BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w56 1/5 p. 140-142
  • Pierre fut-il le premier pape ?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Pierre fut-il le premier pape ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1956
  • Intertitres
  • Document similaire
  • LA MASSE DE ROCHER IDENTIFIÉE
  • LES CLEFS DU ROYAUME
  • AUCUNE RESSEMBLANCE AVEC UN PAPE QUELCONQUE
  • “ PRINCE DES APÔTRES ” ? — NON
  • “ Sur cette pierre je bâtirai mon Église ”
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1952
  • Sur quel fondement la véritable Église est-elle bâtie ?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1963
  • Le pape est-il le “ successeur de saint Pierre ” ?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2011
  • Qui est la masse rocheuse ?
    Réveillez-vous ! 1977
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1956
w56 1/5 p. 140-142

Pierre fut-​il le premier pape ?

Pierre est-​il le roc sur lequel le Christ édifia son église ? Quelles sont les clefs que Jésus donna à Pierre ? Les clefs furent-​elles transmises à des successeurs ? Pierre se prétendait-​il le premier pape ? Agissait-​il comme un pape ? Nous donnons ici les réponses tirées de la Parole de Dieu.

LES personnes au cœur honnête ne trouvent pas mal qu’on examine les titres du pape : “ Vicaire de Jésus-Christ ” et “ Successeur de St Pierre, Prince des Apôtres ”. Sont-​ils conformes aux Écritures ? Les prêtres renvoient toute personne qui s’informe aux paroles de Jésus, dans Matthieu 16:18, 19, selon la Bible catholique de Douay : “ Je te dis que tu es Pierre, et sur ce roc je bâtirai mon église. Et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clés du royaume des cieux. ” Cela signifie-​t-​il, ainsi que l’Église catholique romaine le prétend, que Jésus a nommé Pierre chef de son église et premier pape ?

Pour comprendre ce que Jésus voulait dire, il convient d’examiner, à l’aide d’une traduction moderne, exacte, de la Bible, les paroles de Jésus et leur contexte. Un jour, alors que Jésus et ses apôtres se trouvaient dans le voisinage de Césarée de Philippe, il leur demanda : “ Au dire des gens, qu’est le Fils de l’homme ? ” Les réponses variées données par les gens étaient fausses. Aussi, Jésus dit-​il à ses apôtres : “ Et vous, qui dites-​vous que je suis ? ” Simon Pierre répondit rapidement : “ Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! ” Alors, Jésus reprit : “ Et moi, je te déclare : Tu es Pierre (Petros, “ une pierre ”, genre masculin), et sur cette masse de rocher (grec, petra, “ une masse de rocher ”, genre féminin) je bâtirai mon assemblée. ” — Mat. 16:13-18, NW.

On voit ici sans difficulté que le “ roc ” sur lequel le Christ bâtit son église n’est pas le même mot grec original que celui dont Jésus se servit quand il s’adressa à Pierre. Petros, le nom que Jésus donna à Pierre, est au genre masculin et désigne une pierre mobile, un morceau de roc ; mais petra, le roc sur lequel l’église est bâtie, est au genre féminin et signifie une “ masse de rocher ”. Si Jésus avait voulu dire que Pierre était la tête de son église, il est évident qu’il aurait déclaré : “ Tu es Petros et sur ce Petros je bâtirai mon église. ” Mais Jésus n’a jamais dit cela ! Il n’a pas dit non plus : “ Toi, Pierre, tu bâtiras mon église. ” Mais, plutôt : “ Je bâtirai mon église. ” Qui est donc la petra, la “ masse de rocher ” sur laquelle le Christ bâtit son église ?

LA MASSE DE ROCHER IDENTIFIÉE

Pour “ éprouver toutes choses ”, comme nous devons le faire, selon la Bible, il est essentiel de sonder les Écritures pour voir comment Pierre comprit les paroles de Jésus. Pierre pensait-​il vraiment qu’il était la petra, la masse de rocher de fondement ? Au contraire ! Il comprit que le fondement était le Christ lui-​même : “ Alors Pierre, rempli de l’esprit saint leur répondit :... au nom de Jésus-Christ le Nazaréen, que vous, vous avez (empalé, NW) et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente devant vous en pleine santé. C’est lui la pierre dédaignée par vous les bâtisseurs, qui est devenue la pierre angulaire. ” — I Thess. 5:21, NW ; Actes 4:8-12, Li.

Si Pierre était le rocher sur lequel l’église fut bâtie, il l’aurait certainement su ; et s’il l’avait su, il l’aurait fait comprendre clairement dans ses épîtres. Mais même dans ses propres écrits, Pierre ne se nomme jamais pape ni ne parle de lui-​même comme du chef de l’église. Il identifie plutôt le Christ comme la masse de rocher de fondement : “ Approchez-​vous de lui, pierre vivante, rejetée des hommes, mais auprès de Dieu choisie et précieuse, et vous-​mêmes prêtez-​vous à entrer comme des pierres vivantes dans l’édification de cette maison spirituelle, pour former ainsi le sacerdoce saint, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus-Christ... À vous donc qui croyez, (il est précieux, NW) ; mais pour les incrédules, la pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient, cette pierre est devenue la tête de l’angle ”, et “ la pierre d’achoppement et le rocher de scandale ”. — I Pi. 2:4-8, Li.

Pierre reconnaissait qu’il était seulement l’une des pierres vivantes qui composent l’église du Christ. En effet, étant un apôtre de Jésus-Christ, il était dans le fondement de l’église chrétienne : “ La muraille de la ville a douze pierres fondamentales sur lesquelles sont douze noms, ceux des douze apôtres de l’Agneau. ” Mais aucun écrivain biblique ne donne à Pierre le nom de chef de l’église. L’église est, non un édifice littéral, mais un temple spirituel composé de 144 000 pierres vivantes, qui forment l’épouse du Christ, l’assemblée chrétienne. Que le Christ soit le chef de l’assemblée, la Bible en fournit d’abondantes preuves. L’apôtre Paul déclara au sujet du Christ : “ Il est le chef du corps, de l’assemblée. ” Et : “ Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, tandis que Jésus-Christ lui-​même est la pierre angulaire de fondement. ” — Apoc. 21:14, Cr ; Col. 1:18, Da ; Éph. 2:20, NW.

S’il subsistait un doute au sujet de l’identité de la masse de rocher, il serait complètement dissipé par les paroles de l’apôtre dans I Corinthiens 10:4 (NW), lesquelles font comprendre clairement l’identité de petra, la masse de rocher : “ Ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher (grec, petra) signifiait le Christ. ”

Ainsi, lorsque Jésus prononça ces paroles de Matthieu 16:18, il voulait dire qu’il était lui-​même celui que Pierre venait d’identifier comme le Messie, le rocher de fondement sur lequel l’assemblée chrétienne serait bâtie.

À quel moment la doctrine selon laquelle Pierre est le chef de l’église et supposé avoir des successeurs prend-​elle naissance ? Elle fut établie dans l’Église catholique romaine dans le Symbole de Nicée en 325 et 381. Mais les chrétiens purs et intègres vivant aux jours des apôtres n’ont jamais connu une telle doctrine. En réalité, jusqu’au quatrième siècle, ceux qui se disaient chrétiens ne professaient pas un tel enseignement. Quand l’évêque autrichien, catholique romain, Joseph Strossmayer, prononça son discours devant le Collège des cardinaux en 1870, date où le dogme de l’infaillibilité du pape fut mis en discussion, il fit comprendre clairement ce point :

Parmi tous les docteurs de l’Antiquité chrétienne, Saint-Augustin occupe l’une des premières places pour la connaissance et la sainteté. Écoutez donc ce qu’il dit dans son second traité sur la première épître de St Jean : “ Que signifient les mots : Je bâtirai mon église sur ce roc ? Sur cette foi, sur ce qu’il avait déclaré : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. ” Dans son traité sur St Jean, nous trouvons cette phrase des plus significatives : “ Sur ce roc que tu as confessé je bâtirai mon église, puisque le Christ était le roc. ” L’éminent évêque croyait si peu que l’église fût édifiée sur Pierre qu’il déclara au peuple dans son treizième sermon : “ Tu es Pierre, et sur ce roc (petra) que tu as confessé, sur ce roc que tu as reconnu en disant : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant, je bâtirai mon église, sur Moi-​même, qui suis le Fils du Dieu vivant : je la bâtirai sur Moi, et non Moi sur toi. ” Ce que St Augustin pensait au sujet de ce passage célèbre était l’opinion de toute la chrétienté de son temps (vers l’an 400). ”

LES CLEFS DU ROYAUME

Que dire, alors, des clefs que Jésus donna à Pierre ? Prouvent-​elles que Pierre fut le premier pape ? Pour répondre il faut que nous sachions ce qu’étaient les clefs. Dans les Écritures, une clef est employée pour représenter le privilège de révéler des vérités cachées. Par exemple, il était du devoir des scribes et des pharisiens d’expliquer au peuple les vérités de la Parole de Dieu, mais ils manquèrent de le faire ; pis encore, ils ôtaient au peuple l’occasion de comprendre. C’est pourquoi Jésus, parlant de ces conducteurs religieux, déclara : “ Malheur à vous, légistes, parce que vous avez enlevé la clef de la science ! ” Les clefs que Jésus donna à Pierre ne sont pas littérales, mais elles symbolisent ou représentent la révélation de la connaissance relative à l’occasion d’entrer dans le royaume des cieux. — Luc 11:52, Jé.

Le fait que le Christ devait avoir un royaume céleste et que 144 000 personnes tirées de l’humanité régneraient avec lui dans son royaume fut pendant longtemps un secret. Mais, à la Pentecôte de l’an 33, Dieu, par l’intermédiaire du Christ, se servit de Pierre pour révéler aux Juifs croyants la signification du saint secret. C’est ainsi que Pierre, dirigé des cieux, révéla la signification du “ saint secret qui fut caché aux ordres de choses passés et aux générations passées ”. — Col. 1:26, NW.

Pendant trois ans et demi les apôtres prêchèrent l’évangile aux Juifs seulement. Puis le moment vint pour Pierre de se servir de la seconde clef. Ce fut en l’an 36. Les cieux ordonnèrent à Pierre de se rendre chez un Gentil, le soldat romain Corneille, pour lui expliquer la bonne nouvelle. Corneille et sa famille crurent. Et, à la surprise des chrétiens juifs, le saint esprit de Dieu fut répandu sur des croyants non-juifs : “ Comme Pierre prononçait encore ces mots, le saint esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du saint esprit était aussi répandu sur les païens (des gens d’entre les nations, NW). ” C’est ainsi que, pour la première fois, le “ saint secret ” avait une signification vitale pour des personnes d’entre les nations, car maintenant l’occasion d’entrer dans le royaume céleste était offerte aux gens de toute nation. “ Dans les autres générations ce secret ne fut pas connu des fils des hommes comme il a été maintenant révélé à ses saints apôtres et prophètes par l’esprit, à savoir, que ces gens des nations seraient cohéritiers et membres du corps et participants avec nous de la promesse, en union avec le Christ Jésus au moyen de la bonne nouvelle. ” — Actes 10:44, 45 ; Éph. 3:5, 6, NW.

Pierre eut donc le privilège d’ouvrir la porte donnant accès au royaume céleste, premièrement aux Juifs, ensuite aux non-Juifs. Il déclara : “ Hommes frères, vous savez vous-​mêmes que, dès les jours anciens, Dieu m’a choisi entre vous, afin que par ma bouche les nations ouïssent la parole de l’évangile, et qu’elles crussent. ” — Actes 15:7, Da.

Considérez les paroles de Pierre : “ Dieu m’a choisi entre vous. ” Dieu, par l’intermédiaire du Christ, dirigeait toujours les choses. Jamais Pierre n’eut la prérogative d’enseigner quoi que ce soit qu’il jugeait bon d’enseigner. Les cieux dirigeaient tous les mouvements de Pierre. Jésus déclara : “ Je te donnerai les clefs du royaume des cieux, et tout ce que tu lieras sur la terre aura été lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre aura été délié dans les cieux. ” Pierre avait le pouvoir d’enseigner seulement ce qui avait déjà été délié dans le ciel par le Christ. En d’autres termes, Pierre ne devait formuler aucun enseignement de lui-​même, mais devait attendre que le Christ le déliât dans le ciel. Ainsi, le fait pour Pierre de recevoir les clefs ne lui donna jamais la suprématie absolue sur l’église en matière d’enseignement. — Mat. 16:19, NW.

En outre, une fois que Pierre eut utilisé les clefs, aucun autre usage ne leur était réservé.

AUCUNE RESSEMBLANCE AVEC UN PAPE QUELCONQUE

Si Pierre avait été le premier pape, ne l’aurait-​il pas su ? Cependant, pas une seule fois il ne se donna le nom de “ Suprême Pontife ” ou pape. Nulle part dans ses écrits il ne revendiqua la suprématie, l’infaillibilité ou le droit d’avoir des successeurs. Il est inconcevable que, sur des questions aussi importantes que celles-là, Pierre fût resté muet.

Si Pierre fut le vicaire de Jésus-Christ, comment se fait-​il qu’il n’a jamais agi à la manière des papes ? Pierre ne s’est jamais installé dans une somptueuse demeure. Il n’a jamais engagé une petite armée de soldats pour le garder. Il n’a jamais revêtu d’habits absolument différents de ceux de ses frères. Il ne s’est jamais fait promener par ses frères sur une chaise papale identique à celle qu’employaient les rois égyptiens. Pourquoi n’a-​t-​il jamais agi à la manière des papes ? Parce qu’il obéissait au commandement de Jésus : “ N’appelez personne sur terre votre père, car un seul est votre Père, le Père céleste. Ne vous faites pas davantage appeler “ directeurs ”, car un seul est votre Directeur, le Christ. ” — Mat. 23:9, 10, NW.

Pierre eut largement l’occasion d’agir comme le fait le conducteur de l’Église catholique romaine, mais jamais il ne le fit. Quand il se servit de la seconde clef et révéla à Corneille le chemin du salut de Jéhovah, il arriva ceci : “ Lorsque Pierre entra, Corneille, qui était allé au-devant de lui, tomba à ses pieds et se prosterna. Mais Pierre le releva, en disant : Lève-​toi ; moi aussi, je suis un homme. ” (Actes 10:25, 26). Pierre tendit-​il une bague vers Corneille prosterné ? Non. Pierre releva Corneille, en disant : “ Lève-​toi ; moi aussi, je suis un homme. ” Qui a jamais entendu dire qu’un pape ait relevé un homme prosterné devant lui, avouant son insignifiance relative et son égalité avec les autres hommes ?

Où est la ressemblance dans la question de simonie ? Simon le magicien essaya de corrompre Pierre pour recevoir de lui le pouvoir de communiquer le saint esprit. Pierre refusa. Mais quant aux papes, il est de notoriété publique qu’ils ont accepté et offert des présents destinés à corrompre. En 1492, Alexandre VI obtint la papauté par corruption. Quand le réformateur Savonarole fit une liste des crimes de ce pape, ce dernier essaya de le réduire au silence en lui offrant un chapeau de cardinal ! Le pape Benoît IX vendit sa tiare à Grégoire VI. Jules II, selon The Catholic Encyclopedia, “ n’hésita pas à employer la corruption ” pour conquérir la couronne papale. Bien qu’opposés en apparence à la simonie, les papes y ont eu recours si souvent que, dans la question des élections papales seules, The Encyclopædia Britannica (neuvième édition, sous le titre “ Conclave ”) déclare : “ Une étude de l’histoire des conclaves papaux laisse l’étudiant convaincu qu’aucune élection non corrompue par la simonie n’a encore jamais eu lieu, et que dans un grand nombre de cas la simonie pratiquée dans le conclave a été des plus grossières, des plus honteuses et des plus notoires. ” Pierre agit complètement à l’opposé des papes lorsqu’il refusa de se laisser corrompre par Simon : “ Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don (gratuit, NW) de Dieu s’acquérait à prix d’argent. ” — Actes 8:9-24.

Si Pierre fut le premier pape, comment se fait-​il que Jésus ne choisit pas une personne qui pouvait fournir l’exemple convenable pour les papes à venir ? Car il n’est pas permis aux papes de se marier ; cependant, Pierre était marié. Marc et Luc ont parlé tous deux de la “ belle-mère de Simon ”. Et l’apôtre Paul écrivit : “ N’avons-​nous pas le droit de mener avec nous une sœur qui soit notre femme, comme font les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas (Pierre) ? ” Mais les papes n’ont pas ce droit. — Marc 1:30 ; Luc 4:38 ; I Cor. 9:5 ; voir aussi MM.

Si Pierre était un pape infaillible, comment se fait-​il qu’il ait été si souvent dans l’erreur ? Quelques instants seulement après que Jésus eut prononcé les paroles de Matthieu 16:18, Pierre se révéla loin d’être infaillible, et Jésus dut le réprimander, en disant : “ Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale (une pierre d’achoppement, NW). ” Le Christ s’adresserait-​il au chef infaillible de son église en se servant de termes tels que “ Satan ” et “ scandale ” ? À plusieurs reprises Pierre montra qu’il n’était pas infaillible. Une fois, il perdit la foi tandis qu’il marchait sur l’eau et s’enfonça. Une autre fois, il se servit de son épée quand il n’aurait pas dû le faire. Il nia même connaître Jésus. Après la mort de Jésus, il ne comprenait pas encore que le Christ devait être ressuscité des morts. Plus tard, Pierre commit une faute en se livrant à une coutume erronée et dut être repris par l’apôtre Paul. — Mat. 16:22, 23 ; 14:29-31 ; Luc 22:31-34 ; Jean 18:10, 11 ; Gal. 2:11.

“ PRINCE DES APÔTRES ” ? — NON

Le pape est appelé “ Successeur de St Pierre, Prince des Apôtres ”. Mais on ne trouve pas dans la Bible la moindre trace que Pierre fût le “ prince des apôtres ”. Au contraire, la Bible donne d’abondantes preuves qu’il était seulement l’un des apôtres et non le principal. Dans Galates 2:9, Paul écrit au sujet de “ Jacques, Céphas (Pierre) et Jean, qui sont regardés comme des colonnes ”. Il met donc Jacques en premier. Si Pierre avait été le chef des apôtres, Paul aurait-​il manqué d’égards pour le “ prince des apôtres ” en mettant son nom en second sur sa liste ? Dans une réunion à Jérusalem, Pierre prononça un discours mais c’était Jacques qui présidait et prenait les décisions. Si Pierre était le chef des apôtres, on conçoit mal qu’il eût permis à Jacques de présider l’une des réunions les plus importantes. — Actes 15:13-19.

Enfin, Jean fut le dernier apôtre vivant, et non Pierre. Cet arrangement ne serait pas logique si Pierre était pape. Et voici quelque chose qui donne à réfléchir : The Catholic Encyclopedia cite quatre papes comme ayant succédé à Pierre : St Lin, St Anaclet Ier, St Clément Ier et St Évariste, dont le dernier régna vers l’an 99. Or, l’apôtre Jean vécut jusqu’aux environs de l’an 100 ou plus tard. Cependant, dans ses écrits, Jean n’a jamais cité le nom d’un de ces papes ou même le fait qu’un pape existât. Pourquoi faire le silence sur des questions aussi vitales ? C’est un fait pourtant étrange que quatre papes sont supposés avoir succédé à Pierre du vivant de l’apôtre Jean. S’il devait y avoir un successeur, le choix de Jean, le disciple bien-aimé de Jésus, apôtre de l’Agneau et l’une des douze pierres fondamentales serait le plus logique.

Que concluons-​nous ? Que Pierre n’a jamais eu de successeur, qu’il était seulement l’un des apôtres, l’une des douze pierres fondamentales et non la principale pierre angulaire ou le rocher sur lequel l’assemblée est bâtie. Que Pierre se servit des clefs du royaume et que celles-ci ne peuvent servir de nouveau ou être transmises à un autre. Que Pierre ne fut jamais le “ prince des apôtres ”. Qu’il n’a jamais agi à la manière d’un pape. Que le roc sur lequel le Christ a bâti son assemblée est le Christ lui-​même. Ainsi, à la lumière de la Parole de Dieu qui détruit l’erreur, est dévoilée la plus colossale mystification de tous les temps. Pierre ne fut pas le premier pape.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager