Le baptême chrétien pour la société du Monde Nouveau
“ ... et que nous marchions dans ses sentiers (ceux de Jéhovah). ” — Michée 4:2.
1. Toute personne qui se voue à Dieu doit-elle se faire immerger de nos jours ? Cela inclut-il les “ autres brebis ” ?
DANS le numéro précédent de La Tour de Garde ainsi que dans celui-ci nous nous sommes étendus sur le don de soi à Jéhovah et le baptême comme en étant le symbole. Dans le présent article nous nous proposons de développer davantage ces sujets. D’après ce que l’on vient de dire dans l’article précédent, les “ autres brebis ” du Seigneur Jésus doivent-elles se faire baptiser ? (Jean 10:16). Tous ceux qui se vouent à la volonté divine devraient se faire immerger, comme preuve du don de leur personne. Cela inclut ceux qui se reconnaissent comme membres des “ autres brebis ” du Seigneur, de la “ grande foule ”, la classe qui aspire à la vie éternelle sur la terre (Apoc. 7:9). Ils désirent faire tout ce qui est juste. Il est donc convenable que, dans ce dessein, ils se fassent immerger, comme le fit Jésus (Mat. 3:15). Que ces adorateurs de Jéhovah, actuellement rassemblés, se vouent individuellement à Dieu, cela est prouvé, entre autres textes, par la prophétie de Michée. “ Des nations s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. ” (Michée 4:1-5). “ Marcher dans ses sentiers ” est un signe de dévouement, du don de soi. Il est nécessaire ici que nous observions la manière de procéder, afin d’être certains de conférer convenablement le baptême.
ASPERSION, INFUSION OU IMMERSION
2. Quelles formes d’application d’eau sont préconisées aujourd’hui dans les religions orthodoxes ?
2 Voici une vue commune et orthodoxe sur le baptême : “ D’après le présent rituel autorisé de l’Église latine, le baptême doit être administré par une ablution de la tête du candidat. ” Il est souligné que “ l’eau doit couler et non simplement toucher ”. En outre, “ le mot même baptiser, comme nous l’avons vu, signifie une ablution. Trois formes d’ablution ont prévalu parmi les chrétiens et l’Église les considère toutes comme valides parce qu’elles remplissent la signification requise de l’ablution du baptême. Ces formes sont l’immersion, l’infusion et l’aspersion. La plus ancienne forme ordinairement employée fut indiscutablement l’immersion... Dans l’Église latine, l’immersion semble avoir subsisté jusqu’au XIIe siècle. ” — The Catholic Encyclopedia.
3. Le mot “ baptiser ” signifie-t-il “ laver ” ? Que signifie-t-il ?
3 L’orthodoxie croit même que l’on peut baptiser des enfants non encore nés ! Comment doit-on baptiser ? Par aspersion ou infusion ou par immersion ? Notons que le modèle établi par Jésus fut l’immersion. Le mot baptiser ne signifie pas laver mais plutôt immerger ou plonger. Cela est prouvé par les Écritures, à chacune de leurs références au baptême d’eau chrétien et aussi par les autres emplois du mot “ baptiser ”. L’infusion ou l’aspersion satisfera les religions orthodoxes qui regardent le baptême comme un sacrement (ce qu’il n’est pas). Cependant, ainsi que nous l’avons vu, la Bible montre que le baptême chrétien symbolise le don de soi, le baptisé étant enseveli quant à sa vie antérieure et ramené pour faire la volonté de Jéhovah. Seule l’immersion pouvait fournir ce symbole.
4. De quelle façon les mots “ mort ” et “ enseveli ” prouvent-ils la signification du mot “ baptiser ” ?
4 Notons que le terme baptême vient du grec baptismos qui signifie immersion, submersion. Dans le cas du baptême chrétien, symbole du don de soi, il signifie une immersion dans l’eau. La Bible renferme de nombreuses références à l’immersion, qui ne concernent pas le baptême chrétien dans l’eau, symbolisant l’offrande de soi-même. Par exemple, nous n’imaginerions pas une personne légèrement aspergée de mort, cependant dans Romains 6:3, 4 Paul parle de chrétiens étant baptisés dans la mort du Christ et ensevelis dans son baptême. Quand une personne est ensevelie, elle n’est pas aspergée d’un peu de terre, mais elle en est couverte. Il en est de même en allant dans la mort de Jésus-Christ.
5. Montrez à l’aide de textes bibliques que la Bible enseigne l’immersion totale.
5 Nous avons noté comment Jésus fut immergé au Jourdain, et dans Jean 3:23 il est dit qu’il y avait beaucoup d’eau là où Jean baptisait. Notez encore l’action d’un premier converti chrétien. “ Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ?... (ils) descendirent tous deux dans l’eau, et (il le) baptisa. Quand ils furent sortis de l’eau... il poursuivait sa route. ” (Actes 8:36, 38, 39). On peut encore citer beaucoup d’autres exemples bibliques. L’un est une référence au texte d’Exode 12:22 : “ Vous prendrez ensuite un bouquet d’hysope, vous le tremperez dans le sang qui sera dans le bassin. ” Le mot tremper qui se réfère à l’immersion d’un bouquet d’hysope dans le sang est traduit dans la Septante grecque par le mot baptein qui signifie immerger ou baptiser. Ainsi les Écritures enseignent que le baptême est une immersion totale. Toutes les autres formes de “ baptême ”, telles que l’aspersion et l’infusion, ne sont que des inventions d’hommes, nullement autorisées par la Bible. La Catholic Encyclopedia dit que la Bible n’est pas la seule autorité, mais qu’en matière de “ sacrements ” il faut aussi s’appuyer sur la tradition. On comprend qu’ils doivent recourir à la tradition, faute de trouver un appui dans la Parole de Dieu.
6. Le terme “ baptiser ”, qui signifie toujours “ immerger ”, s’applique-t-il quelquefois à autre chose que l’immersion d’eau ?
6 Le mot baptiser s’emploie aussi en rapport avec l’immersion dans le saint esprit par Jésus-Christ. Ce baptême concerne ceux qui sont appelés à participer au corps du Christ (Actes 1:5 ; 2:1-4, 32, 33). Le mot baptiser s’emploie aussi, non pas en relation avec l’immersion dans l’eau pour symboliser le don de soi, mais avec le fait d’être institué membre du corps du Christ, et comme tel d’être “ immergé ” en lui (I Cor. 12:12, 13 ; Gal. 3:27, 28 ; Éph. 4:4, 5). Concernant le fait d’être plongé dans la mort du Christ, le mot baptiser est employé dans Marc 10:38, 39 ; Luc 12:50 ; Romains 6:3, 4 ; I Corinthiens 15:29 et Colossiens 2:12. Ainsi le mot baptiser ne s’applique pas toujours à l’immersion d’eau des chrétiens. Il est nécessaire de savoir ce que dit le passage des Écritures, ce que montre le contexte et le point qui est souligné. C’est ainsi que nous lisons chaque publication. Nous ne devrions pas nous laisser égarer par les traditions humaines. Notez encore que la destruction qui s’abattra sur les ennemis de Jéhovah est représentée comme un baptême de feu. — Mat. 3:11, 12 ; Luc 3:16, 17.
7. Comment peut se résumer cet article ?
7 Cet exposé sur le don de soi et le baptême a dû éclaircir ces points. Il peut se résumer ainsi : Vous devez vous vouer à Jéhovah. Vous devriez symboliser le don de votre personne par l’acte d’obéissance qu’est le baptême d’eau devant d’autres membres du peuple de Dieu comme témoins. Mais que faut-il faire après s’être voué à Dieu ?
CONDITIONS REQUISES
8. Répétez les paroles de Jésus dans Matthieu 28:19, 20. Constituent-elles une formule sacramentelle ? Que montrent-elles ?
8 On a dit que les paroles de Jésus dans Matthieu 28:19, 20 sont une formule qu’il faut répéter en substance lors de l’immersion et que la répétition de ces paroles accomplit un but sacramentel. Mais il n’en est pas ainsi. Au contraire, ces paroles que Jésus a adressées à ses disciples montrent ce qui est exigé aujourd’hui des personnes vouées à Dieu, ce que l’on peut attendre d’elles. Voici ces paroles : “ Allez donc me faire des disciples dans toutes les nations ; vous les baptiserez au nom du Père et du Fils et du saint esprit, et vous leur apprendrez à observer tout ce que je vous ai prescrit. ” — Jé.
9. Être baptisé au nom du Père montre quelle chose quant à celui à qui est fait le don de soi ?
9 “ Au nom du Père ”, car le don de soi est fait au Père, Jéhovah Dieu. Être baptisé en son nom signifie s’être voué à lui, être baptisé pour symboliser ce don de soi parce qu’on reconnaît que Dieu est le Très-Haut, le Maître suprême de toutes choses. Voici ce qu’a dit notre Conducteur : “ Je viens... pour faire, ô Dieu, ta volonté. ” (Héb. 10:7). Celui qui se voue s’approche de Dieu par Jésus-Christ et “ il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent ”. (Héb. 11:6.) Jésus lui-même a déclaré : “ Père ! Que ton nom soit sanctifié. ” “ Je suis venu au nom de mon Père. ” “ Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. ” — Luc 11:2 ; Jean 5:43 ; Jean 10:25.
10. Que requiert le Père de la personne qui est baptisée en son nom ?
10 On s’attend de la personne vouée qu’elle soutienne la cause du Père, la cause de la véritable adoration, qu’elle prêche pour la gloire de sa Parole et du nom de Jéhovah, qu’elle assume pleinement ses responsabilités de ministre dans le service dans le champ et qu’elle participe à toutes les activités de la société du Monde Nouveau pour promouvoir la proclamation du Royaume et défendre le culte pur de Jéhovah. La personne vouée doit être un témoin allant de maison en maison, comme Jésus et les apôtres, et annoncer à chaque occasion le royaume théocratique de la justice. Dieu veut qu’elle étudie continuellement sa Parole, qu’elle la prêche et fasse des progrès dans la justice. Elle est en relation personnelle avec Dieu ; elle doit se maintenir intègre envers le Tout-Puissant.
11. Que fera à l’égard de la société du Monde Nouveau celui qui est baptisé au nom du Père ?
11 De même que l’amour de la justice a été un précédent essentiel qui la fit tourner vers Jéhovah, de même l’amour de la justice doit subsister en elle pour la maintenir sur le chemin de l’intégrité en restant fidèle à ses vœux lorsqu’elle s’est vouée. Cela signifie qu’elle gardera la pureté, la justice et l’unité de la société du Monde Nouveau. Elle réglera scripturalement les difficultés qui peuvent surgir entre elle et n’importe quelle autre personne de la société du Monde Nouveau, ne fera aucun tort au groupe et au service et acceptera toute réprimande privée et même, si cela se produit, une réprimande publique de la part de ses compagnons de service dans la société du Monde Nouveau, l’organisation théocratique. Elle ne se livrera à aucune impureté doctrinale ou morale ni ne créera de troubles. Elle s’efforcera en toutes choses, qu’elles soient privées ou appartiennent au ministère, de se conformer à la volonté du Père céleste au nom duquel elle a été baptisée et à qui elle a fait le don de sa personne.
12. Quel nom a le Fils ?
12 “ Vous les baptiserez au nom... du Fils. ” Par l’acte même du baptême, on suit l’exemple donné par le Fils qui symbolisa ainsi le don de sa personne à Jéhovah. On doit marcher sur ses traces parce que, comme le déclare son Père céleste : “ Voici, je l’ai établi comme témoin auprès des peuples, comme chef et dominateur des peuples. ” (És. 55:4). “ Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. ” (Phil. 2:9-11). Jésus-Christ remplit cette haute charge, et se faire baptiser en son nom c’est reconnaître cette position et apprécier l’autorité qu’il exerce par ordre de Jéhovah. Dans Apocalypse 19:16 il est écrit : “ Il avait... un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs. ”
13. Que signifie se faire baptiser au nom du Fils ?
13 Le salut que nous espérons avec confiance et pour lequel Jésus officie en notre faveur dans sa fonction de prêtre dépend de lui, l’envoyé de Jéhovah. C’est ce que Paul fit ressortir quand il déclara : “ (Il) est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel, Dieu l’ayant déclaré souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek. ” (Héb. 5:9, 10). Son nom est Roi des rois, Seigneur des seigneurs, le grand Prêtre selon l’ordre de Melchisédek, et on l’appellera aussi “ Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix ”. (És. 9:5 9:6, NW.) L’immersion au nom de ce grand Personnage montre que le don de soi à Jéhovah ne se fait pas sans reconnaître le Fils ; ce don doit être accompli en appréciant le fait que notre relation avec Jéhovah passe par le Fils, Jésus-Christ, et nous confessons qu’il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. Nous avons vu que ce n’est pas le fait de se faire tremper dans l’eau mais le sacrifice du Christ qui est la base de notre salut et du pardon des péchés. “ Nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde. ” “ Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. ” (Jean 4:42 ; I Jean 2:2). Ainsi nous reconnaissons avec joie la fonction d’autorité, le “ nom ” du Fils.
14. Pourquoi se faire baptiser au nom du saint esprit ?
14 “ Vous les baptiserez au nom... du saint esprit. ” Qu’est-ce que le saint esprit ? C’est la force agissante par laquelle Dieu accomplit ses desseins. La Parole de Dieu elle-même a été donnée par sa puissance, sous l’inspiration de son esprit, et a été préservée par lui ; nous devons reconnaître cela. Se faire baptiser au nom du saint esprit, c’est donc reconnaître la fonction et le dessein de la sainte force agissante de Dieu. Cette force opère sur son peuple. Marcher en conformité d’elle, c’est marcher en conformité de la justice, parce qu’elle est vraiment un saint esprit (Gal. 5:16-26 ; Éph. 5:18). Nous devrions tous marcher ainsi. Il est écrit : “ Celui qui sème pour l’esprit moissonnera de l’esprit la vie éternelle. ” (Gal. 6:8). Il est exigé des personnes vouées de s’engager dans la guerre chrétienne fidèlement, loyalement, sans jeter bas les armes, sans chercher de répit, et de se réjouir de l’occasion de pouvoir défendre la cause de Jéhovah. L’esprit nous a procuré une grande épée qu’il nous faut manier : “ Prenez aussi... l’épée de l’esprit, qui est la parole de Dieu. ” — Éph. 6:17.
15. Le “ dénominationalisme ” est-il un principe chrétien ?
15 Le chrétien ne peut donc se faire baptiser au nom de celui qui l’immerge, ni au nom d’un homme quelconque, ni au nom d’une organisation, mais il doit se faire baptiser au nom du Père, du Fils et du saint esprit. Cela montre, entre autres, que le christianisme n’est pas une affaire de dénomination, que les sectes n’ont aucun rapport avec lui. “ Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? Je rends grâces à Dieu de ce que je n’ai baptisé aucun de vous, excepté Crispus et Gaïus, afin que personne ne dise que vous avez été baptisés en mon nom. ” — I Cor. 1:13-15.
16. Doit-on imposer le baptême ?
16 D’après les exigences divines que doivent remplir ceux qui se vouent à Dieu, nous pouvons voir que la décision de se vouer doit être prise en toute liberté, qu’elle n’est imposée à personne. Nous “ supplions ” les humains de se réconcilier avec Dieu, mais chacun doit décider lui-même ce qu’il veut faire concernant la vérité (II Cor. 5:20). Voici ce que Paul a écrit dans sa première épître aux Corinthiens : “ Ce n’est pas pour baptiser que Christ m’a envoyé, c’est pour annoncer l’Évangile, et cela sans la sagesse du langage, afin que (le bois de torture, NW) du Christ ne soit pas rendu vain. ” — I Cor. 1:17.
17. Que dire du baptême des enfants en bas âge ?
17 Cela exclut le baptême des enfants en bas âge, car ils ne peuvent prendre une décision aussi vitale. C’est la foi qui nous pousse à nous tourner vers Jéhovah. Quant à la foi, elle est basée sur la connaissance de Dieu et l’acceptation de sa Parole de vérité. “ Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? ” (Rom. 10:13, 14). Le baptême n’est pas un sacrement mais un symbole du don de soi. C’est pourquoi on ne devrait pas administrer le baptême aux nourrissons ou aux enfants n’ayant pas encore atteint l’âge de responsabilité ; ce n’est pas chrétien. Le don de soi vient après une période d’instruction. Cette instruction doit se poursuivre. Le baptême suit le don de soi, et l’instruction doit se poursuivre par la suite. Le “ baptême ” des enfants non encore nés, tel qu’il est prévu dans l’Église catholique orthodoxe, est une chose ridicule et païenne. La conclusion que le baptême des enfants est nécessaire a été tirée de l’affirmation que le baptême est un sacrement ; nous avons déjà vu ce qu’il en était.
18. De quelle manière montre-t-on publiquement qu’on se qualifie pour le baptême ?
18 Qui peut se faire baptiser ? Ceux qui à l’approche du baptême peuvent dire oui à haute voix et en présence de témoins à chacune des questions suivantes : 1) Confessez-vous devant Jéhovah que vous êtes un pécheur ayant besoin de salut et reconnaissez-vous que ce salut procède de lui, le Père, par l’intermédiaire de son Fils Jésus-Christ ? 2) Sur la base de cette foi en Dieu et en sa disposition de salut, vous êtes-vous voué sans réserve à Dieu pour faire désormais sa volonté, telle qu’il vous la révèle par Jésus-Christ et par la Bible éclairée par le saint esprit ?
19. Que dire de l’immersion des enfants ?
19 Les enfants peuvent-ils répondre oui à ces questions ? Les uns le peuvent, s’ils comprennent ; d’autres non, parce qu’ils ne comprennent pas. Il appartient aux parents de guider l’enfant dans la pure adoration et ensuite l’enfant, après avoir atteint l’âge de responsabilité, doit décider s’il veut ou non se vouer. S’il se voue, l’enfant devrait le symboliser par le baptême. Mais l’enfant ne devrait pas se faire baptiser s’il ne s’est pas voué.
20. Dans quel cas une personne vouée, qui a reçu autrefois le baptême par immersion ou aspersion, doit-elle se faire baptiser de nouveau ?
20 Il y a des personnes qui, jadis, ont été baptisées par immersion, aspersion ou infusion, sans se rendre compte de l’importance de ce symbole, telle qu’elle est révélée dans les questions précédentes. Doivent-elles se faire baptiser de nouveau ? La réponse est oui si, depuis que vous êtes venu à la vérité, vous vous êtes voué à la volonté de Dieu, si vous n’aviez pas fait antérieurement don de votre personne et si le baptême antérieur n’était pas, en conséquence, un symbole du don de soi. Même si la personne sait qu’elle a fait don de sa personne dans le passé, si elle n’a reçu que le baptême par aspersion ou infusion lors d’une cérémonie religieuse, elle n’a pas été baptisée et doit toujours accomplir le symbole du baptême chrétien en présence de témoins, comme preuve de son don de soi.
21. Comment devrait se dérouler une assemblée pour le baptême ?
21 Quand les candidats sont réunis pour se faire baptiser, il est bon qu’un ministre voué, immergé et qualifié leur adresse la parole pendant quelques minutes, disons environ vingt-cinq minutes, et passe en revue les choses essentielles concernant le don de soi et le baptême. Les candidats doivent naturellement se vouer avant d’arriver sur les lieux de l’immersion et ils comprennent déjà le sens de la cérémonie, mais ce discours est utile car il concentre l’attention et le cœur sur l’importance du symbolisme. Après la discussion et après que les candidats se sont mis debout et ont répondu oui à haute voix aux deux questions, afin que d’autres personnes puissent en être témoins, il est bon de faire quelques remarques concernant la bénédiction de Jéhovah reposant sur eux et l’appui ainsi que le réconfort que Dieu donne par sa Parole, son esprit, son organisation et son peuple dans la société du Monde Nouveau. Puis tous ceux qui sont présents devraient incliner leur front dans la prière et demander à Jéhovah de bénir cette cérémonie et surtout ceux qui vont prendre le baptême, afin que sa volonté soit faite maintenant et dans les jours à venir. Alors ceux qui sont déjà voués mais non encore baptisés peuvent aller symboliser le don de leur personne par le baptême.
22. Comment faut-il se comporter sur les lieux du baptême ?
22 Ceux qui doivent administrer l’immersion, les futurs baptisés et ceux qui apportent leur assistance dans les services ou qui veulent être témoins, se rendront donc au lieu de l’immersion. Ce lieu peut être le bord de la mer, un lac, une rivière, une étendue d’eau quelconque, une piscine fermée ou, si les circonstances le demandent, un récipient assez grand pour l’immersion totale. On ne devrait pas, sur le lieu de l’immersion, se livrer au jeu, parce qu’il s’agit d’une cérémonie solennelle et grave. Jésus priait quand il se fit baptiser. Il ne fit pas un plongeon dans l’eau ni ne s’amusa à faire quelques brasses, en un mot il se comporta dignement. Ne plongez pas dans la piscine ou dans la rivière, ne nagez pas en attendant que les candidats soient prêts, mais que tout se passe dignement. Gardez présents à l’esprit le sens de la cérémonie et aidez ainsi les candidats à faire la même chose. Par leur baptême, ils attestent devant les hommes, y compris leurs frères, qu’ils se sont voués à Jéhovah. “ Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte pas d’exprimer une parole devant Dieu ; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre : que tes paroles soient donc peu nombreuses. Lorsque tu as fait un vœu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir, car il n’aime pas les insensés : accomplis le vœu que tu as fait. Mieux vaut pour toi ne point faire de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir. Ne permets pas à ta bouche de faire pécher ta chair, et ne dis pas en présence de l’envoyé que c’est une inadvertance. Pourquoi Dieu s’irriterait-il de tes paroles, et détruirait-il l’ouvrage de tes mains ? ” — Eccl. 5:1, 3-5 5:2, 4-6, NW.
23. Quels sont les faits relatifs au baptême chrétien en tant que cérémonie d’ordination ?
23 La société du Monde Nouveau est chère au cœur de toutes les personnes vouées à Dieu. Elles désirent s’associer intimement avec elle, participer à son activité et la soutenir loyalement et par amour. C’est pourquoi le temps du baptême peut être regardé comme le temps de l’ordination chrétienne. Cet acte d’obéissance qui suit le don de soi prouve aux hommes quelle ligne de conduite la personne a choisie et il est en rapport avec son ordination par Dieu. La date de cet acte devrait être observée comme telle par chacun. Cet acte est important parce qu’il se fait sur l’ordre de Dieu. Il est solennel en raison de ce qu’il représente. Il est reconnu par la société du Monde Nouveau et ses instruments, par les témoins de Jéhovah et par leur serviteur, la Société. Pour des buts de consignation, le baptême ou immersion par les témoins de Jéhovah est une cérémonie d’ordination valide dans le cadre de la signification de la loi. La meilleure preuve que quelqu’un puisse avoir par la suite qu’il est un fidèle ministre est la même que celle que l’apôtre Paul désigna comme une lettre de recommandation, c’est-à-dire des personnes qui, répondant à nos efforts, se sont vouées à leur tour à Dieu. — II Cor. 3:1-3.
24. a) De quelle façon la pure adoration s’est-elle étendue et la société du Monde Nouveau édifiée ? b) Que devriez-vous considérer en faisant preuve de sagesse ?
24 Telle est la façon dont s’étend l’adoration de Jéhovah. Telle est la manière dont s’édifie la société du Monde Nouveau. Vous avez part à ce ministère, ou vous pouvez y avoir part. Considérez la perspective certaine que la Bible ouvre devant vous, si vous êtes dévoué et fidèle au Dieu juste et à ses principes élevés. Faites preuve de sagesse. Que Jéhovah, par Jésus-Christ, vous bénisse lorsque vous vous déterminez à servir le Très-Haut. En tant que serviteur voué, baptisé et fidèle du vrai Dieu, nous pratiquons avec vous la pure adoration dans une joie mutuelle.