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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1303-1304

RICHESSE

D’un bout à l’autre des Écritures, l’accent est mis, non sur la possession de richesses matérielles, mais sur l’importance d’avoir une bonne réputation aux yeux de Dieu. Or, pour préserver cette réputation, il faut continuellement faire la volonté de Dieu avec foi. Jésus Christ a encouragé ses auditeurs à être ‘riches envers Dieu’ (Luc 12:21) et à ‘s’amasser des trésors dans le ciel’. (Mat. 6:20; Luc 12:33.) Les belles œuvres d’un individu seraient comme des richesses qu’il aurait mises en dépôt auprès du Créateur dans les cieux et qui lui assureraient des bénédictions durables. Les disciples de Jésus Christ oints de l’esprit pouvaient espérer recevoir la “glorieuse richesse” d’un héritage céleste (Éph. 1:18). Au cours de leur ‘résidence en tant qu’étrangers’ sur la terre, ils seraient riches ou abonderaient en foi, en amour, en bonté et en bien d’autres qualités divines. — Voir Galates 5:22, 23; Jacques 2:5; I Pierre 2:11, 12; II Pierre 1:5-8.

LA RICHESSE DES PATRIARCHES

Les fidèles serviteurs de Jéhovah Dieu, tels que les patriarches Abraham et Job, n’avaient pas reçu la mission d’aider autrui à embrasser le vrai culte. De ce fait, il semble qu’ils aient utilisé leur temps essentiellement à subvenir aux besoins physiques et spirituels de leurs familles respectives. Jéhovah bénit les efforts diligents de ces serviteurs, de sorte qu’ils en vinrent à posséder un important cheptel ainsi que beaucoup de domestiques, d’or et d’argent. — Gen. 12:16; 13:2; 14:14; 30:43; 32:10; Job 1:2, 3; 42:10-12.

Bien que riches, ces hommes n’étaient pas matérialistes. Ils étaient conscients du fait qu’ils devaient leur prospérité matérielle à la bénédiction de Jéhovah, et ils n’étaient pas avides de richesses. Après avoir vaincu quatre rois alliés et avoir récupéré tous les biens qu’ils avaient pillés à Sodome, Abraham aurait pu accroître considérablement sa richesse. Mais il déclina l’offre du roi de Sodome qui lui proposait d’emporter tous les biens qu’il avait repris. Il dit: “Je lève ma main en faisant serment vers Jéhovah, le Dieu Très-Haut, qui a produit le ciel et la terre, que, d’un fil à une lanière de sandale, non, je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi, pour que tu ne dises pas: ‘C’est moi qui ai enrichi Abram.’ Rien pour moi!” (Gen. 14:22-24). Lorsque Job perdit tout son bétail et tous ses enfants, il s’exclama: “Jéhovah a donné et Jéhovah a enlevé. Que le nom de Jéhovah continue d’être béni!” — Job 1:21.

Abraham, Job et d’autres montrèrent qu’on pouvait leur confier des richesses. Ils étaient travailleurs et faisaient bon usage de leurs biens. Job, par exemple, était toujours prêt à aider le pauvre et l’affligé (Job 29:12-16). Eu égard à leur bonne attitude, Jéhovah Dieu avait de solides raisons de protéger ses serviteurs contre les hommes égoïstes et avides qui voulaient les frustrer. — Gen. 31:5-12; Job 1:10; Ps. 105:14.

ISRAËL SERAIT UNE NATION PROSPÈRE, À CONDITION D’OBÉIR

Comme pour les fidèles patriarches, la prospérité matérielle des Israélites dépendait des bonnes relations qu’ils maintenaient avec Jéhovah. Moïse leur a vivement conseillé de ne pas oublier que c’était Jéhovah leur Dieu qui leur donnait de la force pour s’enrichir (Deut. 8:18). Oui, Jéhovah était Celui qui avait offert en héritage une terre à cette nation avec laquelle il était en relations d’alliance (Nomb. 34:2-12). Il pouvait aussi veiller à ce que les Israélites reçoivent la pluie en son temps et qu’ils ne subissent pas de pertes à cause d’une mauvaise récolte ou de l’invasion d’armées ennemies. — Lév. 26:4-7.

Le dessein de Dieu était que la nation d’Israël soit prospère, dans la mesure où elle lui obéissait (Deut. 28:12, 13). La prospérité d’Israël aurait honoré Jéhovah, elle aurait prouvé aux autres nations qu’il était “Celui qui enrichit” son peuple (I Sam. 2:7) et que la Loi qu’il leur avait donnée était incomparable pour assurer le bien-être de tous ceux qui la suivaient.

Comme le montre l’exemple de Salomon, la prospérité d’Israël a effectivement incité d’autres peuples à glorifier Jéhovah. Au début de son règne, lorsque Jéhovah lui donna la possibilité de demander ce qu’il désirait, Salomon ne réclama pas de grandes richesses, mais il demanda la sagesse et la connaissance pour juger la nation. Jéhovah accéda à la requête de Salomon et lui donna aussi “richesse et biens matériels et honneur”. (II Chron. 1:7-12; 9:22-27.) En conséquence, ce que l’on racontait au sujet de la sagesse et de la richesse de Salomon en vint à être associé au nom de Jéhovah. Ayant entendu parler de Salomon et, partant, de Jéhovah, la reine de Schéba, par exemple, vint d’un pays lointain pour savoir si ce que l’on rapportait à propos de sa sagesse et de sa prospérité était vrai (I Rois 10:1, 2). Ce qu’elle vit la poussa à reconnaître l’amour de Jéhovah pour Israël (I Rois 10:6-9).

En tant que membres d’une nation prospère, les Israélites avaient de quoi manger et boire (I Rois 4:20; Eccl. 5:18, 19), et leur richesse leur permettait d’être à l’abri des problèmes inhérents à la pauvreté (Prov. 10:15; Eccl. 7:12). Toutefois, bien qu’il entrât dans son dessein que les Israélites jouissent de la prospérité grâce à leur dur travail (voir Proverbes 6:6-11; 20:13; 24:33, 34), Jéhovah veillait aussi à les avertir du danger qu’ils courraient s’ils oubliaient qu’il était la Source de leur richesse et s’ils commençaient à se confier en leurs biens matériels (Deut. 8:7-17; Ps. 49:6-9; Prov. 11:4; 18:10, 11; Jér. 9:23, 24). Il leur fut rappelé que les richesses n’étaient que temporaires (Prov. 23:4, 5), qu’elles ne pouvaient pas être données à Dieu comme rançon pour délivrer quelqu’un de la mort (Ps. 49:6, 7) et qu’elles n’étaient d’aucune valeur pour les morts (Ps. 49:16, 17; Eccl. 5:15). Jéhovah leur montra que s’ils accordaient une importance excessive à la richesse, cela les conduirait à des pratiques malhonnêtes et à sa défaveur (Prov. 28:20; voir Jérémie 5:26-28; 17:9-11). Ils étaient aussi encouragés à ‘honorer Jéhovah avec leurs choses de valeur’. — Prov. 3:9.

Bien sûr, ce n’est pas parce que la nation était prospère que chaque individu était riche, ni que ceux qui avaient peu de biens étaient obligatoirement désapprouvés par Dieu. Des événements imprévus pouvaient plonger certains dans l’indigence (Eccl. 9:11, 12). La mort pouvait faire des orphelins et des veuves. Un accident ou la maladie pouvaient mettre quelqu’un dans l’incapacité temporaire ou définitive de travailler. Les Israélites étaient donc encouragés à être généreux et à utiliser leurs richesses pour aider les pauvres et les affligés qui se trouvaient parmi eux. — Lév. 25:35; Deut. 15:7, 8; Ps. 112:5, 9; Prov. 19:17; voir PAUVRE.

LES DISCIPLES DE JÉSUS CHRIST ET LES RICHESSES

Contrairement aux patriarches et à la nation d’Israël, les disciples de Jésus Christ reçurent la mission de ‘faire des disciples des gens de toutes les nations’. (Mat. 28:19, 20.) L’accomplissement de cette mission demandait du temps et des efforts qui, autrement, auraient pu être consacrés à des activités profanes. Par conséquent, celui qui restait attaché à ses richesses plutôt que de s’en détacher pour pouvoir utiliser son temps et ses ressources à l’accomplissement de cette mission ne pouvait pas être un disciple de Jésus ni espérer obtenir la vie céleste. C’est pourquoi le Fils de Dieu a déclaré: “Comme il sera difficile à ceux qui ont de l’argent de pénétrer dans le Royaume de Dieu! Il est en effet plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille à coudre qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu.” (Luc 18:24, 25). Jésus a prononcé ces paroles à la suite de la réaction d’un jeune chef riche à qui il avait dit: “Vends tout ce que tu as, et distribue aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux; puis, viens et suis-​moi.” (Luc 18:22, 23). Ce jeune homme riche était dans l’obligation d’aider ses frères israélites nécessiteux (Prov. 14:21; 28:27; És. 58:6, 7; Ézéch. 18:7-9). Mais comme il ne désirait pas utiliser sa richesse pour aider autrui et ainsi se libérer pour suivre Jésus Christ, l’entrée du royaume des cieux lui était fermée.

Toutefois, les disciples du Christ ne devaient pas se réduire à un état de pauvreté tel qu’ils dépendraient des autres pour vivre. Au contraire, ils devaient travailler dur de façon à subvenir aux besoins de leur famille et avoir également “de quoi donner à celui qui est dans le besoin”. (Éph. 4:28; I Thess. 4:10-12; II Thess. 3:10-12; I Tim. 5:8.) Ils devaient se contenter de la nourriture et du vêtement, sans s’évertuer à devenir riches. Quiconque mettait la poursuite des biens matériels à la première place dans sa vie risquait de devenir malhonnête et de perdre sa foi pour avoir négligé les choses spirituelles. C’est ce qui arriva effectivement à certains chrétiens, comme l’indiquent ces paroles de Paul à Timothée: “Ceux qui sont résolus à être riches tombent dans la tentation, dans un piège et dans beaucoup de désirs insensés et funestes, qui plongent les hommes dans la destruction et la ruine. Car l’amour de l’argent est la racine de toutes sortes de choses mauvaises, et quelques-uns, en aspirant à cet amour, se sont égarés loin de la foi et se sont eux-​mêmes transpercés partout de beaucoup de douleurs.” — I Tim. 6:9, 10.

Bien entendu, ce que Jésus a déclaré au jeune homme riche ne signifie pas qu’un chrétien ne peut pas posséder de richesses. Au Ier siècle de notre ère, par exemple, il y avait des chrétiens aisés dans la congrégation d’Éphèse. L’apôtre Paul n’a pas dit à Timothée de conseiller expressément à ces frères riches de se dépouiller de tous leurs biens matériels, mais il a écrit: “Ordonne à ceux qui sont riches dans le présent système de choses de ne pas avoir l’esprit d’orgueil, de ne pas fonder leur espoir sur des richesses incertaines, mais sur Dieu qui nous fournit richement toutes choses, pour que nous en jouissions; de travailler au bien, d’être riches en belles œuvres, généreux, disposés à partager, s’amassant ainsi comme trésor sûr un beau fondement pour l’avenir, afin qu’ils se saisissent résolument de la vie véritable.” (I Tim. 6:17-19). Ces chrétiens riches devaient donc veiller à leur attitude et garder les richesses à la place qui leur revient, tout en les utilisant généreusement pour aider les autres.

MAMMON

Le terme original mamonas (ou sa forme francisée “mammon”) désigne généralement l’argent ou les richesses (Mat. 6:24; Luc 16:9, 11, 13; voir AS, AV, MN). Rien ne prouve que cette expression ait jamais été le nom d’une divinité particulière. Jésus a utilisé ce terme lorsqu’il a montré qu’on ne pouvait pas être esclave de Dieu et des richesses (Mat. 6:24). Il a exhorté ses auditeurs en ces termes: “Faites-​vous des amis avec les richesses injustes, pour que, quand elles viendront à manquer, ils vous reçoivent dans les demeures éternelles.” (Luc 16:9). Étant donné que la possession ou le désir de posséder des richesses peut conduire à des actions mauvaises, ces richesses sont qualifiées d’“injustes”, par contraste avec les richesses spirituelles. D’autre part, les richesses matérielles, en particulier l’argent, appartiennent en fait à “César” et sont sous son contrôle; c’est lui qui met l’argent en circulation et lui donne une certaine valeur. Ces richesses sont éphémères, sujettes aux conditions économiques et à d’autres circonstances qui peuvent les faire disparaître. Ainsi, celui qui possède de telles richesses ne devrait pas mettre sa confiance en elles ni les utiliser, comme le monde en général, d’une manière égoïste, par exemple dans le but d’en amasser toujours plus (I Cor. 7:31). Il devrait plutôt être vigilant et s’efforcer de se faire des amis de ceux qui possèdent les demeures éternelles.

Les propriétaires des “demeures éternelles” sont Jéhovah Dieu et son Fils Christ Jésus (voir Jean 6:37-40, 44). Ceux qui n’utilisent pas leurs richesses injustes de la bonne façon (en aidant les nécessiteux et en favorisant la diffusion de la “bonne nouvelle” [Gal. 2:10; Phil. 4:15]) ne pourront jamais être amis de Dieu et de son Fils Jésus Christ. Leur manque de fidélité dans l’utilisation de leurs richesses injustes montre qu’on ne peut pas leur confier de richesses spirituelles (Luc 16:10-12). De telles personnes ne pourront jamais être d’excellents intendants de la faveur imméritée de Dieu qui dispensent à autrui les richesses spirituelles. — I Pierre 4:10, 11.

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