BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w97 15/3 p. 25-28
  • Devriez-vous envoyer vos enfants en pension ?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Devriez-vous envoyer vos enfants en pension ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1997
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Instruction et spiritualité
  • L’influence des autres élèves
  • L’influence des enseignants
  • Liberté de mouvement restreinte
  • Se démarquer des autres
  • La responsabilité des parents
  • Y a-​t-​il d’autres possibilités ?
  • Les problèmes de vos enfants à l’école
    Réveillez-vous ! 1974
  • Que se passe-t-il dans les écoles?
    Réveillez-vous ! 1982
  • Des atouts pour une bonne instruction
    Réveillez-vous ! 1995
  • Un point de vue sage sur les études
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1982
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1997
w97 15/3 p. 25-28

Devriez-​vous envoyer vos enfants en pension ?

SUPPOSEZ que vous viviez dans une petite ville d’un pays en développement. Vos enfants sont pour l’instant à l’école primaire, mais, vers 12 ans, ils devront entrer en secondaire. Or, dans votre région, les écoles secondaires sont surpeuplées, mal équipées et le personnel enseignant y est en nombre insuffisant ou peu qualifié. De surcroît, il arrive que des grèves ferment les portes des établissements pendant des semaines, voire des mois.

Quelqu’un vous tend une jolie brochure en papier glacé où est présenté un internat d’une grande ville. Vous y voyez des élèves heureux et élégants qui étudient dans des salles de classe, des laboratoires et des bibliothèques bien équipés. Ils travaillent sur des ordinateurs et se reposent dans des dortoirs propres et accueillants. Vous lisez ensuite que l’un des objectifs de cet établissement est d’aider l’élève à “ parvenir au plus haut niveau scolaire qu’il lui soit possible d’atteindre ”. Vous relevez cette phrase : “ On attend de chaque élève qu’il observe un code de conduite digne de toute famille qui attache de l’importance à la courtoisie, à la politesse, au respect des parents et des anciens, à l’entraide, à la tolérance, à la bonté, à l’honnêteté et à l’intégrité. ”

Sur une photo, un jeune homme souriant déclare : “ Mes parents m’ont offert la chance de ma vie en m’inscrivant dans la meilleure école qui soit. ” Une jeune fille dit : “ L’école stimule et incite à travailler. Ici, on apprend naturellement. ” Seriez-​vous tenté d’envoyer votre fils ou votre fille dans un internat de ce genre ?

Instruction et spiritualité

Tous les parents attentionnés veulent donner à leurs enfants un bon départ dans la vie, et pour cela il est important de recevoir une instruction solide et équilibrée. En général, l’instruction permet de trouver du travail et aide les jeunes à devenir des adultes capables de subvenir à leurs besoins et à ceux d’une famille.

‘ Si un internat propose une bonne instruction assortie d’une certaine direction morale, pourquoi ne pas en profiter ? ’ vous demandez-​vous peut-être. Pour répondre à cette question, les parents feront bien de considérer dans la prière un facteur d’une importance capitale : la spiritualité de leurs enfants. Jésus Christ a un jour posé cette question : “ Quel profit, en effet, y a-​t-​il pour un homme à gagner le monde entier et à le payer de son âme ? ” (Marc 8:36). Aucun, cela va sans dire ! Voilà pourquoi, avant de prendre une décision, les parents chrétiens devraient réfléchir aux conséquences que l’internat pourrait avoir sur les perspectives de vie éternelle de leurs enfants.

L’influence des autres élèves

Certains internats peuvent dispenser un enseignement de très haut niveau. Mais qu’en est-​il du niveau moral des élèves ou peut-être même du personnel ? À propos du genre de personnes qui caractériseraient les “ derniers jours ”, l’apôtre Paul a écrit : “ Dans les derniers jours des temps critiques, difficiles à supporter, seront là. Car les hommes seront amis d’eux-​mêmes, amis de l’argent, arrogants, orgueilleux, blasphémateurs, désobéissants à l’égard de leurs parents, ingrats, sans fidélité, sans affection naturelle, sans esprit d’entente, calomniateurs, sans maîtrise de soi, cruels, sans amour du bien, traîtres, entêtés, gonflés d’orgueil, amis des plaisirs plutôt qu’amis de Dieu, ayant une forme d’attachement à Dieu, mais trahissant sa puissance ; et de ceux-là détourne-​toi. ” — 2 Timothée 3:1-5.

Face à ce déclin moral et spirituel mondial, les Témoins de Jéhovah doivent lutter pour vivre selon les principes bibliques. Les élèves qui rentrent chez eux tous les jours constatent que la fréquentation, même limitée, de leurs camarades de classe peut nuire considérablement à leur spiritualité. Même avec le soutien, les conseils et les encouragements journaliers de leurs parents, résister à cette influence peut se révéler un combat pour les jeunes Témoins.

Que dire alors des enfants qui sont envoyés en pension, loin de chez eux ? Ils sont isolés, privés du soutien spirituel continu que des parents attentionnés peuvent leur apporter. Comme ils vivent 24 heures sur 24 avec leurs camarades de classe, leur jeune esprit et leur jeune cœur subissent une influence probablement plus forte que celle rencontrée par les externes. Un jeune chrétien a affirmé : “ Sur le plan moral, un interne est en danger du matin au soir. ”

L’apôtre Paul a écrit : “ Ne vous égarez pas. Les mauvaises compagnies ruinent les habitudes utiles. ” (1 Corinthiens 15:33). Les parents chrétiens ne devraient pas s’égarer en s’imaginant que leurs enfants ne subiront aucun dommage spirituel en étant constamment en compagnie de ceux qui ne servent pas Dieu. Avec le temps, des enfants attachés à Dieu peuvent devenir insensibles aux valeurs chrétiennes et perdre tout intérêt pour les choses spirituelles. Parfois, les parents ne s’en rendent compte qu’une fois l’enfant sorti de l’internat. Il est alors souvent trop tard pour redresser les choses.

L’expérience vécue par Clément est classique. Laissons-​le raconter : “ Avant de partir en pension, j’aimais la vérité et j’allais en prédication avec les frères. J’appréciais tout particulièrement l’étude biblique en famille et l’étude de livre de la congrégation. J’ai pourtant complètement abandonné la vérité quand je me suis retrouvé en internat, à l’âge de 14 ans. Durant les cinq années que j’y ai passées, je n’ai pas assisté à une seule réunion. J’y ai eu de mauvaises fréquentations et j’ai fini par goûter à la drogue, au tabac et à l’alcool. ”

L’influence des enseignants

Tout établissement scolaire peut avoir en son sein des enseignants moralement corrompus qui abusent de leur autorité, sont cruels et durs ou agressent sexuellement leurs élèves. En internat, ce genre de comportement risque plus qu’ailleurs de ne pas être dévoilé.

Cependant, la plupart des enseignants s’efforcent sincèrement de dispenser aux élèves une instruction visant à faire d’eux des membres productifs de la société, capables de s’intégrer dans le monde qui les entoure, de s’y adapter. Mais cela aussi peut poser problème aux jeunes Témoins. Les valeurs du monde, en effet, ne correspondent pas toujours aux principes chrétiens. D’un côté les enseignants encouragent les élèves à s’intégrer dans le monde, mais de l’autre Jésus a dit que ses disciples ne feraient “ pas partie du monde ”. — Jean 17:16.

Il arrive que l’obéissance d’un enfant aux principes bibliques lui crée un problème. S’il est scolarisé sur place et qu’il rentre à la maison, il peut en parler à ses parents, qui seront alors en mesure de le conseiller et, le cas échéant, de discuter avec le professeur. Bien souvent, problèmes et malentendus sont ainsi rapidement dissipés.

En internat, c’est une autre affaire. Les élèves sont sous l’autorité permanente des professeurs. S’ils respectent les principes chrétiens, ils doivent le faire sans le soutien journalier de leurs parents. Ces conditions n’empêchent pas certains jeunes de rester fidèles à Dieu, mais ce n’est malheureusement pas le cas de la majorité. Un enfant se plie très facilement à la volonté d’un enseignant.

Liberté de mouvement restreinte

Contrairement à l’université où les étudiants peuvent généralement aller et venir à souhait, les pensions limitent les sorties des élèves. De nombreux établissements ne les autorisent à sortir que le dimanche, et d’autres pas du tout. Eru, une interne de 11 ans, en témoigne : “ À l’école nous n’avons pas le droit de sortir pour aller aux réunions, et encore moins pour aller prêcher. À l’intérieur de l’école, il y a des services religieux, mais uniquement pour les catholiques et les musulmans. Chaque élève doit choisir l’une ou l’autre de ces religions, ou bien subir la violente opposition des élèves et celle des professeurs. Et puis, chanter l’hymne national et les chants religieux est obligatoire. ”

Lorsque des parents inscrivent leurs enfants dans une école de ce genre, quel message leur transmettent-​ils en fait ? Celui-ci peut-être : l’instruction est plus importante que l’assistance au culte et la participation à la prédication, voire que la fidélité à Dieu. — Matthieu 24:14 ; 28:19, 20 ; 2 Corinthiens 6:14-18 ; Hébreux 10:24, 25.

Parfois les jeunes Témoins qui sont dans le même internat essaient d’étudier la Bible ensemble, mais c’est loin d’être facile. Blessing, 16 ans, nous explique sa situation : “ Tous les jours, ceux qui se disent chrétiens se réunissent pour prier. Nous, les Témoins, insistons à chaque fois pour qu’ils nous laissent étudier ensemble, mais les élèves des classes supérieures répondent alors que notre religion n’est pas reconnue et essaient de nous obliger à prier avec eux. Si nous refusons, ils nous malmènent. S’adresser aux professeurs ne fait qu’envenimer les choses, car ils nous traitent de tous les noms et poussent les élèves à nous maltraiter. ”

Se démarquer des autres

Pour des internes, être notoirement connus comme Témoins de Jéhovah peut avoir des effets bénéfiques. Il est possible qu’on les dispense des activités religieuses obligatoires contraires à leur foi. De plus, leurs camarades de classe ne les incluront peut-être pas dans leurs activités et conversations malsaines. Cela offrira aussi sans doute aux jeunes Témoins des occasions de donner le témoignage à leurs camarades de classe et aux professeurs. Enfin, on accuse moins facilement ceux qui suivent les principes bibliques d’avoir fait des choses graves, et parfois ils gagnent le respect des enseignants et des élèves.

Malheureusement, ce n’est pas toujours ainsi que les choses se passent. En se démarquant des autres, un jeune chrétien peut s’attirer persécution et moqueries de la part des élèves comme des professeurs. Yinka, un jeune chrétien de 15 ans qui est en internat, dit : “ À l’école, être connu comme Témoin de Jéhovah fait de vous une cible. Comme on connaît votre position morale et spirituelle, on vous tend des pièges. ”

La responsabilité des parents

Aucun enseignant ni aucun établissement scolaire ne peut assumer la tâche qui consiste à faire de vos enfants des serviteurs de Jéhovah voués. Ce n’est ni leur travail ni leur responsabilité. Ce sont les parents que la Parole de Dieu charge de pourvoir aux besoins spirituels des enfants. L’apôtre Paul a écrit : “ Vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais continuez à les élever dans la discipline et les avertissements de Jéhovah. ” (Éphésiens 6:4). Or, comment des parents peuvent-​ils appliquer ce conseil divin si leurs enfants se trouvent dans un internat où les visites sont peut-être limitées à une ou deux par mois ?

Les situations peuvent varier grandement d’un foyer à l’autre, mais les parents chrétiens s’efforcent d’agir en harmonie avec cette déclaration inspirée : “ Si quelqu’un ne pourvoit pas aux besoins des siens, et surtout de ceux qui sont des membres de sa maisonnée, il a renié la foi et il est pire qu’une personne sans foi. ” — 1 Timothée 5:8.

Y a-​t-​il d’autres possibilités ?

Que peuvent faire des parents à qui ne semble s’offrir que cette alternative : ou l’internat, ou l’établissement scolaire local mal équipé ? Certains parents dans cette situation font prendre à leurs enfants des cours particuliers, afin de compléter l’instruction reçue à l’école voisine. D’autres se réservent du temps pour donner ces cours eux-​mêmes.

Parfois les parents s’épargnent des soucis en pensant longtemps à l’avance au moment où leurs enfants seront en âge d’entrer en secondaire. Par exemple, si vous avez de jeunes enfants ou que vous envisagiez de fonder une famille, pourquoi ne pas vous assurer qu’un établissement secondaire convenable existe près de chez vous ? Dans le cas contraire, peut-être vous sera-​t-​il possible de vous rapprocher d’un tel établissement en déménageant.

Les parents le savent bien : inculquer l’amour de Jéhovah à un enfant requiert du savoir-faire, de la patience et beaucoup de temps. Si la tâche est déjà difficile lorsqu’un enfant vit à la maison, elle l’est à plus forte raison s’il est loin d’eux ! La vie éternelle d’un enfant est en jeu. Les parents doivent donc examiner sérieusement et dans la prière s’il vaut la peine de prendre le risque de confier leur enfant à un internat. Ce serait manquer terriblement de clairvoyance que de sacrifier ses intérêts spirituels au profit d’une instruction en internat. Cela reviendrait à se précipiter dans une maison en flammes pour y sauver un bibelot et finalement périr dans l’incendie.

La Parole de Dieu déclare : “ Il est astucieux celui qui, ayant vu le malheur, s’est alors caché, mais les personnes inexpérimentées ont passé outre et doivent en porter la peine. ” (Proverbes 22:3). Mieux vaut prévenir que guérir. Pensez-​y si vous envisagez d’envoyer votre enfant en pension !

[Encadré, page 28]

CE QUE DE JEUNES TÉMOINS PENSENT DE L’INTERNAT

“ En internat, les Témoins sont coupés de toute compagnie spirituelle. Ils vivent dans un milieu particulièrement hostile où on les incite fortement à faire le mal. ” — Rotimi, qui a été interne entre 11 et 14 ans.

“ Assister aux réunions était extrêmement difficile. Ce n’était possible que le dimanche, et il fallait que je m’éclipse au moment où les autres faisaient la queue pour aller à l’église. J’étais malheureuse, car chez moi j’assistais à toutes les réunions et je prêchais tous les samedis et tous les dimanches. Mon séjour en internat ne m’a rien apporté. J’ai été privée de beaucoup de choses. ” — Esther, qui était régulièrement frappée par les professeurs parce qu’elle n’assistait pas aux offices religieux de l’école.

“ Donner le témoignage à mes camarades n’était pas facile. C’est dur d’être différent. Je voulais faire comme les autres. J’aurais sans doute eu plus de courage si j’avais pu assister aux réunions et prêcher. Mais je ne pouvais le faire que pendant les vacances, c’est-à-dire seulement trois fois par an. Si vous ne mettez pas d’huile dans votre lampe, la lumière faiblit. C’est ce qui s’est passé pour moi à l’école. ” — Lara, pensionnaire de 11 à 16 ans.

“ Depuis que j’ai quitté l’internat, je suis très heureuse de pouvoir assister à toutes les réunions, participer à la prédication et profiter de l’examen du texte du jour avec toute la famille. La scolarisation en internat procure quelques avantages, mais rien n’est plus important pour moi que mes relations avec Jéhovah. ” — Naomi, qui a convaincu son père de la retirer de l’internat.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager