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    • L’image symbolique du serpent est également utilisée dans les proclamations du jugement de Dieu contre certaines nations comme la Philistie (És. 14:29), l’infidèle Juda (Jér. 8:17) et l’Égypte; la voix de l’Égypte est comparée à celle du serpent, peut-être à cause d’une retraite en sifflant après sa défaite, ou de la faiblesse de la voix de cette nation à la suite du désastre subi (Jér. 46:22). L’expression utilisée dans le dernier verset cité était sans doute aussi destinée à faire contraste avec l’habitude des pharaons égyptiens de porter l’uræus, représentation du serpent sacré placée sur le devant de leur coiffure, afin d’être protégés par la déesse-serpent Ouadjet. En Michée 7:17, il est annoncé que toutes les nations s’opposant au peuple de Dieu “lécheront la poussière comme les serpents”. — Voir Amos 9:3.

      En Jérémie 51:34, l’habitante de Sion compare le roi Nébucadnezzar à un “grand serpent” qui l’a engloutie.

      Satan le Diable

      En Révélation 12:9 et 20:2, on parle de Satan, le principal opposant de Dieu, comme du “serpent originel”, certainement parce qu’il se servit d’un véritable serpent en Éden pour communiquer avec la femme (Gen. 3:1-15). En tant que “serpent originel”, il est également, dans le sens spirituel, le père des autres opposants. Voilà pourquoi Jésus appela ces derniers “serpents, progéniture de vipères”. — Mat. 23:33; voir Jean 8:44; I Jean 3:12.

      Dans la fausse religion

      Le serpent était un symbole fréquemment utilisé dans les religions païennes et faisait souvent l’objet d’un culte. En Mésopotamie, en Canaan et en Égypte, le serpent était le symbole de la fécondité et des déesses de la sexualité. On employait l’image de deux serpents entrelacés pour symboliser la fertilité grâce à l’union sexuelle. Quant aux mues répétées du serpent, elles conduisirent à l’utiliser comme image de la permanence de la vie.

      Le roi Ézéchias mit fin au culte du serpent, qui existait parmi ses sujets, en pulvérisant le serpent de cuivre qui avait été dressé à l’époque de Moïse lors d’une attaque de serpents venimeux dans le désert. — Nomb. 21:6-9; II Rois 18:4.

      CHARMEUR DE SERPENT

      Charmer les serpents peut être une forme de spiritisme et une survivance de l’ancien culte du serpent. Le charmeur est censé jeter un charme sur le serpent, souvent un cobra, de sorte que l’animal semble ensorcelé par la musique, émise généralement par une flûte ou un autre instrument à vent. Les serpents ne sont pas sourds ou durs d’oreille, comme certains le pensent, mais comme cela est sous-entendu en Psaume 58:4, 5 ils peuvent entendre la voix des charmeurs ainsi que la musique. On pourrait croire qu’il s’agit d’un simple tour d’adresse consistant à dresser le serpent comme on le fait pour un autre animal ou un oiseau. On placerait le reptile dans un panier muni d’un couvercle, puis on jouerait de la musique douce et on rabattrait rapidement le couvercle à toute tentative faite pour s’échapper jusqu’à ce que le serpent finisse par apprendre à se dresser à l’appel de la musique sans tenter de s’enfuir. Si cela peut être vrai dans certains cas, il semble que lorsque le charmeur de serpent pratique l’occultisme avec ferveur, c’est autre chose qu’un simple numéro de cirque. Quand on lui demanda d’où provenait la force qui lui permettait de charmer ses serpents et s’il s’agissait d’une forme d’hypnotisme, un “charmeur habile” (És. 3:3) nommé Sheik Moussa expliqua que des forces spirites étaient impliquées. Il déclara:

      “Pour l’honneur de l’Islam, je peux seulement dire que c’est une force que le maître transmet au disciple lors de l’initiation. Les invocations seules ne suffiraient pas à subjuguer les serpents. Les talismans, les prières et les commandements sont tous nécessaires et d’une grande aide, ainsi que l’invocation secrète communiquée au disciple et qui ne doit être prononcée que mentalement; mais la force principale qui charme les serpents vient de cette force qui est transmise à l’élève par le maître (...); le disciple reçoit cette force sur les serpents qui passe en lui de manière invisible. C’est cette force qui lui permet véritablement de dominer les serpents.” — A Search in Secret Egypt, Paul Brunton, sixième édition, 1953, p. 248.

  • Serpent, II
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    • SERPENT, II

      {Article non traduit.}

  • Serpent brûlant
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    • SERPENT BRÛLANT

      (héb. saraph).

      Ce mot hébreu au pluriel est rendu par “séraphins” en Ésaïe 6:2, 6; il signifie “brûlant” ou “ardent”. Il est souvent utilisé pour modifier le terme général hébreu naḥash (“serpent”) et peut être traduit par “venimeux”, peut-être parce qu’il évoque la brûlure ou l’effet inflammatoire du venin. — Deut. 8:15.

      En Ésaïe 14:29 et 30:6, il est question d’un “serpent brûlant qui vole” en rapport avec les jugements de Dieu contre la Philistie, et dans la description de la région désertique située au sud de Juda. Certains pensent que l’expression “qui vole” désigne le mouvement rapide des serpents venimeux qui fendent l’air comme l’éclair lorsqu’ils attaquent leur proie.

  • Serpent de cuivre
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    • SERPENT DE CUIVRE

      Image ou représentation en cuivre d’un serpent, faite par Moïse au cours des pérégrinations des Israélites dans le désert. Près de la frontière d’Édom, le peuple se montra rebelle en se plaignant de la manne et de l’eau qui lui étaient fournies miraculeusement. Aussi Jéhovah punit-​il les Israélites en leur envoyant des serpents venimeux dont la morsure provoqua la mort de bon nombre d’entre eux. Mais le peuple se repentit, et Moïse intercéda en sa faveur auprès de Jéhovah. Celui-ci lui dit de faire une image en forme de serpent et de la placer sur un poteau comme un signe. Moïse obéit, et “il arriva, si un serpent avait mordu un homme et si celui-ci contemplait le serpent de cuivre, qu’il restait alors en vie”. — Nomb. 21:4-9; I Cor. 10:9.

      Les Israélites conservèrent le serpent de cuivre et, plus tard, commirent l’erreur de l’adorer et de lui faire de la fumée sacrificielle. Ainsi, au nombre des réformes religieuses qu’il effectua, le roi de Juda Ézéchias (745-​716 av. n. è.) pulvérisa le serpent de cuivre, qui avait alors plus de 700 ans, parce que le peuple en avait fait une idole. — II Rois 18:4.

      Jésus Christ expliqua clairement la signification de cet épisode du serpent de cuivre dans le désert, lorsqu’il dit à Nicodème: “D’autre part, aucun homme n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. Et de même que Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi faut-​il que le Fils de l’homme soit élevé, pour que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.”

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