-
MiraclesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
mais des gens raisonnables. Avec amour ils s’efforçaient d’aider leurs semblables.
CARACTÉRISTIQUES DES MIRACLES DE LA BIBLE
Plusieurs caractéristiques des miracles de la Bible méritent d’être signalées: leur côté public, leur simplicité, leur objet et les mobiles qui les motivaient. Si certains miracles ont eu lieu en privé ou devant de petits groupes (I Rois 17:19-24; Marc 1:29-31; Actes 9:39-41), beaucoup d’autres ont été des événements publics qui ont eu des milliers, voire des millions de témoins (Ex. 14:21-31; 19:16-19). Jésus opérait ses miracles au vu de tout le monde; il ne s’entourait pas de mystère et guérissait tous ceux qui venaient le trouver, sans connaître d’échec parce que quelqu’un aurait manqué de foi. — Mat. 8:16; 9:35; 12:15.
La simplicité était un trait distinctif tant des guérisons miraculeuses que des œuvres de puissance par lesquelles Jésus imposait l’obéissance aux éléments (Marc 4:39; 5:25-29; 10:46-52). À la différence des pratiques magiques qui nécessitent des accessoires, une mise en scène, un éclairage et un rituel spéciaux, les miracles de la Bible étaient généralement exempts de toute manifestation extérieure. Souvent ils faisaient suite à une rencontre imprévue, à une requête, et ils avaient lieu sur la voie publique ou en un endroit quelconque. — I Rois 13:3-6; Luc 7:11-15; Actes 28:3-6.
L’auteur du miracle n’aspirait pas à se mettre égoïstement en évidence; il ne recherchait pas la richesse. Son mobile essentiel était la glorification de Dieu (Jean 11:1-4, 15, 40). Les miracles n’étaient pas des œuvres mystérieuses destinées à éveiller la curiosité des témoins ou à les plonger dans la perplexité. Ils visaient toujours à aider autrui, parfois directement sur le plan physique et dans tous les cas sur le plan spirituel; ils dirigeaient les personnes vers le culte pur. Tout comme ‘c’était pour rendre témoignage à Jésus qu’étaient inspirées les déclarations prophétiques [l’esprit de prophétie]’, de même de nombreux miracles permettaient d’identifier Jésus à celui que Dieu avait envoyé. — Rév. 19:10, NW, éd. 1950, note en bas de page.
Les miracles de la Bible ne concernaient pas seulement des créatures vivantes, mais aussi des choses inanimées. Certains, par exemple, ont consisté à calmer le vent ou la mer (Mat. 8:24-27), à empêcher la pluie de tomber ou au contraire à faire pleuvoir (I Rois 17:1-7; 18:41-45), à changer l’eau en sang ou en vin (Ex. 7:19-21; Jean 2:1-11), etc. Ils consistaient encore en toutes sortes de guérisons physiques, que ce soit d’une lèpre “incurable” (II Rois 5:1-14; Luc 17:11-19) ou d’une cécité congénitale (Jean 9:1-7). La grande variété de ces miracles conduit à croire qu’ils étaient le fait de Dieu, car il est logique de penser que seul le Créateur pouvait agir dans tous les domaines connus de l’homme et sur toutes sortes de matière.
RAISON D’ÊTRE DES MIRACLES DANS LA CONGRÉGATION PRIMITIVE
Les miracles servaient plusieurs desseins importants. Fondamentalement, ils prouvaient ou confirmaient qu’un homme bénéficiait de la puissance et du soutien de Dieu (Ex. 4:1-9). Aussi bien pour Moïse que pour Jésus, le peuple a su tirer cette bonne conclusion (Ex. 4:30, 31; Jean 9:17, 31-33). Par l’entremise de Moïse, Jéhovah avait promis qu’un prophète viendrait. Les miracles opérés par Jésus ont aidé ceux qui observaient ses œuvres à l’identifier au prophète annoncé (Deut. 18:18; Jean 6:14). Dans les premiers temps du christianisme, les miracles se sont ajoutés au message du Royaume pour aider les gens à comprendre que Dieu soutenait la congrégation chrétienne et qu’il avait rejeté le système de choses juif (Héb. 2:3, 4). Le moment viendrait où les dons miraculeux du premier siècle passeraient. Ils n’étaient nécessaires que durant l’enfance de la congrégation chrétienne. — I Cor. 13:8-11.
-
-
MiriamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
MIRIAM
(peut-être “rébellion”).
Fille d’Amram et de sa femme Jokébèd, tous deux de la tribu de Lévi; sœur de Moïse et d’Aaron (Nomb. 26:59; I Chron. 6:1-3). Le récit rapporte que lorsque l’enfant Moïse, couché dans une arche, fut déposé au milieu des roseaux du Nil, “sa sœur” se posta pour voir ce qui allait lui arriver. Bien que son nom ne soit pas spécifié, il s’agissait probablement de Miriam (Ex. 2:3, 4). Quand la fille de Pharaon découvrit le nourrisson, elle “éprouva de la compassion” pour lui et s’aperçut qu’il était “l’un des enfants des Hébreux”. Miriam lui proposa alors d’aller appeler une femme israélite pour le nourrir. La fille de Pharaon ayant accepté, “la jeune fille alla appeler la mère de l’enfant” (Jokébèd), qui servit dès lors de nourrice à Moïse jusqu’à ce qu’il soit devenu grand. — Ex. 2:5-10.
ELLE DIRIGE UN CHŒUR DE FEMMES
Des années plus tard, sur les bords de la mer Rouge, “Miriam, la prophétesse”, fut témoin du triomphe de Jéhovah sur les forces militaires de Pharaon et entendit le chant que Moïse et les fils d’Israël improvisèrent en cette occasion. Elle entraîna alors les femmes d’Israël dans une danse joyeuse au son des tambourins. En réponse au chant que dirigeait Moïse, elle entonna ces paroles: “Chantez à Jéhovah, car il s’est souverainement élevé. Le cheval et son cavalier, il les a lancés dans la mer.” — Ex. 15:1, 20, 21.
ELLE CRITIQUE MOÏSE
Alors que les Israélites étaient dans le désert, Miriam et Aaron se mirent à critiquer Moïse à propos de sa femme cuschite. Il se peut que la position importante de celui-ci ainsi que son influence sur le peuple les aient rendus jaloux et les aient incités à désirer une plus grande autorité; ils disaient donc: “Est-ce uniquement par Moïse qu’a parlé Jéhovah? N’est-ce pas aussi par nous qu’il a parlé?” Mais Jéhovah, qui écoutait, ordonna soudain à Moïse, à Miriam et à Aaron de se rendre à la tente de réunion. Là, il rappela aux deux mécontents que leur frère Moïse était son serviteur, celui à qui il parlait non pas indirectement, mais “bouche à bouche”. Puis il demanda à Miriam et à Aaron: “Pourquoi donc n’avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur, contre Moïse?” La colère de Dieu devint ardente contre eux et, tandis que la nuée se retirait de dessus la tente, ‘Miriam fut frappée d’une lèpre blanche comme la neige’. Aussitôt, Aaron implora la miséricorde divine et Moïse intercéda pour sa sœur. Jéhovah permit alors
-