-
AramAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
Aram-Naharaïm (Ps. 60, :titre), qui signifie littéralement “Aram des deux fleuves”, est généralement traduit par le mot grec de sens voisin “Mésopotamie”. Les deux fleuves en question sont le Tigre et l’Euphrate. Étienne dit qu’Abraham vivait en Mésopotamie, alors que celui-ci était encore à Ur en Chaldée (Actes 7:2). Quand, des années plus tard, Abraham envoya son serviteur chercher une femme pour Isaac, il lui dit d’aller à Nahor, en (Haute-) Mésopotamie (Aram-Naharaïm) (Gen. 24:2-4, 10). De même, Balaam de Péthor était originaire d’une région montagneuse du nord de la Mésopotamie. — Deut. 23:4; comparez avec Nombres 23:7; voir MÉSOPOTAMIE.
Paddan-Aram, qui signifie “plaine (basses terres) d’Aram”, désigne plus particulièrement la région de Haran, en Haute-Mésopotamie. — Gen. 25:20; 28:2-7, 10.
Les Araméens, descendants sémites d’Aram, allaient vivre dans toutes ces régions, En outre, le nom d’Uz, un des quatre fils d’Aram, est utilisé pour désigner la région du désert d’Arabie qui s’étend à l’est de la Terre promise et aux frontières d’Édom (Job 1:1; Lament. 4:21). La langue araméenne, étroitement apparentée à l’hébreu, devint la langue internationale, tant pour le négoce que pour la diplomatie, dans les différentes régions du croissant fertile. — II Rois 18:26; voir ARAMÉEN.
Si, en Deutéronome 26:5, Jacob est appelé “Syrien” (littéralement “Araméen”), c’est certainement parce qu’il vécut vingt ans en Aram chez Laban, son beau-père, lui-même araméen. De plus, la mère de Jacob, Rébecca, ainsi que ses femmes, Léa et Rachel, étaient araméennes. Les Israélites étaient donc étroitement apparentés aux Araméens.
ROYAUMES ARAMÉENS
Dans la Bible, il commence à être question des royaumes araméens à l’époque où se développa la nation d’Israël. Ainsi, Cuschan-Rischathaïm, roi venu d’Aram-Naharaïm (Mésopotamie), assujettit les Israélites pendant huit ans, jusqu’à ce qu’ils fussent libérés par le juge Othniel. — Juges 3:8-10.
Aram-Zobah était un autre royaume araméen qui entra en guerre contre Israël au cours du règne de Saül (1117-1077) (I Sam. 14:47). Ce royaume se situait au nord de Damas et exerçait sa domination jusqu’à Hamath, encore plus au nord, et jusqu’à l’Euphrate, à l’est. Quand David combattit contre les ennemis d’Israël, il mena une guerre victorieuse contre Hadadézer, puissant roi d’Aram-Zobah (II Sam. 8:3, 4; I Chron. 18:3; comparez avec le titre du Psaume 60). À la suite de cela, Rézon, un maraudeur araméen, devint puissant à Damas, qui fut bientôt la ville araméenne la plus importante (I Rois 11:23-25) et “la tête de la Syrie”. (És. 7:8.) Celle-ci s’opposa activement à Israël durant toute l’histoire du royaume du nord. — Voir DAMAS.
Aram-Maacah est, avec Zobah, Réhob et Ishtob, au nombre des royaumes araméens à qui les Ammonites louèrent des chars et des cavaliers pour faire la guerre à David. Le roi d’Aram-Maacah se joignit à ces mercenaires que l’armée de David mit en fuite peu après (I Chron. 19:6-15; II Sam. 10:6-14). Le royaume de Maacah se situait probablement à l’est du Jourdain et immédiatement au sud du mont Hermon. — Josué 12:5; 13:11.
Guéschur était un petit royaume araméen de Transjordanie, qui se situait probablement au sud de Maacah, il se trouvait à l’intérieur du territoire attribué à la tribu de Manassé. — Deut. 3:14; Josué 13:11.
Par sa conquête des royaumes araméens, David repoussa loin au nord les frontières de son royaume, si bien qu’il allait jusqu’à l’Euphrate, non loin de Haran de Paddan-Aram. David accomplit ainsi la promesse de Jéhovah concernant l’extension de l’héritage d’Israël en Terre promise. — Deut. 1:7; 11:24; Josué 1:4.
-
-
AraméenAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
ARAMÉEN
Ancienne langue sémitique parlée à l’origine par les Araméens et étroitement apparentée à l’hébreu. Avec le temps, l’araméen, qui en vint à désigner différents dialectes (dont certains sont considérés comme des langues à part entière), connut
-