BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w64 15/1 p. 37-40
  • Dieu approuve-t-il l’unification de toutes les religions ?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Dieu approuve-t-il l’unification de toutes les religions ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1964
  • Intertitres
  • Document similaire
  • LE MOUVEMENT POUR L’UNIFICATION DES RELIGIONS
  • BUTS DU CONCILE CATHOLIQUE
  • LE POINT DE VUE DE DIEU SUR L’UNIFICATION DES RELIGIONS
  • DIEU OPÈRE UNE SÉPARATION PARMI LES HOMMES
  • RÉFÉRENCES
  • Examinons les efforts de la chrétienté pour parvenir à l’unité
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1962
  • Une volonté d’union
    Réveillez-vous ! 1991
  • Le Conseil œcuménique des Églises — Quelle est sa route?
    Réveillez-vous ! 1984
  • Chronologie du mouvement œcuménique
    Réveillez-vous ! 1991
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1964
w64 15/1 p. 37-40

Dieu approuve-​t-​il l’unification de toutes les religions ?

LE CONCILE œcuménique catholique romain a mis en émoi tout le clergé de la chrétienté. Il “peut avoir une influence qui n’a pas eu d’égale depuis les jours de Martin Luther”, a déclaré un porte-parole de l’Église presbytérienne⁠1. “Si nous devions prier pour quelqu’un dans le monde, aujourd’hui, dit le théologien protestant, Paul Tillich, nous prierions pour le pape Jean⁠1.” Et, juste avant la clôture de la première session du concile, un théologien catholique distingué, le Dr Hans Küng, a déclaré que le développement d’une nouvelle “théologie d’union” est bien plus important que la promulgation de décrets officiels⁠2.

Avec les catholiques romains parlant d’une “théologie d’union” et les protestants émus par le concile et le discours du pape sur l’unité, la question se pose : “Dieu approuve-​t-​il l’unification de toutes les religions ?”

Tout dépendrait de l’objectif. Est-​ce un mouvement pour le retour aux purs enseignements et méthodes des premiers chrétiens ? Ou est-​ce un mouvement pour la création d’un seul bercail et la pratique d’une tolérance commode à l’égard des doctrines religieuses contradictoires ? L’apôtre Paul écrivit aux premiers chrétiens de Corinthe : “Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, pour que vous teniez tous le même langage, et qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous, mais que vous soyez bien unis dans le même esprit et dans la même pensée.” (I Cor. 1:10, MN). Est-​ce là le but du mouvement pour l’unification dirigé par la chrétienté ?

Pour juger si l’extirpation des faussetés et traditions et le retour à l’adoration pure des premiers chrétiens sont ou non les objectifs du prétendu mouvement œcuménique ou mouvement pour l’unification, considérons brièvement l’histoire de cette action.

LE MOUVEMENT POUR L’UNIFICATION DES RELIGIONS

L’un des premiers grands efforts pour favoriser l’unification des religions fut ce qu’on appela le Congrès mondial des religions qui se tint, en 1893, à Chicago, ville américaine de l’Illinois. La dernière journée de cette assemblée cléricale eut pour thème : “L’union des religions dans la famille humaine tout entière.” Le Révérend T. Chalmers, de l’Église des disciples, déclara :

“Ce premier congrès des religions paraît être le précurseur d’une plus grande fraternité qui combinera en une religion mondiale ce qu’il y a de meilleur, non seulement dans une seule religion, mais dans toutes les grandes confessions de foi historiques. Il se pourrait que, conduits par cette grande espérance, nous devions réviser notre phraséologie et parler davantage d’unité religieuse que d’unité chrétienne⁠3.”

Veuillez noter que cet homme insistait davantage sur l’unification de toutes les religions que sur le retour à la doctrine unifiée des premiers chrétiens. Pour les chrétiens, l’idée était qu’ils passent des compromis, non seulement avec des doctrines contradictoires, mais encore avec des religions païennes ; citons, à l’appui, à propos de cette réunion de Chicago, un extrait de journal : “Toutes les nations de la terre, les chrétiens, les bouddhistes et les baptistes, les mahométans et les méthodistes, les catholiques et les adeptes de Confucius, les brahmanes et les unitaires, les presbytériens, les épiscopaux et les panthéistes, les monothéistes et les polythéistes, représentaient là toutes les nuances de croyances et de conditions des hommes ; ils se sont rencontrés⁠3 (...).”

Comment ces chefs religieux parviendraient-​ils à unifier un assemblage aussi complexe de religions disparates ? La formule pour une telle unification fut discutée alors, c’est-à-dire, en 1893, par le Rév. J. H. Barrows, qui s’exprima ainsi :

“Les Églises qui ont une base commune de foi et de doctrine s’uniront premièrement, les diverses Églises méthodistes et presbytériennes, par exemple. Lorsque les différentes sectes seront unies entre elles, tous les protestants s’uniront également. Au fur et à mesure que l’instruction se répandra, catholiques et protestants découvriront que la différence d’opinion qui les sépare n’est en somme pas très grande, et ils s’uniront aussi. Ceci accompli, l’union avec d’autres religions (païennes), n’est plus qu’une question de temps⁠3.”

Qu’est-​il advenu de cette “théologie de l’union” depuis 1893 ? De l’aveu des ecclésiastiques, les progrès ont été lents. En 1908, apparut le Conseil fédéral des Églises du Christ en Amérique. Puis se succédèrent un certain nombre de conférences, comme celle de Lausanne, sur la foi et l’ordre, en 1927, conférences qui incitaient les Églises à rechercher les moyens de se comprendre mutuellement en dépit de leurs doctrines contradictoires. Ensuite, à Amsterdam, en 1948, le Conseil mondial des Églises fut créé officiellement.

Le Conseil mondial des Églises a été depuis le promoteur du mouvement œcuménique parmi les protestants et les Églises non romaines. Depuis sa formation, il s’est réuni deux fois en assemblée générale. Il rassembla, en 1954, à Evanston, Illinois, le clergé protestant, quelque peu triomphant du fait que l’Église catholique romaine avait envoyé des observateurs officieux ; puis, en 1961, il se réunit à New Delhi, en Inde. Cette fois, l’Église catholique envoya ses observateurs officiels, portant l’insigne, entrant en procession comme dans leurs cérémonies d’inauguration, côtoyant les orthodoxes, les baptistes et les pentecôtistes.

Les exhortations à l’unification se faisant de plus en plus impérieuses, une série de fusions successives s’opérèrent, comme en Inde où les Églises épiscopale congrégationaliste et presbytérienne fusionnèrent en une seule Église de l’Inde méridionale qui puise dans les théologies de chacune d’elles. Aux États-Unis aussi, par exemple, les Églises réformée, chrétienne congrégationaliste et évangélique ont opéré leur fusion pour former l’Église du Christ unifiée.

En dehors de ces quelques fusions réelles, il y a eu de nombreuses expressions de ce besoin croissant d’union ; par exemple, entre les Églises anglicane et méthodiste d’Angleterre. En Amérique, le chef de l’Église presbytérienne, Eugène Carson Blake, proposa, d’une façon dramatique, la fusion de sa dénomination avec les groupements épiscopaux et méthodistes et l’Église du Christ unifiée.

Bien entendu, ce qui a surtout activé le mouvement pour l’unification, ce fut la convocation par le pape Jean XXIII d’un concile œcuménique, non pas une conférence avec les protestants, mais une assemblée pour les chefs catholiques, les protestants n’y assistant qu’en qualité d’observateurs. Cette conférence catholique est venue à être connue sous le nom de Vatican II puisque c’est seulement le second concile catholique à se réunir au Vatican même (les précédents conciles s’ouvrirent en d’autres endroits ; le premier à être réuni au Vatican le fut en 1869). Un des buts du concile, selon le pape Jean XXIII, c’est d’aider à “écarter certains des obstacles” qui s’opposent à l’unification des religions.

BUTS DU CONCILE CATHOLIQUE

Dans l’esprit de certains ecclésiastiques, le concile catholique s’ouvrait sous d’heureux auspices, du fait que le pape Jean XXIII avait eu une réunion privée avec l’archevêque de Cantorbéry, le premier archevêque de Cantorbéry à rendre visite à un pape depuis la séparation de l’Église anglicane d’avec Rome, en 1534.

Des comptes rendus, enthousiastes et passionnés, sur le concile catholique, ont été publiés même dans les journaux non religieux. Voici un fragment de l’un de ces comptes rendus, paru dans The Saturday Evening Post, qui exprime bien les pensées de la plupart d’entre eux : “Le concile œcuménique du pape Jean XXIII (...) reste l’un des événements les plus significatifs de l’histoire des religions. C’est un mouvement vers l’unité, dans la lente tradition de l’Église, comme le démontrent les invitations faites aux Églises orthodoxes orientales ainsi qu’aux observateurs de l’Église anglicane, du Conseil mondial des Églises de la Fédération mondiale luthérienne et de l’Alliance presbytérienne mondiale, qui représentent en réalité 351 Églises non catholiques dans plus de quatre-vingts pays⁠4.”

S’imprégnant de l’esprit de la théologie de l’union, le journal religieux The Christian Century, qui se disait “un hebdomadaire non confessionnel”, fit volte-face et se déclara “un hebdomadaire œcuménique”, s’exprimant ainsi : “Le concile se révélera peut-être comme l’événement religieux le plus important de notre temps (...) Le second concile du Vatican a étendu le mouvement œcuménique (...) Le succès rencontré par le Conseil mondial (des Églises) a rendu possible pour le pape la convocation d’un concile catholique, beaucoup plus tôt qu’il n’eût été possible de le faire autrement⁠5.”

Comme preuve du vif intérêt que les protestants prirent au concile, citons le fait que les chefs des Églises épiscopale, presbytérienne unifiée, luthérienne, grecque orthodoxe et autres, ont encouragé leurs membres à offrir des prières en faveur du concile. Par exemple, l’évêque anglican E. S. Reed du Canada exhorta ainsi les membres de son groupement : “Est-​ce que vous voulez prier, vous, un loyal anglican, pour la conférence œcuménique du pape afin que Dieu s’en serve à sa gloire ?”

Donc, comme les chefs religieux parlent de l’unité religieuse et exhortent à prier pour le concile du pape, il est opportun pour les vrais chrétiens de se tourner vers la Parole de Dieu, la sainte Bible, afin de discerner quelle est la volonté de Dieu en ce qui concerne l’unification de toutes les religions.

LE POINT DE VUE DE DIEU SUR L’UNIFICATION DES RELIGIONS

Puisque les Israélites étaient le peuple de Dieu dans les temps anciens, il est bien de se poser la question : Dieu leur ordonna-​t-​il de former une religion unifiée par la fusion de leur religion avec les autres ? Le récit biblique montre qu’au lieu d’opérer cette fusion, Dieu sépara les Israélites des autres nations. Il affranchit son peuple de l’Égypte et du culte idolâtrique pratiqué dans ce pays. Quand les Israélites entrèrent dans la Terre promise, le Dieu Tout-Puissant leur ordonna de rester éloignés de la religion des Cananéens ; nous lisons dans le récit biblique :

“Jéhovah parla à Moïse, en disant : Parle aux enfants d’Israël, et dis-​leur : Je suis Jéhovah, votre Dieu. Vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays d’Égypte où vous avez habité, et vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays de Chanaan où je vous conduis : vous ne suivrez pas leurs lois. Vous pratiquerez mes ordonnances (décisions judiciaires, MN) et vous observerez mes lois : vous les suivrez. Je suis (Jéhovah) votre Dieu.” — Lév. 18:1-4, AC.

Quand les Israélites désobéirent à ce commandement divin et se mêlèrent aux religions païennes, la colère de Dieu s’enflamma contre eux : “J’ai dit alors : Je ne les chasserai point devant vous ; mais ils seront à vos côtés, et leurs dieux vous seront un piège.” — Juges 2:3.

La volonté de Dieu ne changea pas à l’égard des premiers chrétiens ; ils devaient éviter l’union avec toutes les fausses religions pratiquées dans tous les autres groupements en dehors du leur. Jésus-Christ fit clairement comprendre que les vrais chrétiens ne devaient pas s’unir avec les autres groupements, pas même avec un groupement comme celui des Pharisiens qui prétendaient adorer le même vrai Dieu, Jéhovah. Le Fils de Dieu déclara : “Toute plante que mon Père céleste n’a pas plantée sera arrachée. Laissez-​les. Des guides aveugles, voilà ce qu’ils sont. Si donc un aveugle guide un aveugle, tous deux tomberont dans une fosse.” Jésus fit comprendre que les traditions de ces chefs religieux avaient rendu “la parole de Dieu nulle”, aussi les vrais chrétiens doivent-​ils s’éloigner de telles religions ; car, ainsi que Paul, l’apôtre du Christ, fut amené à le déclarer plus tard : “Un peu de levain fait fermenter toute la masse.” — Mat. 15:13, 14, 6, MN ; Gal. 5:9, MN.

Les véritables chrétiens ne peuvent donc pas défendre des traditions humaines qui annulent la Parole de Dieu. Pourtant, l’actuel mouvement pour l’unification dirigé par la chrétienté exigerait de leur part qu’ils se montrent tolérants à l’égard de doctrines contradictoires, fausses pour la plupart. Le Dr Samuel McCrea Cavert, jusqu’à tout dernièrement secrétaire du bureau new-yorkais du Conseil mondial des Églises, déclara : “La question est de savoir si nous pouvons trouver une Église unifiée là où il n’y a pas trop de place pour les différences.” Il faudrait supposer, alors, que Dieu s’accommoderait de la fausseté, même d’une fausseté peu importante. Mais, au contraire, l’apôtre du Christ a dit : “Ne savez-​vous pas qu’un peu de levain fait fermenter toute la masse ?” — I Cor. 5:6, MN.

DIEU OPÈRE UNE SÉPARATION PARMI LES HOMMES

En outre, comment les chefs religieux peuvent-​ils espérer que Dieu approuve l’unification de toutes les religions quand, par l’intermédiaire de son Roi Jésus-Christ, il opère actuellement une séparation parmi les hommes ?

Oui, Jésus-Christ a prédit une grande œuvre de séparation pour les derniers jours dans lesquels nous vivons, dans sa parabole des brebis et des boucs : “Quand le Fils de l’homme arrivera dans sa gloire et, avec lui, tous les anges, il s’assiéra sur son glorieux trône. Et toutes les nations seront rassemblées devant lui, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs. Et il mettra les brebis à sa droite, mais les boucs à sa gauche.” — Mat. 25:31-33, MN.

Par conséquent, les personnes de toutes les nations sont classées actuellement, les unes parmi les brebis, les autres, parmi les boucs. De la déclaration de Jésus : “Large et spacieux est le chemin qui mène à la destruction, et nombreux sont ceux qui entrent par là”, il ressort que la majorité des gens sont classés parmi les boucs (Mat. 1:13, MN). Alors, comment ceux qui appartiennent à la classe des brebis pourraient-​ils songer à s’unir avec ceux qui montrent, d’une façon évidente, qu’ils sont du nombre des boucs ? L’homme peut-​il unir ce que Dieu sépare ?

Ce n’est pas que Dieu n’encourage pas à rechercher la vraie unité chrétienne ; si, mais non au prix de la pureté de la doctrine. Dieu agit en faveur de l’unification des chrétiens en une seule vraie religion, l’adoration qui gravite autour de la pure religion telle que les premiers chrétiens la pratiquaient avant qu’elle ne fût souillée par des doctrines contradictoires et des traditions corrompues. Dieu soutient le vrai christianisme, fondé sur sa sainte Parole, le christianisme qui gravite autour du Royaume de Dieu. C’est là la voie de Dieu pour réaliser l’unité religieuse, et c’est aussi celle que la société du monde nouveau des témoins de Jéhovah a choisie. Pour plus de détails, voyez le numéro spécial de Réveillez-vous ! du 8 octobre 1962, intitulé “Le christianisme primitif et la religion de nos jours”, que vous pouvez vous procurer auprès de la Watch Tower Society. Ce périodique présente les faits relatifs au culte des premiers chrétiens et montre qui, à l’heure actuelle, se conforme à ce modèle.

Puisque Dieu opère une séparation parmi les hommes, il ne pourra jamais favoriser l’unification de toutes les religions. Ce qu’il soutient, c’est la seule vraie religion, l’extirpation, et non l’unification, de toutes les autres. Cela se produira à la guerre de Dieu, à Harmaguédon, quand toute plante que le Père céleste n’a pas plantée sera arrachée. — Mat. 15:13, MN.

RÉFÉRENCES

1 Time, 4 janvier 1964.

2 New York Times, 6 décembre 1962.

3 Studies in the Scriptures, vol. 4, p. 141-143.

4 Édition du 6 octobre 1962.

5 Édition du 2 janvier 1963.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager