-
Un jugement sans miséricordeLa Tour de Garde 1966 | 15 mars
-
-
donner des avis et des conseils fondés sur le mouvement des corps célestes. Des centaines de prétendus chrétiens comptent ainsi sur les démons plutôt que de s’appuyer sur la Parole de Dieu qui condamne cette pratique. Cette mauvaise direction est toujours donnée par la même fausse religion héritée de Babylone, et cette façon de faire est approuvée, non seulement par les religions païennes, mais encore par le clergé même de la chrétienté, lequel observe, en outre, maintes autres pratiques babyloniennes. Par conséquent, le jugement de Jéhovah contre Babylone la Grande des temps modernes sera sans miséricorde. Si le lecteur a comparé le récit consigné dans Ésaïe 47 et Révélation 18, et qu’il désire recevoir la faveur ou la miséricorde du Juge suprême, qu’il abandonne sans tarder cette fausse religion, qu’il renonce à demander conseil à l’ennemi de Dieu, Satan le Diable, et à son organisation démoniaque, qu’il recherche la miséricorde en apprenant à connaître davantage le Dieu de miséricorde, tel que sa Parole le révèle, et qu’il le serve. En agissant ainsi, il échappera au feu destructeur qui consumera la Babylone moderne. — Rév. 17:16-18 ; És. 8:19, 20 ; Rév. 22:15.
-
-
Questions de lecteursLa Tour de Garde 1966 | 15 mars
-
-
Questions de lecteurs
• Est-il bien pour les chrétiens de se faire incinérer ?
Chez les anciens Hébreux, il semble qu’on avait coutume de déposer les morts dans la terre ou dans des tombes (Gen. 50:13 ; Juges 8:32 ; I Rois 11:43). Mais en différentes occasions, et pour diverses raisons, on les brûlait ou les incinérait. Les hommes de Jabès en Galaad emportèrent les cadavres de Saül et de ses fils, du fidèle Jonathan y compris, à “Jabès, où ils les brûlèrent ; ils prirent leurs os, et les enterrèrent”. (I Sam. 31:12, 13.) David les loua pour cette action (II Sam. 2:4-7). Ainsi, bien que la crémation ne soit pas une coutume actuellement observée par la généralité des Juifs, pour des raisons morales ou personnelles, “tout le monde s’accorde à reconnaître qu’on ne trouve pas dans la Bible de loi formelle exigeant l’inhumation du corps humain”. — Encyclopédie juive (angl.), tome IV, p. 343.
Il est évident que les premiers chrétiens, dont un grand nombre étaient Juifs de naissance, observaient la coutume juive d’enterrer les morts. Mais puisque la Bible n’impose pas l’inhumation, ils ne s’inquiétaient pas outre mesure d’observer une coutume particulière quelconque. Toutefois, avec le temps, des pratiques et des superstitions païennes commencèrent à s’introduire dans les croyances chrétiennes. L’Encyclopédie catholique (angl.), sous le titre “Crémation”, fait remarquer que les “Grecs et les Romains changeaient de coutume suivant leurs conceptions de l’au-delà”. Les persécuteurs païens comprenaient mal la foi chrétienne, et ils croyaient que la résurrection chrétienne dépendait de la préservation du corps. L’ouvrage cité ci-dessus dit encore : “Pour détruire la foi en la résurrection du corps, les païens jetaient souvent dans les flammes les cadavres des chrétiens martyrs, s’imaginant ainsi naïvement qu’ils rendaient impossible la résurrection du corps.” — Tome IV, p. 481.
Bien entendu, le vrai chrétien n’a pas d’idée fausse en ce qui concerne le corps mort par rapport à la résurrection. Parlant de ceux qui gouverneront avec le Christ dans le ciel, la Bible affirme clairement : “La chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu.” (I Cor. 15:50). En conséquence, Dieu donnera des corps appropriés à ceux qui seront ressuscités des morts pour la vie sur la terre. Que le corps retourne aux éléments en se putréfiant dans la terre ou qu’il soit brûlé et réduit en cendres, n’influe en aucune façon sur le pouvoir de Dieu de ressusciter l’individu, si tel est le dessein divin.
-