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  • Charité dans la chrétienté
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1952
w52 15/4 p. 115

Charité dans la chrétienté

C’EST la “ veille de Noël ”. Son inséparable cortège de “ Bonshommes Noël ”, de quêtes et de charités encombre les rues mouvementées des villes de la chrétienté. Cependant, depuis des semaines déjà, s’élève la voix suppliante des hôpitaux et des hospices, des organisations religieuses et philanthropiques. La presse et la radio rappellent inlassablement la présence de ce grand jour. On arbore comme un nouveau chapeau au printemps la charité sous toutes ses formes. Des personnages de marque et de grands hommes politiques donnent le ton tandis que les hauts dignitaires religieux leur emboîtent le pas et les applaudissent. Quant à l’homme de la rue, on espère qu’il va suivre les conducteurs et accomplir sa part.

Puis, le lendemain de Noël se lève. Dans les rues il n’y a plus de “ Bonshommes Noël ”, plus de quêtes, plus de charités. Les appels de la presse et de la radio ont cessé. La tension s’est relâchée. La charité est provisoirement passée de mode. On fait moins de publicité autour des dons que font encore les personnages de marque et les grands hommes politiques. Le clergé cherche de nouveaux moyens de remplir les bancs des églises et les poches du pauvre sont vides. La charité s’est ainsi retirée en attendant l’annonce bruyante de sa prochaine rentrée.

Sincèrement, pouvez-​vous nier la description schématique de cette atmosphère de “ fête ” propre à la chrétienté ? En parlant du clergé de son temps, qui sous le couvert solennel de ses charités convoitait les biens des pauvres veuves, Jésus-Christ déclara : “ Gardez-​vous des scribes, qui aiment à se promener en robes (de cérémonie, NW), qui recherchent les salutations dans les places publiques, les premiers sièges dans les synagogues et les premières places dans les repas : ces gens qui dévorent les maisons des veuves, sous prétexte de longues prières, seront jugés d’autant plus sévèrement. ” — Marc 12:43, 44, Oltramare 12:38-40, NW.

Remarquant ensuite les contributions apportées au temple par les riches et les grands et apercevant au milieu d’eux une pauvre veuve dont il vit l’offrande, Jésus fit cette observation : “ En vérité, je vous le dis, cette veuve indigente a jeté plus que tous ceux qui jettent dans le trésor. Tous ont, en effet, jeté de leur superflu, mais celle-ci a jeté de sa misère tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. ” — Marc 12:43, 44, Liénart.

Notez bien que Jésus ne condamna pas le don en lui-​même, mais le fait de donner uniquement pour se faire voir. Il n’est pas difficile de constater que les personnages éminents et les hommes politiques choisissent, pour pratiquer la charité, les occasions les plus propices pour faire connaître les dons qu’ils ont “ jetés de leur superflu ”.

Si un train déraille, la nouvelle paraîtra en manchette dans les journaux ; si une usine explose, la catastrophe sera relatée en première page ; et c’est à l’occasion de pareils événements ou quand une inondation, un incendie, un tremblement de terre ou une tempête ont fait de nombreuses victimes, que vous verrez se dépêcher sur les lieux, en même temps que la presse, certains visages bien connus. On y trouve les représentants des caisses de secours, la Croix-Rouge avec sa banque de sang, des prêtres parfaitement équipés, à la mine pieuse et offrant les derniers sacrements, et aussi des hommes politiques qui auront interrompu leurs vacances pour venir faire acte de présence — tous sont là pour offrir une aide charitable.

Mais si l’accident est moins important et qu’il y aura par conséquent moins de publicité, alors on ne voit pas accourir ces bienfaiteurs tant loués. Il est clair qu’ils préfèrent les drames susceptibles de bénéficier d’une large publicité, pour que leur don soit publié en même temps que l’événement. Il est clair qu’à l’origine de leurs “ bonnes actions ” il y a le désir d’être vu et honoré. Si vous donnez pour une œuvre de secours, pour la Croix-Rouge ou pour les mutilés de guerre, on épinglera à votre revers tantôt un ruban voyant, tantôt une cocarde ou tout autre insigne. En général, on apprécie le fait qu’un cardinal soit le personnage qui ouvre une campagne de charité. On le photographie au moment même où il apporte sa contribution et les journaux font retentir à travers tout le pays la nouvelle de sa généreuse bonté. Il semble même parfois que ces grandes personnalités cherchent à savoir quelle est la plus petite contribution qui leur vaudra néanmoins l’honneur, les louanges et la considération qu’on accorde aux grands donateurs. Finalement, lorsque toutes les acclamations se sont tues, des profiteurs cupides se chargent de prélever la part du lion sur les “ charités ” dont les prétendus bénéficiaires ne voient que les restes.

Ayant à l’esprit le but de la vraie charité, Jésus dit : “ Gardez-​vous de pratiquer votre justice devant les hommes pour en être regardés ; autrement il n’y a pas pour vous de récompense de votre Père qui est dans les cieux. Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues pour être glorifiés des hommes. En vérité, je vous le dis, ils ont reçu leur récompense. Pour toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, en sorte que ton aumône se fasse dans le secret, et ton Père, qui voit dans le secret, te donnera ce qui t’est dû. ” — Mat. 6:1-4 Stapfer.

Au temps du Christ, l’usage voulait que l’on sonnât de la trompette pour annoncer que des Juifs éminents faisaient un don public au temple de Jérusalem. Mais comme on le constate, Jésus condamna ouvertement une telle pratique. De nos jours, ceux qui font des charités ne se contentent pas d’une simple trompette. Il faut que leurs œuvres de bienfaisance soient portées aux nues dans la presse, par la radio, sur l’écran et, maintenant, par la télévision. Non seulement leur main gauche mais le monde entier doit connaître leurs actions. Des rubans, des cocardes, des fleurs et des affiches servent à dire que telle personne a donné pour ceci ou pour cela. Dans certaines maisons et écoles, on arrive à un degré d’excitation qui tient du délire quand il s’agit d’obtenir une participation de tout le personnel ou de tous les élèves à une campagne de bienfaisance d’intérêt public. Mais à quoi bon un tel étalage de justice ? Il ne sert qu’à glorifier des hommes — et c’est là, affirma Jésus, la seule récompense qu’ils auront jamais.

Rien ne montre mieux la vanité de pareilles démonstrations que l’exemple donné par les nations modernes en matière de charité. Alors que l’Inde connaissait une famine sans précédent, les États-Unis restèrent des mois durant sourds à ses appels tout en faisant montre de leur générosité envers des nations de quelque importance politique.

Jésus préconisa l’emploi des biens matériels pour la prédication de la bonne nouvelle du royaume de Dieu (Mat. 19:21, Stapfer). Il défendit catégoriquement de divulguer les actes de miséricorde qu’il accomplissait en guérissant des malades, quand la connaissance de ces faits aurait eu pour seul effet d’honorer sa personne (Luc 5:12-14 ; 8:49-56). Les Écritures nous disent aussi comment une fois les apôtres Pierre et Jean firent marcher un boiteux plutôt que de lui donner l’argent qu’il leur demandait ; les apôtres expliquèrent qu’ils n’en possédaient pas pour cet usage. — Actes 3:1-8.

Aujourd’hui, les chrétiens accomplissent l’œuvre la plus charitable de tous les temps. Leur prédication dans le monde entier de cette bonne nouvelle du Royaume qui doit servir de témoignage apporte la guérison spirituelle à d’autres personnes qui louent Dieu. — Mat. 24:14.

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