-
Je suis reconnaissant à Jéhovah de sa bonté et de sa miséricordeLa Tour de Garde 1971 | 1er septembre
-
-
Puisse Jéhovah les récompenser pour l’amour et la bonté qu’ils m’ont témoignés au cours des années !
Durant plus de quarante-cinq années, j’ai vu un grand nombre de nouveaux se joindre à la famille du Béthel, et d’autres membres s’en aller pour une raison ou pour une autre. Je me suis toujours attristé de voir partir certains de ceux avec lesquels j’avais été étroitement uni dans le travail, car je ne pouvais effacer le souvenir agréable des longues et dures heures passées ensemble pour faire face à certaines situations critiques. J’ai perdu tout contact avec nombre d’entre eux, mais j’espère fermement que, quel que soit le lieu où ils se trouvent, ils continuent de fréquenter joyeusement les proclamateurs du Royaume.
Je sais que “le pieux dévouement” est plus utile que “l’exercice corporel” ; néanmoins, j’ai encore la joie pendant quelques jours de faire du ski quand la température descend à -6° au-dessous de zéro (I Tim. 4:8). Bien que très intéressé par les sports, je n’ai jamais été fort dans le domaine de la compétition sportive. Toutefois, je me rappelle que peu de temps après mon entrée dans la famille du Béthel, j’ai rencontré un autre membre de celle-ci qui avait participé avec moi aux jeux de Christiania en 1920. Il faisait partie de l’équipe de l’American Olympic (Anvers), alors en visite en Norvège. Je me souviens qu’il avait remporté la course. Au Béthel, j’ai gagné beaucoup à fréquenter ce frère à cause de ses qualités d’homme et de chrétien.
J’ai toute raison d’exprimer ma gratitude à Jéhovah pour sa longanimité, car il m’a attiré doucement par son message du Royaume ; pour la bonté qu’il m’a manifestée en ne tenant pas compte de l’indifférence que j’avais montrée, dans une certaine mesure ; pour sa bienveillance, car il a pourvu à tous mes besoins chaque fois que je me déchargeais sur lui de mes fardeaux. Certes, pendant mes premières années au Béthel, nous n’avions pas la diversité et l’abondance des choses matérielles dont nous jouissons à présent, mais nous n’avons jamais eu faim. Chose plus importante, nous n’avons jamais été privés de la riche nourriture spirituelle. Pour ce qui est de l’avenir de magnifiques récompenses nous attendent de la part de Jéhovah, à la fin de notre course fidèle. Puissions-nous ne jamais renoncer à le louer et à lui rendre grâces !
-
-
Questions de lecteursLa Tour de Garde 1971 | 1er septembre
-
-
Questions de lecteurs
● Comment devons-nous comprendre le texte d’Hébreux 1:6 où il est dit que tous les anges reçoivent l’ordre d’adorer Jésus ?
Dans Hébreux 1:6, nous lisons : “Mais quand il introduit de nouveau son Premier-né sur la terre habitée, il dit : ‘Et que tous les anges l’adorent !’” Le rédacteur de l’épître aux Hébreux cite ici une partie du Psaume 97:7, qui dit : “Tous les dieux se prosternent devant lui.” Le rédacteur a sans doute cité la Version des Septante qui rend ainsi ce psaume : “Vous tous, ses anges, adorez-le.” — AC, n.m.
Ces textes soulèvent apparemment un problème, car ils paraissent en contradiction avec les paroles très claires que Jésus adressa à Satan le Diable, savoir : “Il est écrit : ‘C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois rendre un service sacré.’” — Mat. 4:10.
Le mot grec rendu par “adorer” dans Hébreux 1:6 est proskunéô. On le rencontre également dans Psaume 97:7 selon la Septante, traduisant le mot hébreu shahhah. Que signifient donc ces mots hébreu et grec ?
Shahhah signifie fondamentalement “incliner”. (Prov. 12:25, NW.) Quelqu’un peut s’incliner en signe de respect devant une autre personne, un roi (I Sam. 24:9 24:8, NW ; II Sam. 24:20) ou un prophète par exemple (II Rois 2:15). Abraham s’inclina devant des Cananéens, les fils de Heth, à qui il désirait acheter une sépulture (Gen. 23:7). La bénédiction qu’Isaac accorda à Jacob indiquait que des groupes nationaux et les propres “frères” de Jacob s’inclineraient devant lui. — Gen. 27:29 ; voir Genèse 49:8.
Les exemples ci-dessus indiquent clairement que ce terme hébreu n’implique pas forcément un sens religieux ou un acte d’adoration. Cependant, dans de nombreux cas, il est employé en rapport avec le culte, qu’il soit rendu au vrai Dieu (Ex. 24:1 ; Ps. 95:6) ou à de faux dieux. — Deut. 4:19 ; 8:19.
-