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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1970
w70 15/1 p. 62-64

Questions de lecteurs

● Nous avons reçu un certain nombre de questions relatives à la célébration du repas du Seigneur et à plusieurs détails qui la caractérisent. Voici la réponse à ces questions :

Pour les vrais chrétiens, la célébration annuelle du repas du Seigneur est un événement important, à la fois grave et joyeux. Toutefois, elle n’est soumise à aucun formalisme ou mysticisme ritualiste. L’examen du récit biblique relatif à l’institution par Jésus de ce repas commémoratif révèle le caractère simple et digne que cette cérémonie dut revêtir. — Mat. 26:26-30 ; Luc 22:19, 20 ; I Cor. 11:23-26.

Voici, en substance, comment se déroule la Commémoration à notre époque : Comme il est d’usage dans les réunions des témoins de Jéhovah, le programme commence par le cantique et la prière. Ensuite, l’orateur explique, à l’aide des Écritures, la signification de l’événement et des emblèmes, en tenant compte de son auditoire. Une courte prière est prononcée sur le pain, après quoi on fait circuler celui-ci parmi l’assistance. On appelle une brève bénédiction sur le vin, et l’on fait passer celui-ci. La réunion se termine par des paroles de clôture appropriées, suivies du cantique et de la prière.

Puisqu’il s’agit surtout d’une réunion à laquelle participent les chrétiens oints de l’esprit, c’est généralement un frère ayant l’espérance céleste qui fait le discours, mais il n’est pas exclu que ce privilège soit accordé à un membre masculin des “autres brebis”. Des chrétiens oints âgés, incapables de faire un discours, sont parfois à même de dire l’une des prières. Toutefois, des questions de ce genre se régleront sur le plan local en tenant compte des circonstances et des capacités de ceux qui sont impliqués.

Il n’est pas nécessaire de couvrir le pain et le vin avec un linge qu’on enlève au moment précis où on les fait circuler. Ils ne sont pas “saints” en eux-​mêmes ; ce ne sont que des symboles. On devrait les poser sur une table propre et présentable, près de l’orateur ou à un endroit commode pour ceux qui les feront passer. On les remettra sur la table une fois le service terminé.

Pour ce qui est des emblèmes, nous allons d’abord considérer le pain. En instituant la célébration de la Pâque, Jéhovah ordonna aux Juifs d’utiliser des “gâteaux non fermentés”. (Ex. 12:8, NW.) Comme ces gâteaux sans levain étaient du “pain d’affliction”, on n’y ajoutait sûrement pas de sel ni d’assaisonnement pour les rendre plus savoureux (Deut. 16:3). Jésus employa cette sorte de pain sans levain lorsqu’il institua le repas commémoratif de sa mort. Aujourd’hui, le pain azyme des Juifs est parfois composé uniquement de farine de blé et d’eau ; dans ce cas, les chrétiens peuvent l’utiliser pour la Commémoration. Mais si ce pain azyme comprend d’autres ingrédients, tels que sel, sucre, malt, œufs, oignons, etc., nous ne l’utiliserons pas.

Certains témoins ont préféré faire une petite quantité de pain sans levain avec de la farine et de l’eau. Voici la manière de procéder : Prenez une tasse et demie de farine (de blé entier) et une tasse d’eau ; mélanger de manière à former une pâte molle. Sur une surface plate et saupoudrée de farine, roulez la pâte de manière que son épaisseur soit la plus mince possible, environ un millimètre et demi. Placez-​la dans un moule à pain ou sur une plaque allant au four, que vous aurez huilée pour empêcher la pâte d’attacher. Piquez généreusement la pâte avec une fourchette, et donnez-​lui la forme, commune au Moyen Orient, d’un pain plat. Faites-​la cuire au four à 175 degrés environ jusqu’à ce que le pain soit sec et croustillant.

Pour ce qui concerne le vin, Jésus utilisa du vrai vin et non du jus de raisin non fermenté (voir Réveillez-vous ! du 8 juin 1960, p. 10). Le vin rouge est un symbole approprié du sang répandu de Jésus. Il arrive parfois qu’on ajoute de l’eau de vie ou de l’alcool au vin pour le rendre plus alcoolisé, ou des épices ou des herbes. Ces vins, tels le xérès, le porto, le marsala, le malaga, le madère, le muscat, le vermouth et le Dubonnet ne conviennent pas. Le sang du Christ suffisait sans additifs ; le vin rouge utilisé lors de la Commémoration doit être du vin rouge non sucré. Des vins, comme le chianti, le bourgogne, le bordeaux, le cabernet et le zinfandel pourraient être employés au même titre que tout vin rouge non sucré du pays.

Lors de l’institution de la célébration de l’anniversaire de sa mort, le Christ invita ses fidèles disciples à boire tous la même coupe (Mat. 26:27). Aujourd’hui, cela est impossible, puisque la célébration a lieu le même soir dans les milliers de congrégations des témoins de Jéhovah. Mais le même principe est observé puisque l’on fait circuler à travers l’assistance la ou les coupes (dans les grandes congrégations, on peut faire passer plusieurs coupes afin que tous les assistants soient servis en un temps raisonnable). Le verre ou le gobelet lui-​même n’a aucune importance. Parmi ceux dont on disposera on choisira celui qui reflétera le mieux l’honneur et la dignité que revêt l’événement. Il est conseillé de ne pas remplir la coupe outre mesure de peur que le contenu ne s’en répande quand on la fera passer.

Après qu’une courte prière aura été prononcée sur le pain, les frères qui auront été choisis pour remplir ce rôle, le feront circuler parmi l’assistance. Jésus rompit le pain, vraisemblablement en deux, afin d’en donner un morceau à ceux qui étaient étendus de chaque côté de lui, car il utilisa un seul pain (Mat 26:26). Mais il n’est pas nécessaire que l’orateur rompe le pain avant de le faire passer. Celui-ci sera présenté sur une ou plusieurs assiettes, et si l’un des assistants fait partie du reste, il en brisera un petit morceau. S’ils font partie des oints, les frères qui servent les emblèmes doivent avoir l’occasion de les partager, l’orateur aussi, évidemment. Celui qui sert le vin procédera de la même manière que pour le pain.

Si un chrétien oint, infirme, est dans l’impossibilité d’assister au repas, un frère mûr lui portera un peu de pain et de vin, la nuit même, avant le lever du soleil. Selon les circonstances, il fera quelques commentaires appropriés et présentera les emblèmes après que les prières auront été prononcées. Dans le cas extrême où un oint serait dans l’impossibilité de célébrer ce repas commémoratif le 14 nisan, il pourrait le célébrer trente jours plus tard, comme cela était permis sous la Loi en ce qui concerne la Pâque. — Nomb. 9:9-14.

Puisque les emblèmes en eux-​mêmes ne sont pas sacrés, le pain et le vin pourront être emportés à la maison et consommés comme tout autre aliment, dès que la célébration à la Salle du Royaume sera terminée et que les assistants se seront dispersés.

La Commémoration a surtout pour résultat important d’attirer de nombreux nouveaux à la Salle du Royaume. Elle offre donc l’occasion de jouir de la compagnie agréable et édifiante des membres de la congrégation avant et après la réunion. Dans certains endroits où plusieurs congrégations utilisent la même salle, les frères responsables prendront toutes les dispositions qui seront de nature à favoriser cette compagnie chrétienne. Il arrive parfois que certaines de ces congrégations acceptent de partager les frais de location d’une salle qu’utilisera l’une d’entre elles, afin que toutes les réunions aient lieu à des heures raisonnables et que les emblèmes soient passés après le coucher du soleil sans qu’il y ait cependant trop de précipitation.

Il arrive souvent qu’au retour de cette réunion, les familles de témoins de Jéhovah passent quelques instants à parler de la signification de la Commémoration. L’examen reposant de cette cérémonie et du récit biblique relatif à son institution terminera d’excellente manière cette soirée heureuse et importante.

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