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MoulinAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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“une âme”, ou les “moyens d’existence” de quelqu’un. — Deut. 24:6; voir NW, éd. 1984, note en bas de page.
Les Écritures mentionnent aussi des moulins de plus grandes dimensions. Jésus Christ parla d’“une de ces meules de moulin que tournent les ânes”. (Mat. 18:6.) Ce genre de moulin était peut-être semblable à celui que Samson, alors aveugle, fut condamné à tourner pour les Philistins quand “il devint broyeur de grain dans la maison d’arrêt”. — Juges 16:21.
Lorsque Abimélech mena l’attaque contre la ville de Thébez, “une certaine femme lança sur la tête d’Abimélech une meule de dessus et lui fracassa le crâne”. (Juges 9:50, 53; II Sam. 11:21.) Le livre de la Révélation décrit un ange projetant dans la mer “une pierre semblable à une grande meule” pour illustrer la destruction soudaine et définitive de Babylone la Grande. — Rév. 18:21.
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Moulin à brasAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MOULIN À BRAS
{Article non traduit.}
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MoustacheAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MOUSTACHE
Voir BARBE.
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MoustiqueAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MOUSTIQUE
Nom générique de diverses espèces d’insectes diptères ayant une tête ronde et de longues pattes à cinq articulations. Les femelles sont équipées d’une trompe puissante qui leur permet de transpercer la peau des humains et des animaux et, bien souvent, de se nourrir de sang. Le mot hébreu qèrèts, traduit par “moustique” (MN), n’apparaît sous la forme d’un substantif qu’en Jérémie 46:20 où il désigne les Babyloniens conduits par Nébucadnezzar, l’ennemi qui viendra du nord pour s’attaquer à l’Égypte, la “génisse très jolie”.
Jésus a tancé les scribes et les Pharisiens parce qu’ils arrêtaient au filtre le moustique, mais avalaient le chameau. Les chefs religieux juifs étaient rigoristes pour les petites choses, allant jusqu’à filtrer leur boisson afin de ne pas se souiller en avalant un moustique (Lév. 11:21-24). En revanche, ils faisaient peu de cas de prescriptions de la Loi beaucoup plus importantes, ce qui revenait à avaler le chameau, classé lui aussi parmi les animaux impurs. — Lév. 11:4; Mat. 23:23, 24.
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Moustique, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MOUSTIQUE, II
{Voir MOUSTIQUE (entrées “Gnat” et “Mosquito” regroupées).}
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MoutardeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MOUTARDE
Plante herbacée à croissance rapide. Jésus mentionna sa semence ou graine dans une illustration relative au royaume des cieux (Mat. 13:31, 32; Marc 4:30-32; Luc 13:18, 19; voir Daniel 2:34, 35, 44, 45; 4:20-22) ainsi que lorsqu’il montra qu’un peu de foi permet déjà d’accomplir de grandes choses (Mat. 17:20; Luc 17:6). Il existe plusieurs variétés de moutarde sauvage en Palestine; la moutarde noire y est couramment cultivée. Sur un sol riche, la graine peut se muer en quelques mois en un véritable arbre haut de trois à cinq mètres et doté d’une tige centrale grosse comme le bras. La plante porte des fleurs jaunes et des feuilles vert foncé au contour plutôt irrégulier. Les cosses qui se développent contiennent des rangées de graines; celles de la moutarde noire sont marron foncé. En automne, la tige centrale et les branches sont suffisamment dures et rigides pour supporter le poids d’oiseaux comme les linottes et les fringillidés qui se nourrissent de ses graines.
Il est vrai qu’une graine de moutarde n’est pas la plus “petite” de toutes les semences et que celle de l’orchidée est encore plus ténue; de plus, la plante ne devient pas à proprement parler un “arbre”. Mais il faut bien comprendre que Jésus se mettait à la portée de ses auditeurs. Pour eux, en effet, la graine de moutarde était réellement une des plus minuscules de celles qu’ils semaient. Notons au passage que les Arabes donnent le nom d’“arbres” à des plantes plus petites que la moutarde. — Mat. 13:31, 32.
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MoutonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MOUTON
Voir BREBIS.
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Moutons (Porte des)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MOUTONS (PORTE DES)
{Article non traduit.}
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MozaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MOZA
{Article non traduit.}
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MozahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MOZAH
{Article non traduit.}
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MuAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MU
{Article non traduit.}
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MuletAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MULET
Hybride de l’âne et de la jument. Il a un corps semblable à celui du cheval, mais sa tête trapue, ses longues oreilles, sa crinière courte, ses sabots étroits et sa queue terminée par une touffe de longs crins sont des traits caractéristiques de l’âne. Le mulet réunit certaines des meilleures qualités de l’âne et du cheval: de l’âne il a l’endurance, la robustesse et le pied sûr, et du cheval la force, la vigueur et le courage. Il résiste mieux aux maladies que le cheval, accepte plus volontiers une lourde charge et vit en moyenne bien plus longtemps. Le bardot, hybride d’un étalon et d’une ânesse, n’est pas aussi grand que le mulet dont il n’a ni la force ni la beauté. À de rares exceptions près, le mulet et la mule sont tous deux stériles.
Les mulets figuraient parmi les dons offerts à Salomon par les rois qui venaient entendre sa sagesse (I Rois 10:24, 25; II Chron. 9:23, 24). Des marchands comme les Phéniciens devaient également en vendre aux Israélites (Ézéch. 27:8, 9, 14). Au temps de David, les personnages de haut rang en montaient. Ainsi, le jour de son onction comme roi à Guihon, Salomon chevauchait la propre mule de David. — II Sam. 13:29; 18:9; I Rois 1:33, 34, 38, 39.
Les mulets étaient très prisés en tant que bêtes de somme (II Rois 5:17; I Chron. 12:40). Par son prophète Ésaïe, Jéhovah annonça que son peuple disposerait de mulets, entre autres animaux, pour revenir à Jérusalem (És. 66:20). Aussi convient-il de noter que, conformément à cette prophétie, les Israélites sont rentrés de l’exil babylonien avec 245 mulets, en plus des autres bêtes de somme. — Esdras 2:66; Néh. 7:68.
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MuppimAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MUPPIM
{Article non traduit.}
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Mûrier noirAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÛRIER NOIR
(gr. sukaminos).
Il n’est question qu’une fois de cet arbre, dans une déclaration que Jésus adressa à ses apôtres au sujet de leur foi (Luc 17:5, 6). Le mot grec utilisé désignait généralement le mûrier; le mûrier noir (Morus nigra) était communément cultivé en Palestine. C’est un arbre vigoureux qui peut atteindre 6 mètres de haut, avec de grandes feuilles en forme de cœur et des fruits rouge sombre ou noirs qui ressemblent à ceux de la ronce. Le mûrier blanc (Morus alba) sert à nourrir les vers à soie; sa culture, qui semble avoir été introduite en Syrie au temps des Romains, subsiste encore aujourd’hui.
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Murs, muraillesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MURS, MURAILLES
Depuis que l’homme bâtit des maisons et des villes, il a édifié des murs et des murailles de toutes les formes avec quantité de matériaux et pour toutes sortes de raisons. La taille et la solidité des constructions dépendent dans une bonne mesure de la façon dont les murs sont édifiés et du matériau utilisé.
Dans les temps anciens, les hommes, mus par la crainte, ont érigé des murailles protectrices autour des grandes villes pour prévenir les invasions ennemies (I Rois 4:13; És. 25:12). En cas d’attaque, les habitants des petites localités situées aux alentours d’une ville dont elles dépendaient (Nomb. 21:25) se réfugiaient eux aussi dans les villes fortifiées. Aux termes de la loi mosaïque, les droits du propriétaire d’une maison n’étaient pas les mêmes selon que cette dernière se trouvait dans une ville qui était ou non entourée d’une muraille (Lév. 25:29-31). Non seulement les remparts constituaient une barrière physique entre les habitations de la ville et l’ennemi, mais ils mettaient les défenseurs dans une position surélevée d’où ils pouvaient empêcher les assaillants de miner la muraille, de creuser un tunnel ou de faire une brèche à coups de béliers (II Sam. 11:20-24; 20:15; Ps. 55:10; Cant. 5:7; És. 62:6; Ézéch. 4:1, 2; 26:9). Pour se protéger, les assiégeants dressaient parfois un mur de siège derrière lequel ils pouvaient se retrancher avant de monter à l’assaut de la muraille. — II Rois 25:1; Jér. 52:4; Ézéch. 4:2, 3; 21:22; voir FORTIFICATIONS.
On construisait souvent des murs de pierre pour fermer des vignes ou des champs et pour faire des enclos pour les moutons (Nomb. 22:23-25; Prov. 24:30, 31; És. 5:5; Michée 2:12; Hab. 3:17). On dressait aussi des murs de soutènement le long de coteaux en terrasses (Job 24:11). Ces murs, assez solides, étaient faits de pierres ramassées et empilées telles quelles, et maintenues parfois avec de l’argile ou du mortier.
MURS SYMBOLIQUES
Dans les Écritures, le mot “mur” pris au sens figuré emporte quelquefois l’idée de protection et de sécurité (I Sam. 25:16; Prov. 18:11; 25:28) ou symbolise la séparation (Gen. 49:22; Ézéch. 13:10). Il revêt ce dernier sens lorsque Paul écrit ce qui suit aux Éphésiens: “Car il [Christ] est notre paix, lui qui des deux groupes en a fait un seul et a détruit le mur mitoyen qui les séparait.” (Éph. 2:14). Paul connaissait bien le mur de séparation qui se trouvait dans la cour du temple de Jérusalem et sur lequel était placardé un avis interdisant aux non-Juifs d’aller plus loin sous peine de mort. Toutefois, dans cette lettre écrite aux Éphésiens en 60 ou 61 de notre ère, Paul ne parle du mur que pour illustrer son propos; il ne voulait certainement pas dire que le mur littéral avait été supprimé puisqu’il existait toujours. Par contre, l’apôtre pensait à l’alliance de la Loi qui, pendant des siècles, avait dressé un mur de séparation entre Juifs et Gentils. La mort du Christ, survenue près de trente années plus tôt, avait permis l’abolition de ce “mur” symbolique.
Jérémie fut prévenu qu’il devrait se montrer comme une muraille de cuivre fortifiée devant ceux qui s’opposaient à lui (Jér. 1:18, 19; 15:20). Dans une autre illustration, le peuple de Dieu, quoique habitant une ville dépourvue de murailles et paraissant donc sans défense, jouit de la paix et de la sécurité grâce à la protection invisible du Tout-Puissant (Ézéch. 38:11). D’un autre point de vue encore, une ville serait puissante si elle avait Jéhovah pour “muraille de feu” (Zach. 2:4, 5) ou si elle disposait de remparts de salut dressés par Dieu, au lieu de simples murailles de pierres ou de briques (És. 26:1). La “ville sainte, la Nouvelle Jérusalem”, qui descend du ciel, a une “grande et haute muraille” de jaspe de 144 coudées de hauteur, ou 64 mètres, et elle repose sur douze pierres de fondement, des pierres précieuses sur lesquelles sont gravés les noms des douze apôtres. — Rév. 21:2, 12, 14, 17-19.
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