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    • ou comme une divinité. Par cet acte, ils exprimaient leur reconnaissance pour une révélation divine ou pour une marque de faveur, ainsi que cela s’était fait auparavant. — Mat. 14:32, 33; 28:5-10, 16-18; Luc 24:50-52; Jean 9:35, 38.

      Quoique les prophètes et les anges aient jadis accepté l’hommage qu’on leur rendait, Pierre empêcha Corneille de lui montrer son respect de cette façon. De son côté, l’ange (ou les anges) de la vision de Jean interdit également par deux fois à l’apôtre d’agir ainsi. Il se présenta comme son “compagnon d’esclavage” et conclut par l’exhortation suivante: “Adore Dieu [tôï Théôï proskunêson].” (Actes 10:25, 26; Rév. 19:10; 22:8, 9). Logiquement, la venue du Christ avait instauré de nouvelles relations entre les serviteurs de Dieu, et ce changement influait sur la ligne de conduite que ceux-ci devaient adopter les uns vis-à-vis des autres. En effet, s’adressant à ses disciples, Jésus avait déclaré: “Un seul est votre enseignant, tandis que vous êtes tous frères (...), un seul est votre Conducteur, le Christ.” (Mat. 23:8-12). Effectivement, c’est en lui que les images et les modèles prophétiques trouvaient leur réalisation, comme l’ange le fit savoir à Jean en ces termes: “C’est pour rendre témoignage à Jésus que sont inspirées les déclarations prophétiques.” (Rév. 19:10). Jésus était le Seigneur de David, le Grand Salomon et le prophète plus grand que Moïse (Luc 20:41-43; Mat. 12:42; Actes 3:19-24). Dès lors, l’hommage rendu à ces hommes du passé préfigurait celui qui revenait au Christ. C’est donc avec juste raison que Pierre empêcha Corneille d’attacher trop d’importance à sa personne.

      Pareillement, Jean, qui, en sa qualité de chrétien oint, avait été déclaré juste ou justifié par Dieu et appelé à devenir fils céleste de Dieu et membre du Royaume de son Fils, ne pouvait entretenir avec l’ange (ou les anges) de la Révélation les mêmes rapports que les Israélites avaient eux avec les anges qui leur étaient apparus précédemment. Effectivement, l’apôtre Paul avait écrit: “Ne savez-​vous pas que nous jugerons des anges?” (I Cor. 6:3). Selon toute vraisemblance, l’ange refusa l’hommage de Jean parce qu’il tenait compte de ce changement.

      L’hommage rendu à Jésus Christ glorifié

      Par ailleurs, Jésus Christ, lui, a été élevé par son Père au point de n’avoir que Dieu pour supérieur, “afin qu’au nom de Jésus plie tout genou de ceux qui sont au ciel, et de ceux qui sont sur la terre, et de ceux qui sont sous le sol, et que toute langue reconnaisse ouvertement que Jésus Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père”. (Phil. 2:9-11; voir Daniel 7:13, 14, 27.) En Hébreux 1:6, nous lisons que les anges eux-​mêmes rendent hommage à Jésus Christ ressuscité. Bien que de nombreuses versions rendent proskunéô par ‘adorer’ dans ce texte, certaines préfèrent le traduire par ‘se prosterner’ (Dh; Os; TOB) ou ‘rendre hommage’. (Da; Ku.) Cependant, quel que soit le terme français utilisé, le mot grec, lui, reste le même, et le genre d’honneur que les anges témoignent au Christ doit être conforme au reste des Écritures. Si l’on préfère traduire le mot grec par ‘adorer’, il faut alors comprendre que cette ‘adoration’ est relative. En effet, Jésus lui-​même déclara on ne peut plus clairement à Satan: “C’est Jéhovah, ton Dieu, que tu devras adorer [forme du verbe proskunéô], et c’est lui seul que tu devras servir par un service sacré.” (Mat. 4:8-10; Luc 4:7, 8). D’une manière analogue, l’ange (ou les anges) invita Jean à ‘adorer Dieu’ (Rév. 19:10; 22:9), et ce après que Jésus eut été ressuscité et élevé, indiquant par là que rien n’avait changé sous ce rapport. Il est vrai que le Psaume 97, qui est selon toute vraisemblance cité en Hébreux 1:6, parle d’une prosternation devant Jéhovah Dieu, tandis que l’apôtre Paul, lui, applique ce psaume à Jésus Christ (Ps. 97:1, 7). Toutefois, le rédacteur venait de montrer que le Christ ressuscité était devenu “le reflet de sa gloire [celle de Dieu] et la représentation exacte de son être même”. (Héb. 1:1-3.) Dès lors, bien que l’‘adoration’ des anges, si on veut l’appeler ainsi, soit apparemment destinée à Jésus Christ, elle s’adresse en fait par son entremise à Dieu, le Souverain, “Celui qui a fait le ciel et la terre et la mer et les fontaines d’eaux”. (Rév. 14:7; 4:10, 11; 7:11, 12; 11:16, 17; voir I Chroniques 29:20; Révélation 5:13, 14; 21:22.) En revanche, les versions qui mettent ‘se prosterner’ ou ‘rendre hommage’ (au lieu d’‘adorer’) ne sont nullement en désaccord avec l’original, fût-​ce le texte hébreu de Psaume 97:7 ou le texte grec d’Hébreux 1:6, car ces formules rendent bien le sens fondamental des termes shâḥâh et proskunéô.

  • Homme
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    • HOMME

      (héb. ʼâdhâm, “humain” ou “du sol” [terme générique désignant les humains]; ʼish, “homme, personne” ou “individu, mâle, mari”; ʼènôsh, “homme mortel”; gèvèr, “homme physiquement fort” ou “valide”; zâkhâr, “mâle”; quelques autres termes hébreux sont parfois traduits également par “homme”. Gr. anthrôpos, “homme” [terme générique]; anêr, “homme, mâle, mari”; il y a aussi quelques autres mots grecs).

      Créature intelligente, forme de vie terrestre la plus élevée, œuvre du Créateur, Jéhovah Dieu. Jéhovah forma l’homme de la poussière du sol, souffla dans ses narines le souffle de vie, “et l’homme devint une âme vivante”. (Gen. 2:7; I Cor. 15:45.) Après qu’Adam eut été créé et qu’il eut donné un nom aux animaux, Jéhovah fit tomber sur lui un profond sommeil. Puis, pendant qu’Adam était endormi, il lui prit une de ses côtes et l’utilisa pour créer la femme. Quand celle-ci lui fut présentée, Adam put donc dire: “Celle-ci est enfin l’os de mes os et la chair de ma chair.” Il l’appela “Femme” (ʼishshâh), “parce que de l’homme celle-ci a été prise”. (Gen. 2:21-23.) Plus tard, Adam lui donna le nom d’Ève (“vivante”) (Gen. 3:20). Adam et Ève furent créés vers la fin du sixième “jour” de création. — Gen. 1:24-31.

      Puisque les Écritures esquissent l’histoire de l’homme depuis la création même du premier couple humain, il n’y a pas eu d’“homme préhistorique”. Les fossiles ne fournissent d’ailleurs aucun maillon entre l’homme et les animaux. Il n’y a pas non plus la moindre référence à des humains inférieurs dans les documents les plus anciens, qu’il s’agisse d’écrits, de dessins et de peintures rupestres, de sculptures, etc. Bien au contraire, les Écritures disent clairement que l’homme était à l’origine un fils de Dieu et qu’il a ensuite dégénéré (I Rois 8:46; Eccl. 7:20; I Jean 1:8-10). L’archéologue O. Miller fit cette remarque: “La tradition relative à ‘l’âge d’or’ n’est donc pas un mythe. La doctrine énonçant un déclin ultérieur, une triste dégénérescence de la race humaine à partir d’un

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