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Votre soutien est-il précieux?La Tour de Garde 1979 | 15 mai
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Comment une femme peut-elle donc montrer aujourd’hui qu’elle soutient son mari? Un nouveau livre sur les moyens de rendre la vie de famille heureuse dit entre autres: “Un mari a besoin d’une femme qui non seulement l’aime et le respecte, mais qui soit aussi pour lui une aide véritable et qui le soutienne quand il prend une décision. Cela n’est pas difficile quand tous deux tombent d’accord sur la décision à prendre après en avoir discuté ensemble. En revanche. une femme peut avoir du mal à accorder son soutien à son mari si celui-ci ne l’a pas consultée ou si elle désapprouve sa décision. (...) [Mais] ne pensez-vous pas que, s’il remarque que malgré vos doutes vous vous efforcez de contribuer à la réussite de son projet, votre soutien fidèle l’incitera à vous aimer davantage encore?” (C’est nous qui mettons en italiques.)
À quoi peut encore veiller la femme qui désire être un véritable soutien? À une faiblesse qu’on retrouve chez nombre d’entre elles: l’humeur querelleuse. Ce n’est pas sans raison que l’antique roi Salomon y fit allusion (Prov. 21:19; 25:24). Pourquoi certaines femmes cherchent-elles querelle à leur mari qu’elles aiment pourtant beaucoup? Peut-être s’agit-il d’une rébellion inconsciente contre son autorité, parce qu’elles aimeraient s’exprimer davantage sur certaines questions ou parce qu’elles veulent lui rappeler qu’il n’est pas parfait non plus. Il arrive aussi qu’elles accordent trop d’importance à des détails. Au cours d’une réception, par exemple, une femme aura peut-être honte de voir son mari commettre une maladresse. Elle se sentira obligée de le reprendre s’il fait une faute de grammaire, ou de critiquer sa tenue, de lui faire remarquer que sa cravate était de travers ou qu’il était mal coiffé. Ce n’est pas apporter son soutien que d’ergoter sans cesse sur des détails de ce genre. C’est plutôt décourageant.
N’en concluons pas que le rôle de soutien au sein d’une famille soit l’apanage de la femme. Comme nous l’avons dit tout à l’heure, mari et femme, parents et enfants, sont tenus de se soutenir mutuellement. Par exemple, c’est se soutenir que de garder pour soi une remarque qui n’a rien d’édifiant. Pourquoi épiloguer sur ce qui n’en vaut pas la peine? Un proverbe dit qu’un petit récipient déborde facilement. Si, par contre, nous avons le cœur grand, nous ne nous emporterons pas facilement pour des futilités.
En fait, mari et femme peuvent se soutenir l’un l’autre de bien des façons. La première consiste sans aucun doute à faire des compliments et à montrer sa reconnaissance. Mais on peut aussi marquer son soutien par un sourire amical et encourageant, par l’attention que l’on accorde aux paroles de son conjoint, que ce soit en privé ou en public, par une petite étreinte de la main ou simplement par sa présence aux côtés de l’être aimé, pour montrer que l’on préfère sa compagnie à toute autre. Prononcer quelques paroles compréhensives quand les choses vont mal, donner quelques témoignages d’amour et de fidélité, minimiser les conséquences du problème, en voir quelque bon côté, tout cela permet de soutenir son conjoint. En fait, les deux en retirent des bienfaits, car ‘celui qui arrose sera, lui aussi, arrosé’. — Prov. 11:25.
Les membres d’une famille qui se soutiennent mutuellement ne font-ils d’ailleurs pas qu’obéir à la règle d’or qui prescrit de faire aux autres ce que l’on voudrait qu’ils nous fassent? Certainement. — Luc 6:31.
Votre soutien est-il précieux? Non seulement il PEUT l’être, mais il DEVRAIT l’être, dans votre intérêt et dans celui des autres.
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Ils posaient la main sur la victime sacrificielleLa Tour de Garde 1979 | 15 mai
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Ils posaient la main sur la victime sacrificielle
Quand un Israélite présentait un animal en offrande au tabernacle, il posait sa main sur la tête du taureau, du mouton ou du bouc (Lév. 1:4). Ce geste signifiait qu’il reconnaissait que l’offrande était à lui et qu’elle était présentée en sa faveur.
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