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1989
  • Pie XII et les nazis — un aspect nouveau
    Réveillez-vous ! 1975
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1975
w75 1/10 p. 589-593

L’“année sainte” — est-​elle agréable à Dieu ?

LES “années saintes” sont devenues une tradition catholique depuis l’année 1300. Elles sont caractérisées par de nombreuses prières pieuses et des pèlerinages à Rome. Toutes ces pratiques religieuses sont-​elles agréables à Dieu ? Si c’est le cas, il doit y avoir des preuves de la faveur divine.

Toutefois, quand le pape Paul VI annonça en mai 1973 que 1975 serait une “année sainte”, peu de gens auraient pu imaginer la tournure incroyable qu’allaient prendre les événements profanes. La coïncidence est remarquable, car le pape changea alors l’ordre traditionnel des choses. En effet, l’observance locale (dans les diocèses) de l’année sainte commença en 1973, avant même sa célébration à Rome en 1975. Auparavant, l’extension des “bienfaits” de l’année sainte dans les diocèses venait toujours après la célébration de l’année sainte à Rome.

C’est donc pendant cette période de l’observance de l’année sainte dans les diocèses qu’éclatèrent plusieurs crises, l’une après l’autre. Ce fut d’abord la guerre au Proche-Orient en octobre 1973. On assista ensuite au début de la crise de l’énergie qui menaça le monde de ruine économique. Des chefs de gouvernement tombèrent comme des dominos. La menace de la famine se fit plus pressante que jamais. Tous ces événements eurent lieu durant la période très critique de l’année sainte.

Et maintenant l’année 1975, avec ses propres ennuis, risque d’être le point culminant de cette période, témoin les événements du sud-est asiatique qui ont déchiré le monde.

“Quelle triste coïncidence, direz-​vous peut-être, que cette période choisie spécialement dans un but religieux très noble soit assombrie par des événements aussi désastreux !” Mais, fait plus remarquable encore, ce n’est pas la première fois qu’on observe pareille coïncidence. Le correspondant à Rome du Sun de Melbourne affirme que “les Romains déclarent avoir peur des années saintes. Elles ont la réputation d’être suivies de quelque catastrophe”.

Cependant, il ne serait pas raisonnable d’éprouver une telle crainte superstitieuse des années saintes uniquement à cause de ces coïncidences. Le fait que de tels événements se produisent même durant les années saintes devrait plutôt renseigner les observateurs honnêtes sur la façon dont Dieu considère ce genre de culte. Tous ces pèlerinages et toutes ces prières incitent-​ils Dieu à bénir les cérémonies qui ont lieu durant l’année sainte ? Voyons quelques faits.

L’ANNÉE SAINTE 1933

Ouvrant la “porte sainte” traditionnelle de la basilique Saint-Pierre de Rome pour inaugurer l’année sainte de 1933, le pape Pie XI déclara que cette année-​là “restera la plus grande de toutes les années saintes”. Il ajouta qu’elle serait un “saint jubilé” spécial pour marquer le dix-neuvième centenaire de la crucifixion de Jésus Christ. Son espérance ne se limitait pas aux affaires internes de l’Église. Il exprima aussi l’espoir qu’une ‘vague de religion monterait et entraînerait les nations vers la paix et la prospérité’.

Pourtant, peu après cette déclaration de Pie XI le 24 décembre 1932, les événements de 1933 allaient ruiner ‘la paix et la prospérité’ du monde pendant des années :

30 janvier 1930 — Adolf Hitler devient chancelier d’Allemagne ; il reçoit des pouvoirs dictatoriaux le 23 mars.

Février — Les premiers camps de concentration sont improvisés dans de vieux baraquements, des châteaux et en d’autres lieux.

27 mars — Le Japon se retire de la Société des Nations. C’est “le premier coup sérieux porté à la Société et (...) une incitation à l’agression ailleurs”. — An Encyclopedia of World History, pp. 1126, 1127.

27 juillet — Échec de la Conférence mondiale sur l’économie à Londres.

14 octobre — L’Allemagne se retire de la conférence mondiale sur le désarmement.

21 octobre — L’Allemagne se retire de la Société des Nations.

Au lieu de conduire à ‘la paix et à la prospérité’, la “plus grande de toutes les années saintes” allait jeter les bases d’un holocauste universel comme les hommes de cette génération n’en avait jamais vu. Mais le prétendu “Vicaire du Christ” et son Église n’allaient-​ils pas servir de bouclier spirituel durant cette année spéciale qui devait honorer le Christ ? Notez quelques-uns des événements “religieux” qui marquèrent cette année sainte :

“(24 mars), le parti du centre et le parti populaire bavarois, que les catholiques allemands considéraient à juste titre comme les représentants de leurs intérêts, ont approuvé l’acte permettant de donner des pouvoirs illimités à Hitler.” — New Catholic Encyclopedia (1967), t. XI, p. 415.

“Les évêques allemands ont déclaré sans équivoque (28 mars) que les catholiques pouvaient coopérer avec le nouvel État.” — Ibid.

“Le colonel von Papen [vice-chancelier de Hitler] et le capitaine Gœring [“bras droit de Hitler”] ont été reçus par le pape Pie avec la pompe et le cérémonial dus à leur rang. Le vice-chancelier (...) portait les insignes de camérier secret du pape (...). Von Papen et le capitaine Gœring recevront demain la communion des mains du pape.” — New York Times, 13 avril 1933, p. 1.

“À la fin du mois de juin, von Papen a rendu visite au pape afin d’obtenir un nouveau concordat pour l’ensemble de l’Allemagne et de le prier d’user de son influence pour que les catholiques allemands quittent leurs organisations politiques et se conforment à la nouvelle Allemagne.” — 1934 Americana Annual (événements de 1933), p. 272.

“Peu après la signature du concordat (5 juin 1933) avec l’Autriche (...) un autre fut conclu (20 juillet) avec la république d’Allemagne.” — New Catholic Encyclopedia, t. XI, p. 415.

Dans la lettre de félicitations qu’il adressa à Hitler, le cardinal bavarois von Faulhaber écrivait, tout rayonnant : “Cette poignée de main [le concordat avec l’Allemagne] avec la papauté, la plus grande puissance morale de l’histoire du monde, est un événement qui apportera des bénédictions infinies.” — Kirche und Nationalsozialismus : Dokumente : 1930-​1935, Hans Müller, 1963, doc. 77, p. 170.

Ainsi, la papauté, considérée comme “la plus grande puissance morale de l’histoire du monde”, s’immisçait dans les affaires politiques aux côtés de l’une des puissances les plus méprisables et les plus immorales de toute l’histoire du monde. Peut-​on imaginer le Christ en train de contracter de tels accords politiques ? Le jour même de sa mort, il déclara : “Mon royaume n’est pas de ce monde. (...) Mon royaume n’est pas d’ici.” Et pourtant, dans une année spécialement prévue pour honorer la mort de Jésus, le “Vicaire du Christ” lui-​même déshonorait le Christ en s’immisçant dans la politique au nom du Christ. — Jean 18:36, Bible catholique de Jérusalem.

Mais l’opprobre jeté sur le Christ au cours de la Seconde Guerre mondiale qui vit des “frères” de la chrétienté s’entretuer, fut rapidement oublié. Durant l’année sainte suivante, les interventions politiques de l’Église qui déshonorèrent le Christ firent de nouveau les grands titres des journaux.

L’ANNÉE SAINTE 1950

Pour ce qui est des objectifs de l’année sainte 1950, Pie XII espérait que “durant l’année sainte s’ouvrirait une ère nouvelle — une année sainte plus juste et plus heureuse pour toute la grande famille humaine”. Des prières spéciales furent prononcées en faveur de la paix dans le monde.

Dans le mois qui précéda l’ouverture de l’année sainte, le pape révéla en quoi il mettait vraiment sa confiance pour l’établissement de la paix. On a pu lire ce titre dans le New York Times : “Le pape appuie les États-Unis dans leur programme militaire pour l’ouest.” Une dépêche en provenance de Rome et datée du 17 novembre 1949 faisait remarquer que “sa déclaration [celle du pape] revêtait une signification particulière, car elle était adressée à la sous-commission des finances militaires au Sénat américain”. — 18 novembre 1949, p. 1.

Selon le New York Times, “justifiant le réarmement”, le pape a dit aux responsables de l’armement que la loi (occidentale) “pouvait difficilement espérer prévaloir (...) à moins d’être appuyée par une force raisonnable”. Comme pour souligner davantage cette idée, le Vatican réaffirma durant l’année sainte sa confiance dans la force des armes. Sous le titre “Le Vatican approuve la décision de fabriquer la bombe”, une autre dépêche de Rome déclarait en effet :

“Par la voix de l’Osservatore Romano, son journal officiel, le Vatican a assuré le gouvernement et le peuple des États-Unis qu’il comprenait parfaitement les raisons pour lesquelles le président Truman avait décidé d’approuver la fabrication d’une superbombe à hydrogène.” — New York Times, 3 février 1950.

Quelle différence avec le point de vue du Christ sur les armes ! Il déclara que “tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée”. Les chrétiens sont-​ils concernés par ce que fait le monde pour s’armer ? Les disciples du Christ devraient-​ils s’occuper des efforts militaires du monde, alors que Jésus a dit qu’ils “ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde” ? — Mat. 26:52 ; Jean 17:16, Jé.

Comment Dieu pourrait-​il exaucer les prières de ceux qui violent carrément ces principes chrétiens ? À ceux dont les actions contredisent les prières, Dieu dit : “Vous avez beau multiplier les prières, moi, je n’écoute pas. Vos mains sont pleines de sang.” Ces prières, prononcées lors de l’année sainte par des gens qui plaçaient en réalité leur confiance dans les armes, devaient donc sonner creux au ciel. — Is. 1:15, Jé.

Selon l’Annuaire britannique 1951, “l’événement pour lequel l’année 1950 restera particulièrement présente dans les mémoires a été probablement la guerre de Corée, qui éclata le 25 juin”, et non pas la paix. L’année sainte a été ternie par des émeutes dans seize pays, par six conflits à propos de frontières et par l’invasion du Tibet par la Chine.

On peut penser qu’au moment d’entrer dans la période de son année sainte 1975 qu’elle fit commencer en 1973, l’Église avait sans doute tiré une leçon de ces tristes événements. Mais l’a-​t-​elle fait ? Vous en jugerez en considérant ce qui suit.

L’ANNÉE SAINTE 1975

Le thème de cette année sainte est “réconciliation et renouveau”. Mais plus qu’un “renouveau” spirituel, on a remarqué un renouveau dans les relations politiques. Selon l’U.S.News & World Report, des efforts encore plus grands sont faits “pour permettre des relations plus étroites entre l’Église et les nations communistes, cela par une volte-face complète par rapport aux années de guerre froide”. Au début de 1974, en vertu de cette “volte-face” politique, les communistes embarrassèrent l’Église en lui demandant de démettre le cardinal Mindszenty, qui s’opposait à eux, des fonctions qu’il occupait en Hongrie. Maintenant, le Vatican ne peut nommer dans ce pays que des ecclésiastiques de “paix” qui ont l’approbation des communistes. Peut-​on imaginer le Christ consultant César pour lui demander d’approuver son choix des apôtres ?

On a également remarqué cette tendance dans le fait que parmi les délégués officiels présents au Saint-Siège pour le synode des évêques à Rome, en 1974, il y avait pour la première fois des représentants du Viêt Nam du Nord et de l’Allemagne de l’Est, pays communistes. L’archevêque d’Hanoï, Trinh Van Can, a déclaré aux évêques réunis que dans son pays “les fidèles catholiques donnaient un exemple admirable d’attachement à l’Église”.

Quand le pape Paul inaugura officiellement l’année sainte 1975, on a pu lire cette manchette étonnante : “Le Viêt Nam du Nord honore des catholiques fidèles.” Selon une dépêche de l’agence France-Presse datée de Noël 1974 et qui provenait du diocèse Phat Diem, dans le Tonkin au cours des années “de plus en plus de jeunes catholiques se sont engagés dans l’armée”, devenant même “des héros de l’armée populaire”.

Une fois de plus, on voyait des catholiques tuer d’autres catholiques dans une guerre politique, — même pendant une année sainte. Mais la plupart des Églises n’ont-​elles pas toujours manifesté le même désir d’être en bons termes avec les nations politiques, afin d’assurer leur propre survie ? Or, comment Dieu considère-​t-​il ceux qui recherchent l’amitié avec le monde au détriment des principes chrétiens ?

Comment qualifiez-​vous les femmes qui sont apparemment très attachées à leur mari, mais qui se donnent au premier venu ? La Bible montre que Dieu exige un attachement exclusif. Elle qualifie donc ceux qui aiment le monde d’“adultères”. Elle dit :

“Ne savez-​vous pas que l’amitié pour le monde est inimitié contre Dieu ? Qui veut donc être ami du monde, se rend ennemi de Dieu.” — Jacq. 4:4, Jé.

Est-​il donc étonnant que Dieu n’ait pas répondu aux prières faites durant l’année sainte pour une “réconciliation et un renouveau” spirituels ? Bien au contraire, en 1974, les catholiques italiens ont infligé une défaite retentissante à l’Église lors du référendum sur le divorce, référendum voulu par l’Église. D’autre part, selon l’Economist de Londres, l’année dernière, 65 000 Allemands de l’Ouest auraient fait rayer leur nom des listes de l’Église, afin de ne plus payer l’impôt levé pour elle. Ce chiffre représente une augmentation de 20 pour cent par rapport à 1973, et “cette année le nombre augmente nettement”.

Cette année, le Vatican a déjà repris publiquement le célèbre théologien suisse Hans Küng qui demeure intraitable. Il a également ordonné à la Conférence des organisations catholiques internationales de détruire un livre sur les problèmes démographiques qu’elle avait récemment parrainé.

Est-​ce là ‘la réconciliation et le renouveau’ spirituels ? Ne trouve-​t-​on pas une meilleure description de la situation dans cet éditorial du périodique catholique Commonweal à propos de l’année sainte. Nous y lisons : “Paul VI semble penser qu’il doit constamment mettre en garde publiquement son peuple contre des dissidents qu’il ne nomme pas (...). Il apparaît alors inévitablement comme un combattant harcelé plutôt que comme une source de force et d’espérance.” — 3 janvier 1975, p. 283.

Mais notre force et notre espérance devraient-​elles trouver leur source dans quelque événement déclaré “saint” par l’Église ou par un homme ? Voyez ce qu’en pense la Bible, selon la version catholique de Jérusalem ; elle dit :

“Maintenant (...) qu’il [Dieu] vous a connus, comment retourner encore à ces éléments sans force ni valeur (...) ? Observer des jours, des mois, des saisons, des années ! Vous me faites craindre de m’être inutilement fatigué pour vous.” — Gal. 4:8-11.

Aucune année marquée par des actes de piété extérieurs ne peut vraiment être considérée comme sainte aux yeux de Dieu tant qu’existe le présent monde méchant. Dieu seul pourra inaugurer une ère de sainteté pour toute l’humanité lorsque, conformément aux promesses bibliques, ‘l’ancien monde s’en sera allé’. Alors, sur la “terre nouvelle”, l’éternité, et non pas seulement une année, sera sainte ou sacrée parce que Dieu “aura sa demeure avec eux [les hommes] (...). Il essuiera toute larme de leurs yeux : de mort, il n’y en aura plus ; de pleur, de cri et de peine, il n’y en aura plus”. — Rév. 21:1, 3, 4, Jé.

[Illustration, page 591]

(Voir la publication)

L’ALLEMAGNE QUITTE LA SOCIÉTÉ ET LA CONFÉRENCE SUR L’ARMEMENT ; HITLER CRITIQUE LE TRAITÉ, DEMANDE L’ÉGALITÉ ET FIXE LES ÉLECTIONS AU 12 NOVEMBRE POUR OBTENIR

New York Times, October 15, 1933

TRUMAN ORDONNE LA FABRICATION DE LA BOMBE À HYDROGÈNE PAR SÉCURITÉ EN ATTENDANT UN ACCORD SUR LES ARMES ATOMIQUES. LE CONGRÈS APPROUVE ; ON COMMENCE LE TRAVAIL

New York Times, February 1, 1950

UN CONCORDAT AVEC LE REICH SIGNÉ AU VATICAN

Papen and Cardinal Pacelli Put Signatures on Accord and Text Will Be Issued Today

New York Times, July 21, 1933

Le pape exprime sa peine après le vote sur le divorce

The Miami Herald, May 23, 1974

LE VATICAN APPROUVE LA DÉCISION DE FABRIQUER LA BOMBE

New York Times, February 3, 1950

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager