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2 CorinthiensPublications de la Société Watch Tower — Index 1950-1985
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9:7 km 4/78 2, 6; w77 203, 475, 753; g77 8/8 28; qw 7; g75 22/4 4; g74 8/5 28; w73 484, 564; tp73 32; w68 86; w67 91; w66 63; w64 615; g64 22/7 4; w63 733; w62 555; g62 8/10 9; w61 29; w53 55
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Notes d’étude sur 2 Corinthiens chapitre 9La Bible. Traduction du monde nouveau (édition d’étude)
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a décidé dans son cœur : Quand, un peu plus tôt dans cette lettre, Paul a évoqué l’opération de secours en faveur des chrétiens pauvres de Judée, il s’est dit convaincu que les frères et sœurs de Corinthe avaient envie de participer à la collecte (2Co 8:4, 6, 10 ; 9:1, 2). Mais à présent, il fallait que leur bonne volonté et leur zèle se traduisent par des actes (2Co 9:3-5). Paul ne voulait pas faire pression sur eux, car personne ne peut ‘donner avec joie’ sous la contrainte. Il était persuadé que les Corinthiens étaient déjà décidés à donner. Le mot grec traduit par « décidé » dans ce verset signifie « prendre une résolution », « déterminer à l’avance ce que l’on va faire ». Paul souligne ainsi qu’un chrétien authentique donne après avoir réfléchi à l’avance aux besoins de ses frères et sœurs et à la manière dont il peut contribuer à combler ces besoins.
à contrecœur : Ou « à regret ». L’expression grecque traduite ici par « à contrecœur » signifie littéralement « par chagrin (tristesse) ».
sous la contrainte : L’expression grecque traduite ici par « sous la contrainte » signifie « par nécessité » ou « sous la pression ». Une personne ne peut pas être réellement heureuse de donner si on la force à le faire, si elle se sent obligée de donner. Paul indique ainsi que dans l’assemblée chrétienne du 1er siècle, les offrandes devaient être absolument volontaires (cf. Dt 15:10).
car Dieu aime celui qui donne avec joie : Dieu se réjouit beaucoup de voir un chrétien donner avec de bons mobiles pour soutenir le vrai culte ou venir en aide à ses frères et sœurs. C’est le fait même de donner qui rend ce chrétien heureux. Tout au long de l’Histoire, les serviteurs de Jéhovah ont retiré de la joie à donner de leur personne et de leurs ressources pour soutenir le vrai culte. Par exemple, à l’époque de Moïse, les Israélites ont été heureux de soutenir la construction du tabernacle. Ceux ‘qui avaient le cœur généreux’ ont donné volontiers et avec joie leur « contribution pour Jéhovah » : de l’or, de l’argent, du bois, du lin et d’autres choses (Ex 35:4-35 ; 36:4-7). Des siècles plus tard, le roi David ainsi que les princes, les chefs et d’autres encore ont soutenu généreusement par leurs dons le projet de construction du temple de Jéhovah que devait réaliser Salomon, un fils de David (1Ch 29:3-9).
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