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  • Tomber au-dessous de la cote d’intégrité

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  • Tomber au-dessous de la cote d’intégrité
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
w54 15/8 p. 245-249

Tomber au-dessous de la cote d’intégrité

“ Car tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu. ” — Rom. 3:23, Da.

1. Quelle sorte de Dieu est Jéhovah ? Avec qui s’associe-​t-​il ?

JÉHOVAH, notre Dieu, est un Dieu saint, infiniment sage, un Roi de majesté suprême. Il est absolument pur, sans tache, droit, sans souillure, entièrement dévoué à la justice. Il a en horreur l’impureté, la malpropreté, la souillure et ceux qui se livrent au dérèglement. Ce Dieu absolument pur et saint ne peut s’associer qu’avec ceux qui sont purs, saints, et qui gardent leur intégrité envers lui (Ps. 41:12, 13 41:11, 12, NW). Seul, il est digne à juste titre d’un dévouement, d’un amour et d’un service exclusifs. Il dit à Israël : “ Car je suis Jéhovah, votre Dieu ; vous vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis saint. ” David déclara : “ Car tu n’es point un Dieu qui prenne plaisir au mal ; le méchant n’a pas sa demeure auprès de toi. ” — Lév. 11:44, Cr ; Ps. 5:5 5:4, NW.

2. Jéhovah a-​t-​il le pouvoir de bénir et de rendre heureux ? Pourquoi oui ou pourquoi non ?

2 Ce Dieu-Roi saint est aussi le Dieu heureux (I Tim. 1:11, Ostervald). Il se trouve constamment dans une condition de bonheur complet. Par conséquent, ce Dieu majestueux est la source même du vrai bonheur. De lui viennent tout bienfait et tout don parfait. En tant que le “ Père des lumières célestes ”, Jéhovah est toujours à l’apogée de sa puissance pour apporter le bonheur et des bienfaits à ses associés. Il n’a pas à se hisser à une position de puissance plus élevée ni à déchoir après être parvenu à la position la plus haute. Ce “ Père des lumières célestes ” ne ressemble pas à notre soleil matériel qui produit une variation d’ombre sur un cadran solaire quand, se levant, il monte à l’est vers sa position la plus haute dans le ciel, le zénith, puis décline vers le couchant, à l’ouest. Au sujet du pouvoir suprême et absolu que Jéhovah possède de bénir et de rendre heureux, et afin que nous puissions avoir confiance en lui pour s’en servir à cet effet, Jacques écrivit : “ Toute grâce excellente et tout don parfait descendent (du Père des lumières célestes, NW), chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. ” — Jacq. 1:17.

3. À qui Jéhovah accorde-​t-​il une reconnaissance légale ? Pourquoi ?

3 Le Dieu saint et heureux est aussi un Dieu bienveillant, un aide loyal. Oui, il est vraiment un ami pour tous ceux qui sont saints et droits dans leurs relations avec lui. Il est l’ami le plus digne de confiance. Il s’occupe uniquement de ceux qui restent ses amis. Ces derniers se caractérisent par leur fidélité, leur dévouement exclusif et leur intégrité envers lui personnellement et envers lui comme roi. À ceux qui se sont révélés ses amis, Jéhovah accorde une reconnaissance légale théocratique, des faveurs et des bénédictions en qualité d’associés dans son organisation heureuse (Rom. 11:2). Notons le cas d’Abraham qui fut reconnu légalement comme un ami de Dieu éprouvé et fut ainsi justifié par la foi. “ Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice ; et il fut appelé ami de Dieu. ” Le peuple d’Israël, en tant que nation, était heureux, quand Jéhovah était pour lui un secours bienveillant. “ Heureux es-​tu, Israël ! Qui est, comme toi, un peuple sauvé par Jéhovah, le bouclier de ton secours, et l’épée de ta gloire ? ” — Jacq. 2:23 ; Deut. 33:29, Cr.

4. Qu’est-​ce que Dieu a en vue pour ses amis ? Décrivez cela.

4 Que se propose le Dieu de l’amitié théocratique ? Ce très grand ami a en vue le bien, afin que ce dernier contribue à son bonheur sans fin et à son plaisir en tant que Dieu-Roi, ainsi qu’au bonheur et au plaisir de tous ceux qui sont en union sainte et en harmonie avec lui. Le Dieu saint exprime son dessein bienveillant envers ses serviteurs en leur donnant des occasions de connaître des états progressifs de bonheur en passant d’une période d’existence joyeuse à une autre période d’existence joyeuse. En tout temps, le véritable état de bonheur dont on jouit est une condition de contentement parfait, de délices et de joie de vivre en présence de l’abondance des bonnes choses que le Dieu heureux apporte constamment pour le plaisir et la joie de ceux qui sont ses amis en union légale avec lui. “ Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. ” — Rom. 8:28.

UN GUIDE POUR LE LIBRE ARBITRE

5. Comment Jéhovah se manifeste-​t-​il comme un Père affectueux ? Pourquoi ?

5 Le Dieu saint est aussi un père affectueux. Comme le premier et le plus noble des pères, il sait mieux que personne comment diriger son organisation familiale d’enfants obéissants et bien disposés. Toutes les créatures spirituelles et le premier homme, Adam, devinrent des fils de Jéhovah, lors de leur création parfaite. Étant créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, chacun d’eux reçut le don merveilleux du libre arbitre. Cette faculté était une responsabilité sacrée qu’ils devaient employer avec sagesse. La créature, angélique ou humaine, pouvait, soit employer son libre arbitre de la bonne manière, et il en résulterait la sainteté permanente et la vie éternelle, soit l’employer de la mauvaise manière, et le résultat serait la corruption, l’impureté et finalement la disparition dans la mort. Dès le commencement, le Créateur-Père prit des dispositions pour diriger ses enfants de bonne volonté dans la voie désirable qui maintient dans un bonheur parfait. Car si les créatures avaient persévéré volontairement dans l’intégrité, elles seraient restées avec joie et discernement en relations étroites avec le Dieu saint, la source même du bonheur et de la bonté. — Ps. 25:21 ; Prov. 11:3 ; Luc 3:38 ; Gen. 1:26.

6. Quelles dispositions Jéhovah prit-​il pour diriger ses inférieurs dans la voie droite ?

6 Quelle mesure prit donc le Dieu de la liberté absolue pour guider ses inférieurs de bonne volonté dans la voie droite ? En établissant une cote d’intégrité, une cote indiquant si une personne accordait ou non un dévouement exclusif à son bienfaiteur suprême, le Dieu-Roi, une marque mettant à certaines actions une limite légale au-delà de laquelle il était peu sage pour la créature, du point de vue divin, de se risquer en exerçant son libre arbitre. Assurément, Jéhovah, en tant que le Dieu tout-puissant, avait le droit absolu de déterminer les limites de la liberté relative à l’intérieur desquelles les inférieurs qu’il avait créés seraient en sécurité. Et la proclamation légale de ces restrictions rappellerait aussi à la créature ses relations d’inférieur, parenté qui la rendait dépendante, afin qu’elle ait toujours conscience de s’assurer de la volonté divine de son supérieur suprême, tout comme le fit Jésus-Christ quand il était sur la terre (Mat. 26:39). De plus, ces restrictions légales n’amenaient aucune souffrance pour les créatures de Dieu, car elles ne les privaient d’aucune des choses essentielles au bonheur de leur existence immédiate. En outre, Dieu ne refusait pas à ses enfants une chose à laquelle ils avaient droit légalement. Finalement, Jéhovah avait le droit de mettre à l’épreuve ses amis pour ce qui était de faire le bien, précisément comme il éprouva l’amitié d’Abraham quand il lui demanda de sacrifier son fils unique, ce qui préfigurait la bonne chose que Jéhovah ferait en donnant son propre Fils comme rançon. — Gen. 22:1-14.

7. Comment les serviteurs de Dieu doivent-​ils respecter sa double fonction ? Comment manifestent-​ils la gloire de Dieu ?

7 Pour tous ceux de son organisation, Jéhovah est à la fois Dieu saint et Roi absolu. En vertu de sa double fonction, il a droit au dévouement exclusif et strict, à l’obéissance parfaite et au service compétent. C’est dans une telle conduite à son égard que réside l’intégrité parfaite. En respectant la cote ou marque légale d’intégrité que le Dieu-Roi a imposée, ses créatures démontrent leur loyauté et leur fidélité envers le Saint véritable. En se conformant à cette cote établie, en ayant ainsi une conduite correspondant à ce que Dieu considérait comme étant la manifestation de l’amitié, elles jouissent d’une condition légale devant lui. Puisque c’est le dessein de Dieu de susciter des créatures qui, de leur plein gré, désirent affectueusement faire la volonté de Jéhovah, ceux qui suivent ce modèle proposé par Dieu travaillent de ce fait à sa louange et à sa gloire. Ainsi, en se montrant à la hauteur de la cote d’intégrité, conformément aux Écritures, on peut dire que la créature fidèle manifeste la gloire de Dieu par un dévouement exclusif (I Rois 9:4 ; Ps. 26:1-11 ; 12). À l’appui de ce qui précède, Josué exprima la vérité : “ C’est un Dieu exigeant un dévouement exclusif envers lui. ” — Jos. 24:19, NW.

LE PÉCHÉ

8, 9. Qu’est-​ce que le péché ? Quelle est la signification fondamentale du mot “ péché ” en grec et en hébreu ?

8 Maintenant qu’arrive-​t-​il si la cote du dévouement exclusif, de l’obéissance parfaite et de l’intégrité gardée est enfreinte ? C’est tomber au-dessous de la cote, et cela devient une violation flagrante de la loi de Dieu. Il s’ensuit que l’on n’atteint pas à la gloire de Dieu. Et surtout, c’est une trahison envers le Dieu-Roi. Cela s’appelle péché. Cela mérite la peine capitale, la mort, de même que la trahison parmi les nations apporte, aujourd’hui, au traître, la plus grave des sanctions, la mort. Tous, nous nous trouvons présentement dans une telle condition d’impiété. Paul a déclaré, avec juste raison : “ Car tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu. ” — Rom. 3:23, Da.

9 Dans la langue grecque, langue dans laquelle l’apôtre Paul parlait à ses auditeurs parlant le grec, le mot pour péché (en grec, hamartia) signifiait à l’origine se tromper, comme, par exemple, se tromper de route. Puis il signifia manquer de faire quelque chose, manquer son but, faire fausse route. Or, Paul était Hébreu, et, dans la partie hébraïque de la Bible qu’il lisait, le verbe pécher (en hébreu, חטא, ḥattaʼth) signifiait également à l’origine se tromper, par conséquent manquer à. Par exemple, dans Juges 20:16, nous lisons : “ Parmi tout ce peuple, il y avait sept cents hommes d’élite qui ne se servaient pas de la main droite ; tous ceux-là pouvaient, en lançant une pierre avec la fronde, viser à un cheveu sans le manquer. ” Dans les Proverbes (19:2) nous lisons : “ Rien ne sert d’agir avant de penser (Mo) ; qui presse le pas se fourvoie (Li, Jé). ” “ Qui précipite ses pas s’égare (Sy). ” Notez encore Proverbes 8:36 : “ Mais celui qui me perd (la sagesse) se fait tort à lui-​même ; tous ceux qui me haïssent aiment la mort. ” (AT). Par conséquent, l’homme pèche lorsqu’il manque d’observer la volonté et la loi de Dieu. “ Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. ” “ Toute iniquité est un péché. ” — I Jean 3:4 ; 5:17.

10. Existe-​t-​il des preuves que les anges furent mis à l’épreuve ? Si oui, quand et comment ?

10 Existe-​t-​il quelque preuve scripturale selon laquelle les anges ont été éprouvés au moyen d’une cote d’intégrité parfaite ? Oui. Pierre parle des anges qui “ ont péché ”, ou sont tombés au-dessous de la cote, au jour de Noé, et dit que Dieu ne se retint pas de les punir de leur dérèglement (II Pi. 2:4, 5). Quelle ligne de conduite ces anges suivirent-​ils volontairement, conduite qui outrepassa une interdiction imposée à leur manière de vivre et porta atteinte à leur dévouement exclusif ? La Bible nous donne la réponse. “ Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent. ” (Gen. 6:1, 2). Plus tard, Jésus révéla une partie de ce qu’ont dû comprendre les restrictions raisonnables que Dieu imposa aux anges. Il déclara que les anges saints et fidèles ne se marient ni ne sont donnés en mariage (Mat. 22:30). Ainsi, avant le déluge, tous les anges qui cohabitèrent avec les filles des hommes tombèrent au-dessous de la cote de l’obéissance parfaite. Ces anges pervers prouvèrent qu’ils n’étaient pas de véritables amis de Dieu, et, avec leur chef, Satan le Diable, ils ont été chassés, comme des ennemis, de la famille céleste de Jéhovah. Ils s’engagèrent ainsi volontairement dans la voie de la méchanceté qui leur apporta le malheur et aboutira à leur anéantissement. — Luc 8:31.

LA COTE D’INTÉGRITÉ EN ÉDEN

11. Quelle fut la cote d’intégrité que Dieu établit dans l’Éden ?

11 Mais que dire du premier homme parfait ? Quelle était la cote légale d’intégrité placée devant lui pour diriger sa course d’une manière sage, devant son Ami et Bienfaiteur divin, Jéhovah Dieu ? C’était une loi particulière, bien définie, dont la violation serait considérée par Dieu comme un acte d’inimitié, de trahison, par conséquent, de péché ; elle fut exposée nettement devant Adam et sa très belle femme. “ Et Jéhovah Dieu donna à l’homme cet ordre : “ Tu peux manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement. ” Il n’y avait aucune imprécision concernant cette cote. C’était facile à comprendre. C’était facile à observer. Les conséquences qui découleraient du fait de tomber au-dessous de cette cote étaient énoncées clairement aussi, c’est-à-dire que pour un tel acte de trahison, l’homme “ mourrait certainement ”. — Gen. 2:16, 17, Cr.

12, 13. Pourquoi Dieu était-​il justifié de placer cette cote devant Adam et Ève ?

12 Jéhovah était entièrement dans son droit quand il établit cette cote d’intégrité pour le bien de l’homme. Il connaissait l’homme mieux que l’homme lui-​même puisqu’il l’avait créé. Jéhovah savait que c’était pour son bien, pour que, grâce à cette cote constante, il se rappelât qu’il était un inférieur dépendant de son Supérieur, le Créateur. En réalité, Jéhovah, en tant que le Dieu d’amour, manifesta un amour véritable en prenant des dispositions pour placer un tel poteau indicateur entre lui et l’homme. Cette restriction légale n’apportait aucune privation à Adam et à sa femme, car elle ne leur refusait aucune chose nécessaire à leur vie heureuse dans le jardin paradisiaque. Ils avaient le droit légal de manger le fruit des autres arbres ; mais, quant à l’arbre particulier, il leur était refusé d’en manger.

13 Un don extrêmement précieux était réservé à Adam s’il s’en était révélé digne. Jéhovah Dieu avait placé Adam et Ève dans un vaste domaine, situé dans la partie orientale d’une région de la terre appelée Éden. Ce vaste domaine avait été cultivé à la perfection, puisqu’il avait été conçu et aménagé par Dieu pour être un parc-jardin magnifique et paradisiaque. De plus, il était peuplé de gentils animaux de toute espèce. De même, il y poussait de nombreux arbres donnant la nourriture et des plantes de toutes sortes. En réalité, ce domaine était seulement la porte menant à la possession de tout le globe et de ses immenses ressources minérales. Là, dans un cadre de beauté, de paix et d’harmonie inspiratrices et au milieu de grandes richesses naturelles, Adam et Ève trouvèrent une demeure heureuse. Certainement, le grand Dieu, dispensateur de tout don parfait, était dans son droit en mettant Adam à l’épreuve avant de lui transmettre ce droit précieux de possession permanente réservé à un ami éprouvé. Aujourd’hui, qui remettrait volontairement à un ennemi le don inestimable de la propriété ? Aucune personne ayant quelque bon sens ne le ferait. Ce fut le cas de Jéhovah. Tout d’abord, l’homme devait se révéler un ami du Dieu-Roi, loyal, digne de confiance. Plus tard, en accord avec ce principe, Jéhovah Dieu mit Jésus à l’épreuve quand il était ici-bas sur la terre, au sujet de son aptitude et de son mérite à être le Roi du monde nouveau. — Gen. 2:8 ; Héb. 2:18.

14. Pour quelle autre raison Jéhovah éprouva-​t-​il Adam et sa femme ?

14 À l’origine, Adam et Ève furent placés dans ce domaine merveilleux sans que la durée de leur vie soit fixée. Il semble que toutes les autres formes de vie animale qui se développaient sur la terre jouissaient d’un temps de vie limité (II Pi. 2:12). Chaque espèce animale devait vivre un court espace de temps pour apporter sa contribution à l’enrichissement de la terre, puis terminer son existence dans la mort pour que sa progéniture continue l’œuvre de vie assignée à cette race ou espèce de créatures. (À ce propos, le fait qu’Adam voyait la vie des animaux prendre fin donnait plus de force au mot “ mort ” dont Jéhovah se servit lorsqu’il lui annonça la pénalité qu’il encourrait s’il manquait de se conformer à la cote d’intégrité). Mais, pour ce qui est d’Adam, Jéhovah Dieu ne précisa pas la durée de sa vie. Le terme de sa vie fut laissé indéfini, il dépendait de l’observance de la cote légale de loyauté. Cependant, à l’origine, l’organisme de l’homme fut créé pour lui permettre de vivre éternellement. Par conséquent, Dieu avait un droit supplémentaire d’éprouver Adam et sa descendance pour voir s’ils étaient dignes de jouir du plus grand des dons, à savoir, une durée de vie illimitée, la vie éternelle. Ce don encore plus grand était rattaché à un autre poteau indicateur légal, placé dans le jardin et connu sous le nom d’“ arbre de vie ”. — Gen. 3:24.

LE BIEN ET LE MAL

15, 16. a) Manifestement, de quelle nature était cette cote d’intégrité ? Pourquoi ? b) Citez d’autres exemples de symboles légaux.

15 Que semble dire le fait que la cote d’intégrité était en relation avec l’“ arbre de la connaissance du bien et du mal ” ? Aucun avantage ou mal matériel ne découlait, semble-​t-​il, du fait de toucher littéralement l’arbre défendu ou d’en manger le fruit. Les relations avec l’arbre semblaient plutôt affecter la conscience. Nous remarquons que, plus tard, lorsqu’Adam et Ève mangèrent de son fruit, la Bible ne parle d’aucune réaction physique mais indique que leur conscience reconnut immédiatement leur culpabilité. “ Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus. ” (Gen. 3:7). Le fait que leurs yeux s’ouvrirent ne pouvait se rapporter à leurs yeux physiques parce que ceux-ci durent être ouverts tout grands lorsqu’ils accomplirent l’acte illégal. Ce furent donc “ les yeux de leur cœur ” (ou leur conscience) qui réagirent, cela ne signifie pas qu’ils reçurent une capacité mentale plus grande et remplie de sagesse divine (Éph. 1:18). Un autre fait intéressant : C’est toujours un souverain qui “ connaît ” ou juge entre ce qui est bon et mauvais ou entre le bien et le mal. Nous le voyons dans la déclaration de Dieu sur l’expulsion d’Adam du jardin, où il est supposé qu’Adam avait décidé de devenir son propre juge pour ce qui est de “ connaître ” ce qui est “ bien ” ou “ mal ”. En agissant ainsi, il rejeta les Autorités supérieures célestes. “ Et Jéhovah Dieu dit : “ Voici que l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. ” Toutes ces observations mènent à la conclusion que l’arbre servait de signe légal ou de symbole, de poteau indicateur, entre le Dieu-Roi et l’homme dans leurs relations gouvernementales l’un avec l’autre. — Gen. 3:22, Cr.

16 Quant à la nature indicatrice de cet arbre, nous retrouvons une certaine similitude dans les conséquences, dans le cas du monceau de témoignage ou du tas de pierres dressé à Galaad comme un signe légal entre Laban et Jacob, servant de règle à la conduite légale de l’un à l’égard de l’autre (Gen. 31:48-53, Cr). Voici un autre exemple, un exemple moderne. Quand un document légal d’une grande importance est placé dans une enveloppe et scellé par un sceau officiel imprimé dans de la cire à cacheter, l’exclusivité du document est violée si une personne non autorisée brise le sceau de cire. Ce n’est pas la rupture matérielle du sceau qui est criminelle, mais la tentative illégale de passer par-dessus le sceau défendu, ce dernier étant simplement un symbole ou une barrière légale pour ce qui se trouve dans l’enveloppe.

17, 18. a) Que signifient “ bien ” et “ mal ” ? b) Qui détermine ce qui est bien ? Qu’est-​ce qui confirme cela ?

17 Maintenant, nous demandons : Qu’est-​ce qui est “ bien ” ? Et, qu’est-​ce qui est “ mal ” ? Le bien, c’est ce qui est juste, parfait et en harmonie avec les règles de Jéhovah et avec ses principes sur la conduite convenable. Le mal, c’est juste le contraire. C’est ce qui est mauvais et en désaccord avec les règles et les principes de la conduite convenable. En tant que Créateur, Dieu déclara et jugea “ bons ” les résultats de plusieurs jours de la création (Gen. 1:10, 12, 18, 21, 25). Une personne qui n’a pas atteint la maturité ou un enfant est-​il à même d’établir les règles de la conduite convenable et de définir ainsi ce qui est bien et ce qui est mal ? Non, naturellement. C’est la raison pour laquelle les pères terrestres doivent discipliner leurs enfants pour les maintenir attachés aux modèles de vertu définis par une autorité supérieure (Héb. 12:7-11). Ce n’est pas l’inférieur qui détermine les règles de la vertu, mais le supérieur, celui qui fait les lois. Jéhovah Dieu est le juge final et le maître qui détermine ce qui est bien et ce qui est mal.

18 Un homme s’approcha de Jésus pour s’informer auprès de lui de ce qui est bon. Jésus lui donna la réponse correcte en lui montrant que Jéhovah est le seul qui détermine ce qui est bon et que les créatures doivent observer les commandements de Dieu parce que Dieu commande toujours ce qui est juste. “ Et voici, un homme s’approcha, et dit à Jésus : Maître, que dois-​je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’interroges-​tu sur ce qui est bon ? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. ” — Mat. 19:16, 17.

19, 20. a) Comment le péché fut-​il introduit sur la terre ? b) Pourquoi le péché originel n’impliqua-​t-​il pas les relations, prétendues illicites, entre les sexes ?

19 Le droit que Jéhovah Dieu a de déterminer ce qui est bon fut lâchement contesté en Éden, par Satan le Diable, il y a six mille ans environ. Il transmit à Ève une mauvaise façon de penser et éveilla en elle le mauvais désir, en tant qu’inférieur, de défier son maître souverain, Jéhovah, et de juger par elle-​même de ce qui est bien et mal. “ Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. ” Ce désir pervers, né en Ève, devint fertile et elle prit l’initiative de manger de l’arbre défendu. “ Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour rendre intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. ” Ici, pour leur honte éternelle, Adam et Ève tombèrent au-dessous de la cote de Dieu, la cote de l’obéissance parfaite et de l’intégrité. Dès cet instant, ils s’engagèrent dans la voie du malheur, du dérèglement, de l’impureté et de la mort finale. Ils avaient défié la règle et la parole de la Majesté souveraine elle-​même et avaient commis, par conséquent, un acte de haute trahison. — Gen. 3:5, 6, Jé ; Jacq. 1:14, 15.

20 Il y a lieu d’observer ici que le péché originel d’Adam n’impliquait pas les relations sexuelles que certaines sectes de la chrétienté prétendent illicites. Ces relations n’étaient pas le point litigieux, elles ne compromettaient pas la cote établie pour l’homme, elles étaient devenues légales par un commandement antérieur sur les relations sexuelles qu’un mari et une femme auraient ensemble. (Voyez Genèse 1:28). Le péché originel d’Adam fut l’acte méchant qu’il commit en perdant la cote établie, ce fut son rejet perfide du Dieu-Roi, Jéhovah, lorsqu’il accepta une autre forme de règle, au sujet de ce qui était bien et mal.

AFFREUSES CONSÉQUENCES

21, 22. Quelles furent les conséquences du péché d’Adam ? Qu’est-​ce que l’incapacité familiale ?

21 Les conséquences de cet acte perfide, de ce péché volontaire s’avérèrent désastreuses, non seulement pour Adam mais pour toute la famille adamique, les descendants d’Adam, “ comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché ”. (Rom. 5:12.) Adam, désormais violateur de loi et ennemi de son premier Dieu-Roi, fut sommé immédiatement par Jéhovah de comparaître devant le tribunal, il fut reconnu coupable ainsi que la femme et le serpent dirigé par Satan, puis condamné. Adam et sa femme furent chassés sur-le-champ, en tant que traîtres, de la sainte organisation de Dieu. L’homme fut expulsé du jardin parfait de l’Éden, il reçut une durée d’existence limitée qui s’achèverait par la mort et fut contraint de demeurer dans la partie inculte de la terre pour gagner sa vie à la sueur de son front (Gen. 3:16-19). Jéhovah Dieu ne restant pas plus longtemps leur ami affectueux, leur sage conseiller, ils ne furent plus en union avec l’organisation de Dieu, aussi, Adam et Ève furent-​ils obligés de se tirer d’affaire par eux-​mêmes, conformément à leur jugement qui manquait d’expérience et de maturité. Les efforts et la fatigue du travail pénible, les déceptions et les déchirements de l’organisation créée par l’homme, et même la tragédie de voir mourir le premier homme, leur propre fils, mis à mort par un frère meurtrier, plein de rancœur, toutes ces épreuves contribuèrent à déséquilibrer les fonctions de l’organisme humain jadis parfait. Les maladies se développèrent et la mort en fut la conséquence finale. Rappelez-​vous comme la tension terrible du système nerveux de l’homme parfait Jésus avança sa mort, quand on le pendit au bois.

22 Les enfants héritent des biens et des dettes de leurs parents. Adam étant mort comme un impie, un traître proscrit, comme quelqu’un qui n’avait pas acquis le droit de propriété sur le beau jardin édénique, qui n’avait aucun droit à une vie illimitée, cette incapacité ou ce désavantage frappa sa descendance. Et c’est ainsi qu’en sa qualité de chef patriarcal rebelle, il apporta à toute la race humaine l’incapacité familiale.

23, 24. a) Quelle fut l’histoire du péché et de ses conséquences pendant les 1 600 premières années ? b) Comment Jéhovah considéra-​t-​il ces résultats ?

23 Du fait qu’après son expulsion il s’en rapportait à un jugement imparfait, profane, de ce qui était bien ou mal, Adam, pendant les 930 années de son existence, s’éloigna de plus en plus de la cote originelle de Dieu, celle de la véritable intégrité. Cette tendance croissante vers la corruption amènerait une dégradation plus grande au fur et à mesure que les générations se succéderaient. Finalement, après 1 600 ans environ, l’homme devint si impie, si dégradé, s’éloignant à un tel point de la cote d’intégrité, que Jéhovah regretta d’avoir créé les hommes et se sentit affligé dans son cœur. Seul Noé se révéla juste dans une large mesure. Il n’était pas aussi dégradé que ses contemporains bien qu’il s’éloignât, lui aussi, de la cote originelle de Dieu, celle de la perfection, parce qu’il était né pécheur. — Ps. 51:7 51:5, NW.

24 “ Jéhovah vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. Et Jéhovah (eut du regret, NW) d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé dans son cœur, et il dit : “ J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’aux animaux domestiques, aux reptiles et aux oiseaux du ciel, car (je regrette, NW) de les avoir faits. ” Mais Noé trouva grâce aux yeux de Jéhovah... Noé était un homme juste, intègre parmi les hommes de son temps ; Noé marchait avec Dieu. ” (Gen. 6:5-9, Cr). Certains demanderont : Puisque Dieu détruisit tous les hommes à l’exception de huit personnes de bien, dans le déluge au jour de Noé, quelles ont été, par la suite, les perspectives du relèvement de l’homme à la perfection ? Pour trouver la réponse à cette question, veuillez vous reporter à l’article suivant.

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