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  • Votre pire ennemi — Son ascension et sa chute

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  • Votre pire ennemi — Son ascension et sa chute
  • Réveillez-vous ! 1984
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Réveillez-vous ! 1984
g84 8/9 p. 7-11

Votre pire ennemi — Son ascension et sa chute

SELON la Bible, l’ennemi est apparu peu après que Dieu eut placé l’homme et la femme dans une demeure paradisiaque. Dieu, qui exigeait d’eux fidélité et obéissance, leur donna un simple commandement: ‘Ne mangez pas de l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais.’ — Genèse 2:16, 17.

Toutefois, l’ennemi vit là une occasion rêvée: “Or le serpent se révéla être la plus prudente de toutes les bêtes sauvages des champs qu’avait faites Jéhovah Dieu. Il se mit donc à dire à la femme: ‘Est-​ce que vraiment Dieu a dit que vous ne devez pas manger de tout arbre du jardin?’” Ève, qui était sans doute habituée au serpent et à ses manières réservées, n’avait aucune raison de s’enfuir terrorisée. Ne se rendant pas compte qu’une puissance suprahumaine se cachait derrière le serpent, elle fut intriguée par ses propos doucereux. — Genèse 3:1; I Timothée 2:14.

Quand Ève laissa entendre que la violation de la loi de Dieu signifierait la mort, le serpent répondit en contredisant Dieu de manière catégorique: “Assurément vous ne mourrez pas. Car Dieu sait que, le jour même où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront à coup sûr et qu’à coup sûr vous serez comme Dieu, connaissant le bon et le mauvais.” — Genèse 3:2-5.

On connaît la suite. Ève, trompée à la pensée de pouvoir réussir sa vie indépendamment de Dieu, mangea de l’arbre et Adam la suivit dans cette voie. Dieu prit sans tarder des mesures pour punir le couple rebelle qu’il condamna finalement à la mort. — Genèse 3:16-19.

Qui se cachait derrière le serpent?

La Bible identifie expressément Satan comme “le serpent originel”. (Révélation 12:9.) Si on supprimait de la Genèse le Diable (comme certains aimeraient le faire), le récit perdrait toute signification. Dans ce cas, il faudrait croire qu’un animal, un serpent, a eu la faculté de parler.

Pourtant la Bible montre que l’homme seul fut créé à “l’image de Dieu” et eut ainsi la possibilité de communiquer de façon intelligente (Genèse 1:27). Notons aussi quelle fut la condamnation prononcée par Dieu au sujet du serpent: “Et je mettrai une inimitié entre toi et la femme, et entre ta postérité et sa postérité. Il te meurtrira à la tête et tu le meurtriras au talon.” — Genèse 3:15.

Si ces paroles s’appliquent à un serpent, l’animal, elles revêtent peu de signification. Les humains éprouvent-​ils vraiment davantage d’“inimitié” à l’égard des serpents qu’ils n’en ressentent pour les rats ou les araignées? De toute évidence, le “serpent”, la “femme” et les ‘postérités’ dont il est question dans ce texte sont des symboles. Leur compréhension dépend des éclaircissements fournis par d’autres passages des Écritures (Galates 4:26; 3:29; Révélation 12:1-6; Matthieu 23:33). Néanmoins, il était maintenant clair qu’un Satan, un opposant à Dieu, était en liberté.

L’origine de l’ennemi

“Ce fut un homicide quand il commença, et il n’a pas persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui.” (Jean 8:44). Jésus soulignait par ces mots qu’à une certaine époque Satan fut “dans la vérité” et qu’il était sans doute au nombre des “fils de Dieu” angéliques et glorieux (Job 38:7). On est loin du tableau horrible qui le dépeint sous les traits d’une créature cornue et au pied fourchua. Toutefois, la Bible ne l’honore pas et ne donne pas le nom qu’il portait à l’origine.

‘Mais comment un ange peut-​il pécher?’ demanderont certains. La Bible ne précise pas la démarche de pensée qui le conduisit à la rébellion. Peut-être a-​t-​il raisonné avec la même morgue que le roi de Babylone qui s’exprima en ces termes: “Je monterai aux cieux. Au-dessus des étoiles de Dieu, j’élèverai mon trône.” (Ésaïe 14:13; comparer avec I Timothée 3:6). Il est vraisemblable que le désir obsédant d’être adoré provoqua la réaction mortelle décrite ci-​après: “Mais chacun est éprouvé quand il se laisse entraîner et séduire par son propre désir. Puis le désir, lorsqu’il a été fécondé, enfante le péché, et le péché, lorsqu’il a été consommé, engendre la mort.” — Jacques 1:14, 15.

Vers la division de l’univers

Pourquoi Dieu n’a-​t-​il pas tout bonnement détruit Satan? C’est parce que le reniement d’Adam et d’Ève avait soulevé de graves questions. La domination de Dieu était-​elle juste ou de nature oppressive? Qui possédait le droit à la domination? Dieu avait-​il refusé toute liberté à ses sujets? Si l’occasion leur en était donnée, tous les serviteurs de Dieu l’abandonneraient-​ils?

La destruction immédiate de Satan n’aurait résolu aucune de ces questions. C’est la raison pour laquelle Dieu, dans sa sagesse, a permis à Satan d’exister pour une période de temps limitée. Cela a donné l’occasion aux humains comme aux anges d’observer les méthodes de domination opposées de Dieu et de Satan. Les hommes peuvent ainsi prendre parti pour Dieu ou pour Satan. La question de la domination de Dieu contre la voie de “l’indépendance” a donc divisé l’univers jusqu’à ce jour.

Un autre aspect de cette question fut connu des siècles plus tard. En Job 1:6-11, la Bible braque son attention sur les cieux et décrit une assemblée d’anges à laquelle Satan vint se joindre effrontément. Nous y lisons:

“Jéhovah dit à Satan: ‘D’où viens-​tu?’ Et Satan répondit à Jéhovah et dit: ‘D’errer ça et là sur la terre et d’y circuler.’ Puis Jéhovah dit à Satan: ‘As-​tu fixé ton cœur sur mon serviteur Job, qu’il n’y a personne comme lui sur la terre, un homme irréprochable et droit, craignant Dieu et s’écartant du mal?’ Et Satan répondit à Jéhovah et dit: ‘Est-​ce pour rien que Job a craint Dieu? (...) avance ta main, s’il te plaît, et touche à tout ce qui est à lui, et vois s’il ne te maudit pas à ta face.’”

D’après le ton de cet échange de propos, il est évident que Satan s’opposait à Dieub. Satan laissait entendre qu’aucun serviteur de Dieu ne lui resterait fidèle s’il était soumis à des épreuves. Ainsi, de nouvelles questions étaient soulevées: Dans quelle mesure l’homme accepterait-​il de subir des souffrances par amour pour Dieu? Les motivations des serviteurs de Dieu sont-​elles égoïstes? Une fois de plus, seule la permission du mal pendant quelque temps permettrait de répondre à ces questions.

Existe-​t-​il des gouvernements spirituels et des autorités?

Satan a consacré quelque 6 000 années à recruter des partisans. Il s’est même allié le soutien des anges rebelles qui, placés sous son influence, “ont abandonné leur propre demeure” dans le ciel (Jude 6; Genèse 6:2). Mais dans quelle mesure est-​il parvenu à s’assurer les faveurs des humains? Quelle est l’étendue de son influence aujourd’hui?

Elle est considérable, si l’on s’en tient au témoignage rapporté par un ange au prophète Daniel. Expliquant les raisons de son retard, l’ange déclara: “Mais le prince du royaume de Perse s’est dressé contre moi pendant vingt et un jours, et voici, Michel, l’un des premiers princes [angéliques], est venu à mon aide.” (Daniel 10:13). Qui pouvait ainsi résister à un ange? Certainement pas un humain. Pensez, il a suffi d’un seul ange pour détruire 185 000 faibles humains en une seule nuit (Ésaïe 37:36). Le prince qui s’opposait à cet ange devait être par conséquent un agent démoniaque du grand adversaire, Satan lui-​même.

Ces faits ont des répercussions considérables. L’apôtre Paul expliqua que des “forces spirituelles méchantes qui sont dans les lieux célestes” sont organisées en “gouvernements” et “autorités”. (Éphésiens 6:12.) Aussi, il ne fait aucun doute que chacune des puissances mondiales est gouvernée de manière invisible par un “prince” démoniaque lui-​même invisible (Daniel 10:20). Satan se vanta par la suite auprès de Jésus de ses titres de propriété sur “tous les royaumes de la terre habitée”c. Jésus refusa bien sûr de participer le moins du monde à cette domination satanique (Luc 4:5-8). Mais que dire des humains qui dirigent les nations aujourd’hui? Ne sont-​ils pas en effet des pantins de Satan? — Voir Révélation 13:2.

‘Mange beaucoup de chair’

La domination satanique exerce-​t-​elle un effet tangible sur l’humanité? Le chapitre 7 du livre de Daniel apporte une réponse qui donne le frisson. Dans ce passage, l’Empire médo-perse est décrit sous les traits d’une bête semblable à un “ours”. La Bible précise à la fin du Dn 7 verset 5: “Et voici ce qu’on lui disait: ‘Lève-​toi, mange beaucoup de chair.’” Les princes de démons de Satan incitèrent sans doute les dirigeants perses à ‘se lever’ de leur rôle de puissance de second rang et à engloutir voracement des territoires.

L’histoire a confirmé qu’avec le temps l’Empire médo-perse fut sensible à l’invitation des démons de ‘manger beaucoup de chair’.

Voici ce qu’on lit à ce sujet dans un livre d’histoire: “Il convient de souligner que cet empire a été le plus étendu sur le plan géographique que le monde ait jamais connu, plus étendu que l’Égypte, plus grand même que l’Empire assyrien à son apogée, et plus vaste que n’importe lequel des empires qui allait lui succéder jusqu’à nos jours, à l’exception de la brève décennie de l’empire d’Alexandre le Grand.” — D’après The Historians’ History of the World.

Jusqu’à aujourd’hui les chefs internationaux montrent le même penchant à étendre leurs sphères d’influence, avec la nuance qu’à présent les enjeux sont considérables. Les nations se livrent à ce qu’un auteur a appelé “la danse macabre”, qui consiste à maintenir un “équilibre de la terreur” avec un stock d’armes atomiques capable de détruire plusieurs fois le monde. La perspective alléchante d’un conflit nucléaire “limité” a même entraîné les “stratèges militaires de toutes les principales puissances” à renoncer à “leur sacro-sainte notion de dissuasion réciproque. (...) Ils s’affairent à présent sur des plans leur permettant de livrer et de gagner un conflit nucléaire. L’innommable fait l’objet de discussions et l’impensable est envisagé avec sérieux”. (Selon la revue Maclean’s du 15 février 1982.) Mais seraient-​ils devenus fous? Non, ils ont tout simplement succombé aux incitations de leur chef invisible, Satan le Diable.

Qui sont les avocats du Diable?

“Je suppose que le Diable existe, mais je n’ai pas pensé à lui pendant longtemps.” C’est là le témoignage d’une femme. Cependant, l’existence du Diable ne devrait pas être repoussée au fin fond de notre esprit. Au contraire, c’est quelque chose qu’il faut envisager résolument.

Croire au Diable ne signifie pas pour autant éprouver une crainte morbide à son sujet, ou se laisser fasciner par l’occultisme. Les chrétiens fuient les pratiques démoniaques ou occultes (Deutéronome 18:10-12; I Corinthiens 10:21). À ce sujet, il convient de noter la remarque faite par l’ouvrage The Devil’s Dominion (La domination du Diable): “La raison principale du regain actuel de l’occultisme et du satanisme (...) est la stérilité spirituelle de l’Église (...), [et] le groupe authentique, bien qu’involontaire, des avocats du Diable se compose des membres du clergé des Églises.”

Cependant, les Témoins de Jéhovah ne souffrent pas d’une telle “stérilité spirituelle”. Ils ne deviennent pas non plus les avocats inconscients du Diable en se joignant au concert des sceptiques qui nient son existence (II Corinthiens 11:14). Le fait d’identifier l’ennemi de l’homme les aide à comprendre pourquoi le Dieu d’amour permet le mal. Ils connaissent leur position en regard de la question universelle et préfèrent se soumettre aux justes lois et aux bienfaits de la domination divine plutôt que de choisir la voie de “l’indépendance” qui se traduit par une vie de courte durée. De plus, ils savent qu’avec l’aide de Dieu ils peuvent être ‘délivrés du méchant’. (Matthieu 6:13.) Certes, le fait de reconnaître l’existence du Diable peut les exposer au ridicule, mais cela leur sert aussi de protection.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, une affiche diffusée aux États-Unis portait ce slogan: “Connaissez votre ennemi.” Des batailles ont été perdues parce qu’un général avait sous-estimé son adversaire. Les Témoins de Jéhovah, eux, connaissent leur adversaire et n’ignorent pas ses desseins (II Corinthiens 2:11). Ils sont également conscients que “le monde entier gît au pouvoir du méchant” et ils ne se laissent pas entraîner dans ses manœuvres. — I Jean 5:19.

Pour les Témoins de Jéhovah, le règne méchant du Diable touche à sa fin. La Bible annonce que prochainement le Créateur tout-puissant de l’univers éliminera de celui-ci tous ces opposants. Comme l’apôtre Pierre l’a écrit, à la domination de Satan succéderont, “selon sa promesse [celle de Dieu], (...) de nouveaux cieux et une nouvelle terre dans lesquels la justice doit habiter”. — II Pierre 3:7, 11-13; Révélation 20:1-3, 10.

Dans la “courte période de temps” qui est laissée, nous vous conjurons d’étudier la Bible et de découvrir à votre tour les moyens de vous ‘opposer au Diable’. (Révélation 12:12; Jacques 4:7.) Les Témoins de Jéhovah seront heureux de vous y aider afin que vous puissiez vous réjouir de la promesse biblique suivante: “Le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan.” — Romains 16:20.

[Notes]

a La tradition médiévale a amalgamé l’image de Pan, le dieu grec (avec des cornes, des pieds fendus, etc.), et celle du Diable.

b D’après The Jewish Encyclopedia, Satan, dans ce récit, “ne peut pas être considéré (...) comme un opposant à la Divinité”. La même encyclopédie va même jusqu’à le désigner comme “un membre de l’assemblée divine qui supervise l’activité des humains”. La New Catholic Encyclopedia dit de manière similaire que Satan s’acquittait de son rôle d’accusateur “en agissant officiellement pour le compte de Dieu”. Mais si Satan était vraiment en mission pour Dieu, pourquoi ce dernier lui aurait-​il demandé: “D’où viens-​tu?” — Job 1:7.

c Cette confrontation avec Jésus montre en outre que Satan ne peut être le symbole du mal présent en l’homme. Jésus Christ, fils parfait de Dieu, n’était pas habité par le mal, mais était “sans malice, immaculé séparé des pécheurs.” — Hébreux 7:26.

[Carte/Illustration, page 10]

(Voir la publication)

Sous l’influence des démons l’Empire médo-perse devint l’un des plus étendus de toute l’histoire.

La Grande Mer (Méditerranée)

Mer Noire

Mer Caspienne

Golfe Persique

Mer Rouge

GRÈCE

MÉDIE

PERSE

ARABIE

ÉGYPTE

ARMÉNIE

INDE

LYBIE

Jérusalem

Babylone

Ninive

Damas

Mt SINAÏ

THRACE

ÉTHIOPIE

Nil

Tigre

Euphrate

PARTHIE

ASSYRIE

LYDIE

SYRIE

[Illustration, page 8]

C’est dans la représentation de Pan, un dieu de la mythologie grecque, qu’on a emprunté la conception courante du Diable.

[Illustration, page 9]

Les chefs militaires du monde qui complotent des plans de guerre nucléaire succombent-​ils aux pressions du Diable?

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