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  • Peut-on introduire le Christ dans la fête de Noël ?
    La Tour de Garde 1958 | 1er décembre
    • du Messie. Celle-ci devait se produire soixante-neuf semaines après que le commandement de restaurer les murs de Jérusalem fut donné. Ces soixante-neuf semaines ne sont pas des semaines de jours mais des “ semaines d’années ”, en harmonie avec la règle biblique “ un jour pour chaque année ”, rencontrée souvent dans la chronologie biblique. — Ézéch. 4:6 ; Nomb. 14:34.

      Quand ces soixante-neuf semaines d’années commencent-​elles à compter ? En 455 avant J.-C. Ce fut cette année-​là, la vingtième année de son règne, que le roi Artaxerxès ordonna que Jérusalem et ses murs fussent reconstruits. Nous trouvons cela dans Néhémie 2:1-8. Ainsi, en partant de 455 avant J.-C., les soixante-neuf semaines d’années, ou 483 ans, finiraient en l’an 29 après J.-C. Conformément à la prophétie, le Messie apparut cette année-​là. Quand Jésus fut baptisé dans le Jourdain en l’an 29, il devint l’Oint, ou Christ, ou Messie, en étant oint du saint esprit de Dieu.

      Comment tout cela nous aide-​t-​il à connaître la date de naissance de Jésus ? Parce que la prophétie nous dit aussi à quel moment le Messie serait tué. Il serait “ retranché ” ou tué au milieu de la soixante-dixième semaine d’années. C’est ainsi que le ministère du Christ ne dura que trois années et demie. Maintenant nous avons besoin de savoir à quel âge Jésus commença son ministère. La Bible nous le dit : “ Jésus avait environ trente ans lorsqu’il commença son ministère. ” Il est raisonnable de croire, d’après la coutume de ces jours-​là, qu’il commença son œuvre dès qu’il eut atteint l’âge de trente ans. — Luc 3:23.

      Quand le Christ mourut sur le poteau de torture, après un ministère de trois ans et demi, il était âgé de trente-trois ans et demi. Sa mort eut lieu au moment de la pâque. C’était vers le premier avril de l’an 33 de notre ère. Le

  • Augustin et “ La cité de Dieu ”
    La Tour de Garde 1958 | 1er décembre
    • d’entendre cela à moins d’être complètement fou ? Pour finir, comment Dieu peut-​il être en colère à juste titre contre ceux qui ne l’adorent pas, quand ce sont des parties de Sa propre personne qui sont coupables ?⁠9 ”

      Plus loin, Augustin soutint l’enseignement scriptural “ que si nos premiers parents n’avaient pas péché, ils ne seraient pas morts ”. Il dit : “ Pourquoi Dieu n’aurait-​il pas alors décidé à propos des corps terrestres, qu’étant amenés à l’existence ils ne devaient plus être anéantis (...) mais devaient jouir d’un éternel bonheur dans cette combinaison ? ” Nos premiers parents le perdirent, cependant, quand ils échouèrent dans l’épreuve de la “ simple obéissance ”. Augustin ne considérait pas le récit de la Genèse comme une légende, mais comme la vérité révélée. En outre, il était nettement en désaccord avec ceux qui attribuent des dates fantastiques à l’ancienneté des réalisations humaines, “ considérant qu’il n’y a pas encore six mille ans depuis le premier homme Adam ”⁠10.

      INFLUENCE PAÏENNE

      Cependant, tout l’enseignement d’Augustin ne fut pas aussi solidement fondé sur la vérité biblique. Sous certains rapports, il fut influencé par les idées des mythologies païennes et par les philosophes de ce monde qu’il connaissait si bien. The Catholic Encyclopedia rapporte : “ Augustin connut progressivement la doctrine chrétienne, et, dans son esprit, se produisit la fusion de la philosophie platonique avec les dogmes révélés⁠11 ”. Les résultats de cette fusion se révélèrent dans des doctrines telles que la trinité et l’immortalité de l’âme humaine. Les mythologies égyptienne, romaine et grecque, ainsi que les enseignements de Platon, propageaient différentes trinités. Augustin adopta cette manière de penser, soutenant que le Père, son Fils et le saint esprit sont tous égaux en puissance, en substance et en éternité, au lieu de s’attacher à l’enseignement de Jésus qui dit : “ Le Père est plus grand que moi ”, ou à la déclaration inspirée de Paul, qui montra que le Fils n’avait pas toujours existé, mais qu’il est le “ premier-né de toute la création ”. — Jean 14:28 ; Col. 1:15.

      Au cinquième siècle avant le Christ, Socrate avait enseigné l’immortalité de l’âme humaine. Platon, son premier disciple, perpétua la doctrine et la rendit plus populaire. Augustin, qui fut profondément influencé par Platon, ne rompit pas avec cette “ tradition des hommes ” quand il rédigea ses écrits, bien que la Bible affirme que “ tous ont péché ” et que “ l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra ”. — Col. 2:8 ; Rom. 3:23 ; Ézéch. 18:4.

      La prédestination fut une autre doctrine qui fit trébucher Augustin. Il essaya de faire fusionner son idée de la prédestination avec le “ libre arbitre ” en enseignant que Dieu confère à l’homme un tel tempérament et donne ou refuse Sa bénédiction de telle façon que l’homme fait librement ce que Dieu sait à l’avance qu’il fera. Mais il laissa sans réponse les questions qui se posent relativement à un tel enseignement. Les réponses à ces questions ne se trouvent pas dans cette idée de la prédestination, mais dans la Bible. “ Dieu ne fait point acception de personnes. ” “ Le temps et les circonstances les atteignent tous. ” — Actes 10:34 ; Eccl. 9:11, Da.

      LES DEUX CITÉS

      Maintenant, tournons brièvement notre attention vers le thème fondamental de La Cité de Dieu d’Augustin. Deux cités, ou deux sociétés, sont placées devant nos yeux. Rome, ou quelque autre gouvernement terrestre, n’est pas montré comme le royaume du Diable, mais plutôt, d’après Augustin, pareille cité comprend les injustes à la fois du ciel et de la terre. Il n’est pas dit non plus que la cité de Dieu est l’église catholique, mais elle est décrite comme une ville universelle qui comprend Dieu, les anges obéissants, les saints dans le ciel et les justes sur la terre. Les habitants de la terre qui appartiennent à cette cité céleste sont considérés comme des pèlerins jusqu’à la venue du royaume de Dieu. C’est ainsi qu’Augustin déclare : “ Ces cités, nous les appelons mystiquement deux villes ou sociétés, l’une prédestinée à régner éternellement avec Dieu, l’autre condamnée aux tourments éternels avec le Diable⁠12. ”

      Dans la dernière partie de son ouvrage, l’église émerge dans une position puissante, dominante. Augustin affirma que, depuis l’expansion de l’église au delà de la Judée, Satan a été lié et ne jouit plus de son plein pouvoir de tentation. Pendant ce temps, le Christ, dit-​il, règne avec ses saints. “ Et ainsi, prétend-​il, l’église maintenant sur la terre est à la fois le royaume du Christ et le royaume des cieux ”, bien qu’un règne éternel s’étende au delà⁠13.

      Les vrais chrétiens peuvent admirer la connaissance claire qu’Augustin avait de nombreuses vérités fondamentales de la Bible, mais ne peuvent accepter les enseignements qui découlent de ses tentatives visant à faire fusionner la Bible avec la mythologie païenne et la philosophie platonique. Les chrétiens bibliques ne considèrent aucun système religieux sur la terre comme le “ royaume des cieux ”, mais continuent à mettre leur confiance dans les “ nouveaux cieux ” que Dieu crée comme son moyen pour octroyer des bienfaits sans fin à l’humanité obéissante. — És. 65:17 ; II Pierre 3:13.

      RÉFÉRENCES CITÉES

      1 The Catholic Encyclopedia, tome II, p. 91.

      2 id., p. 103.

      3 The City of God, de St Augustin, traduit par John Healey, Every-man’s Library, tome I, p. 313, 314.

      4 The City of God, tome II, p. 91.

      5 id., p. 230.

      6 Rétractions, de St Augustin, I, p. 21, 1ère citation tirée de The Church, An Introduction to the Theology of St. Augustine, par S. J. Grabowski, prêtre de l’archevêché de Détroit, p. 124.

      7 The City of God, tome I, p. 3, 16, 252.

      8 The City of God, tome II, p. 256, 224.

      9 The City of God, tome I, p. 224.

      10 The City of God, tome II, p. 2, 13, 17, 213, 214.

      11 The Catholic Encyclopedia, tome II, p. 85.

      12 The City of God, tome II, p. 60.

      13 id., p. 283.

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