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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1964
w64 15/9 p. 573-575

Questions de lecteurs

● Selon Exode 12:37, il y avait 600 000 Israélites, hommes de pied, qui sortirent d’Égypte, sans les enfants. Puisque 600 000 adultes mâles impliquent une population totale d’environ deux millions d’habitants, comment pouvait-​il n’y avoir que 22 273 premiers-nés mâles, comme on le voit dans Nombres 3:43 ? Devons-​nous en déduire que les familles étaient anormalement nombreuses ? — A. R., Panama.

Au sujet des premiers-nés, il nous est dit : “Tous les premiers-nés mâles, dont on fit le dénombrement, en comptant les noms, depuis l’âge d’un mois et au-dessus, furent vingt-deux mille deux cent soixante-treize.” (Nomb. 3:43). À première vue, il pourrait sembler qu’il y ait là une contradiction entre ce passage et le reste du récit, car chaque famille comprendrait ainsi quatre-vingt-dix membres, si on comptait un premier-né mâle par famille. Toutefois, il est raisonnable d’admettre qu’il y avait autant de filles premières-nées que de garçons. Cela diminue donc de moitié la grandeur des familles, qui comprendraient alors environ quarante-cinq membres chacune.

En second lieu, n’y avait-​il pas des premiers-nés mâles qui eux-​mêmes étaient des pères de famille ? Le nombre de 600 000 Israélites, hommes de pied, (à l’exclusion des Lévites) comprenait ceux qui avaient “vingt ans et au-dessus”. Rappelons-​nous aussi que la dixième plaie qui frappa l’Égypte ne tua pas Pharaon, qui était sans doute lui-​même un premier-né, mais elle tua son fils qui n’était pas majeur. Le nombre des premiers-nés mâles en Israël était donc bien supérieur à 22 273, mais ces premiers-nés n’étaient pas tous compris dans le chiffre indiqué dans Nombres 3:43, puisque ce dernier ne se rapporte qu’aux premiers-nés mineurs. Il ne concernait ni les pères, ni les grands-pères, ni les arrière-grands-pères premiers-nés. Puisqu’il est raisonnable de dire que trois générations environ étaient en vie à une même époque, le nombre des membres par famille est encore diminué de ce fait. Néanmoins des familles de ce genre peuvent encore paraître très grandes, mais n’oublions pas que Jacob eut treize enfants de deux femmes et de deux concubines. Notre attention est ainsi attirée sur un autre fait : Les Israélites pratiquaient la polygamie et le concubinage, et seul le premier-né du père, et non celui de la mère, était considéré comme le premier-né de la famille. C’est ainsi que, dans le cas de Jacob, chacune de ses femmes et de ses concubines eut un premier-né, mais Jacob n’eut qu’un fils premier-né, Ruben. — Gen. 49:3.

À quoi attribuer le grand nombre de femmes et de concubines ? D’abord, le récit biblique nous dit qu’à l’époque où les fils de Jacob, Siméon et Lévi, prirent sur eux, arbitrairement, de venger l’honneur de leur sœur Dina, ils tuèrent tous les mâles de la ville de Sichem mais emmenèrent comme butin les femmes et les enfants, les femmes servant sans doute à la fois de servantes ou d’esclaves et de concubines. En outre, il se peut qu’en Israël il y eut plus de femmes que d’hommes, comme c’est le cas actuellement dans certains pays où le nombre des femmes dépasse celui des hommes. Sous le régime de la polygamie, ces femmes avaient un mari et une famille. — Gen. 34:29.

On comprend mieux la raison de la grandeur des familles quand on considère comment Jéhovah Dieu bénit son peuple : “Les enfants d’Israël furent féconds et multiplièrent ; ils devinrent nombreux et très puissants, et le pays en fut rempli.” “Tes pères descendirent en Égypte au nombre de soixante-dix personnes, et maintenant Jéhovah, ton Dieu, a fait de toi une multitude comme les étoiles du ciel.” (Ex. 1:7 ; Deut. 10:22, AC). Grâce à la bénédiction de Jéhovah, les Israélites se multiplièrent si rapidement que le roi d’Égypte s’en alarma. Nous voyons donc qu’il n’y a aucune contradiction entre le chiffre avancé de deux millions d’Israélites et celui de 22 273 premiers-nés mâles.

● D’après Genèse 8:22, devons-​nous comprendre que les saisons telles que nous les connaissons actuellement, avec leurs conditions extrêmes, existeront dans le monde nouveau ? — E. E., États-Unis.

Nous lisons dans Genèse 8:22 que Jéhovah dit en son cœur : “Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point.” Il y a quelques années, un chercheur posa un problème à ce propos, en disant :

“Ma question concerne la déclaration faite dans Genèse 8:22 : Tant que la terre subsistera, l’hiver ne cessera point. Or, nous savons que l’hiver est une saison rude. Les rues sont couvertes de neige et de verglas, les voitures dérapent, des accidents se produisent, les gens tombent sur le sol glissant, ils ont les pieds trempés et s’enrhument ; l’hiver n’est certainement pas une saison agréable. Considéreriez-​vous cela comme des conditions de vie parfaites ? Affirmeriez-​vous que ce serait vivre comme dans un paradis ?”

Ces sentiments sont bien compréhensibles. Pourtant, même aujourd’hui, l’hiver est-​il toujours aussi désagréable qu’on le prétend ? Cela dépend du point de vue où l’on se place. Quel plaisir de voir tomber les flocons de neige ! Silencieusement, les collines, les arbres, les champs, et même les rues des villes, se couvrent d’une neige moelleuse et blanche. Quelle joie de contempler un si beau spectacle ! Beaucoup de gens découvrent les beautés de la saison hivernale à proximité de chez eux, s’ils habitent une région qui offre cette possibilité. Bien entendu, on peut équiper convenablement les voitures pour rouler en dépit des conditions difficiles ou bien les laisser au garage tant que les routes sont glissantes. Les personnes qui se vêtent chaudement, sont à l’aise et n’ont pas les pieds mouillés. L’imperfection humaine se manifeste à tout moment de l’année ; c’est ainsi que, par temps de gel ou de neige, certains tomberont et d’autres s’enrhumeront. Mais, même aujourd’hui, dans les conditions actuelles, l’hiver peut être une saison très agréable dans les régions où il pare la terre d’un manteau blanc. Bien entendu, il y a des contrées où les hommes ignorent ce que sont la neige et la glace ainsi que les conditions particulières à l’hiver.

La déclaration de Genèse 8:22 doit, bien sûr, être considérée conjointement avec les autres promesses relatives aux conditions parfaites qui régneront sous le Royaume de Dieu. Ce que Jéhovah voulait dire, dans Genèse 8:22, c’était que les conditions climatiques qui prévalaient uniformément sur toute la terre avant le déluge, n’existeraient plus. Pourquoi ? Parce que l’immense voûte d’eau qui permettait ce climat uniforme était tombée, et les saisons décrites dans ce passage s’étaient ainsi formées. Toutefois, de même que Dieu produisit, par le déluge de l’époque de Noé, des bouleversements subits dans les conditions de vie sur la terre, qui sont à l’origine des chaleurs et des froids extrêmes que nous connaissons, de même à Harmaguédon, et avec l’introduction de son Royaume messianique, Dieu peut provoquer des changements brusques qui rendront plus agréables les conditions pénibles de l’hiver ou les inconvénients des autres saisons.

Cela se fera-​t-​il grâce à la restauration de la voûte d’eau ? Le Créateur suspendra-​t-​il de nouveau cette voûte dans l’espace, afin de créer sur la terre des conditions identiques à celles qui existent à l’intérieur d’une serre, et de faire régner la même température sur tout le globe ? La Bible ne nous dit rien à ce sujet, étant donné que la formation de la voûte d’eau antédiluvienne faisait partie des œuvres créatrices de Dieu pendant l’un de ses jours de la création avant qu’il ne se repose le septième jour. Son jour de repos se prolongera encore pendant mille ans ou plus. Il suffit de dire que Jéhovah Dieu, qui sait déjà ce qu’il fera, accomplira les choses à la perfection. Les conditions qu’il fera régner par son Roi Jésus-Christ seront les plus désirables, les plus agréables. Ce changement, qui amènera la disparition des désavantages des saisons, s’adaptera harmonieusement avec la restauration du paradis de Dieu et la suppression de la mort, des cris, des douleurs, des maladies et des larmes. — Apoc. 21:4 ; Deut. 32:4.

● Pourquoi, dans Exode 20:13, la Traduction du monde nouveau dit-​elle : “Tu n’assassineras point” tandis que d’autres traductions emploient le mot “tueras”, comme la version Segond par exemple, où nous lisons : “Tu ne tueras point” ? — D. T., États-Unis.

Un certain nombre de traductions emploient le mot “tueras” dans Exode 20:13, entre autres, celles de Jérusalem, de Liénart, de Lausanne, de Darby et la version Synodale. Toutefois, la Traduction du monde nouveau emploie le mot “assassineras” au lieu de “tueras” parce que, dans ce passage, le mot hébreu est ratsaḥ, qui signifie, selon la Young’s Exhaustive Concordance, “assassiner, transpercer”. À propos de ce même mot hébreu, le dictionnaire des mots hébreux de Strong déclare : “ratsaḥ, rac. primit., exact. briser en morceaux, c’est-à-dire, tuer (un être humain) plus particulièrement assassiner.” Assassiner signifie : “tuer (un être humain) illégalement et avec préméditation ou volontairement, délibérément, et illégalement.” — Third New International Dictionary de Webster.

Sous ses diverses formes, le mot ratsaḥ se rencontre environ quarante fois dans les Écritures hébraïques. Il se rapporte invariablement à la prise d’une vie humaine bien que le meurtre ne soit pas toujours injuste ou illégal. Par conséquent, qu’est-​ce qui devrait déterminer la traduction du mot par “tueras (mettras à mort)” ou par “assassineras” ? Le choix du mot doit être fondé sur le contexte et grâce à la lumière que le reste de la Parole de Dieu donne sur la question. Sous ce rapport, il faut noter que même la version du roi Jacques et celle de Segond rendent parfois ce mot hébreu par “assassiner” ou “assassin”. Par exemple, “ils égorgent la veuve et l’étranger, ils assassinent les orphelins”. “L’assassin se lève au point du jour, tue le pauvre et l’indigent.” (Ps. 94:6 ; Job 24:14, Sg). D’autre part, la version du roi Jacques et celle de Darby distinguent entre assassinat ou meurtre et homicide accidentel, dans Nombres 35:6-31 ; elles font cette distinction en tenant compte du contexte ; pourtant, le mot hébreu, dans ce passage, est encore ratsaḥ : “Et ce seront pour vous des villes de refuge de devant le vengeur, afin que l’homicide (ratsaḥ) ne meure point.” “Et s’il l’a frappée avec un instrument de fer, et qu’elle meure, il est meurtrier : le meurtrier (ratsaḥ) sera certainement mis à mort.” — Nomb. 35:12, 16, Da.

À la lumière du reste de la Parole de Dieu, il est évident que le passage d’Exode 20:13 n’interdit pas tout meurtre car les Israélites reçurent de Dieu l’autorisation, et même l’ordre de mettre à mort les assassins, les adorateurs d’idoles, les transgresseurs du sabbat, etc. L’exécution d’un assassin n’était donc pas illégale aux yeux de Dieu et ne pouvait donc pas être considérée comme un “assassinat” ; cet acte ne violait pas le commandement contenu dans Exode 20:13 (Gen. 9:6). Pareillement, les païens, adorateurs des démons, qui habitaient le pays que Jéhovah avait promis de donner à son peuple, tombèrent sous le coup du jugement d’exécution de Jéhovah, à cause de leurs péchés, et Dieu se servit de son peuple, les Israélites, pour exécuter ce jugement. L’obéissance des Israélites à cet ordre ne violait donc pas le commandement divin donné dans Exode 20:13 (NW) et ne pouvait être jugée comme un assassinat.

À proprement parler, c’est le meurtre (massacre) illégal d’un homme, l’assassinat, que Dieu interdit. C’est donc avec de solides raisons scripturales que, non seulement la Traduction du monde nouveau, mais encore les versions de Robert Young, de James Moffatt, de Knox, de Soncino et An American Translation rendent ratsaḥ dans Exode 20:13 par “assassinat” ; celle de Crampon (révisée par Bonsirven) emploie “meurtre”.

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