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    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • d’Éden, beaucoup se sont rangés de son côté en s’opposant à la parole divine. En revanche, quantité d’humains ont perdu la vie pour avoir défendu cette parole, ainsi que l’attestent l’histoire et les prophéties bibliques (Rév. 6:9). Toutefois, les faits démontrent aussi que la persécution n’a pas réussi à entraver la proclamation de la parole de Dieu. — Phil. 1:12-14, 18; II Tim. 2:9.

      LA PUISSANCE DE LA PAROLE ET DE L’ESPRIT DE DIEU

      La parole de Dieu exerce un pouvoir considérable sur ceux qui l’entendent. Elle est capable de donner la vie. Dans le désert, Dieu a montré à Israël “que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais que l’homme vit de toute déclaration de la bouche de Jéhovah”. (Deut. 8:3; Mat. 4:4.) Sa parole est “parole de vie”. (Phil. 2:16.) Jésus, qui se faisait l’écho des paroles de Dieu, a déclaré: “Les paroles [rhêmata] que je vous ai dites sont esprit et vie.” — Jean 6:63.

      De son côté, l’apôtre Paul écrivait: “La parole [ou “message”, logos] de Dieu est vivante et fait sentir son action, et elle est plus acérée qu’aucune épée à deux tranchants et pénètre jusqu’à diviser l’âme et l’esprit, et les jointures et leur moelle, et elle peut discerner les pensées et les intentions du cœur.” (Héb. 4:12). Effectivement, elle va jusqu’au cœur des humains pour révéler si leur vie est réellement fondée sur des principes justes. — I Cor. 14:23-25.

      La parole de Dieu est vérité. Elle est capable de sanctifier l’homme pour que Dieu l’emploie à son service (Jean 17:17). En outre, elle a le pouvoir de rendre sage et heureux. Elle réalise tout ce que Dieu se propose de lui faire faire (Ps. 19:7-9; És. 55:10, 11). Grâce à elle, l’homme peut être parfaitement équipé pour toute œuvre bonne et vaincre le méchant. — II Tim. 3:16, 17; voir I Jean 2:14.

      À propos de Jésus et concernant sa prédication il est écrit: “Dieu l’a oint d’esprit saint et de puissance, et il a traversé le pays en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient opprimés par le Diable; car Dieu était avec lui.” (Actes 10:38). Quand l’apôtre Paul a converti des hommes, y compris des païens, il ne l’a pas fait au moyen de “paroles persuasives de sagesse” humaine, mais par “une démonstration d’esprit et de puissance”. (I Cor. 2:4.) Les paroles qu’il a prononcées sous l’influence de l’esprit saint de Dieu, et sur la base de l’Écriture, la Parole de Dieu, possédaient toute la puissance voulue pour opérer ces conversions. D’où cette remarque aux chrétiens de Thessalonique: “La bonne nouvelle que nous prêchons ne s’est pas présentée chez vous en paroles seulement, mais aussi avec de la puissance, avec de l’esprit saint et avec une ferme conviction.” — I Thess. 1:5.

      LE TITRE “LA PAROLE”

      Dans les Écritures grecques chrétiennes, l’expression “la Parole” ou le “Verbe” (gr. ho Logos) constitue quelquefois un titre (Jean 1:1, 14; Rév. 19:13). Selon le témoignage de l’apôtre Jean, ce titre s’applique alors à Jésus, non seulement au cours du ministère qu’il a accompli sur la terre en tant qu’homme parfait, mais aussi dans sa vie spirituelle, avant sa venue ici-bas comme après son élévation au ciel.

      Évoquant la préexistence du Fils de Dieu, Jean déclare: “Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était dieu.” (Jean 1:1, MN). La Bible de Jérusalem, elle, traduit ainsi: “Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu.” Cette dernière leçon semble identifier le Verbe ou la Parole au Dieu Tout-Puissant. En revanche, la première, celle de la Traduction du monde nouveau, indique que la Parole n’était pas le Dieu Tout-Puissant, mais qu’elle possédait la qualité divine ou qu’elle était un “dieu”, c’est-à-dire un être puissant. (Du reste, les juges de l’antique Israël, qui avaient beaucoup d’autorité au sein de la nation, ont eux-​mêmes été qualifiés de “dieux”. [Ps. 82:6; Jean 10:34, 35.]) En fait, dans le texte grec, l’article ho, qui correspond à notre article défini “le”, n’apparaît que devant la première occurrence du mot “Dieu” tandis qu’il est absent dans le second cas.

      Pour mieux comprendre ce passage, il peut être utile de comparer plusieurs traductions. Par exemple, l’Emphatic Diaglott, une traduction interlinéaire grec-anglais, rend mot à mot ce texte comme suit: “En un commencement était la Parole, et la Parole était avec le Dieu, et un dieu était la Parole.” Dans le texte anglais en regard, le nom Dieu est imprimé en capitales quand il correspond à l’expression “le Dieu”, et en minuscules (hormis l’initiale) dans le cas contraire. Ce qui donne: “Au Commencement était le LOGOS, et le LOGOS était avec DIEU, et le LOGOS était Dieu.”

      Comme les traductions précitées l’indiquent, en sa qualité de Fils de Dieu et d’Instrument par lequel l’Être suprême a créé toutes les autres choses (Col. 1:15-20), Jésus est effectivement “dieu”, c’est-à-dire “puissant”, mais il n’est pas pour autant le Dieu Tout-Puissant. D’autres versions confirment cette idée. Ainsi la Bible du Centenaire (1928) traduit: “Le Verbe était un être divin.” De son côté, la traduction révisée d’Oltramare (1908) met: “La Parole était d’essence divine.” En langue anglaise, la New English Bible (1961) explique: “Et ce que Dieu était, la Parole l’était aussi.” Parmi les versions allemandes, on peut citer celles de Boehmer: “Elle [la Parole] était étroitement liée à Dieu, oui, elle-​même d’essence divine”, de Menge: “Et Dieu (= d’essence divine) était la Parole”, de Pfaefflin: “Et sa puissance était divine” et de Thimme: “Et la Parole était une sorte de Dieu.” Toutes ces traductions attirent l’attention sur la nature de la Parole et non sur son identité; autrement dit, elles n’identifient pas la Parole avec son Père, le Dieu Tout-Puissant. En tant que Fils de Dieu (Jéhovah), Jésus possède nécessairement la qualité divine, puisque le terme ‘divin’ signifie ‘semblable à Dieu’. — Col. 2:9; voir II Pierre 1:4, où la “nature divine” est promise aux cohéritiers du Christ.

      Dans sa version des quatre Évangiles (éd. de 1947), le professeur Charles Cutler Torrey écrivait: “Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était dieu. Quand il était au commencement avec Dieu, toutes choses ont été créées par son entremise. Sans lui aucune chose créée n’est venue à l’existence.” (Jean 1:1-3). On aura noté que lorsqu’il se rapporte à la Parole, le mot “dieu” ne prend pas de majuscule.

      “Au commencement avec Dieu”

      La Parole, ou Logos, est le Fils unique de Dieu, le seul être qu’il ait créé directement. Selon toute vraisemblance, c’est à ce proche collaborateur que Dieu s’adressait quand il a déclaré: “Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance.” (Gen. 1:26). C’est pourquoi Jean a ajouté: “Celui-ci était au commencement avec Dieu. Toutes choses vinrent à l’existence par son entremise et, en dehors de lui, pas même une seule chose ne vint à l’existence.” — Jean 1:2, 3.

      D’autres passages de la Bible démontrent à l’évidence que la Parole était l’instrument divin par lequel toutes les autres choses ont été faites. Par exemple, nous lisons: “Il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui sont toutes choses (...); et il n’y a qu’un seul Seigneur, Jésus Christ, par l’entremise de qui sont toutes choses.” (I Cor. 8:6). La Parole, le Fils de Dieu, est “le commencement de la création de Dieu”. Il est également décrit comme “le premier-né de toute création; parce que par son entremise toutes les autres choses ont été créées dans les cieux et sur la terre”. — Rév. 3:14; Col. 1:15, 16.

      Son ministère terrestre et sa glorification au ciel

      Par la suite, un changement important s’est produit. Jean explique: “Ainsi la Parole devint chair et résida parmi nous [sous la forme du Seigneur Jésus Christ], et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle qui appartient à un fils unique de la part d’un père.” (Jean 1:14). Lorsqu’elle est devenue chair, la Parole est devenue visible, audible et tangible pour ceux qui ont été ses contemporains lors de son séjour terrestre. C’est ainsi que des hommes ont pu être en contact direct avec “la parole de vie”, parole que Jean présente comme “ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché”. — I Jean 1:1-3.

      Après sa glorification, le Seigneur Jésus Christ a continué de porter le titre “la Parole”. C’est ce qu’indique Révélation 19:11-16 où, décrivant une vision céleste, Jean déclare avoir contemplé un cheval blanc dont le cavalier était appelé “Fidèle et Vrai”, et “La Parole de Dieu”. De plus, il ajoute que “sur son vêtement de dessus, oui, sur sa cuisse, un nom [était] écrit: Roi des rois et Seigneur des seigneurs”.

      Pourquoi “la Parole”?

      En règle générale, un titre décrit la fonction de celui qui le porte. Ainsi en était-​il du titre Kal Hatze, “la voix ou la parole du roi”, qui était conféré jadis à un fonctionnaire abyssinien. À la suite des voyages qu’il a faits de 1768 à 1773, James Bruce expliquait que le Kal Hatze se tenait près d’une fenêtre masquée par un rideau, à travers laquelle le roi lui parlait sans être vu. Après quoi il transmettait le message aux personnes concernées. C’est ainsi que le Kal Hatze était la parole ou la voix du roi d’Abyssinie.

      Souvenez-​vous également que Dieu a donné une “parole” ou une “bouche” à Moïse en la personne d’Aaron. Voici ce qu’il a dit: “Il devra parler au peuple pour toi; et il arrivera sans faute qu’il te servira de bouche et que tu lui serviras de Dieu.” — Ex. 4:16.

      C’est sans doute d’une manière analogue que le Fils premier-né de Dieu a servi de Parole, de Bouche ou de Porte-parole à son Père, le grand Roi d’éternité. Il était le canal de communication par lequel Dieu transmettait des renseignements et des instructions à ses autres fils spirituels et humains. Il est raisonnable de penser qu’avant la venue de Jésus sur la terre Dieu a souvent employé la Parole comme porte-parole angélique pour communiquer avec les hommes (Gen. 16:7-11; 22:11; 31:11; Ex. 3:2-5; Juges 2:1-4; 6:11, 12; 13:3). Dans le même ordre d’idées, l’ange qui guidait les Israélites dans le désert et qui ‘avait en lui le nom de Jéhovah’ était peut-être la Parole, le Fils de Dieu. — Ex. 23:20-23.

      Jésus a continué à jouer le rôle de Parole ou de Porte-parole de son Père au cours de son ministère terrestre. Témoin cette remarque de sa part: “Je n’ai pas parlé de mon propre mouvement, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a donné lui-​même un commandement quant à ce que je devais dire et exprimer (...). Ainsi donc, les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites.” — Jean 12:49, 50; 14:10; 7:16, 17.

  • Parole proverbiale
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • PAROLE PROVERBIALE

      Le terme hébreu traduit par “parole proverbiale” dérive, pense-​t-​on généralement, d’une racine qui signifie “être semblable”. Effectivement, beaucoup de paroles proverbiales sont des images ou des comparaisons. Certains biblistes établissent un rapport entre l’expression “parole proverbiale” et le verbe “dominer”. Elle serait donc parfois la déclaration d’un chef, une expression de puissance ou une indication de supériorité intellectuelle. Cette façon de voir est en harmonie avec le fait que le roi Salomon, connu pour sa sagesse, a pu “prononcer trois mille proverbes” et consigner nombre de ces déclarations proverbiales. — I Rois 4:32.

      Chez les Israélites, des expressions populaires, ou fréquemment employées, étaient pleines de signification à cause des circonstances dans lesquelles elles avaient été prononcées. En général, ces paroles proverbiales étaient très concises (I Sam. 10:12). Cependant, toutes n’exprimaient pas un bon point de vue, et il y en avait que Jéhovah désapprouvait nettement. — Ézéch. 12:22, 23; 18:2, 3.

      Certaines paroles proverbiales étaient devenues des expressions courantes qui étaient employées pour railler ou mépriser telle ou telle personne (Hab. 2:6). En pareil cas, l’objet de mépris, une personne ou une chose, devenait lui-​même une “parole proverbiale”.

      Toutes les paroles proverbiales ne sont pas exprimées en une ou deux phrases courtes et vigoureuses. En Ésaïe, au chapitre 14, on en trouve une plus longue. Elle dépeint de façon vivante et avec des comparaisons appropriées les conséquences désastreuses de l’orgueil du roi de Babylone. De façon mordante et sarcastique, le prophète couvre de ridicule celui qui se prenait pour “le brillant, fils de l’aurore”.

      Quand l’image ou la comparaison contenue dans la parole proverbiale était au premier abord plutôt obscure ou difficile à comprendre, on pouvait parler de cette dernière comme d’une énigme (Ps. 78:2). C’était le cas de la parole proverbiale qu’Ézéchiel, inspiré par Dieu, a prononcée à l’intention d’Israël. Le prophète compare cette nation, dans ses agissements avec Babylone et l’Égypte, à une vigne qui est plantée par un aigle, mais qui, plus tard, étend avidement ses racines vers un autre aigle. — Ézéch. 17:2-18.

      Certaines déclarations proverbiales, comme celles de Job, étaient présentées en style poétique (Job 27:1; 29:1). Les idées que Job a exprimées sous l’inspiration de Dieu n’ont pas été écrites dans le style concis caractéristique de la plupart des proverbes. Elles ont été développées dans un langage symbolique sous la forme de poèmes riches en enseignement.

      Dieu a également poussé Balaam à proférer une série de déclarations proverbiales, exprimées elles aussi dans une forme poétique (Nomb. 23:7, 18; 24:3, 15, 20, 21, 23). Loin de prononcer la moindre malédiction contre les Israélites dans ces déclarations proverbiales, Balaam “les a bénis jusqu’à passer la mesure”, alors qu’il a prophétisé le malheur contre d’autres peuples (Nomb. 23:11). Ici, l’aspect proverbial ne provient pas d’une quelconque répétition populaire des déclarations de Balaam ni du fait que celles-ci étaient des expressions concises de sagesse. Elles ont plutôt été qualifiées de proverbiales à cause de leur puissance, de leur profonde signification, et en raison de la variété des images et des comparaisons qu’offrent certaines de ces déclarations.

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