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SouverainetéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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que le Diable est menteur. Grâce à lui, la question de savoir si un homme resterait fidèle à Dieu en dépit de toutes les épreuves possibles est une affaire classée. Par suite, le Dieu Souverain a chargé Jésus de réaliser tous ses desseins, d’éliminer de l’univers la méchanceté et son Auteur, le Diable. Jésus exercera bel et bien ce pouvoir, de sorte qu’à la mention de son nom ‘pliera tout genou et que toute langue reconnaîtra ouvertement que Jésus Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père’. — Phil. 2:5-11; Héb. 2:14; I Jean 3:8.
Dans le cadre de l’autorité qui lui a été conférée, le Fils règne au nom de son Père. Il finira par ‘réduire à néant’ tout gouvernement, et toute autorité et puissance qui s’opposent à la souveraineté de Jéhovah. Selon l’apôtre Paul, il rendra ensuite le plus grand hommage qui soit à la souveraineté de Jéhovah. En effet, “quand toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils aussi se soumettra lui-même à Celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout pour tous”. — I Cor. 15:24-28.
Le livre de la Révélation nous apprend qu’après la fin du règne millénaire du Christ, pendant lequel il rabaissera tout pouvoir qui s’oppose à la souveraineté de Jéhovah, le Diable sera provisoirement relâché. Il tentera de ranimer le débat, mais on ne lui accordera plus beaucoup de temps pour défendre sa cause irrémédiablement perdue. Il sera alors anéanti avec ceux qui le suivront. — Rév. 20:7-10.
D’autres personnes participent à la justification de Dieu
Bien que la fidélité du Christ ait pleinement justifié le Créateur, d’autres personnes ont le privilège de servir Dieu sous ce rapport. Les effets de l’intégrité, que le Christ a gardée jusque dans sa mort sacrificielle, sont clairement exposés par cette déclaration de l’apôtre: “Par suite d’un seul acte de justification, c’est pour des hommes de toutes sortes la déclaration selon laquelle ils sont justes en vue de la vie.” (Rom. 5:18). Le Christ est devenu la “tête” d’un “corps: la congrégation”. (Col. 1:18.) Ceux qui en sont membres meurent intègres comme lui, et il est heureux de faire d’eux ses cohéritiers, de les faire participer à son règne (Luc 22:28-30; Rom. 6:3-5; 8:17; Rév. 20:4, 6). De même, les hommes fidèles de l’Antiquité, qui comptaient sur l’intervention divine, sont restés intègres malgré l’imperfection de leur corps (Héb. 11:13-16). Et quantité d’autres personnes finiront par plier le genou afin de reconnaître de tout cœur, elles aussi, la valeur et la justice de la souveraineté divine, répondant à cet appel prophétique: “Toute chose qui respire — qu’elle loue Jah! Louez Jah!” — Ps. 150:6.
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SpiritismeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SPIRITISME
Croyance ou doctrine selon laquelle les esprits des humains survivent à la mort du corps physique et peuvent communiquer avec les vivants; ce qu’ils feraient notamment par l’intermédiaire d’un médium, personne particulièrement sensible à leur influence. La Bible comme l’histoire profane montrent que le spiritisme existe depuis les temps les plus anciens. La religion de l’Égypte en était imprégnée (És. 19:3). Et la religion de Babylone (centre religieux le plus important de l’Assyrie) était très influencée par le spiritisme. — És. 47:12, 13.
Le terme traduit par “spiritisme” est pharmakéïa. Vine (dans son Expository Dictionary of New Testament Words, vol. IV, pp. 51, 52) déclare que ce mot, rendu par pharmacie, “signifiait à l’origine emploi de médicaments, drogues, incantations; puis, empoisonnements; ensuite, sorcellerie, Gal. 5:20, R. V. (...), mentionnée comme l’une des ‘œuvres de la chair’. Voir aussi Rév. 9:21; 18:23. Dans la Sept[ante], Ex. 7:11, 22; 8:7, 18; És. 47:9, 12. En sorcellerie, l’emploi de drogues, qu’elles soient douces ou puissantes, s’accompagnait généralement d’incantations et faisait appel à des pouvoirs occultes, sans oublier toutes sortes de charmes, d’amulettes, etc., destinés en apparence à détourner l’attention des démons et à mettre le candidat ou patient hors d’atteinte de leurs pouvoirs; mais qui, en fait, avaient pour but de l’impressionner par les ressources et pouvoirs mystérieux du sorcier”.
SON ORIGINE
Une caractéristique importante du spiritisme réside dans la prétention à communiquer avec les morts. Puisque les morts “ne se rendent compte de rien du tout”, toute communication avec ceux-ci est en fait impossible (Eccl. 9:5). La loi de Dieu donnée à Israël interdisait à quiconque d’interroger les morts, faisant de la pratique du spiritisme un crime capital (Lév. 19:31; 20:6, 27; Deut. 18:9-12; voir Ésaïe 8:19). Quant aux Écritures grecques chrétiennes, elles déclarent que ceux qui pratiquent le spiritisme “n’hériteront pas le Royaume de Dieu”. (Gal. 5:20, 21; Rév. 21:8.) Il s’ensuit logiquement que toute prétendue communication avec les morts, si tant est qu’il n’y a pas un mensonge délibéré de la part de la personne qui revendique une telle communication, ne peut avoir qu’une origine maligne, une origine qui est en opposition avec Jéhovah Dieu.
La Bible indique clairement que ce sont des esprits méchants, les démons, qui sont cette origine maligne (voir DÉMON; DÉMON [POSSÉDÉ PAR LE]). Examinons le cas d’une “certaine servante” de la ville de Philippes. Elle procurait un grand gain à ses maîtres en exerçant “l’art de la prédiction”, une des pratiques associées au spiritisme (Deut. 18:11). Le récit dit clairement que l’origine de ses prédictions était non pas Dieu, mais un “démon de divination”, un esprit méchant. Voilà pourquoi, quand l’apôtre Paul a chassé l’esprit mauvais, cette fille a perdu ses pouvoirs de prédiction. — Actes 16:16-19.
EN ISRAËL
Bien que Dieu ait donné des lois très strictes à l’encontre du spiritisme, de temps en temps des médiums faisaient leur apparition en Israël. Il s’agissait probablement d’étrangers qui venaient dans le pays ou de ceux qui avaient échappé à la destruction infligée par les Israélites. Le roi Saül les ôta du pays, mais il est clair que vers la fin de son règne des médiums recommencèrent à s’adonner à leur pratique. Saül montra combien il s’était éloigné de Dieu quand il alla consulter à En-Dor une femme, “maîtresse dans l’art des médiums”. — I Sam. 28:3, 7-10.
SAÜL CONSULTE UN MÉDIUM
L’esprit de Jéhovah lui avait été retiré depuis un certain temps lorsque Saül alla trouver le médium. De fait, Dieu ne répondait plus à ses questions, ni par des rêves, ni par l’Urim (dont se servait le grand prêtre), ni par l’intermédiaire des prophètes (I Sam. 28:6). Dieu ne voulait plus avoir de relations avec lui; et Samuel, le prophète de Dieu, n’avait plus vu Saül depuis longtemps,
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