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  • “Quand tu jeûnes, enduis-toi la tête”

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  • “Quand tu jeûnes, enduis-toi la tête”
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1978
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1978
w78 1/12 p. 14-15

Le Sermon sur la montagne

“Quand tu jeûnes, enduis-​toi la tête”

APRÈS les dons de miséricorde et la prière, le troisième aspect important du culte juif sur lequel Jésus attira l’attention fut le jeûne. Mais avant de considérer ce que déclara le Fils de Dieu sur ce sujet, traçons d’abord la toile de fond.

La Loi que Dieu donna à Moïse ne mentionnait pas précisément le jeûne. Elle commandait cependant aux Israélites de s’“affliger” durant le jour des Propitiations, ce qui est interprété comme une ordonnance de jeûne. (Lév. 23:27; Nomb. 29:7; voir aussi Lévitique 16:29-31, Bible de Jérusalem; comparez avec Psaume 35:13; Ésaïe 58:3, 5). Bien que ce fût le seul jeûne public exigé par la Loi mosaïque, les Israélites en observaient bien d’autres. Ils jeûnaient publiquement aux jours anniversaires de catastrophes nationales ou durant les époques de sécheresse, de mauvaises récoltes, de peste ou de guerre. — Zach. 7:5; 8:19.

De plus, certains s’astreignaient volontairement à un jeûne personnel, afin d’obtenir de Dieu une faveur particulière ou parce qu’ils étaient dans le deuil (II Sam. 12:16). Le jeûne pouvait durer un jour ou davantage. La tradition juive stipule que l’abstinence de nourriture par elle-​même ne durait pas vingt-quatre heures, mais qu’elle se limitait aux heures du jour. Les gens ne pratiquaient généralement un tel jeûne volontaire qu’en des circonstances désastreuses.

Il en allait tout autrement des Pharisiens. D’après une parabole de Jésus, certains membres de cette communauté religieuse décidaient de ‘jeûner deux fois la semaine’. (Luc 18:12.) La coutume était de le faire les lundis et jeudis. Ces hommes croyaient apparemment que de tels jeûnes volontaires et réguliers leur procureraient des bénédictions de la part de Dieu et qu’ils conjureraient les calamités nationales. Le Talmud babylonien révèle jusqu’où allaient certains, en nous parlant d’un rabbin qui vécut au premier siècle de notre ère. Voici ce qu’il dit:

“Rabbi Zadoc observa des jeûnes pendant quarante ans afin que Jérusalem ne soit pas détruite [et il devint si maigre que] lorsqu’il mangeait, on pouvait voir la nourriture [passer dans sa gorge]. Quand il désirait reprendre des forces, on avait coutume de lui apporter une figue dont il suçait le jus, puis qu’il jetait.”

LES CONSEILS DE JÉSUS À PROPOS DU JEÛNE

Jésus commença par dire, à propos de l’abstinence de nourriture: “Quand vous jeûnez, cessez de vous donner un air sombre comme les hypocrites, car ils montrent des visages défaits, pour qu’il apparaisse aux hommes qu’ils jeûnent.” — Mat. 6:16a.

Jamais Jésus n’ordonna à ses disciples de jeûner, et il était connu qu’ils ne le faisaient pas régulièrement (Mat. 9:14, 15). Par contre, le Fils de Dieu n’enseigna pas non plus à ses disciples à rejeter totalement cette pratique. L’expression “quand vous jeûnez” indique d’ailleurs que quelques-uns de ses disciples jeûnaient en certaines occasions. — Voir Actes 13:2, 3; 14:23.

Ils ne devaient cependant jamais ‘montrer un visage défait pour qu’il apparaisse aux hommes qu’ils jeûnent’. Les hypocrites dont parlait Jésus se donnaient à dessein “un air sombre”. Pendant le jeûne, ils négligeaient leur apparence, vraisemblablement en ne se lavant pas ou en ne se peignant pas, et en jetant des cendres sur leurs têtes. Leurs véritables mobiles étaient “qu’il apparaisse aux hommes qu’ils jeûnent”. Ils aimaient les regards admiratifs et les signes de tête approbateurs de ceux que leur étalage de piété impressionnait.

Comme pour ceux qui faisaient d’ostensibles dons de miséricorde et qui priaient en public dans le but de se faire remarquer, Jésus déclara à ceux qui jeûnaient avec de tels mobiles: “En vérité je vous le dis, ils ont déjà leur pleine récompense.” (Mat. 6:16b; voir aussi 6:2, 5). Loin de leur valoir la bénédiction divine, cette admiration de leurs semblables constituait toute leur “récompense”. Celle-ci était “pleine”, et Dieu n’y ajouterait rien.

Jésus poursuivit alors: “Mais toi, quand tu jeûnes, enduis-​toi la tête avec de l’huile et lave ton visage.” (Mat. 6:17). Il était courant chez les Juifs de se frictionner le corps avec de l’huile et de se laver. Toutefois, la tradition interdisait de le faire durant les jours de jeûne public, tel que le jour des Propitiations et le neuvième jour du cinquième mois, celui d’Ab (jour anniversaire de la destruction du temple de Dieu à Jérusalem). Les Pharisiens choisissaient d’observer ces mêmes interdits lors de leurs jeûnes volontaires, deux fois par semaine. Par contre, s’il arrivait aux auditeurs de Jésus de vouloir jeûner, ils devaient, eux, ‘enduire leur tête avec de l’huile et laver leur visage’, autrement dit rester comme d’habitude.

Jésus expliqua la raison d’une telle attitude par ces mots: “Afin qu’il apparaisse que tu jeûnes, non pas aux hommes, mais à ton Père qui est dans le secret.” (Mat. 6:18a). Ce n’est donc pas aux hommes, mais à Dieu qu’ils devaient plaire, à Dieu “qui est dans le secret”, loin des regards humains. À quoi cela servait-​il donc de faire voir que l’on jeûnait?

Jésus donna l’assurance que si les hommes ne peuvent remarquer ni louer celui qui se refuse à exhiber son jeûne, “ton Père, qui regarde dans le secret, te le rendra”. (Mat. 6:18b.) Effectivement, Dieu “regarde” et observe comment ses serviteurs l’adorent. Ce qui compte aux yeux de Dieu, ce n’est pas un étalage d’actes de piété, mais un cœur sincère et des témoignages de bonté envers ses semblables (I Sam. 16:7; I Chron. 28:9). Voici ce qu’Ésaïe écrivit à propos du jeûne:

“Oui, vous preniez plaisir au jour de votre jeûne, lorsque vous poussiez tous vos travailleurs. Oui, vous jeûniez pour des querelles et pour des luttes et pour frapper avec le poing de la méchanceté [car la faim les rendait irritables]. N’avez-​vous pas continué à jeûner comme au jour pour faire entendre votre voix dans la hauteur? Est-​ce ainsi que doit devenir le jeûne que je choisis, comme un jour où l’homme terrestre afflige son âme? pour courber sa tête comme un jonc, et pour qu’il étende pour sa couche le sac et la cendre? Est-​ce là ce que tu appelles un jeûne et un jour agréable à Jéhovah?

“N’est-​ce pas ceci, le jeûne que je choisis: délier les entraves de la méchanceté, défaire les liens de la barre du joug, et renvoyer libres ceux qu’on écrase, et que vous rompiez toute barre de joug? N’est-​ce pas partager ton pain pour l’affamé et que tu fasses entrer dans ta maison les affligés sans foyer? et que, si tu vois quelqu’un nu, tu le couvres, et que tu ne te caches pas de devant ta propre chair?” — És. 58:3-7.

Jésus affirma que Dieu récompenserait ceux dont le jeûne occasionnel reposait sur de bons mobiles. Cette récompense est de loin supérieure à celles que peuvent offrir les humains. En fait, pour ces auditeurs du Sermon sur la montagne, elle signifiait l’occasion de gagner la vie immortelle dans les cieux en tant que membres du Royaume messianique de Dieu. — Luc 22:28-30; Jean 14:2-4; Rév. 20:6.

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