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  • Gardez-vous des pharisiens !

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  • Gardez-vous des pharisiens !
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1953
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1953
w53 1/10 p. 302-303

Gardez-​vous des pharisiens !

“ ALORS Jésus, parlant à la foule et à ses disciples, dit : Les scribes et les pharisiens se sont assis dans la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent, mais n’agissez pas selon leurs œuvres, car ils disent mais ne font pas. ” — Mat. 23:1-3, NW.

Ces paroles de Jésus-Christ, le Messie et prophète dont Moïse avait parlé, identifient les pharisiens clairement comme les hommes qui s’étaient arrogé l’autorité. Ils se sont assis dans la chaire de Moïse. Jéhovah Dieu donna la loi à Moïse, afin qu’elle serve de guide et de règle au peuple d’Israël. Car si les pharisiens s’étaient assis dans la chaire de Moïse, cela signifiait qu’ils se déclaraient être les docteurs de la loi de Dieu, de la loi écrite, transmise par Moïse et contenue dans les Écritures hébraïques. Cela voulait dire qu’ils auraient dû attirer l’attention du peuple d’Israël sur Jéhovah leur Dieu.

Si les pharisiens et le peuple s’en tenaient à la loi venant de Dieu, un tel peuple serait béni à coup sûr, et serait en accord avec la volonté et le dessein de Jéhovah. Mais était-​ce le cas ? Les faits et le récit de la Bible montrent que la nation d’Israël ne fut pas bénie par Dieu sous les pharisiens et leurs enseignements. Les paroles de Jésus nous disent que le peuple ne pouvait pas avoir confiance en ces docteurs de la loi. Pourquoi pas ? Qui étaient ces pharisiens ? Comment pouvaient-​ils “ s’asseoir dans la chaire de Moïse ” ? Pourquoi Jésus avertissait-​il le peuple et ses disciples en leur disant de ne pas suivre les pharisiens ?

Un bref historique de ces hommes nous permettra de voir le cadre dans lequel se déroula l’action entre eux et Jésus, lorsqu’il était sur la terre. Le nom de pharisien, qui signifie “ séparé ”, donne la note dominante pour ce groupement d’hommes religieux. C’est au cours du IIe siècle av. J.-C. que ce corps prit naissance, en qualité de champion de l’exclusivisme juif. Beaucoup d’historiens les rattachent aux Assidéens, décrits comme étant des “ hommes puissants d’Israël, tous ceux qui étaient volontairement dévoués à la loi ”. Ce fut au début du même siècle qu’Antiochus Épiphane, prince séleucide de Syrie qui contrôla la Palestine, proscrit le judaïsme et chercha à le remplacer en imposant aux Juifs les us et coutumes grecs populaires. En vérité, il empêcha les Juifs, sous peine de mort, d’observer une ou toutes les pratiques religieuses ordonnées dans la loi de Moïse, et même de célébrer le sabbat. Tandis que quelques Juifs se plièrent à cet édit et se tournèrent vers les coutumes hellénistiques, d’autres se révoltèrent. À cette révolte, appelée les guerres des Macchabées, se joignirent ceux qui observaient strictement la loi. Nombreux furent les Juifs zélés qui préférèrent mourir plutôt que de violer la loi sur le sabbat. Leur fidélité à la loi correspondait à celle des scribes en Israël qui avaient été et qui étaient les hommes influents dans les décisions portant sur des matières de loi, et sur les nombreuses traditions qu’ils imposaient au peuple juif.

Ce n’est qu’au temps du prince macchabée juif, Jean Hyrcan, vers la fin du IIe siècle av. J.-C., que les pharisiens furent connus sous ce nom. Les pharisiens n’étaient pas d’accord avec l’influence hellénisante que tant de Juifs avaient subie. Ils étaient résolus, même s’ils étaient seuls, à ne pas se laisser contaminer par la civilisation, la littérature et le commerce des Grecs. Ils se séparèrent complètement de toute influence de ce genre. Ils devinrent très exclusifs. D’après leur attitude, ils avaient l’air d’être meilleurs que les autres ; ils devinrent formalistes et trop pharisaïques. Ils donnaient à la loi des interprétations minutieuses et des entorses. Ils exagéraient les espérances d’accomplissement des prophéties, prêtaient une attention littérale et des plus strictes à de triviaux actes d’adoration, à des rites externes et à des cérémonies, au delà des exigences de la loi, accordant ainsi une même place aux traditions des anciens influents qu’aux Écritures inspirées. Au lieu de marcher avec les temps et de parler la langue universelle d’alors, le grec, ils restaient fidèles à l’araméen, langue que les Juifs avaient apprise dans la captivité babylonienne beaucoup d’années auparavant.

Ce séparatisme rendit les pharisiens peu populaires auprès de beaucoup de Juifs, et après la mort d’Hyrcan, le fils Alexandre Jannée les persécuta ouvertement comme une secte, et alla même jusqu’à les faire passer au fil de l’épée. C’était au cours de son règne, en tant que souverain sacrificateur macchabée des Juifs, que le peuple fut déchiré par des luttes intestines livrées par les deux partis, les pharisiens et leurs adversaires, les sadducéens. Mais la chance sourit aux pharisiens lorsqu’en 78 av. J.-C. Alexandra, femme et successeur d’Alexandre Jannée, accorda sa faveur aux pharisiens. Avec ruse, elle comprit que la force physique était impuissante contre la conviction religieuse professée avec zèle, et c’est pourquoi elle les reconnut officiellement. Cela permit aux pharisiens de consolider leur pouvoir et, à partir de ce temps, ils jouaient une part supérieure et influente dans la vie religieuse du peuple d’Israël.

TRADITION QUI ENVELOPPE

La modeste mesure d’indépendance dont jouirent les Juifs sous les Macchabées ne fut, cependant, que de courte durée. En 63 av. J.-C., les légions romaines frappèrent aux portes de Jérusalem, pour entrer dans la ville en qualité de conquérants. Dès lors, jusqu’au jour de l’apparition de Jésus, les Juifs s’appesantissaient sur la perte de leur liberté politique. Leur fierté nationale avait été blessée une fois de plus. Ils étaient enclins à se détourner de la réalité du jour et à se rappeler les gloires du passé, lorsqu’ils étaient encore une nation puissante. Peu à peu, ils développaient une exaltation intérieure d’eux-​mêmes et une fierté spirituelle qui les faisaient mépriser tout ce qui n’était pas juif et qui ne correspondait pas à leur loi traditionnelle. En particulier, les pharisiens continuaient à embourber le peuple dans la loi orale et la tradition qu’ils avaient élaborées. Les Romains, qui les gouvernaient par des gouverneurs locaux ou des rois, ne se souciaient, ni ne cherchaient à se mêler de la religion juive. Ils ne comprenaient pas les Juifs et s’efforçaient seulement de maintenir la Pax Romana ou paix romaine de leur mieux.

Ce sont donc ces pharisiens-​là qui s’étaient assis dans la chaire de Moïse. Ils connaissaient la loi. Ils étaient les hommes influents dont quelques-uns siégeaient à la Cour suprême, le sanhédrin (Actes 23:6). Grand nombre des hommes instruits de l’époque étaient dans leurs rangs et jouissaient d’une grande estime auprès du peuple : “ Mais un pharisien, nommé Gamaliel, docteur de la loi, estimé de tout le peuple, se leva dans le sanhédrin. ” (Actes 5:34). Étant très en vue et ayant la confiance du peuple, les pharisiens occupaient une position excellente pour prêcher la Parole de Jéhovah au peuple. Mais au lieu de le faire, ils s’éloignaient de la vérité ; et lorsque le temps fut venu où Jéhovah Dieu envoya son messager, Jean-Baptiste, afin de préparer la voie pour le plus grand Moïse, Jésus-Christ, ils rejetèrent l’avertissement et le conseil de Jéhovah. “ Mais les pharisiens et les docteurs de la loi méconnurent le conseil de Dieu à leur égard et ne furent pas baptisés par lui [Jean]. ” (Luc 7:30, NW). Aussi ne faut-​il pas s’étonner que Jésus ait dit à ses disciples plus tard : “ Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. ” — Mat. 5:20.

Il est nettement montré en Marc 7:1-13 pourquoi les pharisiens méconnurent le conseil de Dieu : “ Les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, s’assemblèrent auprès de Jésus. Ils virent quelques-uns de ses disciples prendre leurs repas avec des mains impures, c’est-à-dire, non lavées. — Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s’être lavé plusieurs fois les mains conformément à la tradition des anciens ; et, quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent qu’après s’être purifiés. Ils ont encore beaucoup d’autres observances traditionnelles, comme le lavage des coupes, des cruches et des vases d’airain. — Et les pharisiens et les scribes lui demandèrent : Pourquoi tes disciples ne suivent-​ils pas la tradition des anciens, mais prennent-​ils leurs repas avec des mains impures ? Jésus leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. ”

Certes, il n’y a pas de loi dans la loi de Moïse qui stipule qu’un homme doive se laver les mains avant de manger. Il s’agissait, en l’occurrence, d’une tradition ou d’un commandement de la religion des pharisiens et non d’une loi de Jéhovah Dieu. Alors, pour démontrer comment les pharisiens religieux avaient anéanti la loi de Dieu pour leur propre doctrine, Jésus dit encore : “ Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et : Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. Mais vous, vous dites : Si un homme dit à son père ou à sa mère : Ce dont j’aurais pu t’assister est corban, c’est-à-dire, une offrande à Dieu, vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère, annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d’autres choses semblables. ”

Les paroles précédentes de Jésus montrent avec éloquence que les pharisiens s’intéressaient au “ don ” qui était dédié à Dieu (c’est-à-dire, au temple des pharisiens). La Bible dit que ces hommes aimaient l’argent ; et c’est ainsi que Jésus eut de nouveau l’occasion de s’adresser aux pharisiens en des termes qui n’étaient pas équivoques : “ Malheur à vous, conducteurs aveugles ! qui dites : Si quelqu’un jure par le temple, ce n’est rien ; mais, si quelqu’un jure par l’or du temple, il est engagé. Insensés et aveugles ! lequel est le plus grand, l’or, ou le temple qui sanctifie l’or ? — Mat. 23:16, 17 ; Luc 16:14.

En matière de jugement et de fidélité, la Parole de Jéhovah exigeait de ceux qui se disaient être les conducteurs et les maîtres qu’ils fussent justes et loyaux. Les pharisiens étaient tristement en défaut dans ces choses, et Jésus les prit à partie pour cela : “ Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. ” — Mat. 23:23.

DOCTRINE DANGEREUSE

En considération de ces choses dévoilées par Jésus et de tant d’autres choses qu’il révéla touchant les pharisiens, quelle avait été l’influence de leur conduite sur le peuple en général ? Jésus donna encore la réponse suivante : “ Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous-​mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. ” (Mat. 23:13). Il y eut bien quelques notables qui crurent en Jésus et en ce qu’il annonçait, mais ils craignaient les pharisiens qui pouvaient les favoriser ou les ruiner dans la société. “ Cependant, même parmi les chefs, plusieurs crurent en lui ; mais, à cause des pharisiens, ils n’en faisaient pas l’aveu, dans la crainte d’être exclus de la synagogue. Car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu. ” — Jean 12:42, 43.

Les preuves données dans la Bible quant aux pharisiens permettent de conclure qu’ils étaient dangereux. Ils étaient doublement dangereux parce que, d’une part, ils s’empêchaient d’avoir la faveur de Jéhovah Dieu et, d’autre part, ils firent prendre le chemin de la destruction à des milliers et des milliers d’hommes. Les pharisiens disaient qu’ils enseignaient la vérité. Jésus-Christ dit que ce qu’ils enseignaient était faux et meurtrier (Mat. 23:27, 28, 33). Jésus avertit donc ses apôtres et ses disciples : “ Gardez-​vous avec soin du levain des pharisiens et des sadducéens. ” Les disciples n’arrivant d’abord pas à comprendre ce qu’il voulait dire, le Maître le leur expliqua. “ Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain qu’il avait dit de se garder, mais de l’enseignement des pharisiens et des sadducéens. ” — Mat. 16:6, 12.

Jusqu’à ce jour, beaucoup d’hommes se sont donné pour des docteurs de la Parole de Dieu et, pourtant, ce qu’ils enseignent est contraire à la vérité. Grâce à un seul moyen, on peut déterminer qui a l’intérêt de Dieu à l’esprit. Ce moyen est décrit en Ésaïe 8:20 (Sy) : “ À la loi et au témoignage ! Si le peuple ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour lui ! ” Si, aujourd’hui, des hommes n’enseignent pas le monde nouveau de justice promis par Jéhovah Dieu comme seule espérance pour l’humanité ; s’ils n’exposent pas l’ordre de choses actuel comme étant celui de Satan le diable, son dieu, et n’avertissent pas les personnes éprises de la justice de quitter ce système et de fuir dans l’organisation de Dieu, alors ils n’enseignent pas la vérité et la lumière. Gardez-​vous d’eux et de leur enseignement. Le fait de rester avec de tels conducteurs aveugles peut seulement entraîner la mort et la destruction. — Mat. 15:14.

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