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PurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PUR
Mot étranger (n’appartenant pas à la langue hébraïque) que l’on trouve en Esther 3:7 et 9:24, 26. Il signifie “le sort” (héb. gôral; voir SORT). C’est le singulier de “Purim”. (Esther 9:26, 28-32.) Selon les lexiques, il s’agirait d’un mot perse (en rapport avec le vocable perse pâre, “part, portion”) ou d’un terme akkadien. Il est à l’origine du nom de la fête juive des Purim. — Voir PURIM.
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Pur, puretéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PUR, PURETÉ
Plusieurs mots hébreux et grecs définissent ce qui est pur, ainsi que la purification, c’est-à-dire l’acte par lequel on débarrasse quelque chose ou quelqu’un de toute souillure, falsification ou corruption afin qu’il redevienne exempt de tare et de défaut. Ces termes hébreux et grecs apparaissent sous leurs différentes formes plus de deux cents fois dans les Écritures et s’appliquent non seulement à la pureté physique, mais le plus souvent à la pureté morale ou spirituelle. La pureté physique est fréquemment associée aux cérémonies de purification.
LA PURETÉ PHYSIQUE
En raison de leurs habitudes personnelles, les Israélites constituaient un peuple relativement sain, et ce malgré quarante années de pérégrinations dans le désert. Il faut indéniablement attribuer cela aux lois divines qui réglementaient la vie du camp, notamment le diagnostic et le traitement des maladies. La Loi soulignait l’importance d’utiliser de l’eau pure. Tous les animaux n’étaient pas considérés comme purs et propres à la consommation (voir ANIMAUX). Pour manipuler les cadavres et s’en débarrasser, il fallait prendre des précautions en respectant certaines prescriptions. La quarantaine évitait la transmission des maladies contagieuses. Une autre prescription d’ordre sanitaire, très en avance sur son temps, exigeait que l’on enterre les excréments (Deut. 23:12-14). Selon le code de lois de la nation, les Israélites devaient se baigner et laver leurs vêtements souvent, ce qui était également bénéfique. La Bible donne une liste de soixante-dix causes d’impureté physique et de souillure qui exigeaient une purification selon les rites.
Les Écritures se servent souvent de la pureté physique comme d’un symbole ou d’une image de la pureté spirituelle. Par exemple, il est question d’“un fin lin éclatant et pur” qui représente “les actes de justice des saints”. (Rév. 19:8.) Jésus a également fait allusion à un principe de pureté physique pour mettre en évidence l’impureté spirituelle et l’hypocrisie des Pharisiens. Leur conduite trompeuse était comparable à quelqu’un qui nettoierait l’extérieur d’une coupe ou d’un plat, mais pas l’intérieur (Mat. 23:25, 26). Jésus a utilisé une illustration semblable pendant son dernier repas pascal, tandis qu’il s’adressait à ses disciples en présence de Judas Iscariote. Ceux-ci s’étaient baignés et Jésus leur avait lavé les pieds; ils étaient donc ‘entièrement purs’ physiquement. Mais Jésus leur dit, spirituellement parlant: “Vous n’êtes pas tous purs.” — Jean 13:1-11.
LES RITES DE PURIFICATION
Ces rites devaient être observés par les Israélites, sinon ils encouraient la mort. “Et les fils d’Israël, vous devrez les tenir séparés de leur impureté, pour qu’ils ne meurent pas dans leur impureté, en souillant mon tabernacle qui est au milieu d’eux.” (Lév. 15:31). La purification s’effectuait généralement avec de l’eau et les cendres d’une vache rousse; une telle cérémonie avait pour but de purifier une personne, un lieu ou un objet (Nomb. 19:2-9). Trois des causes d’impureté les plus courantes chez les humains sont énumérées en Nombres 5:2. Il s’agit de [1] “toute personne lépreuse, et [2] quiconque a un écoulement, et [3] quiconque est impur de par une âme décédée”.
La lèpre
Il s’agissait de la plus repoussante de toutes les maladies, et elle exigeait de sévères mesures de surveillance, notamment l’isolement prolongé du malade ainsi que des examens attentifs et répétés afin de déterminer le moment de la guérison (Lév. 13:1-46; Deut. 24:8). Le lépreux impur qui a dit à Jésus: “Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur” devait avoir une grande foi. Non seulement Jésus le voulait bien, mais il a montré qu’il avait le pouvoir de guérir cette maladie repoussante, en disant: “Sois rendu pur.” Puis il a ordonné à l’homme guéri: “Va, montre-toi au prêtre et offre le don que Moïse a prescrit.” — Mat. 8:2-4; Marc 1:40-44; voir LÈPRE.
À l’origine, les ordonnances de la Loi exigeaient qu’avant de reprendre une vie normale un lépreux guéri soit purifié selon une cérémonie compliquée qui se déroulait en deux temps. — Lév. 14:1-32.
Les écoulements
Il y avait des lois concernant les écoulements, naturels ou dus à la maladie, de l’homme et de la femme, écoulements provenant des organes génitaux. Si un homme avait une émission involontaire de sperme durant la nuit, il devait se baigner, laver ses vêtements et rester
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