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  • LA SOURCE DE LA CONNAISSANCE
  • LE SENS DU MOT
  • LA CONNAISSANCE ASSOCIÉE À LA SAGESSE, À L’INTELLIGENCE, AU DISCERNEMENT ET À LA CAPACITÉ DE RÉFLEXION
  • La sagesse
  • L’intelligence
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  • PRUDENT DANS LA RECHERCHE DE LA CONNAISSANCE
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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 324-327

CONNAISSANCE

Fondamentalement, le savoir acquis grâce à l’expérience personnelle, à l’observation ou à l’étude. La Bible encourage vivement à rechercher et à conserver précieusement la connaissance exacte, à laquelle elle accorde plus de valeur qu’à l’or (Prov. 8:10; 20:15). Jésus mit l’accent sur l’acquisition de la connaissance, et son importance est soulignée à maintes reprises dans les Écritures grecques chrétiennes. — Jean 17:3; Phil. 1:9; II Pierre 3:18.

LA SOURCE DE LA CONNAISSANCE

Jéhovah est en réalité la source principale de la connaissance. De lui vient la vie, évidemment; or celle-ci est indispensable pour parvenir à la connaissance quelle qu’elle soit (Ps. 36:9; Actes 17:25, 28). De plus, comme c’est lui qui a fait toutes choses, les humains ne peuvent acquérir la connaissance que grâce à l’étude de ses œuvres (Rév. 4:11; Ps. 19:1, 2). Dieu a également inspiré la rédaction de sa Parole dans laquelle les hommes peuvent apprendre quels sont ses desseins et sa volonté (II Tim. 3:16, 17). Il est donc au centre de toute connaissance véritable, aussi celui qui la recherche doit-​il vouer à Dieu une crainte respectueuse, qui est le commencement de la connaissance (Prov. 1:7). L’homme qui témoigne à Jéhovah une telle crainte est en mesure d’acquérir la connaissance exacte, alors que celui qui ne tient pas compte de lui est prompt à tirer des conclusions erronées des choses qu’il observe.

La Bible associe souvent la connaissance à Jéhovah; elle parle de lui comme d’un “Dieu de connaissance”, qui est “parfait en connaissance”. — I Sam. 2:3; Job 36:4; 37:14, 16.

Jésus a assigné à son Fils un rôle si important dans la réalisation de ses desseins qu’on peut dire de Jésus: “En lui sont soigneusement cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance.” (Col. 2:3). À moins d’exercer la foi en Jésus Christ en le reconnaissant comme le Fils de Dieu, on ne peut saisir le sens véritable des Écritures ni discerner comment les desseins de Dieu se réalisent conformément à ce qu’il a annoncé.

LE SENS DU MOT

Dans les Écritures hébraïques, plusieurs noms que l’on peut traduire par “connaissance” sont apparentés au verbe yâdhaʽ, qui signifie “connaître en étant informé”, “connaître (par l’observation)”, “savoir comment faire une chose” ou “avoir fait l’expérience”. La nuance exacte, et bien souvent la façon dont chacun de ces noms doit être traduit, est déterminée par le contexte. Par exemple, Dieu dit qu’il ‘connaissait’ Abraham et qu’il était donc sûr que cet homme de foi donnerait de bons commandements à ses fils. Jéhovah n’entendait pas simplement qu’il était au courant de l’existence d’Abraham, mais plutôt qu’il en était venu à bien le connaître parce qu’il avait remarqué l’obéissance du patriarche et l’intérêt qu’il portait au vrai culte depuis de nombreuses années. — Gen. 18:19, MN; Da; Gen. 22:12.

Comme la racine yâdhaʽ, le principal mot hébreu rendu par “connaissance” (daʽath) emporte l’idée fondamentale de connaître certains faits ou d’être informé de quelque chose, mais il signifie parfois plus que cela. Par exemple, Osée 4:1, 6 nous dit qu’à une certaine époque il n’y avait aucune “connaissance de Dieu” en Israël. Cela ne veut pas dire que le peuple ignorait que Jéhovah était Dieu, qu’il avait libéré et conduit les Israélites des siècles auparavant (Osée 8:2). Non, mais en pratiquant le meurtre, le vol et l’adultère, les Israélites montraient qu’ils avaient rejeté la vraie connaissance puisqu’ils n’y conformaient pas leur vie. — Osée 4:2.

Après qu’Adam et Ève eurent mangé du fruit défendu (Gen. 2:17; 3:5, 6), Jéhovah dit à celui qu’il s’était associé dans son œuvre créatrice (Jean 1:1-3): “Voici que l’homme est devenu comme l’un de nous en connaissant le bon et le mauvais.” (Gen. 3:22). Cela ne signifiait vraisemblablement pas qu’Adam et Ève connaissaient désormais ce qui était bon et ce qui était mauvais pour eux, car ils possédaient cette connaissance grâce aux commandements de Dieu, ni qu’ils avaient désormais une meilleure connaissance du bon et du mauvais, car dans ce cas ils se seraient repentis. D’autre part, les propos de Dieu rapportés en Genèse 3:22 ne pouvaient vouloir dire qu’Adam et Ève connaissaient maintenant ce qui est mauvais parce qu’ils en avaient fait l’expérience. En effet, Jéhovah dit qu’il étaient devenus comme lui; or il n’a pas appris ce qu’est le mal en e le pratiquant (Ps. 92:14, 15). Selon toute apparence, Adam et Ève en vinrent à connaître le bon et le mauvais en ce sens que désormais, ils fixaient eux-​mêmes ce qui leur semblait bon et ce qui leur paraissait mauvais. De façon idolâtrique, ils faisaient passer leur jugement avant celui de Dieu, agissant ainsi à leur guise au lieu d’obéir à Jéhovah qui peut, parce qu’il en a le droit, mais aussi parce qu’il a la sagesse nécessaire, décider de ce qui est bon ou mauvais. — Jér. 10:23.

Dans les Écritures grecques chrétiennes, on rencontre deux mots couramment traduits par “connaissance”: gnôsis et epignôsis. Tous deux sont apparentés au verbe ginôskô qui signifie “apprendre à connaître, se rendre compte, reconnaître, comprendre”. La façon donc ce verbe est utilisé dans la Bible indique toutefois qu’il peut sous-entendre l’existence d’excellentes relations entre la personne qui connaît et celle qui est ‘connue’. (I Cor. 8:3; II Tim. 2:19.) Les Écritures grecques chrétiennes présentent la connaissance (gnôsis) sous un jour très favorable. Cependant, il ne faut pas chercher à connaître tout ce que les hommes appellent “connaissance”, car bien des philosophies et des théories sont ‘appelées faussement “la connaissance”’. (I Tim. 6:20.) L’Écriture nous encourage à rechercher la connaissance relative à Dieu et à ses desseins (II Pierre 1:5). Cela ne signifie pas seulement apprendre des faits, que beaucoup d’athées peuvent connaître eux-​même, mais aussi s’attacher personnellement à Dieu et à Christ (Jean 17:3; 6:68, 69). Alors que la seule connaissance de savoir seulement) peut inciter quelqu’un à se croire supérieur aux autres (I Cor. 8:1), la connaissance qui conduit à la vie éternelle sous-entend, elle, l’amour de Christ qui “surpasse la connaissance” seule, la tempère et la dirige. — Éph. 3:19.

Le contexte permet souvent de comprendre qu’epignôsis, forme accentuée de gnôsis (epi signifiant “sur, en plus”), désigne une connaissance exacte ou complète. Ainsi, Paul parle de certains qui apprenaient (emmagasinaient de la connaissance) “sans jamais être capables de parvenir à une connaissance exacte”. (II Tim. 3:6, 7.) Il prie aussi pour que les membres de la congrégation de Colosses, qui possédaient de toute évidence une certaine connaissance de la volonté divine puisqu’ils étaient devenus chrétiens, soient “remplis de la connaissance exacte de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle”. (Col. 1:9.) Tous les chrétiens doivent rechercher cette connaissance exacte (Éph. 1:15-17; Phil. 1:9; I Tim. 2:3, 4), car elle est indispensable pour revêtir la “personnalité nouvelle” et pour obtenir la paix. — Col. 3:10; II Pierre 1:2.

LA CONNAISSANCE ASSOCIÉE À LA SAGESSE, À L’INTELLIGENCE, AU DISCERNEMENT ET À LA CAPACITÉ DE RÉFLEXION

Dans la Bible, la connaissance est souvent associée à d’autres qualités, telles que la sagesse, l’intelligence, le discernement et la capacité de réflexion (Prov. 2:1-6, 10, 11). On comprendra mieux certains textes de l’Écriture si on connaît la différence essentielle entre ces termes. Il faut toutefois savoir que les termes originaux ne peuvent être traduits systématiquement et invariablement par les mêmes mots français. On peut néanmoins remarquer certaines différences fondamentales quand on considère les références bibliques à la connaissance, à la sagesse, à l’intelligence, au discernement et à la capacité de réflexion.

La sagesse

La sagesse est la capacité d’utiliser, de mettre en œuvre ou d’appliquer convenablement ce qu’on apprend. Quelqu’un peut posséder une grande connaissance, mais ne pas savoir l’utiliser par manque de sagesse. Jésus associa la sagesse aux œuvres en disant: “La sagesse est apparue juste de par ses œuvres.” (Mat. 11:19). Salomon demanda et reçut de Dieu non pas seulement la connaissance, mais également la sagesse (II Chron. 1:10; I Rois 4:29-34). Quand il dut juger l’affaire opposant deux femmes qui réclamaient le même enfant, Salomon connaissant l’attachement qu’une mère voue à son enfant. Mais, en plus il utilisa cette connaissance avec sagesse pour régler le différend (I Rois 3:16-28). “La sagesse est la chose principale”, car sans elle la connaissance n’a que peu de valeur (Prov. 4:7; 15:2). Jéhovah, qui est plein de sagesse, donne et la connaissance et la sagesse. — Rom. 11:33; Jacq 1:5.

L’intelligence

C’est la capacité de discerner le rapport entre les divers aspects ou éléments d’une chose, de voir une question dans son ensemble plutôt que des faits isolés seulement. La racine verbale hébraïque, qui emporte l’idée de “séparer” ou de “distinguer”, est souvent traduite par “comprendre” ou “discerner”. Elle est synonyme du mot grec suniêmi. Ainsi, en Actes 28:26 (où il cite Ésaïe 6:9, 10), Paul pouvait dire que les Juifs entendaient et ne comprenaient pas, ou ne faisaient pas le rapprochement (par la pensée). Ils ne saisissaient pas le rapport entre les pensées ou les idées exprimées de manière à ce que cela signifie quelque chose pour eux. Quand Proverbes 9:10 dit: “La connaissance du Très-Saint, voilà ce qu’est l’intelligence”, cela signifie que pour vraiment comprendre une chose il faut apprécier la relation de cette chose avec Dieu et ses desseins. “Pour l’intelligent la connaissance est chose aisée” parce qu’il est capable, grâce à l’intelligence, de faire le rapport entre la connaissance nouvellement acquise et ce qu’il sait déjà (Prov. 14:6). La connaissance et l’intelligence étant donc liées, il faut rechercher l’une et l’autre. — Prov. 2:5; 18:15.

Le discernement

Un mot hébreu rendu fréquemment par “discernement” est apparenté à celui qui est traduit par “intelligence”. Les deux se retrouvent en Proverbes 2:3 qui est traduit ainsi dans la Bible de la Jewish Publication Society: “Si tu appelle l’intelligence, et si tu élèves la voix pour le discernement.” Comme l’intelligence, le discernement sous-entend voir ou reconnaître certaines choses, mais l’accent est mis sur la nécessité de distinguer les divers éléments d’un tout, de peser chacun d’eux et de l’apprécier à la lumière des autres. Celui qui associe la connaissance et le discernement maîtrise ses paroles et est calme d’esprit (Prov. 17:27). L’homme qui s’oppose à Jéhovah montre qu’il manque de discernement (Prov. 21:30). Par l’entremise de son Fils, Dieu donne du discernement (ou de l’intelligence). — II Tim. 2:1, 7, MN, Os.

La capacité de réflexion

La connaissance est également liée à la “capacité de réflexion”. Le mot hébreu traduit ainsi est utilisé dans un sens défavorable (idées, projets, stratagèmes mauvais) ou favorable (sagacité). quelqu’un peut donc diriger son esprit ou ses pensées vers un but louable et droit, mais aussi à des fins blâmables. En prêtant attention aux manières d’agir de Jéhovah et en inclinant l’oreille vers tous les aspects de sa volonté et de ses desseins, on sauvegardera sa propre capacité de réflexion en l’orientant dans une bonne direction (Prov. 5:1, 2). Celui qui fait bon usage de sa capacité de réflexion, en conformité avec la sagesse et la connaissance venant de Dieu, évitera les pièges qui résultent des tentations immorales. — Prov. 2:10-12.

PRUDENT DANS LA RECHERCHE DE LA CONNAISSANCE

Salomon semble parler de la connaissance de façon négative quand il dit: “Car dans l’abondance de sagesse il y a abondance de déplaisir, si bien que celui qui accroît la connaissance accroît la douleur.” (Eccl. 1:18). Cela paraît contraire à ce que la Bible dit généralement sur la connaissance. Toutefois, Salomon veut peut-être souligner ici la vanité des efforts humains quand ils n’ont pas pour but l’obéissance aux commandements divins (Eccl. 1:13, 14). Un homme peut acquérir de la connaissance et de la sagesse dans de nombreux domaines, et même en étudier un tout particulièrement. Une telle connaissance et une telle sagesse sont de bonnes choses en elles-​mêmes, même si elles ne concernent pas directement les desseins révélés de Dieu. Cependant, cet homme pourra, du fait de sa connaissance et de sa sagesse accrues, constater plus que jamais combien il est limité dans l’utilisation de celles-ci, d’une part parce que sa vie est bien courte et, d’autre part, à cause des problèmes et des conditions mauvaises qu’il rencontre dans la Société humaine imparfaite. Cela est affligeant et engendre un sentiment de frustration extrêmement pénible (comparez avec Romains 8:20-22; Ecclésiaste 12:13, 14). Dans le même sens, à moins qu’elle n’ait un rapport avec l’obéissance aux commandement divins et qu’elle soit utilisée à cette fin, la connaissance obtenue par la ‘fréquentation de beaucoup de livres est fatigante pour la chair’. — Eccl. 12:12.

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