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  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1973
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1973
w73 15/4 p. 254-256

Questions de lecteurs

● Que signifie le texte de I Corinthiens 7:1 disant : “Il est bon pour l’homme de ne pas toucher de femme” ?

Ces paroles de l’apôtre Paul introduisent une discussion dans laquelle il recommande le célibat comme un don plus excellent que le mariage à ceux qui ont la maîtrise de soi et sont déterminés à se consacrer entièrement à la progression du vrai culte (I Cor. 7:6-9). Utilisé de la même façon dans les Écritures hébraïques, le mot “toucher” concerne les relations sexuelles. Par exemple, à propos de Sara, femme d’Abraham, Jéhovah déclara à Abimélec : “Aussi t’ai-​je empêché de pécher contre moi. C’est pourquoi je n’ai pas permis que tu la touchasses. Maintenant, rends la femme de cet homme.” (Gen. 20:6, 7). De même, le texte de Proverbes 6:29 utilise le verbe “toucher” pour parler des relations sexuelles, il dit : “Il en est de même pour celui qui va vers la femme de son prochain : Quiconque la touche ne restera pas impuni.”

Conformément à l’utilisation biblique du verbe “toucher”, quand Paul conseille “de ne pas toucher de femme”, il veut dire rejeter tout contact sexuel ou sensuel avec une femme. Les relations sexuelles ne sont honorables que dans le cadre du mariage. C’est pourquoi, en écrivant qu’“il est bon pour l’homme de ne pas toucher de femme”, Paul voulait dire qu’il est avantageux pour un chrétien “de ne point prendre de femme”, comme le montre la façon dont ce texte est traduit dans la Version synodale. L’apôtre explique ensuite cette pensée.

Il est intéressant de remarquer que l’exhortation à “ne pas toucher de femme” vient après un puissant avertissement contre la fornication (I Cor. 6:15-20). En une certaine occasion, Jésus-Christ déclara : “Je vous dis que quiconque ne cesse de regarder une femme de manière à éprouver une passion pour elle, a déjà commis avec elle un adultère dans son cœur.” (Mat. 5:28). On voit donc qu’il est mal pour un homme de regarder une femme avec passion. S’il en avait la possibilité, il passerait aux actes pour satisfaire le désir adultère de son cœur (voir II Samuel 11:2-4). Par extension, l’action de “toucher” une femme peut inclure tout contact physique provoqué par la passion ou qui excite celle-ci, car il s’agit déjà d’autre chose qu’un simple regard.

Par conséquent, un homme qui s’efforce de rester célibataire d’une manière honorable doit éviter toute action qui pourrait susciter en lui la passion ou le conduire à pratiquer la fornication. S’il juge que cela est trop difficile, il est alors préférable pour lui de se marier. L’apôtre Paul écrivit : “Cependant, à cause de la généralité de la fornication, que chaque homme ait sa propre femme et que chaque femme ait son propre mari.” — I Cor. 7:2.

● La crise traversée actuellement par la religion est-​elle attribuable au caractère peu pratique du christianisme ?

Quand on considère cette question, il est nécessaire de se rappeler que le prétendu christianisme des Églises de la chrétienté n’est pas celui de la Bible. Le fait qu’une forme de christianisme est peu pratique ne signifie pas inévitablement que l’autre l’est aussi.

Beaucoup de personnes croient que pour être pratique une religion doit prendre une part active aux affaires politiques, sociales et économiques de l’époque. Elles sont d’avis que l’échec des Églises sous ce rapport prouve le caractère peu pratique du christianisme.

Mais les Églises de la chrétienté n’ont-​elles pas participé activement aux affaires du monde ? Dans de nombreux pays, elles ont exercé une influence politique considérable, au point de dominer les dirigeants. Évidemment, l’attitude des systèmes religieux à l’égard de la politique a souvent favorisé les riches. Néanmoins, les Églises prétendent aider les pauvres. Elles ont construit des hôpitaux, dirigé des campagnes de bienfaisance et encouragé leurs ouailles à prendre une part active aux réformes sociales. Malgré les bienfaits que de tels efforts ont pu procurer, les résultats obtenus ont-​ils été meilleurs ? Ont-​ils changé la vie des gens ? Ont-​ils produit des maris et des femmes meilleurs, des pères, des mères et des enfants meilleurs ? En fait, il est triste de constater que bien souvent les membres des Églises ne se distinguent guère des autres par leur conduite. Les prisons regorgent d’individus appartenant à ces organisations religieuses. Cela ne prouve-​t-​il pas qu’il faut quelque chose de plus que la participation aux réformes sociales et aux autres activités du même genre ?

L’attitude des Églises de la chrétienté est contraire aux enseignements du fondateur du christianisme. Jésus-Christ a dit de ses disciples : “Ils ne font pas partie du monde.” (Jean 17:16). D’autre part, l’apôtre Jean a écrit : “Nous savons que nous venons de Dieu et que le monde entier gît au pouvoir du mauvais.” (I Jean 5:19). Ainsi donc, peu importe le bien censé être accompli, le chrétien qui prendrait une part active aux affaires du monde accorderait en fait son soutien à un système désapprouvé par Dieu. Pareille conduite n’aura jamais l’approbation ni la bénédiction divines, comme le prouvent de façon éloquente les multiples tentatives infructueuses des hommes pour améliorer le monde. C’est comme si l’on voulait vider l’eau d’une barque en train de couler avec une cuiller. On n’obtient aucun résultat valable.

D’autre part, la conduite de Jésus avait un caractère pratique. Il donna aux personnes sincères toute raison d’adopter un mode de vie meilleur. Il les aida à connaître Dieu en tant que personne, à apprécier toute l’étendue de son amour, de sa miséricorde, de sa bienveillance et de sa bonté imméritée. Ses auditeurs étaient invités à devenir des imitateurs de Dieu.

De même aujourd’hui, quand les gens en viennent à reconnaître combien la loi de Dieu est juste et à apprécier l’amour que Jéhovah manifesta en donnant son Fils bien-aimé en rançon, ils sont incités à conformer leur vie aux commandements divins. Ils suivent l’exhortation inspirée qui les encourage à ‘faire mourir leurs membres du corps en ce qui concerne la fornication, l’impureté, l’appétit sexuel, le désir mauvais, et la convoitise’. Ils éloignent d’eux ‘le courroux, la colère, la malice, le langage injurieux et les propos obscènes’. — Col. 3:5, 8.

La situation ne serait-​elle pas très différente aujourd’hui si partout ces conseils étaient suivis ? Comme la vie de famille et les relations avec nos semblables deviendraient meilleures ! En effet, le vrai christianisme est pratique, car il produit des gens meilleurs. Par ailleurs, comme cela est manifeste chez les témoins de Jéhovah, loin de traverser une crise, le vrai christianisme connaît la prospérité dans plus de deux cents pays sur toute la terre.

Certes, les Églises de la chrétienté affrontent une crise, mais ce n’est pas parce que le christianisme serait peu pratique. C’est parce qu’elles n’ont pas suivi l’exemple de Jésus en ne se tenant pas séparées du monde. Ces systèmes religieux ont dépensé un temps et des efforts précieux pour essayer de perpétuer un ordre de choses désapprouvé par Dieu. Ils ont attaché une grande valeur à la sagesse humaine et aux biens matériels, mais ils n’ont pour ainsi dire pas cherché à éveiller dans le cœur des gens le désir de mener une vie chrétienne. C’est pourquoi les Églises de la chrétienté n’ont rien de meilleur à offrir que ce que le monde offre généralement. Elles ont négligé de suivre la seule voie qui soit pratique, celle qui consiste à aider les gens à comprendre qu’il est raisonnable et juste de vivre en harmonie avec la Parole de Dieu.

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