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  • w55 1/2 p. 38-42
  • Les chrétiens vivent selon la vérité

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  • Les chrétiens vivent selon la vérité
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1955
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1955
w55 1/2 p. 38-42

Les chrétiens vivent selon la vérité

“ C’est pourquoi, renoncez au mensonge (ayant rejeté le mensonge, La), et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. ” — Éph. 4:25.

1. Pourquoi aucune forme du mensonge ne devrait-​elle avoir cours dans l’assemblée de Dieu ?

JÉHOVAH DIEU possède aujourd’hui une société, celle du monde nouveau. Dans toute la terre il choisit des hommes et les instruit pour la vie dans le monde nouveau. Il veut que ces privilégiés se purifient et se gardent purs de ce vieil ordre de choses dominé par Satan. Ils ne doivent pas s’adonner aux pratiques ayant cours en ce monde. Le chapitre trois de l’épître aux Colossiens Col 3 donne certains conseils appropriés. Aux Col 3 versets 9 et 10 il est écrit : “ Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé. ” Le moment est venu pour les chrétiens de veiller avec soin sur leur mode de vie. Il est sage d’éviter toutes les choses qui font mentir et nous conduisent sur une voie opposée à la vérité. “ Lequel d’entre vous est sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. ” (Jacq. 3:13, 14). Cela revient à dire qu’il faut peu de temps pour que succombe au mensonge celui dont le cœur est en proie à un zèle amer et à un esprit de dispute. Une injustice provoque une autre injustice, un mensonge engendre un autre mensonge. Aucune forme de mensonge ne devrait avoir cours au sein de l’assemblée de Dieu, car il est abhorré par Jéhovah.

2. Qu’arrive-​t-​il à ceux qui, au sein de l’assemblée, pratiquent le mensonge ?

2 Il est arrivé dans le passé et à notre époque que des personnes ont menti au sein de l’organisation. Cela a toujours suscité des difficultés, surtout pour les menteurs. Le mensonge est souvent dit par crainte de l’homme ou par fierté. Le chapitre 5 du livre des Actes nous rapporte un cas de mensonge. Nous citons : “ Mais un homme nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une propriété, et retint une partie du prix, sa femme le sachant ; puis il apporta le reste, et le déposa aux pieds des apôtres. Pierre lui dit : Ananias, pourquoi Satan a-​t-​il rempli ton cœur, au point que tu mentes au saint esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ ? S’il n’eût pas été vendu, ne te restait-​il pas ? Et, après qu’il a été vendu, le prix n’était-​il pas à ta disposition ? Comment as-​tu pu mettre en ton cœur un pareil dessein ? Ce n’est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu. Ananias, entendant ces paroles, tomba, et expira. Une grande crainte saisit tous les auditeurs. ” Sa femme qui s’était entendue avec lui pour mentir connut le même sort. Ce couple de menteurs se livrait à l’hypocrisie. Il voulait paraître ce qu’il n’était pas. Si tous les deux avaient dit la vérité, s’ils avaient dit qu’ils retenaient une partie du prix, ils n’auraient commis aucun mal. Mais leurs cœurs n’étaient pas droits. Jéhovah en sonda les replis les plus cachés et vit la raison pour laquelle ils agissaient ainsi. Leurs cœurs étaient mauvais. C’est pourquoi il condamna les deux coupables. Le cas d’Ananias et de Saphira montre que des personnes peuvent être exclues pour avoir menti, car Jéhovah a exclu ces deux menteurs pour toujours. Le mensonge ne paie pas.

DIRE LA VÉRITÉ ENTRE FRÈRES

3, 4. a) Quelle déposition fera le témoin lorsqu’un frère comparaît devant les responsables de l’assemblée ? b) Quels facteurs susceptibles de conduire au mensonge le chrétien doit-​il éviter ? c) Citez des exemples bibliques montrant le mal que peut commettre le faux témoin.

3 Dans nos rapports avec nos frères nous devons dire la vérité. Nous devons garder l’assemblée dans la vérité et la pureté. Dans Proverbes 6:19 Jéhovah nous dit qu’il hait le faux témoin qui profère des mensonges. Si la vérité est dite en tout temps aucun intérêt ne sera lésé. Prenons le cas d’un frère accusé comparaissant devant les responsables d’un groupe. On veut savoir s’il a bien ou mal agi. Celui à qui l’on demandera de témoigner dira la vérité sur le frère, même si cela doit lui attirer une petite persécution ou des reproches de la part de celui qui pense comme ce monde. On ne devrait jamais colorer son témoignage par crainte de représailles. Certaines peuplades primitives recourent au mensonge par crainte du pouvoir des sorciers, mais les témoins de Jéhovah n’ont pas cette crainte ; l’armure complète de Dieu les protège (Éph. 6:11-20). Les liens de famille ou de clan ne doivent pas pousser une personne à déformer, par manque de loyauté, son témoignage pour protéger un coupable. Il est des personnes qui s’ingénient constamment à plaire à celui qu’elles considèrent comme leur supérieur en disant ce qui flatte ses oreilles. Mais le désir de plaire à l’homme ne devrait jamais nous inciter à dire des mensonges à l’assemblée ou en d’autres circonstances. Celui qui veut plaire à Jéhovah ne présentera donc pas un témoignage tendancieux. Le mensonge et la vérité ne peuvent sortir de la même bouche chrétienne. — Jacq. 3:10, 11.

4 Jéhovah n’aime pas le menteur qui est prêt à déposer faussement en échange d’un avantage quelconque. Lors d’une comparution, on ne doit jamais dire de mensonges dans le dessein de nuire au prévenu. Le faux témoin est une abomination aux yeux de Dieu. Sa fausse déposition lui vaudra peut-être la faveur de quelqu’un ou lui apportera des avantages matériels, mais il n’aura pas la faveur de Dieu. “ Un témoin fidèle ne ment pas, mais un faux témoin dit des mensonges. ” (Prov. 14:5). Un faux témoignage peut faire beaucoup de mal. Naboth subit la mort à cause de faux témoins (I Rois 21:8-13). Des faux témoins déposèrent contre Jésus et ont une part de responsabilité dans sa mort. Des faux témoins accablèrent Étienne. Le faux témoignage est une forme du mensonge. Il est particulièrement inique quand il nuit à autrui, ce qui arrive le plus souvent. — Mat. 26:60, 61 ; Actes 6:10, 11.

5. Quand et comment devrions-​nous réfuter un faux témoignage ?

5 Vous pouvez ignorer les bavardages dont vous êtes l’objet, mais si quelqu’un porte un faux témoignage contre vous devant un tribunal, vous devez vous défendre et réfuter l’accusation par des preuves. Vous ne devriez pas permettre qu’un faux témoignage soit retenu contre vous. L’apôtre Paul présenta sa défense lorsqu’il comparut devant les chefs. Le cas de Jésus était différent. Il se trouvait en présence d’une foule excitée et d’hommes iniques dépourvus de toute conception de justice. Leur présenter une longue défense eût été sans effet. En outre Jésus savait le moment venu de donner sa vie. Un faux témoignage peut provoquer notre légitime colère, mais nous devrions nous maîtriser et ne pas répliquer par des mensonges. Nous continuerons à observer les justes lois de Dieu et à suivre ses principes en disant la vérité. Les méchants portent la responsabilité de leurs paroles et de leurs actes. — Ps. 119:69, 70.

6, 7. Que devrait-​on faire pour protéger les intérêts de nos frères et garder l’unité au sein de l’assemblée ?

6 Il arrive parfois que l’on doive prendre en considération les intérêts de nos frères. Si des questions plus ou moins personnelles sont posées à propos d’un frère et que celui qui interroge n’est pas un des serviteurs du groupe ayant le droit de prendre des informations, il est préférable que le chrétien interrogé s’occupe de ses propres affaires et garde le silence. Découragez les indiscrets. En d’autres termes, ne nous adonnons pas au bavardage. Rappelons-​nous que Jéhovah hait non seulement le témoin qui dit des mensonges mais aussi celui qui excite des querelles entre frères. On ne devrait pas chuchoter contre un frère. Si vous croyez que votre frère a commis le mal, et que vous vouliez le lui dire, allez le trouver directement. Mais ne faites pas circuler des bruits à son sujet. En termes plus nets, chacun devrait s’occuper de ses propres affaires et ces affaires devraient être conformes à la Parole de Jéhovah. Il ne s’attirera alors aucun ennui pour s’être ingéré dans les affaires d’autrui. — Prov. 16:28 ; 18:8 ; Mat. 24:48-51 ; I Pi. 4:15.

7 Lorsqu’un frère ayant besoin d’une aide spirituelle vient vous trouver pour vous parler de ses problèmes, de ses difficultés personnelles ou d’une faute commise il y a plusieurs années mais ne méritant pas l’exclusion, ne lui refusez pas votre aide en tant que chrétien mûr, montrez-​lui comment régler ses affaires. Mais rappelez-​vous qu’il y a un temps pour toute chose. Ne mettez pas votre frère dans la confusion lorsqu’il est dans un temps de détresse. Il est inutile de raconter à tout le monde ce que vous savez. Ne refusez pas votre aide à ce frère, mais ne divulguez pas ses problèmes et ses difficultés ou les confidences qu’il vous a faits en un temps de détresse. Faites preuve d’amour envers votre frère. Faites-​le pour l’unité de l’organisation de Dieu. — Prov. 11:13.

8-10. a) Par quelle conduite envers nos frères prouvons-​nous que nous aimons Dieu ? b) Comment les vains bavardages peuvent-​ils nuire aux frères et manifester un manque d’amour chrétien ?

8 Si quelqu’un se disant chrétien proclame qu’il aime Dieu, il doit aussi aimer son frère. S’il n’aime pas son frère, c’est un menteur : “ Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-​il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. ” — I Jean 4:20, 21.

9 Si un frère s’est vu pardonner une faute qu’il a commise il y a vingt ans, pourquoi la rappeler continuellement ? Ce n’est pas faire preuve d’amour envers lui. Si vous aimez vraiment votre frère vous ne parlerez pas contre lui. Il est vrai que nos paroles doivent être conformes à la vérité, mais nous ne sommes pas obligés de dire tout ce que nous savons sur notre frère. Si on lui a pardonné, l’affaire est close, elle ne devrait pas faire le sujet de bavardages à la Salle du Royaume ou ailleurs. Ce n’est pas faire preuve de miséricorde que de ressasser les mêmes histoires à propos d’un frère et de rappeler ses fautes. Comment contribue-​t-​on ainsi à préserver l’unité de l’assemblée ? Comment cherche-​t-​on à préserver la joie qui doit régner parmi les frères ? Les vérités du Royaume et les expériences dans le champ, voilà ce qui devrait alimenter la conversation de celui qui désire parler.

10 Ceux qui excitent des querelles par de vains bavardages ou séduisent par de fausses doctrines ne veillent pas aux intérêts de l’organisation de Jéhovah. Dans Tite 1:10-12 l’apôtre Paul nous parle de rebelles, de vains discoureurs et de séducteurs, montrant comment ils bouleversent des familles entières en enseignant des mensonges. Il fit mention des “ Crétois ” perpétuels menteurs. Il montra au Tit 1 verset 9 que les serviteurs dans le groupe doivent réfuter ceux qui contredisent la vérité. La vérité doit être préservée au sein de l’assemblée de Dieu.

PRATIQUER LA JUSTICE ET L’HONNÊTETÉ

11. a) Montrez que pratiquer la justice, c’est aussi dire la vérité. b) Est-​il possible que des personnes malhonnêtes s’infiltrent pour un temps dans l’assemblée de Dieu ?

11 “ On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l’Éternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. ” (Michée 6:8). Pratiquer la justice, c’est aussi dire la vérité. Ces qualités doivent exister chez le chrétien. Les chrétiens sont des frères qui entretiennent entre eux des rapports honnêtes et s’aident mutuellement. Mais il n’est pas demandé au chrétien miséricordieux de tolérer indéfiniment au sein de l’organisation quelqu’un dont les motifs ne sont pas purs. Il arrive que des personnes viennent aux réunions et s’unissent à la société du Monde Nouveau, mais elles ne sont pas honnêtes ni éprises de vérité et de justice. Elles méritent le nom de “ tire-sous ” qu’on leur donne parfois, car ce sont des gens pleins de ruses qui cherchent à emprunter de l’argent ou des biens à leurs frères, sans intention de les leur rendre. Ces individus prennent les dehors du chrétien, mais ils songent avant tout à leurs propres intérêts. Judas était un voleur qui montra une sympathie hypocrite pour les pauvres. — Jean 12:6.

12. a) Est-​ce une bonne habitude d’emprunter de l’argent aux frères ? b) Quelle expiation Dieu avait-​il prévue en Israël ? Comment le coupable devait-​il réparer sa faute ?

12 On ne devrait pas prendre l’habitude d’emprunter de l’argent à ses frères. Il y a parfois de bonnes raisons de le faire, mais souvent les emprunts provoquent des difficultés dans les groupes (Luc 6:35). Si des frères font des affaires ensemble, conviennent de verser une certaine somme d’argent ou de payer en marchandises, ils devraient tenir leurs promesses, dire la vérité et éviter toute malhonnêteté. Pour prévenir les oublis et les querelles, il est bon d’établir un document écrit sur de telles affaires. L’escroquerie, la duperie et la fraude sont des péchés aux yeux de Dieu. En Israël Dieu avait prévu l’expiation de tels péchés. Celui qui s’en rendait coupable devait réparer sa faute. Nous citons : “ Si quelqu’un pèche et commet une fraude envers Yahvé en trompant son compatriote au sujet d’un dépôt, d’une garde ou d’un retrait d’objet, ou s’il exploite ce compatriote, ou s’il trouve un objet perdu et le nie, ou s’il prête un faux serment à propos de n’importe quel péché que peut commettre un homme, s’il pèche et devient ainsi responsable, il devra restituer ce qu’il a retiré ou exigé en trop : le dépôt qui lui fut confié, l’objet perdu qu’il a trouvé, ou tout objet au sujet duquel il a prêté un faux serment. En le majorant d’un cinquième, il versera ce capital au détenteur de l’objet au jour où lui-​même est devenu responsable. Puis il amènera à Yahvé comme sacrifice de réparation un bélier sans défaut de son troupeau ; on l’estimera à la valeur versée au prêtre pour un sacrifice de réparation. Celui-ci fera sur lui le rite d’expiation devant Yahvé et il lui sera pardonné, quel que soit l’acte qui ait entraîné sa responsabilité. ” — Lév. 5:21-26 ; 19:11-13, Jé 6:2-7, NW.

13. Le principe d’honnêteté établi par Jéhovah a-​t-​il été changé aujourd’hui ?

13 Les chrétiens ne se trouvent pas sous la Loi qui liait Israël, mais nous sommes tenus d’être honnêtes et de régler nos dettes. Nous ne devons pas tromper notre prochain ; aucune fraude ne devrait nous séparer de lui. Si nous avons commis une faute de cette nature envers notre frère, nous devrions en demander pardon à Dieu. Dans les affaires les frères se laisseront guider par les principes de justice et d’honnêteté ; ils écarteront le mensonge et la fraude de leur milieu.

14. Comment le chrétien devrait-​il procéder pour rentrer en possession de son bien ?

14 De temps à autre la Société reçoit de la part de frères ou de groupes des rapports lui apprenant que certaines personnes malhonnêtes et immorales se sont infiltrées dans l’assemblée (Jude 4). On sait comment procéder avec les personnes immorales, mais que faire avec ceux qui cherchent à duper leurs frères ou ceux qui se donnent les apparences d’un chrétien simplement pour emprunter de l’argent, rappelant Psaume 37:21 : “ Le méchant emprunte, et il ne rend pas ” ? Si par amour un frère avance à un autre de l’argent ou des biens matériels pour un certain temps, et qu’après écoulement du temps convenu, l’emprunteur ne s’est pas acquitté de sa dette, le prêteur peut aller le trouver pour lui demander de le rembourser intégralement. Il est bien d’aller trouver votre frère si vous avez quelque chose contre lui (Mat. 18:15-17). S’il refuse de régler sa dette, le frère lésé peut en parler au serviteur de groupe et demander de se présenter en même temps que son débiteur devant le comité. À ce moment-​là on comprendra tout l’avantage que le document écrit présente sur de simples promesses orales. Si la culpabilité est établie, le comité fixera un temps limité mais raisonnable pour le règlement des dettes ou la réparation des torts.

15. a) Que peut faire le groupe si l’emprunteur refuse de payer sa dette ? b) Peut-​on porter l’affaire devant les tribunaux ? c) Avant de recourir aux tribunaux, à quoi devrait-​on réfléchir ?

15 Et si l’emprunteur refuse de payer ses dettes ? Le frère prêteur doit-​il le poursuivre devant les tribunaux ? Les Écritures nous conseillent de porter de telles affaires devant les frères mûrs du groupe et non devant les tribunaux (I Cor. 6:1-10). Mais le coupable peut être exclu pour escroquerie. On devrait alors l’éviter. L’exclusion est le plus grand châtiment que peuvent infliger des hommes, car lorsque des frères mûrs agissent selon le conseil des Écritures, ils agissent à la place de Jéhovah et le jugement vient de sa Parole. C’est à la personne lésée de décider alors si elle doit poursuivre ou non l’exclu devant les tribunaux. L’exclu n’est plus un frère et le groupe a fait tout ce qu’il a pu dans ce cas. La seule ressource seraient les tribunaux. Mais avant de recourir à eux, on devrait réfléchir à la dépense de temps et d’argent. Les procès coûtent cher et souvent le dédommagement obtenu sert à payer les honoraires d’avocats. On devrait aussi réfléchir au blâme qu’un tel procès peut faire retomber sur l’œuvre. C’est pourquoi un frère peut, à cause de ce blâme, ne pas traîner un autre devant les tribunaux. Paul nous dit qu’il vaut mieux souffrir une injustice que d’attirer l’opprobre sur l’assemblée. Mais lorsqu’il s’agit d’un exclu le cas est différent, bien que le public en général ne comprenne pas que celui qui est poursuivi devant les tribunaux a été exclu. Si l’on intente une action en justice on devrait chercher à obtenir une restitution et non une vengeance. Celui qui est décidé à pousser les choses jusqu’à ce point pour qu’on lui rende son argent devrait au moins avoir un document écrit établissant son droit dans l’affaire portée devant la justice. Si le frère lésé décide de clore l’affaire, elle sera laissée entre les mains de Jéhovah qui sonde les cœurs et les motifs et donne la vie à ceux qui agissent avec droiture. — Rom. 12:17-19 ; I Cor. 5:11-13 ; Héb. 10:26-31.

16. Comment des frères peuvent-​ils faire preuve de miséricorde ?

16 Dans beaucoup de cas on devra faire preuve de miséricorde. Une personne qui a emprunté quelques francs peut avoir complètement oublié de les rendre, sans avoir aucune intention de mal faire. On devrait lui permettre de faire la restitution et, si son cœur est droit, elle aura le désir de s’acquitter au plus vite de sa dette envers son frère. Quelques frères, non dans le besoin, désireront peut-être remettre des dettes (Mat. 6:12 ; 18:23-35 ; Luc 7:41-43). Nul ne devrait s’attendre que sa dette soit remise. La remise n’est pas une obligation. Une dette peut être remise par amour fraternel. La conscience du débiteur devrait l’inciter à régler sa dette, du moins il devrait faire un effort en ce sens. Dans des cas peu importants, le comité du groupe peut recommander la remise de la dette d’une personne tombée malade ou indigente, mais ce n’est qu’une recommandation et la décision finale appartient toujours au prêteur. Cela montre qu’il est important que des frères sages et mûrs figurent dans le comité du groupe.

17. a) À quoi un serviteur doit-​il veiller en mettant un groupe en garde contre une personne malhonnête ? b) L’exclu peut-​il être rétabli ?

17 Si dans les annonces faites au groupe on attire son attention sur quelqu’un qui refuse de payer ses dettes ou fait dans cet esprit des emprunts aux frères, le serviteur de groupe devrait faire l’annonce en veillant à ne rien dire qui puisse être considéré comme une diffamation. Il rapportera simplement les faits ou il dira que telle personne a été exclue pour vol ou refus de payer ses dettes. Les membres du groupe seront alors au courant de ce qui se passe et pourront protéger leurs intérêts et ceux de leurs frères. Il est écrit : “ Sa méchanceté se révélera dans l’assemblée. ” (Prov. 26:26, 18, 19). Si l’exclu rend plus tard ce qu’il doit, il peut être rétabli pour avoir manifesté une meilleure condition de cœur. C’est le comité qui doit décider de son rétablissement. C’est là une bonne raison de ne pas poursuivre son frère devant les tribunaux.

18. Jésus approuva-​t-​il la malhonnêteté rapportée dans la parabole de Luc 16:1-8 ?

18 Jésus n’approuve pas la malhonnêteté rapportée dans la parabole de Luc 16:1-8. Le Christ n’a jamais approuvé l’injustice. Certains ont pensé que le “ maître ” dont il est fait mention désigne l’auteur de cette parabole, c’est-à-dire Jésus-Christ. Mais cela n’est pas vrai, car Jésus n’approuva pas l’économe malhonnête. Il est seulement question ici du maître de l’économe infidèle, qui ne put s’empêcher d’admirer la façon avisée dont avait agi son intendant. Jésus voulait montrer comment ceux de ce monde font usage de leur argent pour assurer leur avenir. Les “ enfants de lumière ” doivent également songer à l’avenir et se servir de leurs possessions et facultés pour plaire à Jéhovah et s’assurer des richesses permanentes de la vie éternelle. Pour plus de détails voyez La Tour de Garde du 15 juillet 1948.

SE PROTÉGER DES ENNEMIS

19. En face d’ennemis, que peut faire le chrétien pour sa protection et celle de ses frères ?

19 Lorsque des hommes malfaisants cherchent à faire du tort à un chrétien ou à certains de ses frères ou encore à l’organisation de Dieu et qu’ils essaient de prendre des informations personnelles, doit-​on renseigner de tels individus ? Que peut-​on faire pour sa propre protection et celle de nos frères en des temps de persécution ? Si vous savez que celui qui vous demande l’adresse d’un frère a de mauvaises intentions à son égard, il n’est pas nécessaire de lui répondre. Souvent Jésus répondit à des questions par d’autres questions embarrassantes pour ses adversaires. Cela montre que l’on peut être évasif en face d’hommes iniques (Mat. 15:1-6 ; 21:23-27 ; 22:15-21). Il y eut des cas où le fait d’être témoin de Jéhovah était considéré comme un crime, par exemple sous le régime nazi. Si quelqu’un venait alors demander à une personne si elle était témoin de Jéhovah et que celle-ci répondait par l’affirmative, elle était immédiatement envoyée en prison. Dans un tel cas, la personne interrogée devait décider elle-​même ce qu’elle voulait faire. Peut-être concluait-​elle que la meilleure réponse était de dire : “ Je suis chrétien ” ou de ne rien dire du tout. Cela ne serait pas un reniement du Christ, tel qu’il en est fait mention dans Matthieu 10:33. Dans la République Dominicaine on enfreint actuellement la loi en étant témoin de Jéhovah. Cette loi fut faite par un dictateur résolu à mettre fin à l’œuvre de prédication. Il ne serait donc pas sage d’aller proclamer partout dans ce pays qu’on est témoin de Jéhovah, mais on peut poursuivre la prédication à l’aide de la Bible et protéger ses intérêts et ceux de l’organisation en ne répondant pas à toutes les questions. — Ps. 39:2 39:1, NW.

20. Est-​on obligé, aux États-Unis, de témoigner contre soi-​même ?

20 La Constitution des États-Unis porte qu’un individu n’est pas obligé de témoigner contre lui-​même. Elle ne peut imposer à un homme de porter témoignage contre lui-​même dans un procès criminel. Elle donne aussi au témoin le droit de refuser de répondre à une question posée lors d’un procès sous prétexte qu’elle pourrait l’impliquer. Une personne n’a pas le droit de refuser de répondre sous prétexte qu’elle pourrait impliquer une autre personne, mais dans certaines circonstances elle peut choisir de garder le silence et tomber sous le coup de la loi sur l’outrage à la cour (Voyez les explications données plus bas). La liberté de ne pas répondre est individuelle, pour le seul bénéfice de celui qui s’en réclame. Il y a des lois aux termes desquelles certains individus peuvent perdre leur emploi s’ils refusent de répondre aux questions. Même dans les cas où l’emploi est en jeu, on ne peut obliger une personne à se compromettre. Mais son refus de répondre, — que cela la compromette ou non, — est une raison suffisante, aux yeux de la loi, pour lui faire perdre son emploi. C’est à la personne intéressée de décider si elle veut répondre aux questions ou encourir la peine qui sanctionnera son silence.

21. a) Dans les pays anglo-saxons, quand peut-​on refuser de répondre aux questions tendant à prouver sa culpabilité ? b) Quand doit-​on répondre ? c) Comment la cour outrepassa-​t-​elle ses droits dans le cas de Jésus ?

21 On ne commet aucun mal cependant en refusant de donner à celui qui n’est pas en droit de savoir des informations tendant à prouver une culpabilité. Dans les pays anglo-saxons, une personne en état d’arrestation peut légalement, si elle le désire, ne pas renseigner l’officier de police qui lui pose des questions tendant à prouver sa culpabilité. On n’est pas tenu de lui répondre, car ce n’est pas l’affaire de l’officier de police, mais l’affaire du tribunal. Mais lorsque, devant une cour, on se tient à la barre des témoins et qu’on jure de dire la vérité, on ne peut plus refuser, sans risquer de se voir accuser d’outrage à la cour, de divulguer les choses non dévoilées jusque-​là et peut-être susceptibles d’établir une culpabilité dans le cas en jugement, car le juge a le droit d’exiger une réponse. Lorsqu’un homme accusé d’un crime comparaît devant ses juges et dépose comme défendeur, il n’est pas dispensé de répondre aux questions concernant le crime dont on l’accuse. Un témoin doit également dire tout ce qu’il sait concernant ce crime particulier, mais on ne peut obliger ni l’accusé ni le témoin à témoigner contre eux-​mêmes concernant une autre affaire susceptible d’être considérée comme criminelle dans les pays anglo-saxons. On doit répondre à tous les faits relatifs à l’affaire en jugement. Si un accusé ne veut pas s’inculper lui-​même à propos du crime particulier jugé, il ne devrait pas se rendre à la barre des témoins si la loi du pays lui donne ce droit ; dans certains pays il peut refuser d’aller à la barre. Alors que l’accusé peut refuser de témoigner, celui qui est assigné comme témoin ne peut pas refuser d’aller à la barre. Lorsque quelqu’un va à la barre, il renonce de ce fait au droit de refuser de s’inculper lui-​même concernant l’affaire en jugement. Mais il ne perd pas par là ce droit par rapport à d’autres affaires ou crimes. Peuvent également réclamer ce droit tous les témoins amenés devant les comités d’enquête du Congrès américain. Ici il ne s’agit pas d’un crime ou d’une transaction spécifique. Quiconque est appelé à se présenter devant un tel comité peut à juste titre réclamer ce droit. Le droit de refuser de s’inculper soi-​même n’existe en général que dans les pays anglo-saxons. Dans le cas de Jésus, rapporté dans Matthieu 26:63-65 (NW), la cour outrepassa ses droits légaux lorsque le souverain sacrificateur demanda à Jésus de déclarer sous serment si oui ou non il était le Christ, le Fils de Dieu. Jésus répliqua : “ C’était à toi de le dire. Seulement je vous le dis, désormais vous verrez le Fils de l’homme à droite de la puissance et venant sur les nuées du ciel. ” Sans en avoir le droit on obligeait Jésus à donner une réponse. Le souverain sacrificateur jugea alors que la réplique de Jésus était une réponse affirmative.

22. Sous les régimes totalitaires, quand les chrétiens étaient assermentés, quel choix était placé devant eux ?

22 Dans les pays totalitaires, notamment en Allemagne nazie, il y eut des cas où des frères traînés devant les tribunaux se trouvèrent enfermés dans un dilemme. Ils pouvaient dire tout ce qu’ils savaient et exposer, par une telle déposition, leurs frères à la persécution, sans éviter d’être condamnés eux-​mêmes. D’autre part, ils pouvaient, à la barre des témoins, refuser de répondre aux questions et être condamnés pour outrage à la cour. Aujourd’hui, en des circonstances analogues, c’est à la personne à décider si elle doit ou non répondre. Le refus de répondre entraîne une peine. La personne peut choisir de garder le silence et aller en prison ou de parler et d’aggraver sa peine en exposant ses frères. Elle ne doit pas mentir mais elle peut refuser de répondre en se rappelant qu’elle devra payer la peine imposée par César et qui peut se chiffrer à plusieurs années de prison. Un chrétien assermenté ne ment pas, aussi les chrétiens sous le régime nazi souffrirent-​ils cruellement parce qu’ils vivaient dans un pays où il n’y avait pas de justice, où le fait d’être chrétien était considéré comme un crime. Jéhovah leur donna la force et la sagesse nécessaires pour supporter ces choses. Cela ne veut pas dire qu’une personne doive toujours garder le silence devant un tribunal injuste. Parfois un témoignage courageux rendu pour la gloire du nom de Jéhovah est efficace. Jésus-Christ indiqua que ses disciples seraient livrés aux tribunaux et qu’ils parleraient (Mat. 10:17-20). Les chapitres 22 et 26 des Actes montrent comment Paul rendit avec courage et tact témoignage devant les autorités. C’est donc au chrétien accusé de juger et de décider s’il doit parler librement ou non, mais s’il choisit de parler, il doit dire la vérité.

23. En répondant sous serment, Jésus mentit-​il ?

23 Certains ont affirmé que dans des circonstances semblables à celles de l’Allemagne nazie l’assermenté peut mentir, mais la Bible ne soutient nullement ce point de vue. Jésus répondit sous serment, il déclara peu de choses, mais c’était la vérité. Rien n’indique dans la Bible que Jésus ait jamais menti. Pour justifier le mensonge, on s’est servi des paroles du Christ rapportées dans Jean 7:8 : “ Montez, vous, à cette fête ; pour moi, je n’y monte point. ” Mais un peu plus tard lui aussi y monta. Cependant la Traduction du Monde Nouveau montre que Jésus n’a pas dit de mensonge. Il déclara : “ Pour moi, je n’y monte pas maintenant. ”

24. Que nous enseigne l’amère expérience de Pierre ?

24 Matthieu 26:69-75 nous présente Pierre reniant Jésus avec serment. Quand on fait un serment, on doit dire la vérité. Ce que Pierre a fait n’était assurément pas bien. Il le savait, c’est pourquoi, un peu plus tard, il pleura amèrement. Sa conscience le tourmentait. Jésus ne lui avait pas donné un tel exemple. Il avait mal agi, mais Jéhovah fit preuve de miséricorde à son égard et lui pardonna, comme le montre le rôle qu’il joua par la suite dans l’œuvre des premiers chrétiens. Le modèle laissé par Jésus et les expériences amères de Pierre sont des exemples pour les chrétiens actuels.

25. De quoi a-​t-​on accusé certains personnages bibliques ? Que traitera un prochain article ?

25 On a accusé de mensonge plusieurs personnages de la Bible tels que Jacob, Rahab, les Gabaonites, David et d’autres, mais la Bible n’indique pas que pour cela ils aient encouru la désapprobation divine. Ces cas de mensonge apparent seront traités dans un prochain article.

VŒU ET DROITURE

26, 27. Comment une personne peut-​elle vivre dans un perpétuel mensonge ?

26 Ceux qui viennent à la société du Monde Nouveau et se vouent à Jéhovah pour le servir s’engagent par un vœu qu’ils ne peuvent rompre sans encourir un châtiment. Ceux qui se lient par un tel vœu doivent en observer tous les termes, autrement dit ils obéiront pleinement à Jéhovah Dieu (Deut. 23:21-23). Si quelqu’un parvient à la connaissance de la vérité et apprend ce qui est bien, il a, devant Jéhovah, la responsabilité de faire ce qui est bien. Que l’on se voue à Dieu ou que l’on se dise un chrétien craignant Dieu, on doit faire ce qui est bien et respecter la vérité. “ Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-​même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. ” (I Jean 1:6, 7). Cela veut dire que si nous prétendons être ce que nous ne sommes pas, nous pratiquons le mensonge. C’est ce que firent Ananias et Saphira et aussi le clergé inique du temps de Jésus. Tous ceux qui sont infidèles se font eux-​mêmes menteurs. Suivre une mauvaise ligne de conduite, c’est en fait renier Jésus-Christ. “ Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? ” — I Jean 2:22.

27 Jéhovah nous a prodigué des instructions dans sa Parole de vérité, aussi pouvons-​nous nous équiper pour la vie dans le monde nouveau, et nous sommes tenus à observer ses commandements. Par le Christ, Jéhovah a pris une disposition miséricordieuse pour nous délivrer du péché issu du premier grand mensonge. Si nous voulons servir Dieu, nous devons observer les commandements qu’il a donnés par son Fils. Ceux qui se disent serviteurs de Dieu et chrétiens, mais qui n’observent pas les commandements sont des menteurs, vivant dans un perpétuel mensonge. “ Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. ” — I Jean 2:3, 4.

LA CONSCIENCE

28. Qu’est-​ce qu’une conscience chrétienne ? Comment est-​elle un bon guide sur le chemin du bien ?

28 Jéhovah a doté l’homme d’une conscience. Cette conscience peut être bonne ou mauvaise. L’apôtre Paul écrivit à Timothée que dans les derniers temps il y aurait des hommes portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience. Il s’agit de ceux qui se détournent des enseignements de Dieu et dont la conscience ne réagit plus devant le mal. Mais le chrétien devrait avoir une bonne conscience. Le fait qu’il pratique le bien et qu’il reste attaché à la vérité devrait affermir sa confiance. Il est nécessaire d’avoir une bonne conscience devant Jéhovah si nous ne voulons pas faillir dans la foi. Il faut garder “ la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi ”. (I Tim. 1:19.) Lorsque nous parvenons à la connaissance de la vérité nous renonçons à la mauvaise conscience et grâce à la disposition de Jéhovah, nous nous purifions. “ Approchons-​nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. ” (Héb. 10:22). La conscience chrétienne, instruite par la Parole de Dieu, est un bon guide sur le chemin du bien ; elle supprime la nécessité d’un recueil de règles semblables au Talmud. Le chrétien doit prendre en considération les conseils de la Parole de Dieu pour voir ce qui est bien et décider ce qu’il doit faire lorsqu’il se trouve pris dans l’alternative de répondre ou de garder le silence.

29. Pourquoi une bonne conscience est-​elle un trésor ?

29 Parce que nous faisons le bien et disons la vérité, nous devons souvent souffrir entre les mains de persécuteurs et d’ennemis du bien. En faisant le bien, nous prenons part au témoignage glorifiant le Dieu tout-puissant et à la réhabilitation de son nom. Une bonne conscience est un trésor, mais quel tourment lorsqu’il faut subir les reproches d’une mauvaise conscience, alourdie de mensonges. Celui qui dit la vérité n’a pas le souci de veiller à la vraisemblance de ses histoires. Celui qui pratique le mensonge doit toujours prendre garde à la solidité de l’échafaudage qu’il a créé. Pourquoi vivre sans cesse dans les transes, dans le souci constant de camoufler vos mensonges ? Pourquoi ne pas dire la vérité en tout temps et connaître la joie de posséder une bonne conscience ? Si l’on doit souffrir pour avoir dit la vérité, la souffrance paraîtra légère si l’on sait sa conscience pure devant Jéhovah. C’est un privilège de souffrir pour avoir fait le bien et gardé une bonne conscience. — I Pi. 2:19, 20.

30. Comment faisons-​nous du bien, à nous et à nos enfants, en gardant la pureté de notre cœur et en restant fermement attachés à l’organisation de Dieu ?

30 Efforçons-​nous en tout temps de plaire à Jéhovah, c’est la chose la plus importante. Nous voulons faire ce qui est agréable à Dieu. C’est pourquoi nous devons rester fermement attachés à l’organisation que Jéhovah a mise sur pied et nous conformer aux ordres de sa Parole. Nous devons nous rendre imperméables aux influences néfastes de ce monde et ne pas nous souiller à son contact. Faisons de toutes nos forces les choses que Jéhovah nous ordonne de faire. Remplissons notre cœur de vérité, alors nous parlerons de la vérité (Mat. 12:34 ; Phil. 4:8). Jéhovah sonde nos pensées les plus secrètes et fouille les replis les plus cachés de notre cœur. Il examine nos motifs. Si nous disons la vérité, nous pouvons compter sur la faveur de Jéhovah. Nos enfants obtiendront également sa faveur, car ils verront le bon exemple donné par leurs parents et ils diront aussi la vérité devant Jéhovah. Il est évident que dès leur plus jeune âge, il faut apprendre aux enfants à dire la vérité.

31. Pourquoi les membres de la société du Monde Nouveau doivent-​ils pratiquer la vérité et la justice ?

31 Nous commettons tous des fautes, mais nous comptons sur la miséricorde de Jéhovah Dieu et sur l’amour de nos frères, en mettant toutes nos facultés dans l’œuvre que Jéhovah a confiée à la société du Monde Nouveau. Il existe un seul groupe d’hommes qui garde son intégrité et soutient les principes de vérité et de justice posés dans la Parole de Dieu, et ce groupe forme la société du Monde Nouveau. Dieu prend plaisir à voir ses serviteurs pratiquer la pureté, la justice, la vérité, agir correctement envers leurs frères et préserver la paix et l’unité au sein de l’organisation. Ne permettons pas à une action malhonnête de diviser ceux qui sont au sein de l’organisation théocratique. Apprenons dès maintenant à vivre pour le monde nouveau, afin que nous puissions y vivre quand il sera complètement établi. — Éph. 4:15, 16.

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