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  • Poteau sacré
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    • les hauts lieux et qui brisa les colonnes sacrées, lui qui coupa le poteau sacré”. — II Rois 18:4; II Chron. 34:7.

      ASHÉRAH

      Les textes de Ras Shamra identifient cette déesse à la femme du dieu El, le “Créateur des créatures”. Ils en parlent sous les titres d’“Ashérah, Dame de la mer”, et d’“Aïeule des dieux”, ce qui fait également d’elle la mère de Baal. Cependant, il y a tout lieu de penser que les rôles des trois principales déesses du baalisme (Anath, Ashérah et Aschtoreth) se chevauchaient énormément, comme on peut le constater aussi bien dans des sources non bibliques que dans le récit des Écritures. Puisqu’il semble qu’Aschtoreth était considérée comme la femme de Baal, il est possible qu’il en était de même pour Ashérah.

      Pendant la période des juges, on note que les Israélites apostats “servirent les Baals et les poteaux sacrés [Ashérim]”. (Juges 3:7, NW, éd. 1984, note en bas de page; voir Juges 2:13.) Si ces divinités sont mentionnées au pluriel, c’est peut-être que chaque localité avait son Baal et son Ashérah (Juges 6:25). La reine Jézabel, femme sidonienne d’Achab, roi d’Israël, nourrissait à sa table 450 prophètes de Baal et 400 prophètes du poteau sacré ou Ashérah. — I Rois 18:19.

      On en vint à pratiquer le culte avili d’Ashérah dans le temple de Jéhovah. Le roi Manassé y plaça même une image sculptée du poteau sacré représentant de toute évidence la déesse Ashérah (II Rois 21:7). Bien que Manassé ait tiré profit de la discipline qu’il reçut en étant emmené captif à Babylone et qu’à son retour à Jérusalem il ait débarrassé la maison de Jéhovah des objets du culte idolâtrique, son fils Amon retourna au culte dégradant de Baal et d’Ashérah dont la prostitution rituelle faisait partie (II Chron. 33:11-13, 15, 21-23). C’est pourquoi le juste roi Josias qui succéda sur le trône à Amon fut dans l’obligation de démolir “les maisons des prostitués sacrés qui étaient dans la maison de Jéhovah, où les femmes tissaient des tentes-sanctuaires pour le poteau sacré”. — II Rois 23:4-7.

  • Potier
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    • POTIER

      Le fabricant de poteries, de marmites, de plats et d’autres récipients en terre est un artisan bien connu depuis les temps les plus reculés. On a découvert à Lachis un atelier de potier qui daterait de 1200 à 1500 avant notre ère. Même avant cette date, des potiers façonnaient et cuisaient des récipients en argile, produisant ainsi des ustensiles durs qui ne ramollissaient pas quand ils étaient mouillés. Le potier pouvait travailler seul, mais il avait parfois des assistants, souvent des apprentis. Il semble qu’à une certaine époque il existait chez les Hébreux un groupe de potiers royaux. — I Chron. 4:21-23.

      Une méthode typique de fabrication consistait à laver l’argile, à la débarrasser des corps étrangers et à la désagréger. Puis on piétinait l’argile humide pour en faire une pâte malléable (És. 41:25). Ensuite on la malaxait à la main et on la plaçait sur le tour.

      Les premiers tours de potier étaient généralement faits de pierre (parfois de bois). Ils consistaient essentiellement en un plateau circulaire qui tournait horizontalement sur un axe vertical. Le bord du plateau était garni d’une matière lourde, ce qui rendait le plateau plus stable et maintenait la vitesse acquise quand on faisait tourner celui-ci à la main. Plus tard on a ajouté un plateau inférieur plus grand et plus lourd (sur le même axe et tournant aussi horizontalement), ce qui permettait au potier assis d’actionner les deux plateaux avec le pied.

      Après avoir placé l’argile sur le plateau supérieur, l’artisan façonnait un récipient à la main tout en faisant tourner le plateau (Jér. 18:3, 4). L’ustensile était ensuite mis à sécher quelque peu au soleil, puis déposé de nouveau sur le plateau. Le potier employait des cailloux, des coquillages ou un instrument quelconque pour le lisser, le polir et dessiner des motifs sur sa surface. Les méthodes variaient, mais si par exemple l’artisan voulait orner l’objet d’une torsade, il appliquait sur l’objet encore humide une corde torsadée. Les récipients étaient souvent peints. Ou bien ils étaient glacés (Prov. 26:23) puis cuits au four, ou encore décorés d’une barbotine (argile dans un état semi-liquide) de couleur, après quoi on les cuisait de nouveau.

      Le potier fabriquait toutes sortes d’objets, depuis de grandes jarres (Lament. 4:2) jusqu’à des lampes, des fours et des jouets, comme des poupées et des représentations d’animaux. Il confectionnait aussi des bols, des coupes, des flacons et d’autres récipients (Lév. 15:12; II Sam. 17:28; Jér. 19:1; Luc 22:10). Il produisait également des marmites et certains moules. Parfois les poteries portaient une marque qui indiquait où elles avaient été faites. Le potier apposait fréquemment sa propre “marque de fabrique” sur l’anse de l’objet.

      Le potier se servait quelquefois d’un moule ouvert dans lequel il tassait l’argile pour que des dessins s’y impriment. Plus tard, les lampes étaient souvent faites de cette façon. On fabriquait deux pièces que l’on joignait quand l’argile avait séché jusqu’à avoir la consistance du cuir. Il arrivait qu’on façonne l’argile à la main sans se servir du tour, par exemple quand on fabriquait des jouets ou des fours domestiques. Mais la plupart du temps le potier employait le tour.

  • Potiphar
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    • POTIPHAR

      (diminutif de Potiphéra, “celui que Râ a donné”).

      Égyptien, fonctionnaire à la cour, chef des gardes du corps de Pharaon. Maître de Joseph pendant un certain temps, il était, semble-​t-​il, un homme riche (Gen. 37:36; 39:4). Potiphar acheta Joseph à des marchands ambulants madianites. Voyant qu’il avait là un bon serviteur, il finit par le préposer sur tout ce qui était à lui, à la maison et à la campagne. Jéhovah bénit sa maison à cause de Joseph. — Gen. 39:1-6.

      La femme de Potiphar ne lui était pas aussi fidèle que son serviteur Joseph. Elle s’efforça à maintes reprises de séduire Joseph et, un jour qu’il n’y avait aucun autre homme dans la maison, elle se saisit de lui, mais Joseph s’opposa une nouvelle fois à son désir et s’enfuit. Quand Potiphar rentra chez lui, sa femme se répandit en fausses accusations. Au lieu de faire exécuter Joseph, Potiphar en colère le jeta en prison. — Gen. 39:7-20.

      Cette prison communiquait vraisemblablement avec la maison de Potiphar ou, du moins, en tant que “chef des gardes du corps”, celui-ci l’avait sous sa juridiction. Ainsi, le récit dit que le chef des échansons et le chef des panetiers de Pharaon furent jetés dans la même prison, “la prison de la maison du chef des gardes du corps”, ‘la prison de la maison du maître de Joseph’.

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