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AscensionAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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priait parmi eux lors de sa dernière nuit en tant qu’homme, il dit à son Père qu’il avait ‘achevé l’œuvre’ qui lui avait été confiée sur la terre et demanda à être glorifié ‘auprès de lui de la gloire qu’il avait auprès du Père avant que le monde fût’; il ajouta: “Je viens à toi.” (Jean 17:4, 5, 11). Quand il fut arrêté, il donna une indication similaire devant le Sanhédrin (Mat. 26:64). Après sa résurrection, il dit à Marie Madeleine: “Cesse de t’accrocher à moi. Car je ne suis pas encore monté vers le Père. Mais va-t’en vers mes frères et dis-leur: ‘Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu.’” (Jean 20:17). Pourtant, il est clair que les disciples ne comprirent la signification de ces déclarations qu’à l’occasion de l’ascension. Par la suite, Étienne eut une vision de Jésus placé à la droite de Dieu (Actes 7:55, 56), et Paul subit l’effet de la gloire céleste de Jésus. — Actes 9:3-5.
INAUGURATION, PAR DÉMATÉRIALISATION, D’UNE ‘VOIE NOUVELLE ET VIVANTE’
Si Jésus commença son ascension sous une forme matérielle, se rendant ainsi visible à ses disciples qui le regardaient, rien ne nous autorise à penser qu’il garda cette forme après qu’une nuée se fut interposée. L’apôtre Pierre dit que Jésus est mort dans la chair, mais qu’il a été ressuscité “dans l’esprit”. (I Pierre 3:18.) Paul parla de la règle selon laquelle “la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu”. (I Cor. 15:50; comparez aussi la déclaration de Jésus rapportée en Jean 12:23, 24 avec I Corinthiens 15:35-45.) Paul compara l’ascension de Jésus au ciel en la présence de Dieu à l’entrée du grand prêtre dans le Très-Saint du tabernacle, le Jour des Propitiations, et il précisa qu’en pareille occasion, le grand prêtre ne se munissait que du sang (non de la chair) des victimes sacrificielles (Héb. 9:7, 11, 12, 24-26). Paul compara ensuite le rideau du tabernacle à la chair de Christ. En passant dans le Très-Saint, donc dans la présence typique de Dieu, le grand prêtre n’emportait pas le rideau avec lui, mais il franchissait cette barrière et la laissait derrière lui. Aussi Paul dit-il: “Nous avons, par le sang de Jésus, de la hardiesse pour la voie qui donne accès au lieu saint, voie qu’il a inaugurée pour nous, comme une voie nouvelle et vivante, à travers le rideau, c’est-à-dire sa chair.” — Héb. 9:3, 24; 10:10, 19, 20; comparez avec Jean 6:51; Hébreux 6:19, 20.
EXACTITUDE DU TERME
Certains soulèvent des objections à propos du récit de l’ascension, disant qu’il implique cette notion primitive selon laquelle le ciel est “au-dessus” de la terre, ce qui traduit une parfaite ignorance de la structure de l’univers et du mouvement rotatoire de la terre. Malheureusement, pour satisfaire ces détracteurs il faudrait en fait éliminer de notre langage les mots “au-dessus”, “en haut”, etc. Or, même à “l’ère de l’espace” où nous sommes, nous lisons à propos des astronautes mis en orbite autour de notre planète, qu’ils “sont montés à 1 370 kilomètres” au-dessus de la terre (New York Times, 16 septembre 1966); pourtant nous savons bien que techniquement parlant, ils “se sont éloignés” de 1 370 kilomètres de la surface terrestre. Il est intéressant de noter que le récit qui rapporte l’annonce de la naissance de Jésus aux bergers précise qu’une fois leur mission accomplie, “les anges les [ont] quittés pour le ciel”. (Luc 2:15; comparez avec Actes 12:10.) Ainsi, bien que l’ascension de Jésus ait d’abord été marquée par un déplacement vers le haut, en tenant compte du lieu où se tenaient les disciples, elle a pu se poursuivre ensuite dans une toute autre direction de manière à amener Jésus en la présence céleste de son Père. Ce fut une ascension, non seulement sous le rapport de la direction, mais, plus important encore, sous le rapport du champ d’activité, du stade de vie dans les sphères spirituelles, en la présence du Dieu Très-Haut, sphères qui ne sont pas soumises aux lois et aux dimensions humaines. — Comparez avec Hébreux 2:7, 9.
RÔLE CAPITAL
L’ascension de Jésus dans les sphères célestes était capitale à plus d’un titre. Christ avait déclaré qu’il lui faudrait ‘s’en aller’ afin de pouvoir envoyer à ses disciples l’esprit saint de Dieu comme assistant (Jean 16:7-14). L’effusion de cet esprit par Jésus le jour de la Pentecôte était pour les disciples une preuve évidente qu’il se trouvait à présent auprès de Dieu, à qui il avait présenté la valeur de son sacrifice rédempteur (Actes 2:33, 38). La présentation de la valeur de son sang rendit également une telle ascension essentielle; cela ne pouvait en effet se faire sur la terre, dans le Très-Saint du temple à Jérusalem, mais uniquement “dans le ciel même, (...) devant la personne de Dieu”. (Héb. 9:24.) Cette ascension devenait aussi indispensable du fait que Jésus avait été glorifié et établi “grand prêtre souverain qui a traversé les cieux”. (Héb. 4:14; 5:1-6.) Paul expliqua que “s’il était sur la terre, il ne serait pas prêtre”, mais que, s’étant “assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux”, Jésus a maintenant “obtenu un service public plus excellent, de sorte qu’il est aussi le médiateur d’une alliance bien meilleure”. (Héb. 8:1-6.) C’est la raison pour laquelle les chrétiens, qui sont asservis au péché héréditaire, puisent du réconfort dans le fait qu’ils ont “un assistant auprès du Père, Jésus Christ, un juste”. — I Jean 2:1; Rom. 8:34; Héb. 7:25.
Enfin, l’ascension de Jésus était indispensable pour que lui soit confiée l’administration ou gestion du Royaume dont il devint l’héritier, ‘les anges, les autorités et les puissances lui ayant été soumis’. (I Pierre 3:22; Phil. 2:6-11; I Cor. 15:25; Héb. 10:12, 13; comparez avec Daniel 7:14.) Ayant “vaincu le monde” (Jean 16:33), Jésus prit part à la réalisation de la prophétie renfermée au Psaume 68:18, en ce sens qu’il est ‘monté en haut et a emmené des captifs’; Paul donne d’ailleurs une explication à ce sujet en Éphésiens 4:8-12.
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Asch (Constellation d’)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ASCH (CONSTELLATION D’)
(héb. Ash ou Ayish; ce qui signifie peut-être lion, lionne).
Ces termes hébreux se rencontrent en Job 9:9 et 38:32. Le fait que dans les deux cas ils soient, comme d’autres, utilisés en rapport avec le soleil, les étoiles et les cieux, indique qu’ils désignent quelque constellation
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