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  • Foi vivante et synagogue des temps modernes
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1962
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1962
w62 1/11 p. 469-472

Foi vivante et synagogue des temps modernes

“ LES JUIFS sont invités à propager la foi vivante. ” Tel était le titre d’un reportage paru dans le New York Times du 26 avril 1961, concernant une assemblée de rabbins conservateurs qui se tint à Kiamisha Lake, New York. D’après cet article, le Dr S. Greenberg, recteur du séminaire théologique juif d’Amérique, exige une nouvelle édition du livre de prières et la réorganisation de la synagogue, afin de lutter contre le “ déclin de la foi vivante ” dans lequel se trouvent les groupes séculiers juifs, comme le sionisme, aux États-Unis.

Au début de l’année, deux porte-parole du judaïsme des temps modernes, dans les discours qu’ils firent à l’Institut Theodor Herzl de la ville de New York avaient abondé dans le même sens. L’un s’éleva contre la tendance vers la sécularisation de la synagogue, l’autre parla du manque de foi vivante de nombreux rabbins.

Quelle est la cause fondamentale de ces conditions et de ces tendances ? Bien entendu, pour comprendre la question, il est nécessaire d’avoir quelque connaissance concernant la fondation de la synagogue, son organisation, le bâtiment lui-​même et le culte qui y est pratiqué. Hormis les Juifs eux-​mêmes, relativement peu de gens sont renseignés à ce sujet, comme l’a dit avec à propos un article récent de la United Synagogue Review : “ Le judaïsme a été souvent appelé la moins connue des religions. ”

La synagogue est essentiellement une institution démocratique. Elle s’est élevée en tant qu’école religieuse populaire. C’est ainsi qu’on peut lire sur une plaque à l’entrée d’une des premières synagogues du judaïsme libéral de la ville de New York : “ Le but de la synagogue libre est de réaffirmer l’idéal démocratique d’Israël, de démocratiser de nouveau l’esprit ainsi que la forme de la synagogue de notre temps. — S. S. Wise. ” Dans une synagogue, c’est la communauté qui attribue les charges, élit le président et le bureau de directeurs, le rabbin et son hazzan ou chantre. Le chantre peut être un laïque ou un professionnel, officiant à temps partiel ou à plein temps, pourvu qu’il connaisse bien la liturgie hébraïque suivie par cette communauté particulière et qu’il ait une voix agréable.

À la plupart des synagogues est rattaché un externat où les enfants apprennent la langue et les coutumes hébraïques, le dimanche et après les heures de classe. Et un nombre toujours croissant de synagogues établissent des écoles paroissiales à l’intention de leur jeunesse. Nombreuses aussi sont celles qui ont des foyers de récréation pour la pratique des sports, de la danse, du massage et d’autres activités de ce genre.

Les grandes synagogues ont d’ordinaire une “ petite synagogue ” destinée aux réunions de groupes moins importants, par exemple, à l’occasion des mariages ou pour célébrer des services d’été. La petite synagogue est tout aussi complète que la grande.

La plupart des synagogues appartiennent à une fédération de la branche particulière de judaïsme à laquelle ses membres ont souscrit : judaïsme orthodoxe, conservateur (un peu moins orthodoxe) et libéral (non orthodoxe). La fédération exerce une sorte de surveillance et de discipline. Toutefois, elle se préoccupe davantage des coutumes que des croyances.

LA SYNAGOGUE ELLE-​MÊME

Les synagogues orthodoxes sont construites de telle sorte qu’elles sont orientées à l’est, vers Jérusalem. Devant, on trouve, sur ou dans le mur, le compartiment qui contient les rouleaux de la thora, de même que, dans le temple de Salomon, l’arche de l’alliance contenait les livres de la loi. Devant cette sorte d’armoire brille l’“ éternelle lumière ”, en imitation de la shekinah, lumière surnaturelle qui brillait au-dessus du propitiatoire de l’arche de l’alliance dans le très-saint ou partie la plus secrète du temple, lumière qui représentait la présence de Jéhovah Dieu. On voit généralement les deux tablettes sur lesquelles sont inscrits les dix commandements. Devant aussi, se trouvent une estrade et le pupitre de l’orateur et, de chaque côté, deux sièges honorifiques, tournés vers la synagogue. — Deut. 31:26.

On voit encore un pupitre destiné à celui qui dirige les prières et à ceux qui lisent dans la thora ou loi. Dans les synagogues observant la liturgie et le rite allemands ou rite achkenazi, fondés sur le talmud babylonien, ce pupitre se trouve vers l’avant. Dans la forme de culte hispano-portugaise, ou rite sefardi, fondée sur le talmud de Jérusalem, ce pupitre se trouve plus ou moins au centre de la synagogue afin que les auditeurs participent plus aisément à la lecture et entendent mieux ce qui se dit.

Un autre objet de la synagogue, fixé d’une manière permanente, et qui évoque le culte dans le temple, c’est le chandelier aux sept branches et aux sept lampes.

Dans le temple d’Hérode, il y avait une cour réservée aux femmes ; de même dans les synagogues orthodoxes, les femmes occupent des places séparées, la galerie supérieure dans les grandes synagogues. Par suite de cette séparation, relativement peu de femmes assistent, les jours de sabbat, au culte du matin. Dans une grande synagogue, on ne voit parfois qu’une poignée de femmes par rapport aux centaines d’hommes et de garçons. Dans la synagogue des Juifs libéraux, appelée plus fréquemment temple, cette séparation n’existe pas. Dans la plupart de leurs synagogues, les Juifs conservateurs négligent de l’observer tout en restant attachés au principe. Il en est ainsi, plus ou moins, des coutumes telles que le port du chapeau ou d’une espèce de voile aux cérémonies du culte.

FORME D’ADORATION

Dans le passé, le fait d’appartenir à une synagogue n’était pas laissé au choix de l’individu. À cause de la pression exercée par la Société, un Juif n’avait pas le choix ; soit il appartenait à la synagogue, soit il était apatride. C’est ainsi qu’en Allemagne les étudiants juifs, pendant les années qu’ils passaient à l’école supérieure, étaient enseignés par un rabbin engagé par le gouvernement et ils n’avaient pas le choix. Étant Juifs, ils devaient étudier sous sa direction, passer par les différentes classes et obtenir les diplômes de leur religion.

De nos jours, surtout dans les pays occidentaux, les Juifs sont libres d’appartenir à une synagogue ou non, et certains Juifs, pour des raisons connues d’eux seuls, font partie même de plusieurs synagogues, à la fois de celle du judaïsme orthodoxe et de celle du judaïsme libéral. En accord avec le fait que la synagogue est appelée “ shul ” ou école, son surveillant est appelé rabbi, ce qui signifie maître. Deux disciples qui s’étaient mis à suivre Jésus lui dirent même : “ Rabbi, [ce qui, interprété, signifie maître], où demeures-​tu ? ” En effet, les disciples de Jésus le reconnaissaient pour leur Rabbi ou Maître, mais, Jésus limitait l’emploi de ce titre à lui seul. — Jean 1:38, Da ; Mat. 23:7, 8, Da.

Le service régulier des jours de sabbat occupe la première place. Dans une synagogue du judaïsme orthodoxe où l’on observe le rite sefardi, ce service peut durer de huit à douze, soit quatre heures. Il se compose de longues prières, de la lecture des psaumes, du chant du credo, la shema ; de la lecture de la thora, la loi ; de celle des prophètes, la haftorah ; et d’un sermon. À l’exception de ce dernier, prononcé en langue du pays, tout le reste est chanté ou psalmodié en hébreu. La plus grande partie est chantée ou psalmodiée par le chantre, la communauté y participant par des répons plus ou moins longs. Par intervalles, un chœur bien entraîné, dont les services sont rétribués, chante, accompagné de voix d’enfants. La musique de l’orgue fait partie du culte dans le judaïsme qu’il soit conservateur ou libéral, mais non dans le judaïsme orthodoxe. Il y a donc des parties chantées par le chantre ou hazzan, par la communauté et par le chœur. Il est intéressant de noter que la musique ne jouait pas, semble-​t-​il, un rôle secondaire dans l’adoration au temple, comme on peut le voir d’après les fréquentes allusions aux chanteurs faites à propos du culte, depuis le premier livre des Rois jusqu’à celui de Néhémie.

À la synagogue, c’est la coutume aussi d’avoir un service religieux quotidien, matin et soir, d’une durée d’une demi-heure et se composant de prières, de la récitation du credo ou shema. Le lundi et le jeudi, on lit aussi la thora. Cette coutume fut instituée, dit-​on, parce qu’autrefois ces jours-​là étaient jours de marché et que les Juifs, se rendant à la ville, pouvaient venir à la synagogue. Toutefois, selon d’autres, si on lisait la loi ces jours-​là, c’était pour que le Juif ne passe jamais trois jours sans entendre parler de la loi.

À ces actes bien réglés de l’adoration religieuse viennent s’ajouter certaines fêtes, les unes très solennelles, les autres, très joyeuses. Les deux jours solennels ou très saints, “ Jours de crainte ”, sont le Nouvel An ou Rosh ha-Shana et le jour des Expiations ou Yom Kippour. Ils marquent le début et la fin d’une période connue comme “ les dix jours de pénitence ”. Chacun d’eux est marqué d’une façon particulière, par exemple, le jour de l’An, par des sonneries dans une trompe de bélier (Shophar). Dans le culte vraiment orthodoxe, les services se poursuivent du matin au soir le jour des expiations, et l’on s’attend à ce que le Juif pieux reste toute la journée dans la synagogue, écoutant et jeûnant, à la manière des anciens Juifs. En plus de Kippour, le Juif pieux observe d’autres jeûnes.

Parmi les fêtes joyeuses célébrées à la synagogue, il y a les trois fêtes annuelles : la Pèsaḥ ou Pâque, la Chabouoth ou Pentecôte et la Soukkôth ou fête des Tabernacles qui, à l’origine, avaient toutes été ordonnées par Moïse. Deux autres fêtes s’ajoutaient à celles-là : la fête des Pourim et celle de Hanoukka, la première commémorant la victoire des Juifs au temps de Mardochée et de la reine Esther, l’autre célébrant la seconde dédicace du temple au temps des Macchabées. — Jean 10:22.

La synagogue est aussi le lieu où la petite fille nouveau-née reçoit son nom, bien que cette coutume n’entre pas dans le service régulier des jours de sabbat. Néanmoins en fait partie la cérémonie Bar-mitsva par laquelle un jeune Juif de treize ans est reconnu comme un “ fils du devoir ou de la loi ”. Ce jour-​là, jour de sabbat, le jeune garçon est appelé à lire une partie des Écritures, à faire des commentaires et à exprimer sa reconnaissance. La cérémonie Bar-mitsva a été remplacée par celle de la confirmation dans les synagogues du culte libéral, car celles-ci ne donnent pas à l’homme une position de faveur et confirment donc indistinctement filles et garçons.

À la synagogue on ne célèbre pas les enterrements mais les mariages. On n’y fait pas la quête bien que des offrandes spéciales soient acceptées. Le culte est financé par les taxes imposées à la communauté et les offrandes volontaires. Dans les synagogues du judaïsme orthodoxe, les hommes gardent le chapeau en signe de respect et, à leur entrée, pour le culte du matin, ils se mettent un voile ; l’assistant leur en remet un s’ils n’en ont pas. Sous tous ces rapports, le culte à la synagogue des Juifs libéraux ressemble davantage au culte de l’Église protestante qu’à celui des Juifs orthodoxes ; celui des conservateurs étant intermédiaire.

FAVORISE-​T-​ELLE LA FOI VIVANTE ?

Cette forme de culte favorise-​t-​elle la foi vivante ? Une chose qui ne contribue assurément pas à développer cette foi, c’est la division entre rabbins et laïques qui ne cesse de s’élargir dans la pratique du culte, le croyant y prenant une part de moins en moins active et recevant de moins en moins de connaissances. Cela est particulièrement vrai de la jeune génération.

Une seconde faiblesse, c’est l’adulation dont on entoure les rouleaux de la thora. “ Il n’y a pas d’objets plus sacrés que les rouleaux de la thora ”, nous dit-​on. Des rites accompagnent leur sortie de l’arche et leur rentrée, et l’on considère comme un grand honneur la permission de les porter. Ils sont enveloppés d’un morceau de velours richement décoré et les poignées sont couvertes d’ornements. Tout cela est-​il instructif, aide-​t-​il à comprendre et à apprécier le contenu de ces rouleaux ?

Au lieu de prêter une telle attention à l’objet lui-​même, ne serait-​il pas préférable d’insister sur les lois qu’il contient ? Par exemple, les assistants font-​ils la faute de compter sur d’autres dieux, les Nations unies ou d’autres organisations politiques, plutôt que sur le Dieu de la Bible pour obtenir aide et direction ? Les enfants sont-​ils obéissants et soumis ? La loi condamne le meurtre, mais le fait de s’engager dans une guerre des gentils ne viole-​t-​il pas cette interdiction ? Que dire des autres commandements : Tu ne déroberas point, tu ne commettras point d’adultère, tu ne porteras point de faux témoignage et tu ne convoiteras point ? Ne montrerait-​on pas plus de respect à l’égard de la thora en obéissant à ces lois plutôt qu’en pratiquant de simples rites ?

Le plus grave de tout, c’est le manque de foi en la thora comme en la Parole inspirée de Dieu, transmise à Moïse par le Créateur. De plus en plus, le judaïsme avec toutes ses ramifications adopte un point de vue libéral, considérant la thora comme l’œuvre des hommes, fondée sur la seule tradition. La tradition humaine est comme une citerne crevassée qui ne retient pas l’eau. — Jér. 2:13.

Chaque Juif devrait connaître les Écritures hébraïques et ne pas fonder sa foi uniquement sur ce que dit le rabbin. Dans le passé, les prophètes dénonçaient les chefs religieux pour avoir trompé le peuple, les exhortaient à prêter attention à la Parole de Dieu. Les Écritures hébraïques annoncent la délivrance par le Messie. Chaque Juif qui prend sa foi au sérieux devrait connaître parfaitement les prophéties qui parlent du Messie. Il devrait savoir où elles se trouvent et ce qu’elles disent. Il devrait accorder une considération personnelle à ceux qui, selon l’histoire, ont été salués comme le Messie et voir si ces hommes ont rempli les exigences scripturales. Les desseins de Dieu n’échoueront pas mais nombre de personnes, par manque de foi vivante, ne recevront pas les bénédictions divines.

“ Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse. ” — Gal. 3:28, 29.

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