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  • Que signifie agir pratiquement ?

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  • Que signifie agir pratiquement ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1953
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1953
w53 15/7 p. 211-212

Que signifie agir pratiquement ?

“ POURQUOI ne faites-​vous rien de pratique tels que des œuvres sociales, des actions de secours, l’établissement d’hôpitaux, et ne vous efforcez-​vous pas d’améliorer ce monde en participant à l’activité politique et en introduisant des principes bibliques dans les institutions gouvernementales ? ” Souvent des gens honnêtes et bien intentionnés posent de telles questions aux témoins de Jéhovah.

Le succès qui résulte d’une chose sert de pierre de touche pour en apprécier la valeur pratique. Si elle atteint son but pour le plus grand bien de tous les participants et pour le bien d’autrui, elle est pratique.

Étant donné que Jéhovah Dieu est le Créateur et le Protecteur de toutes ses créatures, il est certainement la personne la plus pratique dans l’univers. Ce qu’il fait atteint son but, se termine avec succès et pour le bien le plus pratique et le plus durable de tous ceux qui soupirent après ce qui est juste (És. 46:11 ; 55:11). Ce que des créatures, imparfaites comme nous le sommes, considèrent comme bien et utile peut, somme toute, ne pas susciter le plus de bien. Mettons-​nous donc à son point de vue qui est beaucoup plus élevé et qui témoigne d’une prévoyance bien plus grande que la nôtre, afin de pouvoir contempler le monde selon sa sagesse, de sa position supérieure. — És. 55:8, 9 ; 40:22.

Dès le commencement, alors que l’homme se laissa entraîner dans la triste condition où il se trouve aujourd’hui, Jéhovah lui donna une espérance de libération et lui exposa son dessein de délivrance. En même temps, il montra qu’une société universelle serait établie, société éloignée du droit chemin et qui existerait jusqu’à ce qu’elle fût détruite par le libérateur désigné par Dieu (Gen. 3:15). C’est depuis ce temps-​là qu’existe cette société. Pourtant, Dieu n’ordonna pas que des hommes fidèles dussent être soumis à cette société du vieux monde, ni qu’ils dussent tendre à la sauvegarder. Au contraire, il en fit sortir des hommes pour qu’ils accomplissent une œuvre librement et indépendamment d’elle, œuvre qu’il leur avait assignée. Bien que ces hommes n’eussent pas à établir un gouvernement eux-​mêmes, cela ne signifiait pas, cependant, qu’il n’y aurait aucun gouvernement, car la société du vieux monde pouvait continuer à exister sans leur aide. Ils ne furent pas non plus chargés d’entraver ou de renverser des gouvernements de ce monde, ou de faire la tentative de rapiécer de tels systèmes en vue d’améliorer par eux le sort de l’humanité. Ils reconnurent qu’un effort tendant à cela conduirait à des déceptions. Bien plus, s’ils ne se tenaient pas à l’écart de ce monde, il en résulterait qu’ils assombriraient ou étoufferaient parmi les hommes la connaissance et l’espérance de la promesse divine d’un monde nouveau. Il était tâche impérieuse de se vouer entièrement à une œuvre qui est beaucoup plus grande, meilleure, plus durable et plus efficace. Qu’était-​ce ?

Ils devaient marcher avec Dieu, apprendre à connaître ses voies, étudier ses promesses révélées d’un monde meilleur et les prêcher à d’autres hommes qui avaient besoin d’une telle consolation. Les explications qu’ils donnaient concernaient la structure d’un gouvernement placé sous l’administration immédiate de Dieu, de Jéhovah, du Créateur et Souverain légitime. Cette domination serait établie tandis que la société du vieux monde prospérerait encore (Dan. 2:44). Il n’y aurait point de compromis entre les deux. Dieu supprimera totalement la société du vieux monde et n’en acceptera aucune partie pour son monde nouveau. Bien que les fidèles attendissent le temps de Dieu où il établirait cette domination par sa propre puissance, ils ne devaient pas se croiser oisivement les bras. Non ! Il fallait instruire, entraîner, organiser — cette œuvre d’éducation occupait tout leur temps de manière utile. Cette connaissance du dessein de Dieu devait être érigée comme un signal lumineux, capable d’être vu de tous les hommes de bonne volonté. — Hébreux, chapitre 11.

LA COURSE PRATIQUE DE JÉSUS

C’est alors que vint Jésus, le libérateur et Messie promis ; lui, qui était le Roi désigné tandis qu’il était sur la terre. Condamnait-​il les hommes qui s’étaient séparés du monde, ou emprunta-​t-​il un autre chemin qu’eux ? En raison de son magnifique don d’organisation, il aurait pu être roi immédiatement, afin d’introduire “ des principes bibliques dans les institutions gouvernementales ”, et cela de meilleure manière que ne pourrait le faire n’importe quelle organisation moderne ou n’importe quel groupe de chrétiens. Or que fit-​il ? Écoutons la réponse de la Bible : “ Jésus, comprenant qu’on allait venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau, tout seul, dans la montagne. ” (Jean 6:15, Osty). Plus tard il dit : “ Mon royaume ne fait pas partie de ce monde ”, et (dans la prière) “ je ne prie pas pour le monde ”. (Jean 18:36, NW ; Jn 17:9.) Il prêcha la vérité. Il dépensa tout son temps, ses forces et ses moyens dans l’œuvre extrêmement importante de l’éducation pour le Royaume.

Que fit Jésus à l’égard du problème des pauvres et des malades ? Grâce à ses forces miraculeuses, il eût pu nourrir le monde entier. Mais à ceux qui s’intéressaient le plus aux choses matérielles, telles que la nourriture et la guérison corporelle, il dit : “ Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles (des signes, NW), mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera. ” — Jean 6:26, 27.

Il savait que les gens de Nazareth, son lieu d’origine, s’attendaient qu’il accomplisse parmi eux quelques-unes de ses grandes œuvres de guérison. Mais là, dans la synagogue, il les réprimandait à cause de leur esprit matérialiste en leur lisant, dans le rouleau du prophète Ésaïe, son ordre reçu de Dieu, un ordre de prêcher (És. 61:1, 2 ; Luc 4:17-19). Là, il montra que la mission de l’organisation chrétienne ne consiste pas à se concentrer sur des œuvres philanthropiques secondaires, telles que des œuvres sociales et des actions de secours, mais à exprimer le plus grand amour par des œuvres de guérison spirituelle en prêchant la bonne nouvelle du Royaume. Jésus reconnut que le problème des pauvres et des indigents ne serait pas résolu tant que ce présent ordre de choses existerait. Il dit : “ Vous avez toujours les pauvres avec vous. ” (Jean 12:8, NW). Il savait que l’aide matérielle ne pouvait être, au maximum, que passagère. C’est pourquoi il fit ressortir qu’en recherchant premièrement le Royaume on pouvait obtenir la protection de Dieu et être en sécurité, jouir d’une vision claire et de la certitude d’obtenir les choses qui sont nécessaires maintenant et, par surcroît, la vie éternelle dans le monde nouveau. — Jean 6:33 ; Ps. 37:25.

La course de Jésus fut-​elle pratique ? N’apportait-​elle pas les plus grandes bénédictions à d’autres ? Que l’on considère comme réponse l’héritage durable de la liberté et de l’éclaircissement que son ministère, qui ne dura que trois ans et demi, a apporté à tous ceux qui ont écouté sa parole, et même à beaucoup d’autres parmi les nations où ont habité des chrétiens. Une autre œuvre quelconque a-​t-​elle été comparable à la sienne, quant aux effets bénis ?

La vérité incontestable reste valable : “ L’homme doit vivre, non de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Jéhovah. ” (Mat. 4:4, NW). La vie éternelle, oui, la paix du cœur, l’appréciation et la jouissance de la vie dépendent maintenant de ce qu’on se pénètre de la connaissance du seul vrai Dieu, Jéhovah, et de celui qu’il a envoyé, Jésus-Christ. — Jean 17:3.

Ceux qui parlent d’un emploi pratique de leurs possessions et de leur temps ne donnent-​ils pas quelque chose aux organisations ecclésiastiques pour les choses spirituelles ? Eux-​mêmes, ne croient-​ils pas que l’argent utilisé pour l’instruction, la répression de la criminalité tant parmi les adultes que les jeunes servira à des fins pratiques ? Ne mettent-​ils pas, eux-​mêmes, les valeurs intangibles au-dessus des valeurs matérielles ? Précisément à l’heure actuelle on entend dire que les fonds et les efforts dépensés pour les émissions radiophoniques dans l’intérêt de la liberté, afin de renseigner les peuples derrière le rideau de fer, profitent plus à la paix que les immenses mesures de défense fondées sur de grandes armées et les bombes nucléaires atomiques et thermiques. — Eccl. 7:12 ; Ps. 127:1.

Que l’on compare la manière d’agir de Jésus-Christ, pour apprendre aux hommes les choses spirituelles de Dieu, avec la grande expérience des États-Unis par laquelle ils ont essayé de “ nourrir le monde ”. Quel a été le résultat de leurs efforts ? Après que des milliards de dollars ont quitté le pays à destination d’autres nations, il s’avère que beaucoup d’hommes appellent les États-Unis une “ dictature capitaliste ”, se tournent vers le communisme athée et se servent de ce dont une démocratie les a approvisionnés pour lutter contre elle.

Quand Dieu, le Tout-Puissant, fait retentir un avertissement et charge son peuple de le répandre, les membres de ce peuple doivent le faire. Leur obéissance au commandement de prêcher sera certainement pour tous du plus grand profit. Ceux qui écoutent les serviteurs de Dieu et les aident dans leur œuvre obtiendront les plus riches bénédictions pour eux-​mêmes, ainsi que la vie dans un monde nouveau de justice. Il est certain qu’il s’avéra, après le déluge, que Noé et ses fils avaient agi de la manière la plus pratique en quittant la société du vieux monde de leurs jours, et en consacrant tous leurs efforts à la prédication et à la préparation d’un refuge, avant le déluge. Les chrétiens du premier siècle agirent, eux aussi, de manière pratique lorsqu’ils firent retentir, jusqu’en l’an 70 apr. J.-C., l’avertissement avant la destruction de Jérusalem et qu’ils se retirèrent dans les montagnes avec tous ceux qui observaient leur avertissement en obéissance à la prophétie de Jésus, échappant ainsi à l’horrible carnage des Juifs quand l’armée romaine déferla sur Jérusalem. — Mat. 24:15, 16.

Oui, les apôtres et leurs compagnons firent une œuvre pratique. La plupart d’eux avaient bien peu d’argent, mais ils avaient un précieux message de vie qu’ils répandirent avec générosité (Actes 3:6). Ils consacrèrent tout ce qu’ils avaient comme temps, comme forces et comme possessions à l’œuvre de la plus haute importance vitale, à l’œuvre de la prédication du royaume de Dieu (Actes 4:32-35). En même temps, ils employèrent ces possessions dans une véritable bienveillance pratique pour aider leurs co-témoins à prêcher la bonne nouvelle. — Actes 11:29 ; II Corinthiens, chapitre 9.

LES TÉMOINS DE JÉHOVAH AGISSENT PRATIQUEMENT AUJOURD’HUI

Voici donc ce que font les témoins de Jéhovah aujourd’hui. À l’exemple de Marie, qui avait été louée parce qu’elle aspirait à de meilleures choses que Marthe, ils apprennent aux pieds de Jésus (Luc 10:38-42). Jésus a donné un exemple pratique, exemple qui rapporte le plus grand succès si on l’imite de nos jours. En s’entraidant et en aidant les hommes de bonne volonté, ils consacrent tous leurs biens entièrement à porter la bonne nouvelle dans tous les coins de la terre. C’est avec vigueur qu’ils prêchent aujourd’hui au sein de 127 nations. Si certains de ces chrétiens sont libres de devoirs de famille, ayant ainsi la possibilité de consacrer tout leur temps à la prédication, ils ne s’abstiennent pas égoïstement de le faire. Ont-​ils de l’argent ? Ils l’emploient avec générosité et de bon gré pour appuyer l’œuvre missionnaire, pour créer des salles du Royaume et pour couvrir les dépenses qu’ils ont eux-​mêmes et leurs collaborateurs en portant dans chaque pays l’avertissement dans le peu de temps qui reste avant que Dieu n’intervienne pour supprimer la société du vieux monde et introduire le monde nouveau. Ont-​ils des maisons ? Alors, ils n’hésitent pas à les ouvrir pour permettre de faire des études bibliques pour le voisinage, afin qu’il y ait un centre approprié pour l’étude de la Parole de Dieu, étude vitale mais tellement négligée. Ils ne se soucient pas de constater que les seuils de leurs portes s’usent parce que tant de pieds les franchissent, l’appartement servant, chaque semaine, de centre d’étude et étant utilisé comme rendez-vous par ceux qui se réunissent afin de prêcher la bonne nouvelle dans le voisinage. Possèdent-​ils des automobiles ? Ils ne craignent pas de devoir les mettre à la ferraille avant le temps parce qu’ils vont même dans des régions retirées pour rendre visite à des gens qui veulent étudier la Bible. Ils jugent que leurs voitures sont bien utilisées s’ils font des détours pour conduire leurs co-témoins à la réunion dans la salle du Royaume, aux études ou à la réunion de service.

Les témoins de Jéhovah voient maintenant des résultats pratiques découler de cette manière d’agir. Pour le temps employé, ils reçoivent le salaire bienfaisant de voir naître une lumière dans les yeux de ceux qui souffrent de la famine spirituelle de nos jours (Amos 8:11 ; Éz. 9:4). Pour l’argent qu’ils ont donné, ils ont la joie de lire des rapports montrant comment le bonheur a fait son entrée chez des personnes vivant dans le territoire qui s’étend du seuil de leur porte jusqu’aux extrémités de la terre, parce que ces hommes trouvent une nouvelle espérance, s’affranchissent du découragement et du désespoir, et deviennent des citoyens utiles d’une société du monde nouveau. C’est en se servant bien de leurs maisons et de leurs automobiles qu’ils se font de véritables amis, des relations agréables, et qu’ils obtiennent, au surplus, la reconnaissance des amis les plus précieux, Jéhovah et son Fils intronisé. — Marc 10:29, 30 ; Luc 16:9.

Cependant, participer à la justification du nom de Jéhovah vaut plus que tout salaire. Jéhovah lui-​même y attache une si grande importance qu’il a fait appel à la création tout entière comme spectatrice. De plus, il a assigné aux légions d’anges la tâche de retenir les ennemis qui voudraient arrêter la prédication. Oui, les témoins de Jéhovah ont trouvé la voie pratique et progressiste montrant comment on peut vivre pendant ce temps passager de transition d’un vieux monde à un monde nouveau. Lorsque bientôt les merveilleux bienfaits de la guérison et du bien-être seront répandus sur les générations de la terre, grâce au mérite de la rançon du Christ, il n’y aura plus aucune nécessité d’entretenir des hôpitaux, pas plus qu’il ne faudra faire la queue pour se procurer du pain. Sous le règne de Jéhovah, exercé par le Christ, les hommes seront entièrement gouvernés selon les principes bibliques. Alors le communisme, les dictatures, le deuil, l’esclavage et l’oppression seront pour toujours choses reléguées dans le passé. — Apoc. 21:1-4 ; És. 25:6-8 ; 65:17-25.

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