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  • Allons-nous imiter la miséricorde de Dieu?

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  • Allons-nous imiter la miséricorde de Dieu?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1991
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1991
w91 15/4 p. 14-20

Allons-​nous imiter la miséricorde de Dieu?

“Devenez (...) des imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés.” — ÉPHÉSIENS 5:1.

1. Pourquoi chacun de nous devrait-​il s’interroger sur le genre de personnes qu’il imite?

POUR le meilleur ou pour le pire, la plupart des gens ont tendance à calquer leur conduite sur celle des autres. De fait, les personnes que nous fréquentons et que nous sommes susceptibles d’imiter peuvent avoir sur nous une réelle influence. Le rédacteur inspiré de Proverbes 13:20 a formulé cet avertissement: “Celui qui marche avec les sages deviendra sage, mais il arrivera malheur à celui qui a des rapports avec les stupides.” Voilà pourquoi la Bible dit fort justement à chacun d’entre nous: “N’imite pas le mal, mais le bien. Celui qui fait le bien est issu de Dieu.” — 3 Jean 11.

2. Qui devons-​nous imiter, et dans quels domaines?

2 La Bible nous fournit d’excellents exemples d’hommes et de femmes que nous pouvons imiter (1 Corinthiens 4:16; 11:1; Philippiens 3:17). Cependant, celui que nous devons par-dessus tout prendre pour modèle, c’est Dieu. En Éphésiens 4:31 à 5:2, l’apôtre Paul parle de traits de caractère et de pratiques dont nous devons nous défaire, puis il nous exhorte à être ‘pleins d’une tendre compassion et à nous pardonner volontiers les uns aux autres’. Il conclut par ce conseil très important: “Devenez donc des imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés, et continuez à marcher dans l’amour.”

3, 4. Qu’a dit Jéhovah de lui-​même, et pourquoi devons-​nous réfléchir au fait qu’il est un Dieu juste?

3 Quelles sont les manières d’agir et les qualités de Dieu que nous devrions imiter? Sa personnalité présente de nombreux aspects et ses actions sont diverses, comme le montre la façon dont il a parlé de lui-​même devant Moïse: “Jéhovah, Dieu clément et miséricordieux, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité, conservant bonté de cœur à des milliers, pardonnant la faute et la transgression et le péché, mais en aucune façon il n’exemptera de la punition, faisant venir la punition pour la faute des pères sur les fils et sur les petits-fils.” — Exode 34:6, 7.

4 Puisque Jéhovah “aime la justice et le droit”, il nous faut absolument apprendre à connaître et à imiter cette facette de sa personnalité (Psaumes 33:5; 37:28). Il est le Créateur, ainsi que le Juge suprême et le Législateur de l’humanité; il exprime donc sa justice envers tous (Ésaïe 33:22). C’est ce qu’indique clairement la manière dont il a requis la justice et dont il l’a fait appliquer, tant au sein de son peuple Israël que, plus tard, dans la congrégation chrétienne.

La justice divine est appliquée

5, 6. Comment la justice s’est-​elle manifestée dans les manières d’agir de Dieu à l’égard d’Israël?

5 Lorsqu’il a choisi Israël pour peuple, Dieu lui a demandé s’il était prêt à ‘obéir strictement à sa voix et à garder vraiment son alliance’. Rassemblés au pied du mont Sinaï, les Israélites ont répondu: “Tout ce qu’a prononcé Jéhovah, nous voulons bien l’exécuter.” (Exode 19:3-8). Quel engagement sérieux! Par le moyen d’anges, Dieu a donné aux Israélites quelque 600 lois. Formant un peuple voué à lui, ils étaient tenus d’observer ces lois. Qu’arrivait-​il aux contrevenants? Un spécialiste de la Loi de Dieu l’a rappelé en ces termes: “La parole prononcée par l’intermédiaire d’anges s’est révélée ferme, et (...) toute transgression et tout acte de désobéissance ont reçu une rétribution en accord avec la justice.” — Hébreux 2:2.

6 Oui, un Israélite qui se montrait désobéissant s’exposait à recevoir “une rétribution en accord avec la justice”; toutefois, non pas la justice imparfaite des humains, mais la justice de notre Créateur. Dieu avait prévu diverses peines à l’encontre de ceux qui enfreindraient la Loi, la plus grave étant le ‘retranchement’ ou exécution. Cette dernière peine punissait les transgressions graves telles que l’idolâtrie, l’adultère, l’inceste, la bestialité, l’homosexualité, le sacrifice d’enfants, le meurtre et le mauvais emploi du sang (Lévitique 17:14; 18:6-17, 21-29). En outre, tout Israélite qui, volontairement et sans manifester le moindre repentir, violait une loi divine pouvait être ‘retranché’. (Nombres 4:15, 18; 15:30, 31.) Les effets de la justice divine ainsi appliquée pouvaient fort bien être ressentis par les descendants du pécheur.

7. Quelles sont quelques-unes des conséquences qu’avait autrefois l’exécution de la justice chez le peuple de Dieu?

7 Ces peines montraient combien il était grave d’enfreindre la loi divine. Par exemple, un Israélite dont le fils devenait ivrogne ou glouton devait amener le coupable devant des juges, qui étaient des hommes mûrs. Si ces juges découvraient que l’individu pratiquait le mal de façon délibérée et se montrait impénitent, il fallait que les parents prennent part à l’exécution de la justice (Deutéronome 21:18-21). Ceux d’entre nous qui ont des enfants imaginent que ce ne devait pas être là chose facile. Dieu, quant à lui, savait que c’était nécessaire pour que la méchanceté ne se répande pas parmi ses véritables adorateurs (Ézéchiel 33:17-19). Cette disposition avait été prise par Celui dont on pouvait dire: “Toutes ses voies sont justice. Dieu de fidélité, chez qui il n’y a pas d’injustice; il est juste et droit.” — Deutéronome 32:4.

8. En quoi la justice a-​t-​elle caractérisé les manières d’agir de Dieu à l’égard de la congrégation chrétienne?

8 Des siècles plus tard, Dieu a rejeté la nation d’Israël et a choisi la congrégation chrétienne. Cependant, Dieu n’avait pas changé. Il était toujours attaché à la justice et pouvait être qualifié de “feu consumant”. (Hébreux 12:29; Luc 18:7, 8.) Il a donc maintenu une disposition permettant d’insuffler une crainte pieuse dans la congrégation tout entière, cela en rejetant les délinquants. Les chrétiens qui commettaient le mal sans en éprouver de repentir devaient être exclus.

9. Qu’est-​ce que l’exclusion, et quel est son rôle?

9 Qu’est-​ce au juste que l’exclusion? Nous en avons une illustration dans la façon dont, au Ier siècle, une question a été réglée. Un chrétien de Corinthe se livrait à l’impureté sexuelle avec la femme de son père et n’en éprouvait pas de repentir; Paul a donc ordonné qu’il soit exclu de la congrégation. Cela était nécessaire pour protéger la pureté du peuple de Dieu, car “un peu de levain fait fermenter toute la masse”. En l’excluant, on empêcherait que sa méchanceté déshonore Dieu et Son peuple. En outre, la sévère discipline que constituait l’exclusion pouvait le ramener à la raison et insuffler en lui, ainsi que dans la congrégation, la crainte due à Dieu. — 1 Corinthiens 5:1-13; voir Deutéronome 17:2, 12, 13.

10. Que doivent faire les serviteurs de Dieu lorsque quelqu’un est exclu?

10 Selon le commandement divin, si quelqu’un qui a commis le mal est exclu, les chrétiens doivent “cesser de [le] fréquenter (...) ne pas même manger avec un tel hommea”. Il est donc ‘retranché’, c’est-à-dire qu’il est privé de relations fraternelles et ne participe plus à aucune activité récréative avec ceux qui sont fidèles, qui respectent la loi de Dieu et veulent marcher en accord avec elle. Il se peut que certains de ces fidèles, tout en ne demeurant pas sous le même toit que l’exclu, fassent partie de sa famille. Il se peut aussi que cela soit dur pour ces personnes de respecter le commandement divin, comme il n’était pas facile à des Hébreux vivant sous la Loi mosaïque de prendre part à l’exécution de leur fils méchant. Quoi qu’il en soit, le commandement de Dieu est clair; nous pouvons donc être sûrs que l’exclusion est une mesure juste. — 1 Corinthiens 5:1, 6-8, 11; Tite 3:10, 11; 2 Jean 9-11; voir La Tour de Garde du 15 décembre 1981, pages 25 à 30; du 15 avril 1988, pages 28 à 31.

11. Comment divers aspects de la personnalité de Dieu se manifestent-​ils dans le contexte de l’exclusion?

11 Toutefois, souvenons-​nous que Dieu n’est pas seulement juste; il est aussi “abondant en bonté de cœur, pardonnant la faute et la transgression”. (Nombres 14:18.) Il ressort clairement de sa Parole qu’un exclu peut se repentir et rechercher le pardon divin. Que se passe-​t-​il alors? Des surveillants expérimentés peuvent le rencontrer afin de déterminer, grâce à l’aide de la prière et en agissant avec prudence, s’il démontre qu’il se repent de la faute qui lui a valu l’exclusion (voir Actes 26:20). S’il en est ainsi, il peut être réintégré dans la congrégation, comme ce fut le cas pour l’homme auquel le passage de 2 Corinthiens 2:6-11 fait allusion. Cependant, certains exclus ne sont plus en contact avec l’organisation de Dieu depuis des années; y a-​t-​il donc quelque chose que l’on puisse faire pour les aider à trouver le chemin du retour?

La justice équilibrée par la miséricorde

12, 13. Pourquoi, pour imiter Dieu, devons-​nous faire plus que refléter sa justice?

12 Jusqu’à présent, nous avons surtout abordé un aspect des qualités de Jéhovah exposées en Exode 34:6, 7. Ces versets, cependant, ne se limitent pas à la justice de Dieu, et ceux qui veulent imiter leur Créateur n’ont pas pour unique souci de faire respecter la justice. Celui qui voudrait faire une reproduction du temple construit par Salomon ne porterait-​il son attention que sur une colonne (1 Rois 7:15-22)? Non, autrement il aurait du mal à se faire une idée équilibrée de la nature et du rôle du temple. Pareillement, si nous désirons imiter Dieu, nous devons le faire en considérant d’autres de ses manières d’agir et qualités, sachant, par exemple, qu’il est “clément et miséricordieux, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité, conservant bonté de cœur à des milliers, pardonnant la faute”.

13 Comme on le constate dans la façon dont il a agi envers Israël, la miséricorde et le désir de pardonner sont des qualités fondamentales de Dieu. Le Dieu de justice n’a pas exempté ses serviteurs du châtiment que leur ont valu leurs fautes répétées; il a cependant fait preuve à leur égard d’une grande miséricorde et il a su leur pardonner. “Il a fait connaître ses voies à Moïse, ses manières d’agir aux fils d’Israël. Jéhovah est clément et miséricordieux, lent à la colère et abondant en bonté de cœur. Il ne fera pas de reproches à jamais, et il ne gardera pas de ressentiment pour des temps indéfinis.” (Psaumes 103:7-9; 106:43-46). Les actions que Dieu a accomplies au cours des siècles confirment ces paroles. — Psaumes 86:15; 145:8, 9; Michée 7:18, 19.

14. Comment Jésus a-​t-​il montré qu’il imitait la miséricorde de Dieu?

14 Puisque Jésus Christ “est le reflet de la gloire [de Dieu] et la représentation exacte de son être même”, on s’attend à ce qu’il soit lui aussi miséricordieux et désireux de pardonner (Hébreux 1:3). La façon dont il s’est conduit envers autrui montre que c’est le cas (Matthieu 20:30-34). Comme l’indique Luc chapitre 15, en paroles également il a accordé une large place à la miséricorde. Les trois illustrations que l’on peut y lire prouvent que Jésus imitait Jéhovah et elles nous fournissent des leçons de la plus haute importance.

Il se souciait de ce qui était perdu

15, 16. Qu’est-​ce qui a incité Jésus à prononcer les illustrations consignées en Luc chapitre 15?

15 Ces illustrations témoignent de l’intérêt plein de miséricorde que Dieu éprouve pour les pécheurs et elles constituent autant de récits harmonieux qui nous montrent comment nous pouvons imiter cette qualité. Voyons le contexte de ces illustrations: “Or tous les collecteurs d’impôts et les pécheurs s’approchaient de [Jésus] pour l’entendre. Et les Pharisiens et les scribes murmuraient, disant: ‘Cet homme fait bon accueil à des pécheurs et il mange avec eux.’” — Luc 15:1, 2.

16 Toutes les personnes concernées étaient Juives. Les Pharisiens et les scribes se flattaient d’adhérer de façon rigoureuse à la Loi mosaïque; leur justice était toute légaliste. Dieu, cependant, ne voyait pas d’un bon œil que des humains se déclarent justes (Luc 16:15). Il semble que les collecteurs d’impôts dont il était question aient été des Juifs chargés de percevoir l’impôt pour Rome. Les collecteurs d’impôts étaient méprisés parce que beaucoup d’entre eux exigeaient des sommes excessives de leurs compatriotes (Luc 19:2, 8). Ils étaient classés parmi les “pécheurs”, au rang desquels figuraient toutes sortes de personnes immorales, dont les prostituées (Luc 5:27-32; Matthieu 21:32). Mais voici ce que Jésus a répondu aux protestations des chefs religieux:

17. Quelle est la première illustration énoncée par Jésus en Luc chapitre 15?

17 “Quel homme d’entre vous, ayant cent brebis, s’il en perd une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve? Et quand il l’a retrouvée, il la met sur ses épaules et il se réjouit. Et quand il revient chez lui, il convoque ses amis et ses voisins, et leur dit: ‘Réjouissez-​vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.’ C’est ainsi, je vous le dis, qu’il y aura plus de joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.” Les chefs religieux pouvaient comprendre l’image, car brebis et bergers étaient pour eux chose courante. Le berger consciencieux laissait 99 brebis paître dans le lieu habituel de leur pacage pour aller chercher celle qui s’était égarée. Persévérant jusqu’à ce qu’il la trouve, il portait tendrement la brebis effarouchée, la ramenant dans le troupeau. — Luc 15:4-7.

18. Qu’est-​ce qui, dans la deuxième illustration de Jésus rapportée en Luc chapitre 15, a suscité de la joie?

18 Jésus a ajouté une deuxième illustration: “Ou bien quelle est la femme qui, ayant dix drachmes, si elle perd une drachme, n’allume une lampe, ne balaie sa maison et ne cherche avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve? Et quand elle l’a retrouvée, elle convoque ses amies et ses voisines, et dit: ‘Réjouissez-​vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue.’ C’est ainsi, je vous le dis, qu’il y a de la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.” (Luc 15:8-10). La drachme représentait presque le salaire d’une journée de travail pour un ouvrier. Peut-être cette pièce était-​elle un bien de famille; à moins qu’elle n’ait été montée en bijou. Une fois la pièce perdue, la femme n’a eu de cesse qu’elle ne l’ait retrouvée, après quoi elle et ses amies se sont réjouies. Que nous apprend cette histoire sur Dieu?

Le ciel se réjouit, mais de quoi?

19, 20. Sur quoi les deux premières illustrations de Jésus consignées en Luc chapitre 15 portaient-​elles d’abord, et quelle idée principale contenaient-​elles?

19 Par ces deux illustrations, Jésus répondait aux accusations portées contre lui. En effet, quelques mois auparavant, il avait dit qu’il était l’“excellent berger” qui devait donner son âme pour ses brebis (Jean 10:11-15). Néanmoins, ces illustrations n’avaient pas en premier lieu Jésus pour objet. Les leçons dont les scribes et les Pharisiens avaient besoin portaient sur la pensée et les voies de Dieu. Ainsi, Jésus disait qu’il y a de la joie dans le ciel lorsqu’un pécheur se repent. Ces chefs religieux prétendaient servir Jéhovah, mais ils ne l’imitaient pas. Par ses actes de miséricorde, Jésus, quant à lui, reflétait la volonté de son Père. — Luc 18:10-14; Jean 8:28, 29; 12:47-50; 14:7-11.

20 Si une brebis retrouvée sur cent avait de quoi rendre joyeux, à combien plus forte raison une pièce sur dix. Et nous imaginons aisément l’allégresse de ces femmes une fois la pièce retrouvée. Cette illustration a également le ciel pour cadre: “les anges de Dieu” se réjouissent avec Jéhovah “pour un seul pécheur qui se repent”. Remarquez cette dernière expression “se repent”. Les deux illustrations ont bien trait à des pécheurs qui se repentent. En outre, toutes deux montrent qu’il convient de se réjouir lorsque quelqu’un se repent.

21. Quelle leçon devrions-​nous tirer des illustrations de Jésus rapportées en Luc chapitre 15?

21 Ces chefs religieux égarés qui obéissaient à la Loi de manière superficielle, et qui s’en glorifiaient, négligeaient cet aspect de la personnalité de Dieu: qu’il est “clément et miséricordieux, (...) pardonnant la faute et la transgression et le péché”. (Exode 34:6, 7.) S’ils avaient imité Dieu dans ses manières d’agir et sa personnalité, les scribes et les Pharisiens auraient été sensibles à la miséricorde que Jésus témoignait aux pécheurs repentants. Qu’en est-​il de nous? Prenons-​nous cette leçon à cœur et agissons-​nous en conséquence? Voyons, pour cela, la troisième illustration de Jésus.

La repentance et la miséricorde à l’œuvre

22. Racontez brièvement la troisième illustration donnée par Jésus en Luc chapitre 15.

22 Cette illustration a souvent été appelée la parabole du fils prodigue. Pourtant, en la lisant on peut comprendre pourquoi certains voient plutôt en elle l’histoire de l’amour d’un père. On y raconte qu’un fils de famille demande un jour à son père sa part d’héritage (voir Deutéronome 21:17). Ce fils s’en va pour un pays lointain et, se livrant à la débauche, dilapide tous ses biens. Il doit donc se mettre à travailler: il devient gardien de porcs; il en est même réduit à désirer la nourriture de ces animaux. Revenant finalement à la raison, il décide de retourner chez lui; il est même prêt à travailler pour son père comme un de ses hommes à gages. Comme il approche de la maison, son père fait le premier pas en venant l’accueillir, allant jusqu’à organiser une fête. Le frère aîné, qui est resté chez son père à travailler, s’offusque de ce que l’on a fait miséricorde au pécheur. Le père, cependant, explique que chacun devrait se réjouir parce que ce fils qui était mort est maintenant vivant. — Luc 15:11-32.

23. Que nous apprend l’illustration du fils prodigue?

23 Certains parmi les scribes et les Pharisiens ont peut-être pensé que Jésus les comparait au fils aîné, par opposition aux pécheurs représentés par le cadet. Toutefois, ont-​ils saisi le sens profond de l’illustration, et nous, le saisissons-​nous? Ce récit met en lumière un attribut remarquable de notre Père céleste miséricordieux: il est disposé à pardonner au pécheur sincèrement repentant qui a changé de conduite. Ceux qui écoutaient Jésus auraient dû se réjouir de ce que les pécheurs repentants peuvent être rachetés. C’est ainsi que Dieu considère les choses et c’est ainsi qu’il agit; ceux qui l’imitent font pareillement. — Ésaïe 1:16, 17; 55:6, 7.

24, 25. Quelles manières d’agir de Dieu devrions-​nous chercher à imiter?

24 Il est clair que la justice caractérise toutes les voies de Dieu; voilà pourquoi ceux qui veulent l’imiter aiment la justice et la poursuivent. Cependant, Dieu n’obéit pas à une justice abstraite ou rigide. Sa miséricorde et son amour sont grands; ce qu’il montre en étant disposé à pardonner aux pécheurs sincèrement repentants. Par conséquent, il était logique que, parlant du pardon, Paul nous demande d’imiter Dieu: “[Pardonnez-​vous] volontiers les uns aux autres, comme Dieu aussi vous a pardonné volontiers par Christ. Devenez donc des imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés, et continuez à marcher dans l’amour.” — Éphésiens 4:32 à 5:2.

25 Depuis longtemps, les véritables chrétiens s’efforcent d’imiter la justice de Jéhovah, ainsi que sa miséricorde et son désir de pardonner. Mieux nous connaissons notre Dieu, plus il nous est facile de suivre son exemple dans ces domaines. Mais alors, comment pouvons-​nous appliquer ce principe dans le cas d’une personne qui a reçu la discipline sévère qu’elle méritait pour avoir persisté dans une conduite mauvaise? C’est ce que nous allons voir.

[Note]

a “Dans son sens le plus général, l’excommunication est l’acte délibéré par lequel un groupe de personnes refuse à quelqu’un qui était auparavant pleinement accepté comme membre le privilège de le demeurer. (...) À l’époque chrétienne, l’excommunication en est venue à désigner un acte d’exclusion par lequel une communauté religieuse refuse aux contrevenants les sacrements, la participation au culte dans la congrégation, et parfois même tout contact.” — The International Standard Bible Encyclopedia.

Qu’avez-​vous appris?

◻ Comment la justice de Dieu a-​t-​elle été manifestée dans la congrégation d’Israël et dans la congrégation chrétienne?

◻ Pourquoi, outre sa justice, devons-​nous imiter la miséricorde de Dieu?

◻ Qu’est-​ce qui a suscité les trois illustrations consignées en Luc chapitre 15, et quelles leçons devrions-​nous en tirer?

[Illustration, pages 16, 17]

La plaine d’er-Raha face au mont Sinaï (au fond à gauche).

[Crédit photographique]

Pictorial Archive (Near Eastern History) Est.

[Crédit photographique, page 15]

Garo Nalbandian

[Crédit photographique, page 18]

Garo Nalbandian

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